FriendsNews Les Scripts Les Dossiers Les Personnages Les Photos Saison 1 Les Liens Les Vidéos Saison 2 Les News Les épisodes La Série

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Un aéroport. Un avion atterrit. On voit Joey monter dans un taxi.]

Chauffeur de taxi : Où est-ce que je vous emmène ?

Joey: Oh, oui, il faut que j’aille quelque part. Chez ma sœur. Elle devait venir me chercher, mais elle (il cherche l’adresse dans son sac, puis s’arrête.) est complètement folle. (Joey regarde par la fenêtre de la voiture. Le temps passe.)

Chauffeur de taxi : L’adresse ?

 Joey: Oh oui, oui, oui.

Chauffeur de taxi : Alors, vous venez voir de la famille ?

Joey: En fait non, je suis acteur. Je vivais à New York mais j’ai eu une offre d’emploi à L.A. Et je pense qu’il est temps pour moi de tenter ma chance. C’est effrayant quand on y pense…. J’ai laissé toute ma vie derrière moi, mais je pense que c’est une bonne opportunité.  Vous savez, si on veut réussir comme acteur, il faut venir à L.A., à Hollywood !

Chauffeur de taxi : Alors que faites-vous ici à Dallas ?

Joey: (réfléchit une minute puis réalise.) J’avais une correspondance à Dallas ! (Ils font en même temps le signe qu’il faut faire demi-tour.)

Opening Credits

[Scène : Un aéroport. Un avion atterrit. On aperçoit Joey sortant de la salle de débarquement. Il hésite, regarde à gauche et à droite jusqu’à ce qu’il aperçoive un panneau « Bienvenue à Los Angeles. »]

Joey: Oh Dieu merci !

Gina: Oh mon Dieu ! Joey !

Joey: Hey Gina !

Gina: Mon frère, la star ! (Parlant à un autre type) Des Jours et Des Vies !

Joey: Plus maintenant !

Gina: Officiellement !

Joey: Ca fait du bien de te revoir.

Gina: Je sais. Tu m’as tellement manqué.

Joey: Attends une seconde… Tu es différente !

Gina: Oui, j’avais oublié ! Tu ne les as pas vus. (Elle ouvre son gilet et met sa poitrine en avant.  Joey est « Waou ».) Qu’en penses-tu ? Ils sont nouveaux ! J’ai pris trois tailles de bonnets. Le docteur rechignait.  Allez, touche-les !

Joey: (embarrassé) Prenons mon sac, je te peloterai dans la voiture, promis.

Gina: Alors, parles moi de ton nouveau job ! !

Joey: Tout  a commencé lorsque j’ai pris ce nouvel agent. Cette femme est un requin. Ca veut dire que c’est un très bon agent, pas que c’est effectivement un requin.

Gina: Je sais ça.

Joey: Ouais, moi aussi je le savais. Bref, elle m’a trouvé deux nouvelles séries.

Gina: (Très enthousiaste) Waou ! Racontes !

Joey: La première est sur une équipe d’infirmiers, et je n’en étais pas trop fan. Tu vois, j’ai déjà joué un neurochirurgien, mes fans ne m’auraient pas trouvé crédible en infirmier…

Gina: Ils t’ont trouvé crédible en neurochirurgien, ils sont plutôt indulgents (Elle touche son bras.)

Joey: Peu importe ! Parce que l’autre série parle d’un policier, et j’en suis la star. Et en plus, c’est pour le câble, on peut donc combiner la nudité et les injures. Je trouve ça intriguant.

Gina: Je suis tellement fière de toi. (Ils s’étreignent.) Combien de sacs as-tu ?

Joey: Juste un. Le reste de mes affaires est dans le camion de déménagement. Je leur ai donné ton numéro, l’entreprise s’appelle « Bouger et Secouer ». Ils sont un peu plus cher (il commence à rire), mais leur nom me fait délirer. (Il montre un sac.) C’est mon sac.

Gina: Ce n’est rien, bouge pas. (Elle met une jambe sur le bord du tapis roulant, réajuste son gilet pour se mettre en valeur.) Monsieur, pouvez-vous attraper ce sac ? (L’homme lui sourit et s’exécute.) Merci. 

Joey: Ils servent au moins à ça !

[Scène : Le nouveau logement de Joey. Joey et Gina entrent dans la cour intérieure d’un petit immeuble. Des gens prennent un bain de soleil autour de la piscine.]

Joey: Waou ! J’adore L.A.

Gina: J’ai toujours pensé que Chandler et toi auriez du venir habiter ici bien avant. C’est une ambiance très Gay Friendly.

Joey: Chandler et moi ne sommes pas un couple gay ! (Au mec à côté de lui qui le regarde) Salut.

Gina: Voilà ta nouvelle maison ! (Ils entrent.)

Joey: Oh mon Dieu !

Gina: Oui ?

Joey: Ouais ! Gina, merci beaucoup d’avoir trouvé cet endroit. Je l’adore !

Gina: Tant mieux, parce que si tu n’avais pas aimé, j’aurais été obligée de mentir et de te dire que Tom Cruise y a vécu.

Joey: (totalement crédule) Tom Cruise a vécu ici ? ! ?

Gina: (ironique) Bien sûr chéri. Laisse moi te montrer le meilleur. (Elle sort sur la terrasse.) Regarde-moi ça. (Elle grimpe sur un  petit balcon.) Assieds-toi sur le bord et penche-toi en arrière. (Joey s’exécute.) Regarde là-bas.

Joey: Est-ce le milieu du panneau « Hollywood » ? ?

Gina: C’est le panneau « ollywoo » !

Joey: (crie) Je vois le panneau « ollywoo » ! ! (Il baisse les yeux) Et dans la salle de bain de cette femme ! Et maintenant elle me voit en train de regarder. Salut voisine !

(Joey se relève, se tourne vers la maison et s’arrête. Il a l’air mélancolique.)

Gina: Que se passe-t-il ?

Joey: C’est juste… je n’arrive pas à croire que je suis là. Ca ne semble pas réel… (Gina sourit, et l’étreint.) (Joey, parlant des seins de Gina) Pas plus que ceux-là !

(Le téléphone mobile de Gina sonne. Elle répond.)

Gina: Gina Tribbiani, coiffeuse des stars.

Joey: Des stars ?

Gina: (A Joey) Ca sonne mieux que simple coiffeuse pour la clientèle huppée. (Au téléphone.) Oui chéri. Monte donc. (Elle raccroche. A Joey.) C’est mon Michael. Il se gare.

Joey: Quel âge a Michael maintenant ? 20 ans ?

Gina: Ouais. Je n’ai pas l’air incroyable pour la mère d’un fils adulte ? C’est l’avantage d’avoir un enfant très jeune.

Joey: On ne connaît pas assez les avantages d’une grossesse à 14 ans.

Gina: Michael est très heureux de te revoir. Au fait, je lui ai dit que je l’avais eu à 22 ans. Je ne veux pas qu’il prenne sa mère pour une traînée.

(Joey s’empresse de refermer la veste de Gina pour cacher sa poitrine…)

Michael: Oncle Joey !

Joey: Hey ! Waou ! Mec ! (Ils s’étreignent.) Je m’imagine toujours que tu es un petit garçon. Tu es trop grand pour ces ailes que j’ai pris dans l’avion.

Michael: Oh non. Je le prends toujours.

Joey: (chuchote) Je voulais juste te les montrer… (Il est déçu que Michael les garde.)

Gina: Dis à ton Oncle Joey ce que tu fais dernièrement.

Michael: Hé bien, maintenant que la fac est finie, je suis en train de faire un stage en entreprise chez Caltech Center sur la simulation des matériels en réponse dynamique.

(Joey fait cette grimace « Je comprends pas mais je trouve ca génial quand même »)

Gina: Tu arrives à croire qu’il est sorti de moi ?

Michael: En fait, nous faisons un prototype d'un module de survie pour la station spatiale internationale.

Joey: (se moque de lui) Tu es quoi ? Un scientifique pour les fusées ?

Michael: Oui.

Joey: Oh. Alors, comment se passe la vie sur le campus ?

Michael: Oh, je vis encore avec maman.

Joey: (se moque à nouveau) Oh mec ! (mais se ravise) C’est génial !

Gina: Tais-toi ! On s’amuse beaucoup. Dis-lui qu’on s’amuse bien !

Michael: On s’amuse beaucoup. Nous avons plus de choses en commun que beaucoup de mères et de fils, en partie parce qu’elle m’a eu à 22 ans.

Joey: Oui. 22 ans. C’est pour ça que nous avons dû changer d’Eglise. (Gina le fusille du regard et se dirige vers la cuisine.)

Gina: Michael, où sont les lasagnes ?

Michael: Je les ai laissées dans la voiture.

Gina: Je vais aller les chercher. Regarde-le ! Une tête si bien remplie et il oublie les lasagnes.

Joey: Toi et moi sommes différents. Bon racontes, que fais-tu de beau ?

Michael: Hé bien, je pense à déménager en fait.

Joey: Ah oui, où ?

Michael: Ici avec toi. (Joey est surpris.)

Joey: Quoi ?

Michael: J’ai 20 ans. Je ne devrais plus vivre avec ma mère. Tout le monde à l’école se moque de moi. Et ce n’est pas comme si c’étaient des mecs cools, ce ne sont pas de quaterbacks… mais des ingénieurs !

Joey: Mais pourquoi veux-tu vivre avec moi ?

Michael: Hé bien, ce n’est peut-être pas un argument de vente, mais je n’ai pas d’argent pour le loyer. (Joey comprend assez bien cet argument.) Et, tu es mon Cool Oncle Joey. Vivre ici avec toi, ça serait juste…

Joey: (sérieusement) Bon pour briser le cœur de ta mère.

Michael: Je sais… Je sais… Mais ça arrivera un jour ou l’autre. Je dois sortir de là. Tu as vu sa poitrine ? ?

Joey: Elle m’a obligé à les toucher ! ! !

[Scène : La terrasse de l’appart de Joey. Il est assis sur le bord du balcon, penché en arrière. Une femme sort de la maison d’à côté.]

La femme : Salut !

(Joey est surpris et tombe à la renverse. Il se relève rapidement.)

Joey: Ce n’est pas une si grande chute !

La femme : Je suis désolée. Je m’appelle Allison. J’habite à côté. (Ils se serrent la main.)

Joey: Vraiment ? Je m’appelle Joey. Je viens d’emménager. J’allais manger un morceau, ça vous dit ? J’ai des lasagnes faites maison.

Allison: Il est 7 heures du matin.

Joey: Je suis toujours à l’heure New Yorkaise.

Allison: Alors  tu manges des lasagnes à 10h30 ?

Joey: Non, je mange des lasagnes à 7 heures, mais comme tu avais l’air d’en faire toute une affaire…

Allison: Alors, tu viens de New York ?

Joey: Oui, oui…  En fait, je suis acteur.

Allison: (se moque de lui) Oh, comme c’est mignon. Il pense que c’est exceptionnel d’être acteur. Ici, tout le monde est acteur !

Joey: Quoi ?

Allison: (Elle désigne l’appart au-dessus de chez Joey) Ce mec est acteur ! (Elle désigne celui d’à côté) Acteur ! (Et d’à côté) Acteur ! (Elle désigne l’appart au-dessus du sien) Acteur porno !

Joey: Vraiment ?

Allison: Ouais. Il vit au-dessus de chez moi. C’est pas le meilleur.

Joey: Mais, je suis un véritable acteur, sérieusement. (Il commence à jouer) « Roméo ! Oh Roméo ! Pourquoi es-tu Roméo ? » (Il s’arrête.) C’était Roméo.

Allison: En fait, c’était Juliette.

Joey: Quoi ?

Allison: Oui, Roméo n’aurait jamais commencé une réplique par « Roméo ! Oh Roméo ! »

Joey: (se vexe) J’ai fait cette scène pour des milliers d’auditions ! (Il rentre chez lui.)

[Scène : Sur le plateau de la nouvelle série de Joey.]

Assistant: Blue walls. Scène C. Prise 2.

Réalisateur: Et... action !

(Joey joue un policier. Il porte un t-shirt blanc avec un pistolet porté en bandoulière. Il attrape un homme, le met à terre, et le frappe. Joey est éclaboussé par le faux sang qui gicle de l’homme frappé.)

Réalisateur: Et... coupez !

(Joey se dirige vers Gina et Michael qui sont présent. Son t-shirt est rougi par le faux sang. Il est assez fier de ce qu’il vient de faire.)

Gina: Je n'arrive pas croire que je suis sur un plateau ! Je pourrais faire du démarchage. Je vais parler au réalisateur.

Joey: (essuie le faux sang qu’il a sur le visage) (A Michael) Ca doit être cool de voir son oncle débuter sa propre série, hein ?

Michael: Pas aussi cool que de voir son colocataire commencer sa propre série !

Joey: Michael, à ce propos… Je crois que ce n’est pas une bonne idée de vivre ensemble.

Michael: Pourquoi ça ?

Joey: Je ne veux pas me mettre entre ta mère et toi. Je ne veux pas qu’elle soit furieuse contre moi ! Quand nous étions enfants, elle me torturait. Elle me frappait tout le temps. Elle m’obligeait à m’allonger par terre et à dire « Je suis gay pour David Cassidy » !

Michael: Qui c’est ?

Joey: David Cassidy, de la famille Partridge. Très séduisant,… (s’arrête) La question c’est… je ne veux pas la mettre en colère, tu comprends ? Je suis désolé.

Michael: Oui, d’accord.

Joey: Très bien.

Gina: (revient) Vous n’allez pas le croire. Le réalisateur m’a prise pour une actrice ! !

Joey: Evidemment, tu as de faux seins énormes et tu es folle.

[Scène : L’appartement de Joey. Gina et Joey prennent le soleil au bord de la piscine.]

Joey : J’adore vivre à Los Angeles. Il fait 32°C tous les jours ! Je me demande quelle température il fait à New York.

Gina: (Elle lit le journal) 31°C !

Joey: Pas de chance pour eux !

(Allison entre dans la cour.)

Allison: Salut Joey !

Joey : Salut Allison ! Je te présente ma sœur, Gina. Allison est ma voisine. (Elles se serrent la main.)

Allison: Bonjour !

Gina: Bonjour ! Vous avez de très beaux cheveux.

Allison: Merci beaucoup.

Gina: Si un jour vous voulez les vendre, appelez-moi ! (Elle lui donne sa carte de visite.)

Allison: (choquée) Merci.

Joey: (A sa sœur) J’apprécie cette fille, ok ? N’essaie pas d’acheter ses cheveux ! Elle pourrait être la future Mme Tribbiani. Ou à tout le moins, la future… situation embarrassante ! (Son téléphone mobile sonne.) C’est mon agent, le requin. (Au téléphone) Allô ? Salut Bobby ! Oui ! Et ? (Ecoute) Quoi ? Pourquoi ? (Ecoute) Ouais. Bye. (Il raccroche. A Gina) Ma série s’arrête. Il n’a jamais été diffusé.

Gina: Oh mince ! Ils ont dit pourquoi ?

Joey: Les gens ont trouvé ça dégoûtant. Merde. Si on ne peut plus chier sur le moindre corps.  

Gina: Oh, chéri, je suis désolée.

Joey: Je n’arrive pas à le croire. J’avais deux séries il y a peu, et maintenant, je n’ai… plus rien !

Gina: Tu crois que tu aurais du faire l’autre série ? Celle sur les infirmiers ?

Joey: Oh, non, jamais ! Crois-moi, cette série n’a pas marché, mais  personne ne regardera la série sur les infirmiers non plus !

[Scène: Un écran de télévision. Un journaliste parle de la fameuse série sur les infirmiers.]

Journaliste: Je suis avec Sam Baxter, un des infirmiers de la nouvelle série culte. Et, Sam, on m’a dit que vous n’étiez pas le premier choix pour ce rôle.

Sam: C’est exact. Le producteur avait donné ce rôle à quelqu’un d’autre au départ. Un acteur appelé Joey Tribani.

Journaliste: Hé bien, où qu’il soit, je parie que Joey Tribani se donne des coups de pieds au derrière.

(La caméra s’éloigne de l’écran et tourne. On découvre Joey entouré de Gina et Michael en  train de regarder la télé.)

Joey: Tribbiani ! Joey Tribbiani se donne des coups de pieds. (Il se lève et se donne un coup de pied au derrière.)

[Scène : L’appart de Joey. Joey entre. Michael est là.]

Joey: Salut. Qu’est ce que tu fais là ?

Michael: Je ne sais pas. Maman m’a dit que tu rangeais tes fringues aujourd’hui. Alors je me suis dit que je pourrais t’encourager.

Joey: Qu’est ce que tu cuisines ?

Michael: Spaghetti et boulettes de viande. C’est la recette de Grand-mère. Ca me rend heureux. Maman me les avait cuisinés une fois, … quand j’avais eu un B en cours.

Joey : J’ai eu un B une fois… j’avais triché comme jamais.

Michael: Tu as eu une dure journée ?

Joey: Oui. Je n’arrive pas à le croire. Il y a une semaine, j’étais la star d’une série et maintenant, je suis le gars qui a refusé la série sur les infirmiers.  Ce qui est étrange, parce que dans la vie, je ne refuserai jamais une infirmière.

Michael: Alors, qu’est-ce que tu fais maintenant ? (Pendant qu’il parle, il prépare une assiette de spaghetti pour Joey.)

Joey: Je rencontre mon agent plus tard, pour préparer un plan.

Michael: Oh ! Ils préparent un nouvel épisode d’Indiana Jones. Pourquoi ne pas… le refuser aussi ?

Joey: Oh, je vois que tu es à l’aise avec ton oncle Joey, hein ? (En parlant des spaghetti) C’est très gentil, merci d’avoir fait ça.

Michael: Si tu me laisses être ton colocataire, tu auras ça tous les jours.

Joey: Michael, écoute. Tu es un type génial, et j’adorerais t’avoir comme colocataire. Mais ta mère ne le supporterais pas. (Il goûte les spaghetti) Emménage ! ! ! (Michael est très heureux. Il essaie de prendre une boulette de viande dans l’assiette de Joey.) Non ! Non ! Non ! Non !

[Scène : Le bureau de l’agent de Joey.]

L’agent : Oh Joey ! Assieds-toi !

Joey: Merci de me recevoir. Ecoutez, je sais que nous avons merdé en refusant la série sur les infirmiers, mais je suis obligé de croire qu’il y a quelque chose de mieux pour moi…

L’agent : Ecoute, tu vis dans un monde merveilleux.

Joey: Comment ?

L’agent : La série sur les infirmiers est énorme. Chaque personne y participant va devenir riche à en perdre la raison, et va venir te hanter pour le restant de tes jours. Mais mon job est de te remonter le moral.

Joey: Je me sens déjà mieux.

L’agent : Ecoute… je suis une franc tireuse, mais je vais te dire autre chose : je suis la meilleure. Il n’y a rien que je ne ferais pour toi. Je… j’enfilerais une peau de bête et j’irais lutter comme une lionne ! Je m’arracherais les oreilles et je les mangerais !

Joey: C’est… dégoûtant !

L’agent : Je vais te tirer de là. L’année prochaine, je vais te trouver un truc qui va écraser cette série… Qu’est-ce que je raconte ? Rien ne dépassera cette série !

Joey: Attendez ! L’année prochaine ? Non. J’ai besoin de quelque chose maintenant.

L’agent : Hé bien je n’ai rien ! Zilch ! Nichts ! Nada !

Joey: Il doit bien  y avoir quelque chose !

L’agent : Hé bien ils cherchent un présentateur pour une nouvelle émission de divertissement. Ce n’est pas vraiment  un rôle, mais ça devrait fonctionner puisque tu as une tête d’une taille démesurée !

Joey: (Touche sa tête) C’est vrai ?

L’agent : Oh, allons ! Nous n’avons pas le temps pour ce genre de chose ! (Elle écrit l’adresse sur un morceau de papier et le donne à Joey.)

Joey: Merci Bobby. Merci.

L’agent : (Elle rit) On dirait que tu portes le poids du monde sur tes épaules.

[Scène : L’appartement de Joey. Gina entre.]

Joey: Gina, où étais-tu ? Mon audition est dans une heure et demi.

Gina: Désolée. Je vais te rafraîchir la coupe. Ca va prendre deux minutes. (Elle lui donne une serviette à mettre autour du cou.)

Joey: Aucun signe des mes affaires ? Les déménageurs ont appelé ?

Gina: Non.

Joey: Stupides « Bouger et Secouer » ! (Il se met à rire.) Je ne peux pas leur en vouloir ! Oh, est-ce que tu peux me rendre un service. Essaie de faire en sorte que ma tête ai l’air un peu moins grosse.

Gina: (Elle commence à travailler, mais s’arrête aussitôt.) Je ne peux  pas faire ça. Je suis trop en colère.

Joey: Que se passe-t-il ?

Gina: Michael a dit qu’il allait déménager.

Joey: (Feignant de ne pas le savoir) A-t-il dit avec qui il allait habiter ?

Gina: Non, pourquoi ?

Joey: Euh… comme ça… Mais si tu y réfléchis, Gina, ça peut être une bonne chose. Tu aurais plus de temps pour ton travail de coiffeuse.

Gina: Oh, je t’en prie. J’en ai ras le bol de ce métier de coiffeuse. Je me suis mise à la coiffure juste parce que Channel 5 m’as collé la réputation d’assistante dentaire la plus dangereuse du grand Sud ! !

Joey: Ca c’était une séquence accablante.

Gina: Je ne sais pas ce que je vais faire sans lui. C’est mon bébé !

Joey: Oh allez !

Gina : Non, vraiment. Je n’ai pas grand chose dont je puisse être fière. Mais lui, je l’ai réussi. (Son téléphone sonne.) Je dois le prendre. (Au téléphone) Quoi ? Oui. Je m’occupe d’une décoloration là. Et d’autres trucs bien durs. (Elle sort de la pièce.)

(Michael entre.)

Michael: Bon, nous avons un grave problème. Je viens de dire à maman que je partais. Elle est devenue folle. Je ne sais pas ce qu’elle va dire lorsqu’elle saura que je viens habiter avec toi.

(Gina vient de raccrocher et entre dans la pièce à ce moment là.)

Joey: Hé bien nous allons le découvrir tout de suite.

Michael: Pourquoi tu ne m’as pas dit qu’elle était là ?

Joey: Tu n’as pas deviné que je me faisais couper les cheveux ? Tu pense que je me balade dans mon appartement avec une cape (en parlant de la serviette qu’il a autour du cou.) ?

Gina: (A Joey) Il va vivre ici ? Tu te moques de moi ?

Michael: Maman écoute. C’était mon idée.

Joey: C’est vrai.

Gina: Bien sûr, je suis sûre que tu as atterrit et que dans la seconde il t’a supplié « S’il te plaît, éloigne-moi de ma mère ! »

(Joey et Michael ne savent trop quoi dire.)

Gina: Je n’arrive pas à croire que tu me fasses ça !

Joey: Gina… (Elle prend son sac.)

Michael: Maman…

Joey: Gina, attends… (Elle se dirige vers la porte.)

Michael: Maman !

Joey: Gina… (Elle est partie.)

Michael: Oh mon Dieu !

Joey: Je sais, je sais… (Il regarde la serviette autour de son cou.) Je pourrais manger un homard géant dans ce truc.

[Scène : Un plateau de télévision.]

Assistant: Bien, Joey. L’audition est très simple. Trois caméras. Chacune a un prompteur et une lampe rouge. Tu dois parler à la caméra dont la lampe rouge est allumée. Le producteur regarde à partir de son moniteur.

Joey: Mince ! C’est un homme ou une femme ?

Assistant: Et tu as un micro aussi.

Joey: Bien. Commençons.

Assistant: Moteur… L’audition de Joey Tribbiani dans 5, 4, 3…

Joey: Bienvenue à Hollywood Minute. Je suis Nom. (Il se rend compte qu’il aurait dû dire son nom.) Je peux recommencer.

Assistant : Dès que tu es prêt.

Joey: Bien. Bienvenue à Hollywood Minute. Je suis Joey Tribbiani, et voici le sommaire de ce soir. (Il ne parle plus à la bonne caméra.) Hé bien, même si elle est en vacances…

Assistant: Coupez ! Joey. Tu n’as pas changé de caméra.

Joey: Oh ! La lumière a changé ?

Assistant: Oui. Même si tu es en train de lire, tu dois être attentif au changement de lumière.

Joey: Est-ce vraiment la meilleure manière de faire ce truc ?

Assistant: Bon, on recommence dans 5, 4, 3…

Joey: Bienvenue à Hollywood Minute. Je suis Joey Tribbiani, et voici le sommaire de ce soir.

(Il change de caméra, mais pas vers la bonne.) Même si elle est en vacances, Jennifer Lopez fait parler d’elle. (Il se tourne alors vers la bonne caméra.) Vous en saurez plus dans les développements. Mais tout d’abord, voyons les résultats du box office de ce week-end. (Encore la mauvaise caméra) En haut du classement pour la troisième semaine consécutive, … Merde ! Cette lumière rouge est rapide ! (Il cherche la bonne caméra.) En haut du classement… (encore) En haut du classement… Mais où est cette lumière ? ?

Assistant: Merci d’être venu Joey !

Joey: Non, non, non. Je vais y arriver. (Il s’adresse au producteur par le biais de la caméra) S’il vous plaît, Madame ou Monsieur le Producteur. J’ai besoin de ce boulot. Je peux le faire.

Assistant: Tu regardes la mauvaise caméra.

Joey: Merde ! (Il recommence avec Roméo) Roméo ! Oh Roméo !

[Scène : L’appartement de Joey. Joey entre dans la cour. Allison arrive.]

Allison: Salut !

Joey: Salut…

Allison: Que se passe-t-il ?

Joey: Je viens de merder mon audition pour présenter cette stupide émission de divertissement.

Allison: Est-ce vraiment jouer la comédie ?

Joey: Non ! Il s’agit juste de suivre une lumière rouge très rapide.

Allison: Ecoute, ne te décourage pas. J’ai un  ami qui a été jeté d’un million d’auditions. Et il vient juste de trouver un rôle dans une série sur des infirmiers. J’espère que tu auras le prochain. Tu as l’air d’un mec bien.

Joey: Merci. (Elle s’apprête à partir.) Allison, ça te dirait d’aller manger un morceau ?

Allison: Ce serait sympa. Mais je ne peux pas. Je vais à l’aéroport chercher mon mari.

Joey: Oh… tu es mariée ?

Allison: Tu n’as pas vu la bague ?

Joey: Si, mais comme elle n’est pas à ta main gauche.

Allison: (Elle montre sa main gauche.) Si elle y est.

Joey: Si tu le dis. (Elle part.)

(Joey entre. Michael est là.)

Joey: Salut ! Tu savais que la fille d’à côté était mariée ?

Michael: Je ne peux pas parler à cette fille… elle fait revenir mon bégaiement. Je peux te parler ?

Joey: Ecoute Michael, si on doit vivre ensemble, tu dois savoir qu’il y aura des soirs où je n’aurais pas envie de parler. J’aurais juste envie de manger les spaghetti que tu auras préparés pour moi.

Michael: Et bien en fait, nous n’allons pas vivre ensemble.

Joey: Quoi ? Pourquoi ?

Michael: Je ne sais pas… J’ai parlé avec maman et elle est…

Joey: Oh Michael ! Ne l’écoute pas ! (Gina entre dans la pièce au même moment.) Elle est folle et égoïste… Bon, il nous faut un signal pour quand elle est là.

Gina: Viens Michael, nous partons.

Joey : Gina, c’est fou. C’est un homme, ok ? Il est diplômé de l’université, il se rase, il couche avec des femmes.

Michael: Je… je me rase effectivement.

Joey: Allez ! Il faut le laisser partir.

Gin: Ah oui ? (Elle tire l’oreille de Joey.)

Joey: (hurle) Tu peux me faire autant de mal que tu veux, il finira par partir un jour.

Gina: Pas si je peux l’en empêcher.

Joey: Ecoute, Gina, je sais qu’il est ton bébé, mais il est temps de changer. Le changement peut être bénéfique.

Gina: C’est facile à dire pour toi !

Joey: Non, ce n’est pas facile. Personne ne peut comprendre aussi bien que moi que les choses doivent rester les mêmes. J’étais heureux à New York. Et j’ai essayé de toutes mes forces d’éviter que les choses changent. Mais les autres se sont mariés, et ont eu des enfants… puis ils sont partis. Ils ont tous changé. Alors, j’ai donné une chance au changement. Et ça a été dur. Mais… rester là à espérer que les choses ne changent pas, ça ne marche pas.

Gina: Tu es devenu plus intelligent qu’avant.

Joey: Je ne sais pas où j’ai pêché ça.

Gina: (A Michael) Tu sais à quel point il est bordélique, hein ? Tu sais combien tu aimes que tout soit joli et propre et à sa petite place ? Il va y avoir de la sauce sur chacune de tes affaires. 

Joey: Je ne sais pas comment c’est arrivé…

Michael: Maman, ça ira.(Gina regarde Joey. Il lui fait un clin d’œil.)

Gina: (A Michael) Si c’est ce que tu veux vraiment…

Michael: Merci maman.

Gina: (Michael et elle s’étreignent.) Tu vas beaucoup me manquer. C’est tout. Ca a été juste tous les deux depuis si longtemps.

Joey: Hé bien ça sera tous les trois maintenant. (Il veut les rejoindre mais Gina le jette.)

Gina: Tu as fait ton discours… ça suffit ! (A Michael) Tu es sûr que ça va aller.

Joey: Gina, tout va bien se passer ! Il est assez grand pour partir. Toi tu élevais un enfant quand tu avais 16 ans. (Gina le fusille du regard.)

Michael : Comment est-ce que j'ai pu ne jamais réaliser ça ? Je veux dire... J'ai pris option algèbre à 8 ans !

Gina: (A Joey) Tu es mort.

Joey: Gina recule. Je ne veux pas te faire mal.

Gina: Ah oui ? (Elle tire de nouveau sur son oreille.)

Joey: Je suis gay pour David Cassidy !

Fin

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : la maison de Joey.]

Joey : (sort le lait, et s’apprête à prendre les céréales quand il réalise que la boite est vide) Aw... (Il regarde le paquet de chips, le prend, et le regarde en même temps que la bouteille de lait.) Ooh. Dégoûtant... ou merveilleux ?

Michael : Hé.

Joey : Bonjour, coloc' Alors... parle-moi de la nuit dernière.

Michael : De quoi ?

Joey : J'ai entendu une voix de fille qui venait de ta chambre.

Michael : Oh. Euh... Ouais, j'ai pas vraiment envie de parler de ça.

Joey : Allez, l'étalon.

Michael : Chut !

Joey : Ooh, elle est encore ici. Quelqu'un profite de sa vie de célibataire (Il lève la main pour frapper dans celle de Michael)

[Gina sort de la chambre de Michael]

Michael : (frappe la main de Joey) Ouais !

Gina : Bonjour, Joey.

Joey : Tu as passé la nuit dans cette chambre ? (A Michael)  S'il te plaît, dis-moi qu'elle n'a pas dormi dans ton lit ?

Gina : J'ai dormi sur le sol, ne t'inquiète pas ! Tout le monde ne veut pas tuer son père pour se marier avec sa mère, comme toi.

Joey : J'ai dessiné ça juste une fois... Qu'est-ce que tu fais là ?

Gina : Bien en fait, à 2h00 ce matin, j'ai réalisé que Michael n'avait pas sa machine de bruit de fond, donc je l'ai apportée. Il ne peut pas dormir sans ses bruits de la jungle.

Joey : C'est pour ça que j'ai rêvé que j'étais attaqué par des singes !

Michael : Attends une minute. Si Joey ne t'a pas laissé entrer, comment es-tu entrée, maman ?

Gina : Je suis entrée toute seule.

Joey : Tu as une clé ?

Gina : Oui, j'en ai fait faire une en cas d'urgence. Quand tu es passé à côté de cette série TV, ça n'allait pas très bien pour toi. J'ai pensé que tu pourrais faire quelque chose de radical.

Joey : Je n'allais pas me tuer !

Gina : Vraiment ? Tu n'y as même pas pensé ?

Michael : Maman, peut-être que tu ne devrais pas avoir une clé. Je veux dire, la seule raison pour laquelle j'ai déménagé c'est pour avoir mon indépendance.

Joey : Et maintenant je ne sais pas si j'ai envie que tu puisses venir quand tu veux. Je veux dire, et si je suis avec une fille ?

Michael : Oui, et si, moi, je suis avec une fille ?

Joey : Est-ce que tu peux cesser de faire l'idiot, on essaye d'avoir une conversation.

Gina : Bien. Si c'est une telle affaire, je te rends cette stupide clé. (Elle sort la clé de son sac et la tend à Joey.)

Joey : (Joey prend la clé, et regarde Gina.) Tu as accepté trop facilement, tu en as une autre.

Gina : Bon boulot, Nancy Drew. Tiens. (Elle lui donne une autre clé.)

Joey : Tu en as encore combien ?

Gina : On pourrait faire ça toute la journée.

Générique

[Scène : Devant la maison de Joey, côté Cour.]

Joey : Salut, Alex !

Alex : Salut.

Joey : T'es bien habillée pour aller travailler. Tu sais que j'ai joué un avocat par le passé. "Objection." "Pas d'autres questions." "Comment ce peut être un jury équitable quand 5 des jurés sont des androïdes ?"

Alex : Donc le film se passait dans le futur.

Joey : Non, non, ça devait être... il y a 3 ans.

Alex : Oh, mon dieu... Dit, je déteste t'embêter avec ça mais mon mari n'est pas en ville et je lui aurais demandé à lui en temps normal mais qu'est-ce qui me va le mieux ? Cheveux détachés ou en arrière ?

Joey : En arrière bien sur ! Tes cheveux sont magnifiques mais je les préfère en arrière pour que je puisse voir ton visage.

Alex : (elle rougit) Oh...

Joey : Ouais, j'ai joué un mari par le passé aussi.

Alex : (rit) Ok, merci. A plus tard

Joey : Ok, bien. Oh, mon dieu, encore une !

Alex : Quoi ?

Joey : Une note du concierge. "Les barbecues ne sont pas autorisés, s'il vous plaît, enlevez votre barbecue du patio." Je ne peux pas le croire. Où est-ce que je vais faire mes hamburgers?

Alex : Ben, tu pourrais utiliser une poêle.

Joey : Oh, ne fais pas ça, ne fais pas ça. Est-ce que tout le monde a ce genre de notes?

Alex : Ouais, le concierge est têtu comme un âne.

Joey : Oh, est ce que tu as plein de notes ?

Alex : Moi ? Non. Mais je n'ai rien fait de mal. Je suis du genre gentille fille.

Joey : Je me demande si M. Alex me dirait la même chose ? (Alex est embarrassée.) Peut-être que je devrais attendre quelques jours avant de faire des blagues cochonnes avec toi.

Alex : Peut-être que tu ne devrais pas les faire du tout.

Joey : Bien !

[Scène : Joey entre dans sa maison.]

Joey : Gina... (ironique) Je ne t'avais pas vu depuis quelques minutes.

Gina : Ne t'inquiète pas, je me préparais à partir. Je ne vais pas t'embêter. (Elle hurle.) Michael ! Ton casse-croûte est prêt !

Michael :  (crie d’une autre pièce) Une minute ! Je suis en train de faire quelque chose.

Gina : (crie encore) Bon, dépêche-toi, je dois partir.

Joey :  (crie à son tour) Je suis si heureux d'avoir emménagé ici !

[Michael entre dans la pièce.]

Gina :  (A Michael) Tiens, ton casse-croûte chéri. Je dois retourner au salon. (Elle se dirige vers la porte.) Oh, une heure et demi sous le sèche-cheveux. J'espère que personne n'est mort.

[Gina s’en va.]

Michael : Tu peux croire ça ? Elle est ici tout le temps.

Joey : Ouais, ben elle t'aime.

Michael : Ouais, mais je n'ai pas l'impression d'être parti de la maison. Je croyais qu'en vivant avec toi, on aurait des vies folles de célibataires. Tu sais, nous deux rencontrant des filles. Je sais comment tu es avec les femmes.

Joey : Vraiment ?

Michael : Bien sur, c'est le premier souvenir que j'ai de toi. On était allé à New York pour une grande fête de famille. Toutes les cousines se sont ruées vers toi. Je sais que rien ne se serait passé avec elle...

Joey : Non, pas une seule fois, même avant que je sache que c'était mal.

Michael : Je me disais déjà que si je vivais avec toi alors j'aurais peut-être la chance d'apprendre quelques trucs.

Joey : Oh...

Michael : Quoi ?

Joey : C'est trop mignon, tu veux apprendre ça avec ton oncle.

Michael : Ben ouais.

Joey : C'est nouveau pour moi, tu sais. Je n'ai jamais rien appris à personne. J'ai toujours été celui qui... Non, je n'ai jamais appris quoi que ce soit non plus.

Michael : Donc, tu es d'accord ?

Joey : Oui, oui absolument. Tu t'adresses à la bonne personne. J'ai tellement de savoir à te donner. Tu n'as jamais eu de père, et je n'ai pas de fils (Il frappe sur la table, comme pour se rassurer.) Donc, on peut aller au bar demain soir.

Michael : Cool. Je n'ai jamais fait ça avant.

Joey : Tu vas t'éclater. Je me rappelle la première fois que je suis allé dans un bar draguer des filles.

Michael : Tu avais mon âge ?

Joey : A peu près.

Michael : Quoi ? 18 ans ?

Joey : 11 ans.

[Scène : Joey est dans le jacuzzi dans la cour intérieure devant chez lui.]

(Joey prétend que ses pieds sont deux personnes qui se parlent.)

Joey :  (avec une voix aiguë.) Oh, je me sens si seul. (avec une voix grave) Salut, ma belle.

Michael : Joey.

Joey : Salut, comment c'était l'école ?

Michael : Bien. Comment c'était... ce que tu fais ?

Joey : Pour ton information, j'ai eu une très grosse audition aujourd'hui.

Michael : Oh, vraiment ? Comment ça s'est passé ?

Joey : Je ne sais pas. Je me suis perdu.

Michael : Tu as encore quelques notes du concierge.

Joey : Mec, ce type ne va pas me lâcher. "Les serviettes mouillées ne peuvent pas être laissées dans la cour." Si elles peuvent l'être. Je l'ai fait. "Les sous-vêtements ne sont pas appropriés pour le jacuzzi." Pourquoi pas?

Michael : Euh, peut-être parce que quand ils sont mouillés, on voit à travers.

Joey : (regarde dans l’eau) Hé ! Qui l'eut crû ?

[Alex entre dans la cour.]

Alex : Salut !

Joey : Salut !

Alex : Salut, comme je sais que tu es triste à propos de ton barbecue, je t'ai fait une liste des endroits du coin où ils font de bons hamburgers. Et aussi une liste de mes restaurants favoris (Elle s’approche et lui tend un morceau de papier.) Et voilà ton zizi. (Elle est embarrassée, elle recule.)

Joey : C'est super. Hé, merci pour ça ! Dis, Alex, as-tu déjà rencontré mon neveu Michael ?

Alex : Pas officiellement, non. (Ils se serrent la main.) C'est un plaisir de te rencontrer, Michael.

Michael : (Michael ne sait pas ou se mettre.) Wahou. Ouais. Euh, salut. Woah.

Alex : C'est... moite (en parlant de la main de Michael.)

[Alex s’en va.]

Joey : Gardes-en en peu pour ce soir ? Tu connais ces endroits ? (Il lui donne le morceau de papier.)

Michael : Hum... C'est étrange.

Joey : Quoi ?

Michael : L'écriture de cette liste ressemble beaucoup a l'écriture du concierge. Regarde. C'est la même. Tu sais ce que ça veut dire ?

Joey : Alex et le concierge ont eu le même professeur d'écriture.

Michael : Euh, ou...

Joey :  Euh... Alex est le concierge. Ou... Alex et le concierge ont un secret...

Michael : Non, non, t'avais trouvé.

Joey : Bien. Attends une seconde, attends une seconde. Si Alex est le concierge, ça veut dire qu'elle m'a menti. Ca craint.

Michael : Le même professeur d'écriture... (Il se moque de Joey.)

Joey : (imitant Michael) "Wahou. Ouais. Euh, salut. Woah."

[Scène : La maison de Joey.]

Joey : (joue sur la table de salon en attendant Michael. Celui-ci arrive enfin.) Ok. Mon dieu, il te faut une éternité pour être prêt.

Michael : Juste 1h30. Habituellement maman met 2h00.

Joey : C'est parce que c'est une femme, quelque chose que tu n'es pas.

Michael : Bien, tu es vraiment super mignon.

Joey : Je ne suis pas une femme non plus. On ne se dit pas ces choses là. (Il se regarde, et assez fièrement…) Mais merci, (puis il se reprend.) ok viens, on y va.

Michael : Bien, laisse-moi juste vérifier si j'ai tout. J'ai de l'argent, j'ai ma fausse carte d'identité.

Joey : Ah...

Michael : Ouais, c'est cool. Des mecs de Caltech les ont faites. C'est impossible de voir la différence avec une vraie. Mais je me suis un peu amusé avec. Regarde ça !

Joey : Nils Bohr ?

Michael : Le célèbre physicien. Il a créé...

Joey : Non, merci. C'est bon. Ecoute Michael, en tant que ton professeur, je crois que je devrais te parler de ta technique. Maintenant on doit prendre ta plus grande faiblesse, ton intelligence, et la modifier de façon à ce qu'elle devienne une force. Maintenant, dans quels domaines es-tu doué ?

Michael : Euh, je connais la physique.

Joey : Non, suivant.

Michael : Euh, j'aime le cubing !

Joey : Qu'est-ce que c'est que le cubing ?

Michael : C'est quand des gens cherchent des stratégies pour résoudre le Rubi-Cube.

Joey : Suivant.

Michael : Aussi, le speed cubing.

Joey : Non ! Non ! Suivant !

Michael : Euh, je sais pas mal de choses en matière d'astronomie.

Joey : C'est-à-dire les étoiles ?

Michael : Ouais.

Joey : Ok, ça peut fonctionner. Ouais, ouais, tu emmènes une fille dehors et tu lui montres les étoiles, super romantique. Peut-être qu'il fera une petit peu frais, tu glisses ton bras autour d'elle. (Joey glisse son bras autour de Michael.)

Michael : Tu commences à ressembler à un autre professeur que j'ai eu. (Joey sourit.) Il s'est fait virer.

Joey : (s’éloigne de Michael.) Ok. Es-tu prêt ?

Michael : Oui.

Joey : On y va.

[Ils s’apprêtent à partir lorsqu’on frappe à la porte.]

Gina : Salut les mecs, c'est moi.

Michael : Qu'est-ce qu'on va faire. Elle va vouloir venir avec nous !

Joey : On va faire comme si on n'était pas là.

Gina : (regarde à travers la fenêtre et les aperçoit) Salut. Ne m'obligez pas à utiliser ma clé.

Joey : (ouvre la porte) Salut.

Gina : Salut. Regardez-vous, vous deux, bien habillés. Où allons-nous ?

Joey : Euh... Nul part. Nul part. On va juste traîner.

Michael : Juste une soirée tranquille à la maison, maman (Ils vont s’asseoir dans le canapé.)

Gina : Bien, je sais que tu sors, Michael. Tu as mis tes épaulettes.

Joey : (A Michael) Tu n'es pas une femme des années 80 !

[Michael retire ses épaulettes.]

Gina : Donc, qu'est-ce qu'on fait ?

Joey : Bien, on allait faire un tour dans un bar de la rue.

Gina : Ca a l'air amusant. Je suis partante.

Michael : Euh... ouais, je ne suis pas sûr que tu doives venir, maman. Nous allons peut-être... tu vois, parler à quelques filles.

Gina : (met du rouge à lèvres) Donc tu as vraiment besoin de moi à tes côtés. J'arrange super bien les coups. (A Joey) Rappelle-toi quand je t'ai arrangé un coup avec la cousine Marie.

Joey : Ouais, merci beaucoup. Tu sais combien d'Avé Maria j'ai du dire à cause de ça ?

Gina : Viens, on y va. On va s'amuser, tous les trois, ensemble.

Michael : Tu sais, je crois que ce serait mieux qu'on y aille que tout les deux.

Gina : Oh. Ok. Je comprends.

Michael : C'est juste pour ce soir. On fera quelque chose ensemble demain.

Joey :  Ouais.

Gina : Non, c'est pas grave, vraiment. Si vous voulez n'y aller que tous les deux, alors vous devriez le faire que tous les le deux.

Michael : Maman...

[Gina s’en va.]

Michael : Je m'en veux terriblement.

Joey : Je sais, je sais. J'ai oublié à quel point elle peut être sensible. (Il voit Gina faisant des gestes obscènes derrière la fenêtre.) Et classe.

[Scène : Michael et Joey dans un bar.]

Joey : (parlant à une fille) D'accord, super. Je t'appellerai. (Il revient vers Michael.) C'est comme ça qu'on fait !

Michael : Wahou. Tu as son numéro. Cette fille était super mignonne.

Joey : Elle habite à Long Beach. C'est où ?

Michael : Euh, tu prends la 10 puis la 4, la 5, la 7, la 10...

Joey : (il froisse le papier où était le numéro.) Désolée, Betty, on n'est pas fait l'un pour l'autre.

Michael : Alors, comment sont les filles de L.A. par rapport à celle de New York ?

Joey : C'est un peu tôt pour le dire et je ne veux pas que ça me porte-malheur, mais... (il reluque une femme à côté de lui) elles ont l'air plus chaudes. Alors, pour commencer, tu dois trouver quelqu'un qui te plaît, ok ? Tu vois quelqu'un qui te plaît ?

Michael : La barmaid est très attirante.

Joey : Oh, bien vu. Bien vu. Aucune chance. Non. Les barmaids se font draguer en permanence, alors c'est très difficile. Tu devrais essayer l'étudiante là-bas, celle que ses amies portent jusqu'aux toilettes.

Michael : Ah, non. Elle n'a pas l'air très intelligente.

Joey : (se moque de Michael) Oh, non. Peut-être que vous n'écrierez pas un livre ensemble.

Michael : Cette fille. (Il la montre.) Elle a l'air... euh... intéressante.

Joey : Super, ok. Va lui parler.

Michael : D'accord, c'est parti. (Il ajuste ses épaulettes.)

Joey : Tu les remets ?

Michael : Peut-être que quelqu'un ici veut une femme des années 80.

[Michael se dirige vers la fille à laquelle il veut parler, mais il est arrêté par un agent de sécurité.]

L’agent : Oh, désolé, on a reçu un appel anonyme signalant que vous êtes trop jeune. Je vais devoir vous demander de partir.

Michael : Un appel sur moi ?

L’agent : La femme a dit de chercher le beau génie accompagné d'un homme plus âgé ressemblant à Tony Danza.

Joey : Gina.

Michael : J'y crois pas.

L’agent : Allez, venez.

Michael : J’allai conclure.

Joey : (parlant à l’agent) Tu penses vraiment que je ressemble à Tony Danza ? (L’agent hausse les épaules.) Bien. Allez.

[Scène : La maison de Gina. Gina est là, elle se sert un verre de vin.]

Gina : Salut, les gars ! Les filles que vous avez draguées arriveront plus tard  ?

Michael : Je n'arrive pas à croire que t'aies fait ça. Tu as appelé le bar ? Pourquoi ?

Gina : Pourquoi ? Parce que vous n'auriez pas du y aller. Je n'ai jamais bu d'alcool avant d'avoir 21 ans.

Joey : (rit mais s’arrête lorsque Gina le fusille du regard.) Elle a raison.

Michael : Je... euh... je... Laisse tomber. (Il s’éloigne mais Joey l’arrête.)

Joey : Non, non, non, non, Michael. Tu es en colère. Dis à ta mère ce que tu ressens.

Michael : C'est juste que... Ok. Je voulais un peu de temps sans que tu sois là, et je ne pense pas que ce soit trop demandé.  Tu as gâché ma soirée, Maman, celle de Joey aussi, c'est égoïste.

Joey : Bien, bien. Ca sort. Quoi d'autre ? Quoi d'autre ?

Michael : Je t'en veux de m'avoir forcé à prendre des cours de flûtes.

Joey : On s'éloigne un peu là. Revenons à ce soir.

Michael : Je n'arrive pas à croire que tu ne me laisses pas passer une soirée seule.

Gina : Ecoute, je suis désolée, mais il faut que tu comprennes, que tu m'abandonnes, c'est mon pire cauchemar.

Joey : Alors tu n'as jamais eu mon rêve avec les singes.

Gina : J'avais peur qu'en emménageant ici, je ne fasse plus partie de ta vie. Et que vous passiez votre temps ensemble à vous amuser. Et c'est ce qui se passe.

Joey : Hé, Gina. Allez.

Gina : Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas venir. Je ne suis pas une mère cool ? Je ne t'ai pas acheté un pack de bières à toi et tes amis pour tes 18 ans ?

Michael : Ouais, puis tu l'as bu toi-même. Et tu as interrompu notre partie de Trivial Pursuit.

Gina : Allez. Laisse-moi une chance. Essayons une fois. Ce sera comme une expérience. Comme le truc que t'as mis dans le frigo et que Joey a mangé.

Joey : Délicieux.

Michael : Ok, j'imagine qu'on peut essayer.

Gina : En plus, je peux t'aider à draguer.

Joey : Whoa. Whoa, whoa, whoa, whoa, ok ? Je m'occupe de ça, d'accord ? C'est moi son prof dans ce domaine.

Gina : Oh, ça doit un cours très compliqué.  Ca va ? Ca va ? Ca va ?

Joey : Ben ça a marché avec toutes tes amies.

[Scène : Sur la terrasse de Joey. Alex est allongée dans une chaise longue. Joey sort de chez lui.]

Joey : Salut.

Alex : Salut.

Joey : J'ai reçu une autre notre note du concierge. Quel idiot ! Il a écrit "inacceptable" avec deux C.

Alex : C'est comme ça que ça s'écrit.

Joey : C'est intéressant que tu saches ça. (Alex est confuse.) Alors comment ça va ? Ca va bien ?

Alex : Ouais, je vais bien.

Joey : Et comment va le concierge ? Bien aussi ?

Alex : Joey, qu'est-ce qu'il y a ?

Joey : Je vais te dire ce qu'il y a. Fini de jouer, ok ? Tu ne peux plus te moquer de moi. Je sais que tu es le concierge. Ou son professeur d'écriture.

Alex : Le concierge ? D'où te vient cette idée ?

Joey : Ok, ça suffit ! Si... Si tu n'admets pas que tu es le concierge, je vais... je vais casser cette chaise ! (Il s’empare d'une chaise.)

Alex : (Intervient très rapidement, de peur qu’il ne brise la chaise.) Ok, d'accord, bien. Je suis le concierge (Joey casse quand même la chaise.)

Joey : Ah-hah !

Alex : Oh !

Joey : Je suis très énervé là !

Alex : Ben maintenant tu le sais...

Joey : Alors pourquoi avoir menti ?

Alex : Je n'ai pas menti. Tu ne me l'as pas demandé directement, et je ne te l'ai pas dit, c'est tout.

Joey : Ok, la logique d'avocats ne marche pas avec moi, d'accord ? Ni aucune autre sorte de logique d'ailleurs.

Alex : Ecoute, je ne t'ai pas dit que j'étais la concierge parce qu'on s'entendait bien. Ok ? Ca me faisait plaisir parce que tous les gens de cet immeuble nous détestent moi et mes stupides notes. Ils... Ils m'appellent la noteuse. (Joey commence à rire.) C'est pas drôle. (Il cesse.) Et le pire, c'est que ce n'est même pas mon job. C'est le job de mon mari, mais il est souvent absent donc c'est à moi de le faire, et tant qu'à faire, autant bien le faire, alors vas-y ! Déteste-moi comme tous les autres !

Joey : Hé. Je ne déteste pas.

Alex : Vraiment ? Tu devrais. Je laisse ces notes embêtantes et je t'ai fait enlever ton barbecue.

Joey : Ouais, mais... Ecoute, je ne connais pas beaucoup de monde ici. Ok ? J'ai ma famille, mais ils sont un peu tarés. Ok ? Je vais avoir besoin de quelqu'un de normal, et tu as l'air prometteuse à ce niveau-là.

Alex : Vraiment ? C'est gentil. Je ne sais pas quoi dire. Je crois que je vais pleurer (Elle commence à pleurer.)

Joey : Tu as de sacrés changements d'humeur. Alors, euh... on est ok ?

Alex : Ouais, ouais. (Ils se regardent un moment.)

Joey : (comprend) Tu veux me donner une autre note, non ?

Alex : C'est la dernière, promis. (Elle lui donne la note et recule.)

Joey : (prend la note et la lit.) Mais je n'ai pas... Ah si, je l'ai fait.

[Scène : Michael, Gina et Joey sont dans un bar.]

Gina : Ca va être génial, Michael. Il y a beaucoup de jolies filles ici. (Elle s’assoit et regarde droit devant elle.) Ooh, à part celle-là. Quelle traînée !

Joey : C'est un miroir, Gina.

Gina : Je ne parle pas de moi.

Joey : Ok, Michael, pour commencer, il faut choisir des cibles. Il faut que tu t'en tiennes aux chiffres.

Michael : Comment ça ?

Joey : C'est important de choisir quelqu'un qui a le même niveau de beauté que toi. C'est à plus ou moins 2 points près, mais c'est tout. Par exemple, je suis un 9. Ok ?  Alors, je peux draguer une 7 ou une hypothétique 11. Ok ? Une autre option pour moi serait une 4 et une 5. Ok ? Ou trois 3. Et... je ne le recommande pas: neuf 1. (Gina acquiesce.)

Michael : Ok, alors, quel chiffre pour moi ?

Gina et Joey : (ils se regardent, puis regardent Michael) Six.

Michael : Wahou. Honnête. Ok.

Joey : Ok. D'accord. Commence donc avec ce 7 là-bas ? Elle a l'air gentille.

Gina : Tu ne peux pas l'envoyer comme ça. Il ne sait pas quoi dire.

Joey : Non, non, non, On a parlé de ça. Tu t'en souviens, Michael ? Parle des étoiles.

Gina : Oh, chéri, si tu parles des étoiles, je vais devoir te rétrograder en un 4.

Joey : Tu as une meilleure idée ?

Gina : Oui. Est-ce qu'il y a un taureau mécanique dans ce bar ? Les femmes aiment voir comment un homme bouge. Du genre... (Elle se lève et commence à faire de mouvement du bassin…)

Michael : Maman !

Joey : Assieds-toi. D'accord, oublie les étoiles, ok ? On passe au Plan B : le rentre dedans accidentel. (Il mime le choc avec une femme) Oh, désolé, je... Oh, salut.

Gina : Ne l'écoute pas. Je crois que ce serait plus facile si tu restes là et je te ramène des filles. Tu les préfères comment ? Grosse poitrine ? (Elle joint le geste à la parole.)

Michael : Vous savez, je crois que je vais juste y aller et parler. (Il se lève mais Gina le retient pour lui donner un conseil.)

Gina : Ok... sois gentil avec elle.

Joey : Ouais, mais pas trop gentil.

Gina : Complimente-la.

Joey : Ignore-la.

Gina : Complimente-la, puis ignore-la.

Joey : Ouais.

Michael : (un peu perdu) Ok...

Gina : Demande-lui son nom.

Joey : Puis appelle-la par un autre prénom.

Gina : Et regarde-la dans les yeux.

Joey : Ouais, mais ne la fixe pas.

Gina :Il faut que tu aies l'air intéressé.

Joey : Mais aussi ennuyé.

Gina : Sois juste toi-même.

Joey : Non ! Prétends être quelqu'un d'autre.

Michael : (les arrête.) Ok. Je crois que je préférerai que vous partiez.

Gina : Quoi ?

Joey : Pourquoi ?

Michael : Ca fait beaucoup de conseils. Ca me met la pression. Et je pense que je me débrouillerai mieux tout seul. (Il se lève et se dirige vers la foule.)

Gina : Oh.. Ok.

Joey : Wahou. Alors on ferait mieux de partir. (Il se lève et se dirige vers la sortie.)

Gina : (regarde encore une fois droit devant elle.) Merde, c'est moi !

[Scène : La maison de Joey. Gina et lui sont dans le salon.]

Joey : (prend deux bières dans le frigo) Je n'arrive pas à croire que Michael ne soit toujours pas rentré.

Gina : Je sais, ça fait longtemps... Tu crois que ça veut dire qu'il a conclu ?

Joey : (tend une bière à Gina.) Non. Je voulais vraiment l'aider mais c'était dur. Je peux te dire un secret ? Il est bizarre.

Gina : Je peux te dire un secret ? Je sais.

Joey : Il n'est pas comme nous. T'imagines avoir des problèmes avec le sexe opposé ?

Gina : La seule chose qui m'est jamais ralentie, c'est lui.

Joey : Et il est si.. si intelligent. D'où il tire ça ?

Gina : Je ne sais pas. C'est comme si un extra-terrestre l'avait envoyé pour me faire sentir stupide.

Joey : Je suis là maintenant, ok ? Alors les imbéciles sont plus nombreux que les extra-terrestres. (Ils rient.) C'est juste que... Je m'en veux, tu sais ? Je suis son oncle. Je voulais l'aider. Si je ne peux pas l'aider avec les filles, je ne pourrais jamais l'aider.

Gina : Si tu l'aides... on est un samedi soir et il est dehors. D'habitude il est à la librairie en train d'étudier. S'il est parti du bar pour aller à la librairie, je vais le tuer.

[Michael entre, le sourire aux lèvres.]

Gina : Comment ça s'est passé ?

Michael : J'ai le numéro... d'une 5 au moins. (Gina le prend dans ses bras.)

Joey : Tant mieux pour toi. Alors ? Tu vas l'appeler ?

Michael : Je pense.

Gina : Appelle-la maintenant.

Joey : Non, non, non. Attends trois jours.

Gina : Non, il faut qu'elle sache que tu l'aimes bien.

Joey : Non, joue le gars difficile à avoir.

Gina : Emmène-la dîner et voir un film.

Joey : Apporte-lui un sandwich et un porno.

Gina : Joey, c'est dégoûtant.

Joey : Ca a marché avec toutes tes amies.

[Scène : Le balcon de Joey. Il fait nuit. Michael et Joey sont assis, ils regardent les étoiles.]

Joey : Tu sais Michael, je pense que cette histoire d'étoiles peut marcher.

Michael : Ok, j'essaierai un de ces jours.

Joey : Essaie maintenant.

Michael : (indique une constellation) C'est l'amas de Persée. C’est l'un des objets les plus énormes de l'univers. On se sent tout petit à côté, non ?

Joey : (pris au jeu) En effet, Michael. Continue.

Michael : C'est à 320 millions d'années lumière d'ici. L'univers est si vaste et vide... que je réalise quelle chance on a d'être ensemble. (Il passe son bras autour des épaules de Joey.)

Joey : (regarde la main de Michael) Qu'est-ce que tu fais  ? Je suis un 9 ! (Michael retire sa main…)

Fin

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Chez Joey et Michael. Ils sont assis dans le canapé où ils jouent à un jeu vidéo de base-ball.]

Michael : Et 3ème strike !

Joey : C'est pas réaliste ! Derek Jeter ne rate pas 3 balles courbes de suite.

Michael : Sais-tu que les lois de la physique disent que qu'une balle courbe est en fait impossible.

Joey : pourquoi dois-tu toujours tout anéantir ce genre de choses ? "Une balle courbe est impossible." "Ne mange pas ça, c'est de la moisissure solide." "Ce n'est pas un chien, c'est un opossum ! Arrête de le laisser te lécher le visage !" Pourquoi ?

Michael : Ok, je dois aller à l'école.

Joey : Mec, laisse-moi te dire un petit secret. Tu ne vis plus avec ta mère, maintenant. Tu n'as pas besoin d'aller a l'école Reste ici ! On va s'amuser.

Michael : J'ai vraiment du travail à finir.

Joey : Et alors ? Tu peux travailler ici. Il y a un divan confortable. Une lampe. Des crayons. Qu'est ce qu'il te faut d'autre ?

Michael : Un Super Ordinateur Cray T-3E 1200.

Joey : La lampe a trois éclairages possibles. Ecoute, je n'ai personne avec qui traîner ici. Est-ce que tu dois aller à l'école tous les jours ? Le professeur n'est jamais malade ou vous n'avez jamais de jour sans cours parce qu'il neige ?

Michael : Il n'y a pas souvent des jours où il neige à L.A Bien que ce soit drôle que tu dises cela, parce que j'étudie les changements de climat en ce moment. la où les glaces polaires fondent...

Joey : Oh, va-t’en ! (Parle à Hugsy et lui donne une manette de contrôle) Je sais que je peux te battre. Ah... strike ! Je n'ai jamais été plus pathétique.

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey escalade le mur de pierre qui fait office de cheminée. Une des pierres se détache et il tombe. Gina entre.]

Gina : Tu as cassé un autre morceau du mur ?

Joey : C'est comme si c'était fait pour être escaladé.

Gina : Je viens juste chercher le linge de Michael. Je dois retourner au salon.

Joey : Tu y retournes en retard ?

Gina : Ouais, c'est mon 1er client qui a décommandé, paix à son âme.

Joey : J'espérais que tu pourrais rester. J'espérais qu'on puisse un peu traîner ensemble.

Gina : Pourquoi ? Quelque chose ne va pas ?

Joey : Je ne sais pas. Je veux dire, j'aime LA, et tout, mais étant entre deux projets et ne connaissant pas beaucoup de monde, je me sens un petit peu seul. Comment es-tu censé te trouver des amis en tant qu'adulte ?

Gina : As-tu rencontré quelqu'un de gentil dans cet immeuble ?

Joey : Bien, en fait il y a un mec, Jake. Il vit dans la cour d'en face, il a l'air vraiment cool.

Gina : As-tu parlé avec lui ?

Joey : Un peu, ouais. Je l'ai croisé plusieurs près des boites aux lettres. Il est tout le temps parti jouer avec ses amis au basket. Si je le connaissais, je pourrais jouer au ballon avec eux aussi. En supposant qu'ils sont aussi mauvais.

Gina : Donc, pourquoi tu n'es pas ami avec lui ?

Joey : Ouais, pourquoi je n'attrape pas un arc-en-ciel pour le mettre dans ma poche ?

Gina : Oh, vas-y, ça devrait être facile pour toi. C'est comme pour avoir une fille. Comment fais-tu cela ?

Joey : Je ne sais pas. J'entre un peu dans une zone, tu vois. Je commence juste à parler avec la fille, et peu de temps après je pars discrètement de son appartement.

Gina : Et, peut être que toi et Michael vous devriez faire une fête. Comme une pendaison crémaillère ! Invite tout l'immeuble. Fais venir Jake.

Joey : Ouais ! C'est une super idée. Je peux appeler Jake dès maintenant. Je sais d'après les boites aux lettres que son nom est Morgan. (Il désigne sa tête) C'est plus qu'un porte-chapeaux, Gina. (Il prend l’annuaire.) Ouais, Morgan, Morgan... Mince, il y a 10 "J. Morgan." Si seulement je connaissais son adresse. (Il rit.) Ah ! Il y a un type avec la même adresse que moi ! (Il réalise enfin.) Ok, compris, je suis dessus. (Il prend le téléphone et compose. On entend un dribble dehors.) Tu entends ça ? C'est peut être Jake. Est-ce que je dois aller lui parler ?

Gina : Vas-y, Joey. Va attraper ton arc-en-ciel.

[Joey court dehors]

Joey : Jake ! Jake! Jake ! Salut, quoi de neuf, mec ?

Jake : Joey, c'est ça ?

Joey : Bien, mes amis m'appelle J-Bird. Mon colocataire et moi, on organise une petite fête jeudi, pour tout le monde de l'immeuble.

Jake : Ouais, bien sur, je viendrais faire un tour.

Joey : Super, tu ne seras pas déçu. Le J-Bird organise des supers fêtes. (Jake s’en va.) Pourquoi est-ce que je continue à m'appeler comme ça ? Reste concentré, J-Bird.

[Scène : Chez Michael et Joey. Gina et Joey se préparent pour la fête. Alex entre.]

Alex : Salut, Joey.

Joey : Salut.

Gina : Tu ne veux pas me dire bonjour ?

Alex : Oh ! Je ne t'avais pas vu. Salut, Salut. Ta peau est si belle.

Gina : Ca suffit.

Alex : Ok. (A Joey) Ecoute, je sais que tu fais une fête ce soir, j'ai juste voulu faire une liste de règles au sujet du bruit, du parking, etc.

Joey : Tu sais que tu es invitée ?

Alex : Oh ok ! (Elle chiffonne sa liste)

(Michael entre)

Michael : Oh salut Alex.

Alex : Salut, Michael !

Gina : Avec qui t'étais au téléphone ?

Michael : T'as déjà rencontré Seth de l'université ?

Gina : C'est le gamin avec les lunettes ou le gamin asiatique allergique à la lumière ?

Michael : Je ne pense pas que tu l'as déjà rencontré. C'est un gars super-compétitif. Il a juste appelé pour se réjouir de ce titre qu'il a gagné... comme si je ne l'avais pas déjà lu dans le Journal Américain d'Astrophysique.

Joey : D'ailleurs, peux-tu mettre d'autres magazines dans la salle de bain ?

Michael : Je lui ai parlé de la fête pensant qu'il n'allait jamais venir. Non, seulement maintenant il vient, et il veut amener sa petite amie.

Alex : Donc ?

Michael : Tu ne comprends pas ? Si Seth a une petite amie, cela veut dire Oh mon dieu, ça signifie que je suis le dernier type de mon groupe d'amis qui n'ait pas de relation sérieuse.

Joey : Même après le type qui est allergique à la lumière ?

Michael : Arthur Trang se débrouille bien. Si tu dis à une fille : "Nous devons nous asseoir ici dans le noir, sinon je vais mourir"... Des choses se passent.

Joey : Je me souviendrai de ça.

Michael : Mon dieu, je suis si dégoûté que Seth me batte tout le temps. Vous savez ce que c'est de connaître quelqu'un comme vous mais juste un peu meilleur?

Joey : Ouais ! Johnny Depp !

Michael : Je ne veux pas y aller ce soir.

Joey : Pourquoi ? C'est notre fête. La seule raison de la faire, c'est pour que nous soyons ensemble.

Michael : Je pensais que cette fête était pour Jake.

Joey : C'est vrai ! Jake vient !

Gina : Tu sais quoi ? Tu as besoin d'une petite amie pour ce soir? Je ne connais pas ce Seth. Je peux être ta petite amie.

Michael : Ok, maman non !

Gina : Quoi, on pourrait être un couple ! (A Joey et Alex) Ne serions-nous pas un couple mignon ?

Alex : Des gens vont en prison pour des trucs dans le genre.

Michael : Sérieux maman, arrête !

Gina : Tu trouves que je ne suis pas assez sexy ? Je veux dire, regarde, c'est un corps qui fait 22 ans.

(Elle soulève son t-shirt et montre son ventre) Regarde comme il est ferme...

Alex : S'il vous plaît, arrêtez.

Gina : Quoi ?

Alex : Bien, tout d'abord  "Oh, super ferme !" Et je pourrais le faire.

Michael : Tu ferais vraiment ça pour moi ?

Alex : Ouais, je peux être ta petite amie. Après tout, mon mari est absent. Je n'ai personne avec qui venir.

Gina : Alex, tu es une femme mariée. Est-ce que c'est vraiment approprié ?

Joey : Tu connais le mot "approprié ?"

Michael : Bien, hum, Alex... si tu venais avec moi ce soir j'apprécierais vraiment ça.

Gina : Elle est beaucoup moins bien que moi mais comme tu veux !

[Scène : Chez Joey et Michael. La fête débuté et Alex entre.]

Alex : Salut ! Ta petite amie est ici!

Michael : Oh, c'est comme ça que tu es habillée ? Je pensais juste que tu allais être un peu plus sexy.

Alex : Bien, parfois, ce que tu ne vois pas est plus sexy.

Joey : Ah ! Il n'y a que les femmes qui pensent ça !

Michael : (A Alex) Non, je suis désolé, tu es super. Je suis juste, Je sui un peu nerveux pour ce soir, c'est tout. Peut-être qu'on devrait accorder nos violons. Je veux dire, si on se loupe, Seth...  il n'arrêtera pas de me reparler de ça.

Alex : Ok, mon deuxième prénom est Julia…J'ai grandi dans...

Michael : En fait... J'ai écris quelques trucs sur ton passé. (Il tend une petite note à Alex)

Alex : Mon passé ? (Elle lit la note.) Veronica Rockafeller. Neurochirurgien/top model pour maillot de bain. Je suis désolée. Je ne suis pas assez bien pour toi ?

Michael : Si !

Alex : (Lit toujours la note) Pour être crédible, dis que tu as 30 ans.

Michael : Bien...

Alex : J'ai 28 ans !

[Joey attend à la porte l’arrivée de Jake.]

Joey : (aux autres visiteurs)  Salut, les mecs. Pourriez vous ne pas rester prêt de la porte quand Jake entrera. Je ne veux pas que vous soyez les deux premières personnes qu'il voit.

[Seth entre avec sa copine, Molly.]

Seth : Salut…

Joey : (lui faisant signe de libérer la place devant la porte.) Allez. Circulez, Circulez.

Michael : Seth.

Seth : Désolé, je suis en retard, j'ai eu un coup de fil de remerciement de Stephen Awking. Un honneur, bien sûr, mais juste... (il fait comprendre qu’il parle beaucoup.) C'est ma petite amie Molly Wintall.

Michael : Salut, c'est ma petite amie Alex Garrett.

Seth : Je ne savais pas que tu voyais quelqu'un. Depuis combien de temps êtes-vous tous les deux ?

Michael : Euh...

Alex :  Bien, c'est dur à dire, d'une certaine manière, parce que pendant un long moment, il n'a pas voulu être exclusif. Il était intenable! Mais je pense que nous sommes ensemble depuis 3 mois.

Seth : Nous sommes ensemble depuis 5 mois. Ca fait 2 mois de plus, 61 jours.

Michael : 1464 heures.

Seth et Michael : 87 840 minutes !

[Gina arrive en courant vers Michael.]

Gina : (A Michael) Comment as-tu pu ?

Michael : Quoi ?

Gina : D'abord tu me largues et après tu te pointes avec cette traînée ? (Elle gifle Michael.)

[Gina s’éloigne vers la porte, où Joey attend toujours.]

Joey : Jake a intérêt à venir. Regarde ces gens. Avec qui d'autre je pourrais être ami ? La dame folle aux animaux ? Non, je n'aime pas la façon dont son oiseau parle de notre président.

[Un homme entre.]

Howard : Salut ! Je suis Howard. De l'appartement 12 ?

Joey : Oh, salut. Joey. c'est Gina.

Howard : Salut, super. Ravi de vous rencontrés. Je suis en fait nouveau a L.A. et je pense que c'est dur de rencontrer des gens Que des tables pour un pour le Howie ces derniers temps. Donc j'étais assez excité quand j'ai reçu votre invitation. Je vous avais vu dans l'immeuble et je voulais vous rencontrer, et je suis ici.

Joey : Ouais ! Euh, amusez vous.

[Howard s’éloigne.]

Joey : Wouah, il semble un peu désespéré, nan ?

Gina : Au moins il n'a pas fait une fête juste pour que tu deviennes son ami.

Joey : (rit) Ouais... Oh.

[Scène : Chez Michael et Joey. Michael et Alex parlent avec Seth et Molly.]

Seth : (regarde sa montre)  Oh ! Il est presque 9h00. Il y aura bientôt un passage de la Station spatiale. Molly et moi on a une passion commune pour le ciel la nuit.

Alex : Oh ! Comme c'est mignon! Michael et moi partageons une passion pour le sexe en public !

Seth : Nous allons aller dehors.(Ils sortent.)

Michael : Sexe en public ? D'où ça t'est venu ?

Alex : J'ai lu ça dans Cosmo. 60% des gens font ça. Attends une minute. Tu as vu cette assiette de nourriture que Seth vient d'apporter à Molly avec les brochettes de poulet et les minis hot dogs ?

Michael : Je crois.

Alex : Molly m'a dit qu'elle était végétarienne. S’ils étaient ensemble depuis 5 mois, je pense qu'il le saurait.

Michael : Tu sais j'ai noté autre chose d'étrange, elle ignorait tout sur l'asthme de Seth. Ca l'envoie à l'hôpital presque toutes les semaines.

Alex : Il ne semble pas qu'ils se connaissent très bien. Tu penses qu'elle pourrait être une fausse petite amie ?

Michael : Voyons voir ça... (Il crie vers Molly dehors.) Euh, Molly. Qui est le meilleur Jedi ou Empire ?

Molly : Je ne sais pas.

Michael : (A Alex) Elle est fausse.

 [Joey et Howard discutent.]

Howard : Et quand Drake Ramoray marche et les voit dans le lit ensemble ? Ah ! C'était une scène géniale.

Joey : J'ai une intéressante histoire à propos de cette scène. Au départ, Drake n'était pas censé y être. Mais en cherchant les toilettes, je suis arrivé par accident sur le plateau. Le reste fait partie de l'histoire.

Howard : Days of Our Lives n'est plus pareil sans toi.

Joey : J'ai de vieilles cassettes si jamais tu veux... (Il voit Jake.) Jake !

(Joey se dirige vers Jake et Gina, abandonnant Howard près du bar.)

Joey : Salut, quoi de neuf ?

Jake : Salut !

Gina : Je passe un bon moment avec un de tes invités.

Joey : Ouais, c'est Jake.

Gina : C'est Jake ? Jake, l'arc-en-ciel ?

Joey : Ouais. Quoi que ça veuille dire... je ne sais pas...

Jake : (A Gina) Vous êtes coiffeuse. Vous pourriez me faire une nouvelle coupe ?

Gina : Voyons voir. Tournez-vous une seconde. Joli corps. Très joli corps.

Joey : Ca suffit, Gina. Jake veut peut-être un verre.

Gina : Tu devrais lui en amener un.

Joey : Tu devrais lui en amener un.

Gina : Tu devrais lui en amener un.

Jake : Je vais me servir un verre. Je ramène quelque chose pour la dame ?

Gina : Chevaleresque. Oui, encore un « Seule et A Prendre ».

[Jake s’éloigne.]

Joey : Pourquoi tu flirtes avec Jake ?

Gina : Je lui ai parlé avant de savoir qui c'était. Tu ne m'avais pas dit qu'il était si mignon.

Joey : Désolé, je ne remarque pas ça chez un mec, et si je l'ai dit !

Gina : Laisse-moi finir de lui parler et il est à toi.

Joey : Non !

Gina : Pardon ?

Joey : Je ne veux pas que tu lui parles ! Je t'ai dit que c'était dur pour moi de rencontrer des gens.

Gina : C'est pas facile pour moi non plus. Pourquoi ne pas se le partager ?

Joey : Ca ne marche jamais. Chaque fois que tu t'es intéressé à mes amis, ça les a ruinés. Soi tu romps avec lui et il ne veut plus me voir. Ou il rompt avec toi et tu le terrorises. C'est pour ça que j'ai quitté l'équipe de foot, l'équipe de base-ball... J'ai du me mettre à faire du théâtre ! Merci.

Gina : Tu es ridicule. Dégage, ok ?

Joey : Non, toi dégage !

Gina : Non, toi dégage ! Je sais pourquoi tu rencontres personne... Tu as plein de restes entre tes dents !

Joey : J'étais inquiet que Jake ne se pointe pas, je mange quand je suis inquiet

Howard : (s’approche de Joey et Gina.) On a tant en commun !

Joey : Tire-toi !

Gina : Va-t’en !

[Scène : Chez Joey et Michael. Gina et Joey se disputent toujours à propos de Jake.]

Joey : Ecoute, Jake va revenir avec son verre. Pourquoi ne pas le laisser décider avec qui il veut être ?

Gina : Je suis sûre qu'il va me choisir. Je te donne une minute pour commencer.

Joey : Pas besoin de ta charité, compris ? Jake et moi allons être...

Gina : Tu viens de perdre 10 secondes.

Joey : Encore 40 secondes. (Il va vers Jake.) Mec.. Une petite bière bien fraîche par cette chaude nuit d'été ?

Jake : C'est du jus de pomme. Je suis alcoolique.

Joey : C'est une vraie maladie. (Gina lui fait signe que le temps passe…) Tu fais quoi dans la vie, Jake ?

Jake : Je suis opérateur en bourse dans le secteur de l'énergie. Je fais de "l'arbitrage" !

Joey : Mon oncle était footballeur. (Gina se dirige vers eux, et Joey se met alors à parler très vite.)  Je suis acteur et je ne bosse pas pour l'instant, c'est pas très intéressant. J'adore les vidéos et Die Hard. Je fais super bien les créneaux. J'ai vu M. T au resto, une fois.

Gina : Salut. Il fait très chaud ici.  Tu veux aller voir le patio ? (Elle enlève sa veste.)

Jake : (A Joey) A plus tard.

[Jake et Gina sortent.]

Joey : Je le savais ! Ce qu'on peut voir est plus sexy !

[Alex et Michael discutent.]

Michael : C'est typique de Seth, il pourrait venir à cette soirée seul, mais au lieu de ça il fait tout ça pour me battre.

Alex : Il ne va pas s'en tirer. Je suis juriste. Je vais faire comme si c'était un accusé pour un crime très intello.

Michael : Ils se séparent.

Alex : Bon. Diviser pour mieux conquérir. Tu prends l'intello.

[Michael va parler à Seth tandis qu’Alex se dirige vers Molly.]

Alex : Alors dis-moi, comment tu as rencontré Seth ?

Molly : (semble réciter une leçon…) Oh... A une fête commémorative du 6 juin 44 d'un ami commun. C'était une croisière avec un coucher du soleil vers l'île de Katalina.

Alex : C'est si romantique.

Molly : J'ai du aller à San Francisco pour affaire cette nuit là, alors Seth m'a proposé de me raccompagner à l'aéroport. A mon retour, il m'a surprise en me récupérant.

Alex : Oh ! Quelques questions: tu dis que vous êtes allée sur une croisière avec un coucher de soleil.

Molly : Hmm... ouais.

Alex : Et tu es revenue à San Francisco plus tard cette nuit-là ?

Molly : Pour affaire.

Alex : Quelques semaines avant le solstice, quand le soleil se couche après 8 heures, la croisière est revenue à temps pour ton vol à San Francisco quand, corrige-moi si je me trompe, la dernière navette pour San Francisco est à 9 heures. C'est ce que tu dis ?

Molly : Je... ne me souviens pas.

Alex : Je veux revenir sur un autre détail sur cette supposée croisière.

[Seth et Michael parlent eux aussi.]

Seth : Je sais pas si tu l'as vu, mais je fais de la muscu.

Michael : Moi aussi.

Seth : Ouais ? Je soulève 40 kg. Tu peux soulever ton poids ? De quoi Molly et Alex parlent à ton avis ?

Michael : De choses de filles.

[Retour à Alex et Molly.]

Alex : Ca ne s'est pas produit ou toi et Seth avez violé les traités de pêches de 1988.

Molly : Je dois aller à la salle de bain.

Alex : La réponse n'y est pas, Mlle Wintall. (Elle fait un signe Ok à Michael)

[Scène : Chez Joey et Michael. Gina et Jake parlent près de la cheminée quand Joey se dirige vers eux.]

Joey : Gina ! Désolé de vous interrompre, mais je dois te montrer ça. Armand Assante vient d'entrer. (Il éloigne Gina de Jake.)

Gina : Mon dieu ! Je l'adore ! Où ?

Joey : Il n'est pas là. Je voulais t'éloigner de Jake pour pouvoir parler avec lui.

Gina : Tu sais, un jour Armand Assante sera là, et je ne viendrai pas parce que tu m'as eu trop de fois.

Joey : Il va partir bientôt, d'accord ? Tu me laisses 5 minutes ? Je t'ai vu lui donner ton numéro.

Gina : J'ai laissé mon rouge à lèvre dessus, pour ce que j'aime appeler "la grande classe".

Joey : Ecoute un peu ça : si tu ne me laisses pas lui parler, je lui dirai des trucs sur toi.

Gina : Vas-y ! Je n'ai pas de secrets.

Joey : Tu lui as dit que tu avais quel âge ?

Gina : D'accord, 5 minutes.

Joey : Ouais. (Il va vers Jake.) Jake.

Jake : Merci pour cette fête. Je dois filer.

Joey : Non. Vraiment ?

Jake : J'ai un match de basket demain. Je me demandais si J-Bird voulait venir.

Joey : Qui ? C'est moi ! Oui.

Jake : Je viens te chercher aux alentours de 9 h ?

Joey : Super !

(Jake jette quelque chose à la poubelle et sort.)

Joey : Jake ! Qu'est ce que tu jettes là ? (Il prend le truc dans la poubelle.)

Jake : Rien. Juste un numéro. La fille avec qui je parlais... j'espérais avoir plus qu'un numéro ce soir mais elle a plus de retenue que sa tenue le suggère.

Joey : Tu ne vas pas l'appeler ?

Jake : Elle est bien pour un soir. Pas pour un dîner ou un ciné, hein ?

Joey : C'est ma sœur, Jake.

Jake : Oh... Désolé. Je ne sais pas quoi dire. On joue toujours au basket ?

Joey : Non, je vais jouer avec des types qui ne pensent pas que ma sœur s'habille comme une salope.

Jake : Bonne chance pour les trouver.

Joey : M'en parle pas !

(Joey ferme la porte et Gina s’approche.)

Joey : Hé ! Je crois que j'y suis allé un peu fort avec Jake. Il l'a peut-être mal pris. Il risque de ne pas appeler.

Gina : Je l'ai vu jeter mon numéro, Joey. Mais j'aime mieux ton histoire. Il voulait juste un coup d'un soir ? Un coup d'un soir...

Joey : N'y pense même pas.

Gina : Ca va ? Je sais combien tu tenais à ça. T'as fait tout ça pour le connaître.

Joey : Non. C'est bon. Je ne pensais pas que ce serait si dur de rencontrer des gens, tu sais.

Gina : Et quand tu as quitté la maison pour Manhattan ? Tu as rencontré des gens.

Joey : Ouais, j'étais un gosse. C'était facile. Je vais devoir tout refaire maintenant ?

Gina : Ca va passer. Au moins cette fois, je suis là.

Joey : J'ai ton numéro. (Il regarde la feuille où est le numéro.) Mais, est ce que souligner "se couche tard" c'est aussi "la grande classe" ?

[Alex et Molly rejoignent Michael et Seth.]

Alex : Molly veut dire quelque chose.

Molly : Je ne veux plus faire ça. Je veux juste rentrer chez moi.

Seth : Tu veux dire quoi ?

Alex : Seth, le jeu est fini. On sait que ce n'est pas ta copine.

Seth : Oh mon dieu.

Michael : Seth, pourquoi ? Pourquoi m'avoir menti ?

Seth : J'aurais enfin pu te battre, tu vois ?

Michael : Tu parles de quoi ?

Seth : Voyons, tu as été dans le programme Caltech. J'ai été refusé. Tu as cet appart' de tueur. Je suis à la maison et je partage la salle de bain avec ma grand-mère. Je ne gagne jamais.

Michael : C'est ce que tu ressens ? Ecoute. Je dois te dire quelque chose. Alex n'est pas réelle.

Seth : Tu l'as fabriquée ? (Il s’approche d’Alex pour la regarder de près.)

Alex : Non ! Eloigne-toi de moi.

Michael : Je veux dire que ce n'est pas ma vrai copine. Bon, d'accord, je lui ai demandé de jouer ma copine pour t'impressionner parce que... j'ai l'impression de ne jamais gagner.

Seth : Ca fait réfléchir.

Michael : Ouais. Je crois qu'on a tous les deux appris.

Seth : Je l'ai compris en premier.

Michael : Je l'ai plus intégré.

Seth : Je le savais déjà en fait.

Michael : Je suis celui qui a commencé...

(Joey s’approche.)

Joey : Les gars, c'est fini.

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey et Howard nettoient après la fête.]

Joey : Il est donc la seule raison pour laquelle j'ai fait cette fête et il s'avère être un salaud, tu sais ? Tout ce que je voulais c'était quelqu'un avec qui traîner. (Howard le regarde comme s’il voulait être son ami.)Bon, on peut essayer, mais je ne promets rien.

Howard : Tu ne le regretteras pas.

Joey : Gina, à l'essai, Howard va être mon pote, d'accord ? Je ne veux pas que tu lui sautes dessus et ruines notre amitié.

Gina : J'essaierais de me contrôler. Je ne suis qu'une femme.

Howard : (A Joey) Jouons au jeu où tu jettes les ordures en utilisant mon corps comme planche.

Joey : (Jette deux verres…) Ca pourrait marcher entre nous !

[Michael et Alex nettoient eux aussi.]

Alex : Je ne sais pas pourquoi tu as avoué, on les avait démasqués.

Michael : Tu plaisantes ? Ils nous auraient démasqués tôt ou tard. C'est juste que... Personne ne peut penser qu'une fille comme toi sorte avec tu sais, moi.

Alex : Pitié, arrête de parler de toi comme ça, ok ?

Michael : Non. Je connais mes limites. Les femmes ne m'aiment pas. Sauf les lesbiennes qui... quand je porte mes vieilles lunettes, pense que je suis une des leurs.

Alex : Laisse-moi te dire une chose. S’il y a une fille de 20 ans là dehors, elle serait chanceuse d'avoir un gars comme toi.

Michael : Merci. Si je pouvais fabriquer un robot hyper-réaliste, je voudrais qu'elle soit comme toi.

Alex : C'est adorable !

Michael : Mais je lui donnerais probablement de plus gros...

Alex : Ca suffit !

Fin

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Chez Joey. Michael est à la table de la cuisine, il travaille sur son ordinateur portable. Joey entre.]

Joey: Salut Michael. Tu es encore en train de travailler. Tu sais combien c’est déprimant de voir ça en rentrant ?

Michael: Aussi déprimant que de voir un plat de lasagnes vide ?

Joey: Touché, Michael. Ca me rappelle juste que je n’ai pas de vie sociale. C’est ma plus longue « traversée du désert ».

Michael: Ma « traversée du désert » a durée 20 ans, mais je t’écoute.

Joey: A New-York, si tu vois une jolie fille, tu marches jusqu'à elle, tu vois. Mais ici elles sont toutes en voiture. Elle passe à côté de moi à un million de km/h. Comme aujourd'hui... J'ai vu une jolie fille qui conduisait sur l'autre voie. Alors j'ai fait demi-tour Et j'ai eu une amende de 800 dollars.

Michael: 800 dollars pour un demi-tour ?

Joey: Ouais ! On était peut-être sur l’autoroute à ce moment là… mais… J’aimerais bien avoir un endroit régulier où aller pour rencontrer de jolies filles.

Michael: Tu pourrais aller dans des bars.

Joey: Non, je suis trop vieux pour ça. Et en plus, je ne suis pas très doué pour dire avant d’entrer si ce sont des bars gays ou pas. Oh d’ailleurs, si Ramon appelle, je ne suis  pas là.

[Opening Credits]

[Scène : Chez Joey et Michael. Gina est dans le canapé, elle lit un magazine. Joey descend les escaliers.]

Joey: Salut.

Gina: Joey, viens voir. Lis ça. Le monde est une putain de blague. (Elle tend son magazine à Joey.)

Joey: Les pantalons cargos ne sont plus à la mode ? Le monde est vraiment une putain de blague !

Gina: Non, lis le truc sur les coiffeurs de célébrités.

Joey: Oh.

Gina: J’étais à l’école de cosmétologie avec cette fille et elle était nulle. Elle a brûlé beaucoup plus de cheveux que moi. Et Dieu sait que j’en ai brûlés. Et maintenant je dois lire qu’elle vit une vie glamoure et qu’elle s’amuse avec les célébrités. Je devrais être à sa place.

Joey: Tu coupes mes cheveux. Je suis à la télévision.

Gina: Je veux pas te vexer, mais tu es à peine plus connu que ma cliente qui a descendu son mari.

[Michael entre, il porte un plat de sandwiches.]

Joey: Bonjour Plat de sandwiches Géant.

Michael: Joey, écoute…

Joey: Oh, salut Michael, je ne t’avais même pas vu.

Michael: Bas les pattes. Ils sont pour mon Club de Lecture de ce soir.

Joey: Un Club de Lecture ? Ici, chez moi ? Mince, c’est comme si je vivais dans la villa Play-boy.

Michael: Ne t’approche pas des sandwiches. Maman, tu le surveilles.

Joey: (rit) Pffffff… (Gina le fusille du regard et Joey a l’air effrayé.)

Gina: Je n’arrive pas à le croire. C’est tellement énervant que les gens avec moins de talent que toi réussissent.

Joey: Oui, comme ce chien dans la pub pour la bière. Il n’attrape jamais le frisbee au  bon moment, mais il a toujours du travail.

Gina: Tu sais, tu devrais demander à ton agent de m’aider. Elle a plein de clients célèbres qui ont besoin qu’on leur coupe les cheveux. Montre-lui mon portfolio. Je suis sûre qu’elle sera impressionnée.

Joey: Oui, je peux lui montrer. Mais je ne suis pas sûr qu’elle sera impressionnée. Michael sert de modèle pour toutes les coupes. Même les coupes pour femmes.

Gina: Et alors ?

Joey: Alors ? La coupe Dorothy Hammel, avec le maquillage ? Nous avons de la chance qu’il n’enterre pas de cadavres dans le jardin.

[Scène : Le bureau de Bobbie. Joey entre.]

Bobbie: Joey, que fais-tu là ? Tu n’es pas dehors à chercher du travail ?

Joey: Euh, je n’ai pas d’audition aujourd’hui.

Bobbie: Bien sûr, dis tout de suite que c’est ma faute. (Elle remarque le portfolio que Joey porte.) Qu’est-ce que c’est ?

Joey: Oh, c’est un portfolio de coupes de cheveux.

Bobbie: Quoi ? (Elle feuillette le portfolio) Oh, qui est le modèle ? J’aimerais bien garder ce petit morceau de poulet dans ma poche et le grignoter toute la journée.

Joey: Euh, c’est mon neveu.

Bobbie: On voit qui a hérité des gènes de beauté dans ta famille.

Joey: Bref, ma sœur est coiffeuse et c’est son portfolio. J’espérais que vous pourriez le montrer à quelques-unes une de vos clientes.

Bobbie: Oh bien sûr. (Elle décroche le téléphone et compose un numéro au hasard.) Allô ? Halle Berry. Mon client a une sœur qui est barbier. Elle pourrait s’occuper de toi pour les Oscars ?

Joey: Qu’a-t-elle dit ?

Bobbie: Joey, je ne suis pas là pour t’accorder des faveurs personnelles. Je vais t’expliquer comment ça marche. D’abord tu deviens célèbre, ensuite je te lèche le cul. En attendant, restons en au plan strictement professionnel.

Joey: D’accord, désolé, je comprends. (Il s’apprête à prendre le portfolio pour partir.)

Bobbie: (Elle lui prend le portfolio des mains.) Laisse les photos du garçon-jouet.

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey entre et trouve que le Club de Lecture de Michael comporte beaucoup de membres féminins.]

Maureen: Bonjour, tu es là pour le Club de Lecture ?

Joey: Je le suis maintenant.

Diane: Qu’as-tu pensé du livre de cette semaine ?

Joey: Je l’ai trouvé très fictionnel.

[Michael descend les escaliers.]

Michael: Euh, Joey, je peux te parler une seconde ?

Joey: Oui.

Michael: (aux filles) Désolé.

[Michael et Joey s’éloignent de Maureen et Diane]

Michael: Que fais-tu ?

Joey: Tu ne m’as pas dit qu’il y avait de jolies filles dans le Club d’intello. Tu dois me laisser entrer.

Michael: Ecoute, je ne sais pas.

Joey: Allez Michael. Tu ne peux pas m’exclure d’une pièce pleine de femmes. Si j’étais responsable d’une pièce pleine de… trucs chiants, je te laisserais participer.

Michael: Ecoute, ce n’est pas un de ses Clubs de Lecture où l’on vient juste pour rencontrer de gens. C’est un endroit pour discuter de littérature, pas pour draguer.

[Jane entre.]

Michael: Oh mince, Jane est là. Jane.

Jane: Salut Michael, j’ai apporté un gâteau glacé.

Michael: C’est génial. C’est génial-génial de te voir. Bouquin génial, hein ? Tellement génial, un peu lent au début, mais génial par la suite. Tu as trouvé qu’il était génial ?

Jane: Le gâteau est froid, mes mains sont gelées.

Michael: Oh. (Il prend le gâteau, le met au congélateur.)

[Jane s’éloigne.]

Joey: Pas un endroit pour draguer, hein ?

Michael: Qui, Jane ? Non ! Tu rigoles ? Non, je ne pourrais jamais.

Joey: Génial ! Génial. Génial ! Génial...

Michael: D’accord ! Je l’aime tellement !

Joey: Alors, demande-lui de sortir avec toi.

Michael: Non, le Club a une règle très stricte contre les rendez-vous. Et j’en suis le Président. C’est ma Vice-Présidente. Le scandale ferait s’effondrer notre administration.

Joey: Michael, tu dois saisir cette chance. L’amour entre deux intellos est une chose rare et fragile.

Michael : J’en ai envie. Mais je ne peux aller contre les règles, sauf à ce qu’une motion soit adoptée.

Joey: Alors, je vais déposer une motion.

Michael: Tu n’es pas membre, il faut être approuvé.

Joey: J’exige une motion m’approuvant sur le fondement que je suis le seul à payer le loyer du Siège du Club de Lecture.

Michael: Je seconde cette motion. Motion acceptée.

Joey: Je dépose une motion pour une exemption présidentielle à la règle contre les rendez-vous.

Michael: Je seconde la motion. Motion acceptée.

Joey: Je dépose une mention disant que toi et moi mangeons ce gâteau maintenant.

Michael: Motion refusée.

Joey: Monsieur le Président, vous abusez de votre pouvoir.

[Scène : Chez Joey et Michael. La réunion est terminée.]

Joey: Très bien la réunion de ce soir. Des discussions vivantes et j’ai cinq numéros de téléphone.

Michael: Oui, les filles étaient folles de toi. Quel est ton secret ?

Joey: Hé bien il n’y a pas d’astuce. Les femmes aiment être écoutées. Donc lorsqu’elles parlent, je prétends les écouter et j’approuve de la tête. (Il fait de mouvements de tête comme s’il approuvait.) Et avec Jane alors ? Tu l’as invitée à sortir ?

Michael: Non, parce que je veux attendre la semaine prochaine, pour pouvoir préparer le terrain. J’ai choisi un livre romantique et je lui ai demandé de venir en avance pour m’aider à préparer les questions.

Joey: Bien joué… Quel est le livre ?

Michael: C’est une œuvre de Jane Austin. Orgueil et Préjugés. C’est sur la façon de courtiser les femmes au 19ème siècle en Angleterre.

Joey: J’espère que tu apprécieras la lecture de ce livre.

Michael: Joey, si tu veux être membre du Club, tu dois le lire toi aussi. Tout l’intérêt du club vois-tu…(Joey commence à faire ses grimaces comme s’il écoutait…) Arrête ! Arrête ça !

[Gina entre.]

Gina: Salut les gars.

Joey: Salut.

Michael: Salut Maman.

Gina: Alors, ton agent va m’envoyer des clients ?

Joey: Euh, non. En fait, Bobbie est très occupée ces temps-ci. Il ne faut pas t’attendre à un appel de sa part.

Michael: Ton agent ? Elle a appelé.

Gina: Vraiment ?

Michael: Oui, c’est étrange, elle m’a appelé son petit nugget de poulet, et elle a fait des drôles de bruits avec sa bouche.

Joey: Oh, c’est comme ça que les gens du show-bizz parlent.

Gina: Je n’arrive pas à croire que tu ne connaisses personne de célèbre. Si tu n’avais pas refusé cette série qui fait un tabac, tu aurais beaucoup plus de relations qui pourraient m’aider.

Joey: Oui, c’est mon plus grand regret quant à cette décision.

[Alex entre.]

Alex: Salut. Désolé de vous déranger, mais est-ce que vous avez eu mon courrier par erreur ? Parce que je n’ai pas eu mon magazine People et le facteur a dit qu’il l’avait distribué.

[Joey se tourne et regarde Gina.]

Joey: Gina, ce n’est pas ce que tu lisais tout à l’heure ?

Gina: (A Alex) Quel est le problème ? Je ne suis pas assez bien pour voler ton magazine ?

Joey: (A Alex) Oh, ce n’est rien. Je crois qu’il est là-haut. Assieds-toi !

Alex: Non, ce n’est rien, par la peine de nous laisser seules…

[Joey monte.]

Alex: Alors, dis moi est-ce que…

Gina: Ce n’est pas l’heure de faire du social. Connais-tu des gens célèbres.

Alex: Hé bien, ma copine de fac Jessica a épousé un gros producteur de films.

Gina: Porte-t-elle des robes très chères, avec des coiffures stylisées pour aller aux premières de films ?

Alex: Oui, tout le temps. Elle y va au moins une fois par semaine.

Gina: Woooo, tu mens pour m’impressionner ?

Alex: Non, je ne mens pas. C’est vraiment une bonne amie.

Gina: Oui, bien sûr. Je voudrais bien te voir lui demander de me laisser faire ses cheveux pour sa prochaine première.

Alex: Très bien je le ferais. Attends, qu’est-ce qu’il vient de se passer ?

Gina: Je suis très douée, je le jure. J’ai juste besoin d’une chance. Si tu l’appelles et organise la rencontre, je serai sympa avec toi.

Alex: Combien de temps ?

Gina: Fais une proposition.

Alex: Deux semaines.

Gina: D’accord.

Alex: Oh, j’aurais dû dire trois.

Gina: Et maintenant tu es retombée à une.

Alex: Oh.

[Scène : Chez Joey et Michael. Michael prépare la réunion du club. Joey entre.]

Joey: Salut.

Michael: Salut.

Joey: Ecoute, ce soir à la réunion, évite de placer Maureen et Diane à côté l’une de l’autre.

Michael: Pourquoi ?

Joey: Il se peut que je sorte avec les deux.

[On frappe à la porte.]

Michael: Oh mince, c’est Jane.

Joey: Très bien, je vais vous laisser jusqu’au début de la réunion. Je vais aller dans ma chambre, lire le livre et écouter du « Rock doux des Années 70 » (Il montre une cassette à Michael) Tu arrives à croire que quelqu’un ait jeté ça ?

[Joey monte et Michael va ouvrir la porte.]

Michael: Salut… Waou. Pardon, entre, c’est juste que tu es très belle.

Jane: Merci. Tu es- je ne sais pas, je ne vois pas sans mes lunettes. Je n’aurais pas dû conduire jusqu’ici.

Michael: Alors, tu as aimé le livre ?

Jane: Oh, oui.

Michael: Oui, c’est plutôt romantique.

Jane: Très.

Michael: Euh, je voulais te demander…

[Joey descend les escaliers, il a des écouteurs sur les oreilles.]

Joey: Ne faites pas attention à moi. Je prends juste de quoi grignoter. Lire me donne faim.

Michael: (A Jane) Euh, alors…

Joey: (chante) Just call me angel of the morning, angel. Just touch my cheek before you leave. 

[Joey remontre, Michael fait signe à Jane de s’asseoir, et ils s’assoient tous deux dans le canapé.]

Michael: Je me disais donc que nous pourrions assouplir un peu les règles du club.

Jane: Oh, d’accord.

Michael: Comme par exemple, on pourrait abroger la règle anti-rendez vous entre membres.

Jane: Oh oui, ce serait bien.

Michael : Bien, considérons qu’elle est abrogée.

Jane: Oh, génial, cela signifie qu’on peut sortir avec d’autres membres du club.

Michael: Oui, on peut.

Jane: Et comment va ton oncle ?

Michael: Je te demande pardon ?

Jane: Tu crois qu’il sortirait avec moi ? Il a dit qu’il était célibataire l’autre fois, et j’espérais que tu pourrais intervenir pour moi.

[Joey descend les escaliers.]

Joey: Je vais aller lire dehors, pour vous laisser tranquilles.

[Scène : La cour devant chez Joey et Michael. Joey lit.]

Joey: 4 de lues, plus que 371.

[Gina entre.]

Gina : Salut.

Joey: Salut.

Gina: Je voulais vous dire de bien regarder la télé ce soir. Je viens de finir la coupe de la copine d’Alex pour une première. Elle va être sur le tapis rouge.

Joey: Oh, comment ça s’est passé ?

Gina: Oh, j’étais un peu nerveuse au départ. Elle est très chic. Elle a bu des martinis avec les jambes croisées. Puis, je m’y suis mise et l’instinct a pris le dessus.

Joey: Félicitations.

Gina: Bon, je vais aller le dire à Michael.

Joey: Non, non, n’entre pas, il est avec une fille

Gina: Bon, il est avec une fille, et toi tu lis un livre ?  Qu’est ce qui se passe ? C’est Freaky Friday ? Bon, je vais aller dire à la blondasse comment ça s’est passé alors.

Joey: Oh, appelle là Alex. Tu avais promis d’être sympa avec elle.

Gina: Il ne reste plus qu’un jour, et il va se passer des choses.

[Gina sort.]

Joey: Encore cinq minutes. Il faut que je me dépêche. (Il voit un escargot.) Oh… bonjour petit escargot.

[Diane et Maureen entrent.]

Diane: Salut Joey.

Joey: Diane..Maureen.  Vous vous connaissez ?

Maureen: Oh oui, nous sommes de bonnes amiess.

Joey: Je ne le savais pas.  Entrez donc.

[Joey, Diane et Maureen entrent dans la maison.]

Jane: Salut Joey.

Joey: Ouèp.

[Joey se dirige vers Michael.]

Joey: Ecoute Michael, je n’ai pas vraiment fini de lire le livre, tu vois ? Alors ne m’interroge pas.

Michael: Tu es incroyable.

Joey: Quoi ?

Michael: Viens.

[Joey et Michael sortent.]

Joey: Que se passe-t-il ? As-tu donné un rencard à Jane ?

Michael: Non, je ne lui ai pas donné de rencard. Parce qu’elle veut sortir avec toi.

Joey: Oh, mec, je suis désolé. Il est évident que je ne ferais jamais ça…

Michael:  Tu as tout foiré pour moi.

Joey: Je ne le voulais pas. Je lui ai à peine dit deux mots.

Michael: Tu n’en avais pas besoin. Tu es venue à la réunion la semaine dernière avec ta tête de séducteur, cherchant une nana, et ça a fonctionné. Tu es une grande bombe de sexe, et tu as pulvérisé ton charme sur la fille que j’aime.

Joey: Je ne suis pas une bombe sexuelle. Ce n’est pas ma faute. Je suis désolé qu’elle m’aime moi, mais je n’ai rien fait de mal.

Michael: Je n’aurais jamais dû te laisser entrer dans le club.

[Joey et Michael retournent à l’intérieur.]

Jane: Bon, si nous commencions ?

Michael: Oui, viens Joey. Parlons du livre que nous avons tous lu.

Joey: (chuchote) Pas au-delà de la page 4 !

[Joey évite Jane et va s’asseoir entre Maureen et Diane.]

Maureen:  Je voulais t’appeler pour te dire que ce fut génial…

Joey: Euh, la réunion commence ! ! !

Michael: Bien, qui veut commencer ?

Lloyd:  Je pensais…

Michael: Joey, qu’as-tu pensé d’Orgeuil et Préjugés ? Nous t’écoutons. Quels sont les thèmes centraux ?

Joey: Euh… l’orgueil en est un.

Maureen: Oh, oui.

Diane: Oui.

Joey: Et bien sur les préjugés, ce qui est mal.

Maureen: Oh oui.

Diane:  Oui-oui.

Michael: Et qu’as-tu pensé de Darcy ?

Joey: Elle est bien.

Michael: Darcy est un homme.

Maureen: Mais pas au sens moderne du terme. N’est-ce pas Joey ?

Joey: Euh, oui, c’est exactement ça Maureen, merci.

Diane: C’est intéressant.

Jane: C’est très intéressant.

Michael: Il n’a pas lu le livre ! Il n’est entré dans ce club que pour rencontrer des femmes. Maintenant, dans l’intérêt de maintenir l’intégrité du club, je dépose une motion pour que Joey soit exclu. Qui seconde la motion ?

[Personne ne lève la main.]

Michael: Allons ! Il n’a pas lu le livre.

Maureen: Moi non plus.

Diane: Moi non plus.

Lloyd: J’ai regardé le film.

Joey: Il y avait un film ? !

Michael: Quelqu’un a-t-il lu ce livre ?

Maureen: Tu nous mets trop de pression Michael. Un livre par semaine ?

Jane: Ca devient stressant.

Michael: Comment lire peut-il être stressant ? Lire, c’est amusant. (Il hurle.) C’est amusant !

Joey: Bon, ne tournons pas cette situation en prise d’otage. Si tu veux que je partes, je pars.

Jane Maureen et Diane : Non !

Michael: Vous savez quoi, je vais partir.

[Scène : Chez Alex. Gina et Alex sont assises dans le canapé pour regarder la première.]

Alex: Ca va débuter. J’ai préparé du pop-corn.

Gina: Sympa chez toi. (Elle prend un cadre.) Qui est la bombe avec le diadème ?

Alex: Oh, c’est ma sœur Nancy. Elle était reine du défilé en rose.

Gina:  Oh, tu es mignonne, mais tu ne devrais pas poser à côté d’elle sur les photos de famille.

Alex: Oui, c’est ce que me dit ma mère.

Gina: J’apprécie beaucoup que tu m’aides. Je sais que je suis dure avec toi parfois, mais c’est pour rire. (Elle frappe l’épaule d’Alex de manière amicale.)

Alex: Oui, c’est drôle. (Elle s’apprête à frapper Gina aussi, mais se ravise.) C’est très sympa que nous soyons amies. Cela pourrait éventuellement durer plus longtemps qu’une semaine.

Gina: Hummm… je ne peux pas, c’est physique. Oh ça y est. Ca démarre. Ooooh, George Clooney, je pourrais le déshabiller d’un seul coup.

Alex: Uh… je pourrais… faire l’amour à plusieurs reprises avec lui.

Gina: Oh voilà le mari de Jessica qui sort de la Limousine.

Alex: Oh, c’est excitant. Oh la voilà. Oh waou, elle est très belle finalement. Pas que je sois surprise. Lorsque j’ai dit « finalement », je voulais dire… (Elle remarque que Gina est triste.) Qu’est ce qui ne va pas ?

Gina: Elle l’a défaite.

Alex: Quoi ?

Gina: Je ne l’ai pas coiffée comme ça. Elle a dû enlever le chignon dans la Limousine, parce qu’elle n’aimait pas. Je n’arrive pas à le croire. (Elle éteint la télévision.)

Alex: Oh, je suis désolée.

Gina: J’ai su dès que je suis entré que je n’étais pas à ma place. Mais j’ai feins de l’être durant deux heures.

Alex: Oh non,… enfin…

Gina: Je n’arrive pas à croire que j’ai pensé pouvoir faire ça. Je ne vais pas avec les gens riches. Ils me regardent de haut. Ils l’ont toujours fait et ils continueront. Avec leur grammaire et leurs jambes croisées…

[Alex décroise les jambes.]

Alex: Oh, ne dis pas ça, copine. J’ai grandi avec de l’argent, et je ne te regarde pas de haut. En fait je t’envie.

Gina: Allez.

Alex: C’est vrai. J’aimerais être aussi forte et confiante que toi. Et si c’était moi, j’aurais été ravie que tu me coiffes.

Gina: Vraiment ? Tu le penses ?

Alex: Absolument.

Gina: On peut le faire maintenant ?

Alex: Maintenant ? Maintenant semble si proche.

[Scène : La cour entre les maisons d’Alex et Joey. Joey est au téléphone.]

Joey: Ecoute Michael, c’est Joey. Je sais que tu m’en veux, mais j’espère que tu vas rentrer vite pour qu’on puisse parler de ce que tu ressens et résoudre ce problème. Et si tu pouvais aussi ramener quelque chose à manger en passant, ce serait sympa. (Il raccroche.)

[Michael entre.]

Joey: Euh, écoute, je sais que tu es fâché parce que Jane m’aime. Mais j’espère que tu sais que je ne me serais jamais interposé entre une fille et toi. Je n’ai vraiment rien fait pour que ça arrive.

Michael: Je le sais bien. C’est ça le problème.

Joey: Quoi ?

Michael: Ca arrivera que tu interviennes ou pas. Chaque fois que je ramènerai une fille ici, elle te regardera et oubliera que j’existe.

Joey: Allons, prends confiance en toi. Tu as tellement de qualités que je n’ai pas. Tu es très intelligent. Les gens respectent ton opinion sur les choses. C’est une chose importante.

Michael: Peut-être. Mais je préférerai avoir tes qualités.

Joey: Oui, moi aussi. Mais crois-moi, tu vas faire de grandes choses. Parce que tu vas t’améliorer avec les filles et les autres choses. Alors que moi, je serai toujours nul en maths. Dans cinq ans, tu seras une référence en la matière.

Michael: Oui, et dans cinq ans, tu auras quarante ans.

Joey: Tu as beaucoup en commun avec ta mère, hein ?

[Gina entre.]

Gina: Bon, mesdames et messieurs, portant une coiffure par Gina Tribbiani, appellée la Belle et Méchante, veuillez accueillir Alex Garret.

[Alex entre.]

Joey: Ca c’est une voisine.

Gina: (A Michael) Allez, va chercher ton appareil, je veux prendre des photos.

Michael: (A Alex) Tu es si différente. Je n’arrive pas à croire que tu as une tenue qui fasse aussi salope.

Gina: Oh, elle est à moi. C’est celle que je mets pour aller à l’Eglise.

[Michael et Gina sortent.]  

Joey: Tu es très gentille d’être si dévouée.

Alex: Je peux te dire une chose ? J’adore ! Je me sens comme Julia Roberts dans Pretty Woman.

Joey: Tu sais qu’elle était une pute, hein ?

Alex: Oui. Je dois retourner m’admirer dans un miroir.

[Scène : Le bureau de Bobbie.]

Bobbie: Oh, Joey j’ai de grandes nouvelles.

Joey: J’ai eu le rôle pour cette pub ?

Bobbie: Non, je viens d’acheter un cheval.

[Michael entre.]

Michael: Joey, dépêche-toi, je dois aller en cours. (A Bobbie) Oh, bonjour, je suis Michael.

Bobbie: Oooooh, assieds-toi. Joey, j’ai complètement oublié de te dire qu’il y a un chèque résiduel pour toi au service comptable. Pourquoi ne pas aller le chercher maintenant ?

Joey: Oui ! Je reviens.

[Joey sort.]

Bobbie: Alors Michael, que penses-tu de la nudité totale.

Michael: Je ne suis pas acteur.

Bobbie: Oh oui, je sais.

Fin

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey lit un livre lorsque Gina entre.]

Joey : Salut.

Gina : (avec une voix grave) Salut. J'ai besoin d'un verre !

Joey : Tu ressembles à papa.

Gina : Papa ne buvait pas.

Joey : Oh, non, non, je sais, mais ta voix est rauque comme celle d'un homme.

Gina : Tu veux une bière ?

Joey : Non, non. J'ai une audition dans une heure, avec cette super troupe de théâtre, et je dois mémoriser un monologue de Shakespeare, Richard III.

Gina : Oh. Et comment est-ce que ça se passe ?

Joey : Mal.

Gina : Pourquoi est-ce que tu veux faire Shakespeare ?

Joey : Bien, tu sais, ça pourrait être une grande opportunité pour moi, tu sais ? Prendre un nouveau tournant, obliger les gens à me considérer comme un acteur sérieux. En plus, je porterais une couronne.

Gina : Tu sais, peut-être que comprendre les dialogues t'aiderait à les mémoriser.

Joey : Ouais, mais c'est comme si c'était une langue totalement différente.

Gina : Et bien, laisse-moi t'aider. Commençons par le début.

Joey : (lit le livre) Ok, euh, "Voilà donc l'hiver de notre déplaisir."

Gina : Intéressant.

Joey : Euh, "Changé en glorieux été par ce soleil d'York,"

Gina ; Oh, ok, bien sûr.

Joey : « Et voilà tous les nuages qui pesaient sur notre lignée engloutis dans le sein profond de l'océan."

[Il y a un lourd silence, alors qu’ils s’assoient et fixent le livre du regard.]

Gina : Tu veux que je commande une pizza ?

Joey : Oh, mon Dieu, oui.

[Opening Credits]

[Scène : La cour devant chez Joey et Michael. Michael travaille sur son ordinateur. Joey entre.]

Joey : Salut, Michael.

Michael : Salut ! Oh, comment c'était l'audition de Shakespeare ?

Joey : Je n'ai pas eu le rôle. Je vais être la doublure.

Michael : C'est génial.

Joey : Michael, je ne sais pas ce que ça veut dire chez les scientifiques, mais dans le show business, ça veut dire que t'es nul.

Michael : Tu regardes ça de la mauvaise manière. Si l'acteur principal tombe malade, tu es dans la pièce. C'est une opportunité. Tu dois seulement être prêt à la saisir quand le moment viendra.

Joey : Ouais ?

Michael : Ouais, absolument. Rappelle-toi de ce qui est arrivé à Lou Gehrig. Un jour, Wally Pipp est tombé malade. Lou l'a remplacé. Il a été si bon qu'il l'a remplacé de façon permanente. Le gars a joué tous les matchs pendant 13 ans.

Joey : Michael, je ne peux pas jouer ce rôle si longtemps. Je suis censé aller à Sea World dans 3 semaines.

Michael : Le fait est que tu peux avoir ce grand rôle, et tu dois être prêt.

Joey : Ouais, je dois juste attendre ma chance, et puis je deviendrai le meilleur Richard III qu'il n'y ait jamais eu.

Michael : En fait, Sir Laurence Olivier a mis la barre assez haut.

Joey : Hmm. Peut être que je devrais mettre un "Sir" devant mon nom.

[Une fille entre. Elle porte un gros carton.]

Michael : (chuchote à Joey) Ouh. Fille, une fille, une fille.

Joey : Bien, bonjour.

La fille : Salut.

Joey : Laissez-moi vous aider avec ça. (Joey lui prend le carton.)

La fille : Merci.

Joey : Et laissez-moi être le premier à vous accueillir dans cet immeuble.

La fille : : Oh, en fait, je pars de mon appartement ici pour emménager avec mon fiancé.

Joey : Oh. Tenez. (Il lui rend son carton.)

[La fille part.]

Michael : Joey, elle déménage. C'est mauvais, c'est très mauvais.

Joey : Allez, Michael, tu n'as aucune chance avec cette fille. Je pourrais encore me la faire. Tu veux voir ?

Michael: Non ! Ecoute, un appartement est libre dans l’immeuble. Ma mère va vouloir venir s’y installer.

Joey: Vraiment ?

Michael: Oui ! Lorsque j’ai emménagé ici, elle m’a demandé s’il y avait un appartement à louer. Mon Dieu, elle déteste être seule. Et maintenant je ne plus là pour faire le jardinage ou déplacer ses meubles.

Joey: Attends, tu déplaces les meubles ?

Michael: Ils sont la plupart du temps en osier.

Joey: Oh.

Michael: Ca ne doit pas arriver. Tu dois m’aider.

Joey: Oui, oui. Commençons par enlever ce panneau (Il désigne le panneau « A louer ».

Gina: (crie depuis le parking) Vous devriez dégager Monsieur ! !

Joey: (A Michael) Prends le panneau !

[Michael prend le panneau et le donne à Joey. Joey le pose devant une plante. Gina entre.]

Gina: (crie en direction du parking) Je n’ai pas heurté votre voiture ! Ca se verrait si c’était le cas ! (A Joey) Je viens de défoncer la voiture de ce gars. Qu’est-ce qui se passe les gars ?

Michael: Rien.

Gina: (Remarque le panneau « A Louer » devant la plante) Hum, qu’est-ce que c’est que ça ? Une plante à louer ? Pfff, la Californie, quel Etat de cinglés, hein ?

Joey: Oui…

Gina: Bon, je vais préparer le dîner.

[Howard entre.]

Howard: Salut les gars. Salut Gina.

Gina: Salut Howie…

Howard: Avez-vous remarqué quelque chose de différent chez moi ?

Gina: Vous êtes plus petit ?

Howard: Non, j’ai fait de la musculation. J’ai un Bowflex. Des bonnes choses arrivent à mon corps presque chaque jour.

Gina: Je peux faire en sorte que de bonnes choses arrivent à ton corps chaque jour.

[Gina entre dans la maison.]

Howard: Je veux l’épouser. (Il remarque le panneau «  A Louer » devant la plante.) Ce n’est pas censé être là.  Ca doit aller là-bas.

Joey: Ecoute, nous ne voulons pas que Gina saches qu’il y a un appartement vide. Alors évite de le lui dire.

Howard: Pourquoi ne doit-elle pas savoir ?

Michael: Parce que si elle le découvre, elle va vouloir emménager ici, et nous ne voulons pas qu’elle vive avec nous.

Howard: Elle emménagerait ici ?

Joey: Howard…

Howard: Je veux ça !

Joey: Howard, non !

Howard: Je vais lui dire.

Joey: Howard…

Howard: (Hurle) Gina !

Joey: On se mange une autre pizza ce soir, que toi et moi ?

Howard: C’était une soirée merveilleuse. On a regardé Die Hard. Puis tu m’as montré tes photos avec les acteurs de Days of Our Lives, et tu m’as montré toutes celles avec qui tu as couché.

Joey: Oui. On peut remettre ça si tu ne parles pas de l’appartement vide à Gina.

Howard: Vraiment ?

Joey: Oui, mais cette fois nous regarderons Die Harder !

Howard: Ahh, c’est le même, sauf que ça se déroule dans un avion !

[Scène : La porte de derrière de chez Joey et Michael.]

Joey: Hé devine, j’ai de bonnes nouvelles. Le gars qui joue Richard III a dégueulé toute la journée.

Michael: Vraiment ?

Joey: Oui. Ils pensent que ça peut être grave. Je vais le remplacer !

Michael: Je suis content pour toi. Tu vois, je te l’avais dit. Tu connais le texte ?

Joey: Oh ah, les mots… la pire partie du métier d’acteur. Je n’arrive pas à retenir le monologue d’introduction.  Je pense que j’ai trop d’informations stockées dans mon cerveau.

Michael: C’est une théorie intéressante.

[Alex entre.]

Alex : Salut.

Joey: Oh, salut.

Alex: Vous savez où sont passés les panneaux « A Louer » que j’avais accrochés ?

Joey: Oui, on les a décrochés et arrachés.

Alex: Et pourquoi avez-vous fait ça ?

Michael: Parce que si ma mère découvre qu’il y a un appartement ici, elle va vouloir emménager immédiatement.

Alex: Oh, ça ne serait pas dramatique. On commence à s’entendre un peu.

Joey: Vraiment ? Tu voudrais d’elle comme locataire ? On va jouer à un petit jeu de rôle. Je joue Gina et tu viens me demander le loyer.

Alex: D’accord. Gina…

Joey: (joue Gina) Casse-toi blondasse !

Alex: Ca avait l’air si réel. D’accord, vous avez raison. Ca ne doit pas arriver. Elle est folle.

Joey: Oh Alex, on peut parler d’elle comme ça, mais tu ne peux pas. C’est ma sœur.

Michael: Oui, et c’est ma mère.

Alex: Oh mon Dieu, je suis désolée.

Joey: Ah, on se moque de toi !

Michael: Elle est folle. Ecoute, on doit trouver quelqu’un pour habiter dans cet appartement. Tu connais quelqu’un que ça intéresserait.

Alex: Non, je pensais organiser des visites.

Michael: Oh, oh, fais ça demain, elle doit aller à San Diego pour une conférence sur les perruques.

Joey: Ooh, San Diego ! Plus que vingt jours avant d’aller à Sea World !

Alex: Bien, ça peut fonctionner. Je dois juste trouver un locataire demain. J’aimerais que mon mari soit ici, c’est lui le vrai vendeur de la famille.

Joey: Vraiment ?

Alex: Oui, le dernier appartement qui était libre, il l’a loué sans problème alors même que la plomberie était défectueuse, le chauffage en panne et les murs moisis.

Joey: Euh, est-ce que je ne suis pas le dernier locataire à avoir emménagé ?

Alex: Alors comme ça tu vas à Sea World ?

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey nettoie sa couronne de Richard III. Gina entre.]

Gina: Je te salue, Roi de la boulette de viande.

Joey: Salut, tu viens me voir sur scène ce soir, hein ?

Gina: Passer une chance de te voir avec du maquillage et des collants ? Ce sera ma carte de vœux. Tu es prêt ?

Joey: Oui, j’ai tout sauf ce fichu monologue d’ouverture. Hé tu pourrais te mettre au premier rang et me souffler les répliques ?

Gina: Je ne les connais pas.

Joey: Tu les connais mieux que moi.

[Le téléphone sonne.]

Joey: (au téléphone) Allô ? Oui. Ok. Uh uh. Bien, merci. Au revoir. (Il raccroche.) Oh oh.

Gina: Résultat d’un test de paternité ?

Joey: Non, c’était le théâtre. Je joue ce soir.

Gina:  Tu le savais.

Joey: Un autre théâtre. Une autre pièce.

Gina: Quoi ?

Joey: J’aime tellement être doublure que j’ai pris un autre travail. J’ai surdoublé.

Gina: Pourquoi tu as fait ça ?

Joey: Je me suis dit que si je doublais plus d’un acteur, ça augmentait mes chances de monter sur scène.

Gina: En fait, tu es juste assez intelligent pour tout faire foirer.

Joey: Je sais ! Je sais ! Je n’arrive pas à le croire. Quelle est la probabilité que deux personnes tombent malades en même temps ?

Gina: Hé bien, c’est la saison de la grippe.

Joey: Fais toi vacciner contre la grippe !

Gina: Tu ne t’es pas fait vacciner ?

Joey: Je ne joue pas dans une pièce moi ! Qu’est-ce que je vais faire ?

[Michael entre.]

Michael: Joey, il y a eu un message bizarre pour toi sur le répondeur. Ton producteur t’a appelé pour dire que tu jouais ce soir.

Gina: Oui, oui, chéri, il le sait déjà. Il joue dans deux pièces ce soir.

Joey: En fait, je ferais bien de l’écouter.

Michael: Bien. Le message était « Trent est bloqué en Floride, donc tu dois jouer le rôle de Gus. »

Gina: Tu es dans trois pièces ?

Joey: Ah, je craignais que ce soit Gus. Fais chier Trent ! Pas professionnel du tout !

Gina: Alors, de quoi parle la troisième pièce ?

Joey: (désorienté) Je ne me souviens pas !

Michael: Joey, qu’est-ce que tu vas faire ?

Joey: Hé bien je ne sais pas. Je ne peux en jouer qu’une seule.

Michael: Hé bien, ne fais pas celle avec le monologue, puisque tu ne le connais pas.

Joey: Mais je n’ai pas du tout étudié la scène de danse dans la pièce de cowboys !

[Joey s’essaie à quelques pas de danse, qui rendent Gina hilare.]

Joey:  Je ne la connais pas !

Gina: Oh, je t’en prie, fais celle-ci.

Joey: Je n’arrive pas à le croire. Quelle est la probabilité ? C’est comme si tout se liguait contre moi pour m’avoir. C’est la malédiction de la doublure.

[Scène : Le bureau de Bobbie.]

Bobbie: Joey, merci d’être venu. Ecoutez, la raison pour laquelle je vous ai appelé…

Joey: Non, vous ne m’avez pas appelé. C’est moi.

Bobbie: Oh, bien . J’allais inventer quelque chose.

Joey: Bon. Ecoutez Bobbie, j’ai un gros problème et j’ai besoin de votre aide. J’ai pris un rôle de doublure dans une pièce…

Bobbie: Oh non, je déteste les pièces !

Joey: Ce n’est pas le problème.

Bobbie: Oh, c’est plus grave ?

Joey: Hé bien j’ai signé pour être doublure dans trois pièces différentes, et ils veulent tous que je joue ce soir.

Bobbie: Comment ? Pourquoi vous ne pouvez pas avoir un problème de coke comme tout le monde ?

Joey: J’y penserais.

Bobbie:  Très bien, vous devez jouer trois pièces en même temps. Hé bien estimez-vous chanceux. Je suis la reine des taches multiples. Au moment ou je vous parle, je fais des contractions des fessiers et j’apprends l’Espagnol avec ces écouteurs. (Elle montre les écouteurs à Joey.) Me llamo Bobbie ! J’essaie de séduire une star de soap mexicain. Très bien, voyons ce que l’on peut faire. Les trois pièces sont à la même heure ?

Joey: Non, l’une commence un peu plus tôt. Et dans l’autre, je n’entre qu’au deuxième acte.

Bobbie: Génial ! Tu peux jouer dans ces deux là. Et pour la troisième, on peut peut-être s’arranger pour que l’acteur joue.

Joey: Comment peut-on faire ça ?

Bobbie: Hé bien je l’appellerais bien pour le menacer de ruiner sa carrière, mais je ne pourrais pas tellement faire pire…. il joue dans une pièce.

Joey: Euh, je peux peut-être aller lui parler.

Bobbie: Faites ça. Vous trouverez bien quelque chose à dire, vous êtes un homme brillant.

Joey: Oui, on me le dit souvent.

Bobbie: Vraiment ? (en parlant de sa leçon d’espagnol) Oh assez de ces “¿Donde esta la playa?”. Comment vous diriez « enlevez mon soutif ? »

Joey: Quitame mi Brassiere.

[Scène : La cour devant chez Joey. Alex organise les visites de l’appartement vide. ]

Joey: Salut Alex. Comment se passent les visites ?

Alex: Salut. Bien, j’ai eu quelques visiteurs mais personne de vraiment intéréssé.

Joey: Ah, est-ce que tu mentionnes qu’une célébrité vit dans l’immeuble ?

Alex: Vraiment ? Qui ?

Joey: Uh, Sir Joey Tribbiani.

Alex: Oh oui, n’ébruitons pas trop cela, je ne veux pas que les paparazzi se pressent ici.

Joey: Je déteste que ces salauds me suivent en permanence avec leurs hélicopters. (Il regarde le ciel pour vérifier.) Bon, tu ferais bien de louer rapidement, parce que Gina va rentrer dans quelques heures.

Alex: Je fais de mon mieux. C’est pas comme si j’avais de super candidats.

Joey: Ne soit pas trop difficile. L’important, c’est que ce ne soit pas loué à ma sœur. Peut-être une fille canon, qui connaît Hollywood, et qui a HDTV.

Alex: Dégage !

[Joey entre chez lui.]

Joey: Salut Michael, on dirait qu’il y a beaucoup de gens pour la visite.

[Gina se redresse de derrière le comptoir. Joey ignorait se présence.]

Joey: Salut Gina ! Tu es là. Et ta convention sur les perruques ?

Gina: Beaucoup de stylistes n’ont pas pu venir à cause de la grippe. Tout a été annulé.

Joey: La grippe, tu me tues !

Gina: Bon Michael, je prends ton linge et je m’en vais.

[Gina va dans la chambre de Michael .]

Joey: Depuis combien de temps est-elle là ? Est-ce qu’elle a vu l’appart à louer ?

Michael: Non, elle est arrivé avant le début des visites, et maintenant il faut qu’elle reste jusqu’à ce que ce soit terminé. Comment va-t-on la garder ici ?

Joey: Uh, oh attends, ce sera facile de la garder ici. Quelles sont ses activités préférées ?

Michael: Nous dire quoi faire.

Joey: Plus précisément ?

Michael: Uh, me dire quoi faire.

Joey: Exact ! Alors demande lui des conseils sur quelque chose.

Michael: Uh, comme quoi ?

Joey: Bon, ne t’inquiète pas. Je travaille l’improvisation depuis quelques temps avec mes nouveaux cours de théâtre. Regarde-moi un peu penser.

Michael: C’est effrayant.

[Gina revient.]

Gina: Bon, j’ai ton linge. Je vais y aller.

Michael: D’accord, mais attends deux minutes. J’ai besoin de te parler. J’ai un problème.

Gina: Avec quoi ?

Michael: Hé bien, c’est un problème avec…

Joey: Une fille !

Michael: Oui, avec une fille.

Gina: Vraiment ? Quel est son nom ?

Joey: Raisin!

Michael: Oui, son nom est Raisin, et elle est un peu…

Joey: Cajun!

Michael: Elle est un peu Cajun.

Joey: Et son père est un ripou.

Gina: (A Michael) Bien, je suis contente que tu sois venu me parler. Voilà ce qu’on va faire.

Michael: Attends, tu as vraiment un conseil à me donner sur ma copine Cajun, Raisin ?

Gina: Premièrement, vous devez être clairs sur quelques points.

Joey: Très bien. Je vais y aller.

Michael: Joey, qu’est ce que tu fais ?

Joey: Hé bien il se trouve que je peux toujours faire Richard III et être à temps de l’autre côté de la ville pour la pièce de cowboys. Je dois donc convaincre l’acteur malade de la seconde pièce d’aller sur scène à ma place. (Il s’arrête pour reprendre sa respiration.) Bon, je suis prêt.

[Scène : La chambre de l’acteur malade, Tim.]

Joey: Salut Tim.

Tim: Qui êtes-vous ?

Joey: C’est moi, Joey, ta doublure.

Tim: Que faites-vous ici ?

Joey: Ton colocataire m’a laissé entrer. Je voulais te remercier de ma laisser une chance pour ce soir, et je veux que tu saches que je ne te laisserais pas tomber. Je prends à cœur le rôle d’Harry.

Tim: Tu veux dire Henry ?

Joey: (A lui-même) C’est une bonne chose que je ne joue pas celle-ci. (A Tim) En fait je voulais te raconter une histoire Tim. Tu aimes le baseball ?

Tim: Pas vraiment, mais j’aime A-rod. Il est craquant.

Joey: Amen. Bref, tu te rappelles ce type de 1ère base, Wally Pip.

Tim: Pourquoi, il est mort avec une doublure dans sa chambre ?

Joey: Non, il a été malade et a autorisé un jeune débutant à le remplacer pour le match. Et il n’est jamais revenu à sa place. Tu sais pourquoi ?

Tim: Pourquoi ?

Joey: Parce que son remplaçant n’était autre que Lou Gehrig, un des plus grands joueurs de baseball qui a fait 500 home run.

[Silence]

Joey: Tu sais ce qu’est un home run, hein ?

Tim: Je ne suis pas si gay !

Joey: Désolé. Bref, je vais te laisser avec cette histoire avant mon entrée sur scène de ce soir.

Tim: Pourquoi tu me dis ça ? Ce sont des menaces ?

Joey: Si c’était le cas, est-ce que cela fonctionnerait ?

Tim: Tu me fais le coup de « All about Eve » ?

Joey: (Ne comprend pas ce que c’est) Si oui, ça marcherait ?

Tim: En fait, je crois que je commence à me sentir mieux.

Joey: Vraiment ?

Tim: Oui, je crois que je vais jouer ce soir.

Joey: Bon, si c’est ce que tu veux, je ne vais pas t’en empêcher. Si seulement je n’étais pas passé !

Tim: Venir ici pour me dire de jouer ce soir fait de toi la pire doublure de l’histoire.

Joey: Et comment !

[Scène : La cour devant chez Joey.]

Joey: Alors, as-tu loué l’appartement ?

Alex: Oui, enfin. A une très jolie fille qui vient d’arriver de New-York.

Joey: Oh, j’espère que ce n’est pas une de celle avec qui j’ai couché et que je n’ai jamais rappelée.

Alex: J’en doute. Quelles sont les chances ?

Joey: En fait, assez élevée. Bon, allons dire la bonne nouvelle à Michael.

[Joey et Alex entrent chez Joey. Gina parle toujours de Raisin avec Michael.]

Gina: Je pense qu’elle vaut vraiment le coup qu’on se batte pour elle. Mais souviens-toi que les Cajuns sont des êtres sensibles.

[Joey fait signe à Michael que l’appart est loué. ]

Michael: Bon, Maman, merci des conseils.

Gina: Et je veux rencontrer Raisin.

Michael: Ca risque d’être difficile, parce qu’elle vit…

Joey: Dans un sous-marin !

Michael: Elle vit dans un sous-marin.

Gina: Bon, je vais y aller.

[Howard entre.]

Howard: Bon, garder ce secret me torture. Je ne mange plus, je ne dors plus, je ne fais plus de Bowflex. Gina, il y a un appartement à louer de l’autre côté de la cour.

Gina: Quoi ?

Howard: Ils ne voulaient pas que je te le dise, mais je veux que tu vives ici. Je pense que tu mérites de le savoir, parce que tu es super, super belle.

Joey: Plus de Die Hard pour toi, Howie !

Howard: Vraiment ? Parce que je viens de commander une pizza…

Joey: Amène la et on parlera.

[Howard sort.]

Gina: (A Alex) Vous saviez cela ?

Joey: Oh, elle n’a rien à voir avec tout cela.

Alex: C’est vrai. Je vous l’aurais loué dans la minute. J’aime quand vous êtes présente. En fait…

Gina: Casse-toi blondasse !

Alex: Bien…

[Alex sort.]

Gina: Bon, vous avez essayé de m’éloigner toute la journée pour que je ne saches pas ? Vous ne vouliez vraiment pas que je vive ici ?

Joey: Ecoute Gina, je pensais que ce serait mieux pour Michael.

Michael: Ecoute maman, je suis désolé. J’aime les choses comme elles sont. J’aime avoir mon espace vital.

Gina: Moi aussi.

Michael: Quoi ?

Gina:  Ecoute, il y a peu de temps, j’aurais voulu vivre ici et être plus près de vois, mais je dois dire que c’est mieux pour moi de rester seule. Je suis passée du stade enfant à celui d’élever un enfant. Je n’ai jamais vraiment vécu seule avant.

Joey: (Réalise) Je n’ai jamais vécu seul non plus.

Gina: (A Michael) Et c’est effrayant, mais c’est sympa. J’ai toute la maison pour moi, je peux écouter de la musique ringarde quand je veux, je peux allumer mes bougies odorantes que tu détestes, et je peux prendre de très longs bains.

Joey: Il interrompt toujours mes bains.

Gina: Je pense que je découvre qui je suis sans toi, et c’est bizarre. Mais je m’amuse.

Michael: Oh..

Gina: Quoi ?

Michael: C’est étrange. Je n’aime pas que tu m’étouffes, mais maintenant que tu ne le fais plus, c’est un peu triste. Les choses changent.

Gina: Oui. En fait, tu devrais peut être commencer à faire ta lessive seul.

Joey: (A Michael) Haha !

Gina: Et vous devriez peut être commencer à vous faire à manger seuls.

Joey: Tu es la mère de ce garçon.

[Scène : La pièce de Joey. Il est habillé en Roi, et il répète son texte en coulisse. ]

Joey: Voilà donc l'hiver de notre déplaisir... Quelle est la suite ? Quelle est la suite ?! Mon Dieu, je t'en prie, aide-moi, et je te promets, je ne ferai plus deux doublures à la fois.

[La pièce débute. Joey entre sur scène.]

Joey: Voilà donc l'hiver de notre déplaisir, Changé en glorieux été par ce soleil d'York,  Et voilà tous les nuages qui pesaient sur notre lignée Engloutis dans le sein profond de l'océan. Voilà nos fronts ceints de couronnes de laurier, Nos bras meurtris érigés en monuments, Nos terribles craintes changées en joyeuses assemblées, Nos funestes défilés en charmantes danses.

[Le rideau s’ouvre sur des cowboys qui dansent. Joey réalise alors qu’il n’est pas dans la bonne pièce.]

Joey: et vive les cowboys!

[Scène : Joey, Michael, et Gina sont chez Joey.]

Joey: Oh, je n’arrive pas à croire que j’ai finalement réussi ce monologue. C’était dans la mauvaise pièce, mais quand même.

Gina: Je voudrais porter un toast à mon frère, à ses débuts sur les planches de LA.

Joey: Au théâtre.

Ensemble: Au théâtre.

[Ils trinquent.]

Michael: Euh, à l’indépendance.

Ensemble: A l’indépendance.

[Ils trinquent.]

Gina: Oh, et à Michael et Raisin.

Ensemble: A Michael et Raisin.

[Ils trinquent.]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Chez Joey et Michael.]

Joey: Est-ce que je sens la soupe de pattes au poulet de maman ?

Gina: C’est exact. Une canette de Lipton et un hot dog haché.

Joey: Mec, cette femme sait cuisiner ! (Il remarque que Gina sourit.) Pourquoi es-tu si heureuse ?

Gina: Michael. Il est malade.

Joey: Et c’est une bonne chose ?

Gina: Oui, un enfant malade a besoin de sa mère. Je suis de nouveau indispensable.

[Michael entre]

Gina: Oh, regarde le. (A Michael) Tu es si pâle.

[Michael la regarde d’un mauvais œil.]

Joey: Mec, tu as une sale tête.

Michael: Je me sens mal. Je pense que j’ai la grippe.

Gina: Oh, ne me donne pas de faux espoirs ! Viens t’asseoir chéri. Il faut que je prenne ta température. (A Joey) Tu as un thermomètre ?

Joey: Euh, je crois que oui. Lorsque j’ai quitté Des Jours et Des Vies, j’ai emmené une boîte remplie de trucs.

[Il sort une boîte du placard.]

Gina: Ils t’ont laissé prendre tout ça ?

Joey: Quand tu mets tout dans ton pantalon, ça ne semble pas les déranger.

Michael: (Regarde quelques objets) Pourquoi est-ce qu’il y a des choses écrites dessus ?

Joey: Oh c’est mon texte. J’utilisais les accessoires comme antisèche lorsque je devais retenir du jargon médical.

Michael: (lit sur un des objets) « Bonjour, je suis le Docteur Ramoray. » ?

Joey: Il m’a fallu vingt prises. Ca me rend nostalgique de revoir tout ça. Toutes ces années à jouer un docteur, j’ai l’impression d’en être devenu un. Et c’étaient mes outils. (Il sort divers objet.) Marteau pour genoux. Regardeur d’oreilles. (Il sort un stéthoscope et le met autour de son cou.) Collier.

[Générique]

[Scène : Un studio d’audition. ]

Joey: Salut, je suis la pour le rôle de l’Homme Outré.

Femme: Signez ici.

Joey: C’est hors de question ! ! ! ! Désolé, on a du vous le faire toute la journée, hein ?

Femme: Non, en fait vous êtes le seul.

Joey: (sourit) Très bien.

[Joey s’assoit entre deux gars. Il engage la conversation avec celui à sa droite.]

Joey: Il y en a du monde pour un si petit rôle.

L’homme : Il n’y a pas de petit rôle, que des petits acteurs.

Joey: Vous voulez dire… des enfants ?

L’homme : J’ai besoin de relire mon texte.

Joey: Pas moi. Je l’ai ici en entier. (Il indique sa tête. Puis il réfléchit une minute.) Non.

[Joey essaie de regarder sur le script de l’homme, mais celui-ci s’éloigne. L’homme sur sa gauche lui propose de regarder. ]

Brian: Salut Mec, tu as besoin de jeter un œil ?

Joey: Oh merci. (Il regarde le script.) Oh, ça y est. C’est bon.

Brian: Je m’appelle Brian Michael David Scott.

Joey: Ca fait beaucoup de prénoms.

Brian: Je suis beaucoup d’acteurs.

Joey: Je m’appelle Joey Tribbiani.

Brian: Oh je t’en prie, je sais qui tu es. Le docteur Drake Ramoray. Je suis un grand fan.

Joey: Vraiment ? Oh, merci. Je t’offrirais bien un T-shirt collector, mais il ne m’en reste que deux, et j’aime assez les échanger contre du sexe.

Brian: Alors, je suppose qu’on risque de se voir souvent. On doit postuler pour les mêmes auditions. Tu vois, homme, la trentaine, dangereux mais sensible. Ca prend du temps cette audition. Je vais appeler mon agent. (Il prend son téléphone mobile) Composition accélérée…. (Au téléphone) Salut Lisa, c’est Bri-Mi. Ecoute-Euh ? Quoi ? Tu plaisantes ? Non, écoute, ce n’est pas de ta faute. Je te rappelle. (Il raccroche.) Mauvaise nouvelle mec, ils ont annulé l’audition. Ils ont déjà donné le rôle.

Joey: Et personne ne nous a prévenu ? Maintenant je suis vraiment outré ! A qui l’ont-ils donné ?

Brian: Sûrement quelqu’un qui a couché avec le producteur. C’est comme ça que cette ville fonctionne. Voilà, c’est dit.

Joey: Oh, je pense qu’on peut y aller alors, hein ?

Brian: Tu peux y aller. Moi je vais rester un peu. Il n’y a pas la clim chez moi.

Joey: Ce fut un plaisir de te rencontrer Brian…

Brian: Brian Michael David Scott.

Joey: Ca t’embête si je t’appelle « Mec » ?

Brian: Génial, mon frère.

Joey: Très bien.

[Joey sort alors que le directeur de casting se présente.]

Le directeur de casting : Joey Tribbiani ? Joey?

[Le directeur de casting raye Joey de sa liste et retourne dans le studio. Joey revient dans la salle.]

Joey: Est-ce que quelqu’un vient de dire mon nom ?

Brian: Non, euh, mais un jour tout le monde le criera.

[Joey sourit.]

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey, Michael et Gina sont dans le salon.]

[Michael renifle.

Gina: Je vais te faire encore un peu de thé.

Joey: Gina, écouté, ca fait deux jours non-stop que tu es là, pourquoi tu ne me laisses pas te remplacer ? Prends un peu de temps pour toi.

Gina: Je n’ai plus de temps pour moi désormais. Je suis une mère. Je ne sors pas, je n’ai pas de rencards, je ne m’amuse pas. Je ne m’occupe plus de moi.

Joey: (Désigne sa poitrine, référence à ses faux seins) Alors tu as fait ça pour Michael ?

[Gina le fusille du regard et Joey est effrayé. Il retourne s’asseoir sur le canapé à côté de Michael.]

Joey: Bon, il semble qu’elle ne veuille pas partir. Comment ça va ?

Michael: Pas terrible. Mais cela ira mieux demain.

Joey: Qu’est-ce qui te fait croire ça ?

Michael: Hé bien, si elle n’est pas partie demain, je me suiciderai.

Joey: Ne soit pas si dramatique.

Michael: Elle a dit que nous allions vider mon système, Joey. Et je ne sais pas ce que ça veut dire.

Joey: Oui, ta grand-mère agissait comme cela aussi lorsque j’étais malade. On m’a vidé le système aussi… Cela te conduit à te poser de grandes questions.

Gina: (Donne du thé à Michael) Tiens. (A Joey) Allez Joey, tu dois te lever. Michael va faire sa sieste ici.

Michael: Elle me fait faire la sieste chaque jour à 13h. Mais pas demain.

Joey: Bon d’accord, je vais aller regarder la télé dans ma chambre.

Gina: Non, non, non, non, non. Tu ne peux pas. J’ai mis l’humidificateur dans cette pièce. C’est plein de vapeur.

Joey: Quoi ? Tu es allée dans ma chambre. J’ai des trucs privés dans ma chambre.

Gina: Hé bien si tu t’inquiètes que j’ai pu lire ton Journal intime, c’est trop trad. (Elle se moque de lui.) « Cher Journal, Gina est méchante avec moi… »

Joey: Je vais l’écrire directement dans mon journal ! Ecoute Gina, je sais que Michael est malade, mais c’est chez moi. J’ai besoin d’espace.

Gina: Ecoute, pourquoi n’irais-tu pas chez moi ? Tu peux y rester jusqu’à ce qu’il aille mieux.

Joey: Je n’ai pas envie.

Gina: Il y a des lasagnes dans le frigo et j’ai Cinemax.

Joey: Donne-moi les clés !

[Scène : Un studio d’audition. Brian Michael David Scott sort de la salle.]

Brian: Non merci. C’est très facile lorsque les mots sont aussi bien choisis.

Joey: Mec.

Brian: Salut, Joey.

Joey: Alors comment ça s’est passé là-dedans ?

Brian: Très bien. Oh, je sais que nous sommes en compétition pour ce rôle, mais si je ne l’ai pas, j’espère que tu l’auras.

Joey: Tu es génial.

Brian: Non, je suis juste Brian Michael David Scott, Joey.

Joey: Oh, tu as rajouté un « Joey » ! !

[Le directeur de casting entre.]

Le directeur de casting : Joey Tribbiani ?

Joey: Oui, c’est moi.

Brian: Hé mec, écoute, j’ai quelques infos pour cette audition et je me sentirais mal de partir sans en faire profiter mon nouveau meilleur pote.

Joey: Génial, qu’est-ce que c’est ?

Brian: Le directeur de casting est sourd, alors il faut que tu hurles ton texte.

Joey: Merci, c’est bon à savoir.

[Joey entre dans la salle d’audition.]

Joey: (Hurle) « Ce n’est peut-être pas le meilleur endroit pour t’annoncer ceci Sharon, mais je t’aime ! Je t’aime de tout mon cœur ! « (Il continue à crier tout en sortant de la pièce) Alors, quand est-ce que je saurais si je suis pris. (A lui-même) C’est quoi le majeur dans le langage des signes ?

[Scène : Le bureau de Bobbie. Bobbie est au téléphone lorsque Joey entre.]

Bobbie: Oh ben maman, je ne comprends pas pourquoi tu es si bouleversée ? On va te retirer l’utérus, et alors ? En quoi tu en avais besoin ? Bon écoute, je dois te laisser. Je t’aime moi aussi. Bye.

[Bobbie raccroche.]

Joey: Euh, pourquoi voulais-tu me voir ?

Bobbie: Je voulais t’expliquer comment fonctionne ce business. Tu trouves un job, et je prends 10%. Tu sais combien font 10% de zéro ?

Joey: Euh, 40… je retiens 6…

Bobbie: Oh mon Dieu ! Je n’ai jamais eu autant envie de te gifler. Tu ruines ta carrière. Tu ne vas pas aux auditions, tu hurles sur le directeur de casting.

Joey: Si j’ai fait ça, c’est parce qu’il est sourd.

Bobbie: Qui t’a dit ça ?

Joey: Un acteur. Je le vois à toutes mes auditions. Il me donne des conseils.

Bobbie: C’est aussi lui qui t’a conseillé de jeter ton script et de te mettre à aboyer à la dernière audition ?

Joey: Oui, j’ai eu le rôle ?

Bobbie: Oh, Joey, il se fout de toi.

Joey: Quoi ?

Bobbie: Oui, ton petit copain te raconte des conneries. Joey, tu es un mec gentil et naïf. Mais tu ne dois pas laisser les gens te manipuler.

Joey: Je n’arrive pas à le croire.

Bobbie: Hé bien, je n’arrive pas à croire qu’ils ont pris le gras de mon cul pour le mettre dans mes lèvres, mais c’est la vérité !

[Scène : Chez Gina. Joey est dans le lit de Gina. Il écrit dans son journal.]

Joey: « Mais ensuite elle m’a surpris. Comme ce soir. Elle m’a gentiment proposé de rester chez elle. Voilà, c’est tout pour ce soir. Jusqu’à demain. Sincèrement. Joey qui t’aime. » (Il referme son journal et s’apprête à dormir.)

[Le temps a passé. Joey dort. Un homme entre dans la chambre de Gina. Il s’introduit dans le lit avec Joey, pensant qu’il s’agit de Gina.]

Roger: Salut poupée.

Joey: Quoi ? !

Roger: Quoi ? ! Qui êtes-vous ?

Joey: Qui êtes-vous ? !

Roger: Je m’appelle Roger.

Joey: Je suis Joey… mais ça ne nous aide pas beaucoup.

Roger: Je suis le petit ami de Gina.

Joey: Gina n’a pas de petit ami. Je suis son frère. Je le saurais.

Roger: Vous êtes son frère ? Oh, vous n’êtes pas censé être au courant de mon existence. Est-ce que vous pourriez faire semblant d’ignorer tout ceci ?

Joey: Mais j’ignore tout ceci ! ! ! !

Roger: Maintenant, il ne reste qu’à décider lequel de nous deux reste.

Joey: Sortez d’ici ! !

[Roger sort et Joey va directement vers son journal.]

[Scène : Chez Joey et Michael. Gina est assise dans la cuisine. Joey entre.]

Joey: Salut. Dis-moi, j’ai découvert ton petit secret la nuit dernière.

Gina: Oh mon Dieu ! On était mercredi. J’ai oublié. Pauvre Roger.

Joey: Pauvre Roger ? Pauvre compagnon de lit de Roger tu veux dire ! Ce type est très tactile !

Gina: N’en faisons pas une montagne, d’accord. C’est juste un type que je vois.

Joey: Pourquoi ne pas m’en avoir parlé alors ?

Gina: Parce que je savais que tu le dirais à Michael.

Joey: Et alors ?

Gina: Alors, il n’aime pas savoir ce genre de choses. Lorsqu’il avait douze ans, je fréquentais ce type, il avait construit un BioDôme dans le jardin et refusait d’en sortir tant que je sortais avec ce gars.

Joey: C’est quoi un BioDôme ?

Gina: C’est un fort d’intellos

Joey: Il est adulte. Tu peux lui dire que tu vois quelqu’un. C’est idiot de ne pas le faire.

[Michael entre.]

Michael: Que se passe-t-il ?

Joey: Bon Michael, viens là. Ta mère a quelque chose à te dire. Assieds-toi.

[Ils s’assoient tous les trois dans le canapé.]

Gina: Ecoute, tu sais que je suis une femme et que j’ai des besoins.

Michael: Euh, je n’aime pas tellement la direction que prend cette conversation.

Gina: Je sors avec quelqu’un. Ca fait deux mois maintenant. Je sais que tu es très sensible. Ca va aller ?

Michael: Je vais bien. C’est juste… j’ai besoin de temps pour assimiler. Tu peux me laisser une minute ?

Gina: Bien sûr.

[Gina va dans une autre pièce.]

Michael: Oui, oui, oui ! !

Joey: Génial ! Pourquoi je suis content ?

Michael: Tu ne comprends pas ? Elle a finalement rencontré quelqu’un. Je ne suis donc plus l’unique centre de sa vie.

Joey: Waou, c’est génial.

Michael: C’est fantastique ! Elle pourrait tomber amoureuse. Ils pourraient se marier. Si c’était un de ces types qui la veut tout le temps. Et qui serait jaloux de son fils. Et qu’il la retournerait contre moi… Réfléchis.

Joey: Oui, oui, nous serions libres. Nous pourrions faire tout ce que nous voulons. Nous pourrions nous balader à poils.

Michael: On pourrait ! Mais ne le faisons pas…

Joey: Désolé mec, mais mes parties ont besoin de respirer.

Michael: Il faut encourager ma mère. Il faut que je lui donne ma bénédiction. On pourrait peut-être l’inviter à dîner. Oui, oui, c’est incroyable. C’est le plus beau jour de ma vie ! Viens là !

[Ils s’étreignent lorsque Gina entre. Joey fait comme si Michael était en train de pleurer.]

Joey: Oh, tu veux bien nous accorder une minute ?

[Scène : Un studio d’audition. Joey entre et Brian Michael David Scott est déjà là.]

Brian: Salut Joey. Ecoute, je suis le prochain, je vais te donner un petit conseil sur cette directrice de casting. Elle vient de se faire refaire les seins, et si tu ne lui fais pas un compliment d’entrée, elle sera très énervée.

Joey: Pas cette fois, Brian Michael David Scott.

Brian: Hé, tu as tout bon.

Joey: Oui, je l’ai écrit sur ma main, pour ne pas oublier.

Brian: Pourquoi ne pas l’avoir écrit sur un morceau de papier ?

Joey: Tu aurais bien aimé, hein ? Ecoute, je sais que tu as fait en sorte que je foire toutes mes auditions, et je veux savoir pourquoi !

Brian: Bon, tu veux savoir pourquoi ?

Joey: Oui.

Brian: C’est parce que je suis impressionné par toi.

Joey: Oh bien sûr.

Brian: Si vraiment. Lorsque je t’ai vu à la première audition, je me suis dit « je devrais rentrer chez moi, ce type est fantastique ».

Joey: Oui, hé bien le directeur de casting d’hier ne pense pas la même chose. Je lui ai aboyé dessus et léché le visage.

Brian: Je ne t’avais pas dit de le lécher.

Joey: J’étais dans l’action !

Brian: Je suis désolé de t’avoir piégé, mais que suis-je censé faire ? Je suis un mauvais acteur qui a de la chance s’il trouve un boulot. Tu es Joey Tribbiani. Tu es un vrai acteur.

Joey: Ecoute mec, Il n’y a pas de vrais acteurs. Que des petits enfants.

Brian: Je n’arrive pas à croire que je t’ai utilisé. Je veux me faire pardonner. Je suis le prochain. Ils m’ont dit d’entrer lorsque je serais prêt. Prends ma place. Je ne passerai même pas cette audition.

Joey: Vraiment ?

Brian: Oui, j’ai fait le con. Fait le pour moi, s’il te plaît.

[Brian Michael David Scott ouvre la porte pour Joey.]

Brian: Eclate-les.

[Joey passe la porte, Brian la referme. Joey se retrouve dans une cage d’escalier dont il ne peut pas sortir.]

Joey: Sois maudit ! (Il regarde ses mains.) Prendre du lait ! (Il regarde son autre main.) Brian Michael David Scott !

[Scène : Chez Joey et Michael.]

Gina: Salut les gars, Roger va arriver dans une minute pour me prendre. (A Michael) Tu es sûr que tu veux rencontrer Roger ?

Michael: Hé bien tu sais, je ne peux pas dire si ça va aller. Ce type va emmener ma mère loin de moi. Je vais essayer de garder l’esprit ouvert.

[Roger frappe à la porte.]

Michael: Mon Dieu, quel coup ! J’approuve, va lui ouvrir.

[Roger entre.]

Roger: Salut Gina.

Gina: Roger, tu connais Joey.

Roger: Si je le connais ? On était dans le même lit.

Joey: Ne raconte pas ce genre de choses Rog.

Gina: Et voici mon Michael.

Roger: Salut, petit gars.

Michael: (A Joey) C’est l’élu.

Gina: Pourquoi ne pas vous asseoir pour vous connaître un peu ?

Joey: Oui, d’accord.

Gina: Vous voulez un petit cocktail pour l’occasion ? Tout le monde aime le Jager ?

Joey: Roger, on est très content que tu sois avec Gina. Elle n’a jamais été aussi heureuse.

Roger: Vraiment ? Elle me crie après et m’insulte en permanence.

Joey: Non, non, non, non, non. C’est comme ça que nous, le Tribbiani, montrons notre affection. (A Michael) Intello.

Michael: Acteur de soap pourri.

Joey: Puceau.

Gina: Voilà, trois Jager et un NyQuil.

[Michael tend un Jager à Roger.]

Michael: Voilà papa. Oh, est-ce que je viens de t’appeler papa ? Ca m’a paru si naturel.

Gina: Chéri, on ferait bien d’y aller si on veut voir ce film. Je me repoudre un peu pour être présentable pour mon chevalier servant. (Elle avale son Jager et grogne.)

[Gina sort.]

Joey: Alors Rog, que fais-tu dans la vie ?

Roger: Euh, je travaillais pour une grosse boîte de construction de Newport, mais j’ai perdu un orteil au travail.

Michael: Oh, je suis désolé.

Roger: Oh, ne le sois pas. Je me suis fait un paquet de fric grâce à ça. J’étais avec une scie circulaire, je buvais une bière, et la minute d’après, ces gars en costumes me passaient des chèques.

Joey: Génial.

Roger: Oui, mais j’ai flambé le fric rapidement. Je dois trouver un autre moyen d’avoir du blé.

Joey: Pas un autre orteil ?

Roger: Non, non, non. Je vais perdre un doigt. Je pensais perdre un auriculaire. Il y a tellement de façon de perdre un doigt. T’as les perceuses, scies, ponceuses, presses,…

Michael: Euh, le travail n’est pas tout. Je suis sûr que tu as des loisirs.

Roger: J’aime bien les jeans.

Joey: Les jeans ? Ce n’est pas un loisir ça ?

Roger: Je ne suis pas un pro non plus…

[Gina revient.]

Gina: On devrait y aller.

Roger: Bien. Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Un petit conseil. Glissez dans les toilettes du cinéma et cognez votre tête contre le lavabo. Hop pop-corn gratuit !

[Michael fait un signe d’approbation à Gina. Gina et Roger sortent.]

Joey: Qu’est-ce qui te prend ? Ne fait pas ça ! (Il refait le signe avec le pouce levé.) C’est Roger après son prochain boulot !

Michael: Bon, il est très différent. Mais l’important, c’est qu’il l’apprécie. Et qu’il l’éloigne de moi.

Joey: Oh Michael, c’est très égoïste ça. Qu’est-ce qui est plus important ? Ton espace ou le bonheur de ta mère ?

Michael: Mon espace. Et j’ai du faire semblant d’y réfléchir.

[Scène : Chez Joey et Michael. Gina revient de sa soirée avec Roger. ]

Michael: Alors ce film ?

Gina: Euh, on est arrivé en retard. On est passé par une boutique Levis et Roger y est resté pas mal de temps.

Joey: On doit te parler. Michael, quelque chose à dire à ta mère à propos de Roger ?

Michael: Je crois que c’est le bon.

Joey: Non Gina, c’est une tâche !

Gina: Ecoutez, je sais que Roger n’est pas le plus intelligent ou le plus drôle ou le plus ambitieux.

Joey: Mais ?

Gina: Mais je n’ai pas beaucoup de choix. La plupart des hommes de mon âge veulent sortir avec des filles de vingt ans, pas quelqu’un qui a un enfant de vingt ans. C’est le mieux que je puisse trouver.
Joey: De quoi tu parles ? Tu as toujours pu avoir qui tu voulais.

Gina: C’était il y a longtemps Joey. Maintenant je prends ce que je peux avoir.

Michael: Prendre ce que tu peux avoir ? Maman, ce n’est pas bien… tu mérites bien mieux.

Gina: Je pensais que tu l’appréciais.

Michael: C’était vrai, mais je mentais. Je pensais que ce serait bien que tu aies quelqu’un dans ta vie, pour que tu ne t’inquiètes plus autant pour moi. Je suis un adulte maintenant.

Joey: Tu le crois vraiment ?

Michael: Et tu es une femme géniale. Tu plaisantes ? Tu es intelligente, drôle, belle. Tous mes amis ont un faible pour toi.

Gina: Je dois être la troisième fille que ces types ont vu.

Joey: Tu dois attendre jusqu’à ce que tu trouves quelqu’un de bien, d’accord ? Et quand ce sera le cas, même ce type là ne sera pas à la hauteur pour moi.

Gina: Oh, Joey.

Michael: Et tu sais, je ne voulais pas te le dire avant, mais ma fièvre remonte.

Gina: Oh, tu es trop gentil avec moi.

[Scène : Un studio d’audition. Joey est déjà là. Brian Michael David Scott entre.]

Brian: Bon, écoute. Je sais que tu dois encore être furieux contre moi pour le coup des escaliers, mais je t’ai sauvé la vie ! Juste après que je t'aie enfermé, 3 hommes masqués ont débarqué...

Joey: Plus de conneries ! Tu vas regretter de t'être opposé à Joey Tribbiani. Tu as eu un coup de fil de ton agent ce matin ? (Avec une voix de femme) Salut, Bri-Mi, c'est Liza, l'endroit de l'audition a changé.

Brian: Quoi ?

Joey: L’endroit n’a pas changé. L’audition a lieu maintenant de l’autre côté de la ville mon frère.

Brian: J’étais parfait pour ce rôle !

Joey: Ouais, ben dommage. Tu devrais bien réfléchir avant de recommencer avec moi. Parce que maintenant, je rends les coups. C’est bien clair ?

Brian: Oui. Sauf sur un détail. Si je suis en train de rater cette audition…

Joey: Oh que oui !

Brian: N’es-tu pas en train de la manquer aussi ?

[Joey réfléchit.]

Joey: Viens, je t’emmène !

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Le parking devant la résidence de Joey. Joey et Gina sont en voiture, Joey se gare.]

Joey: Alors ? Je commence à m’y connaître en créneau. (Il n’a pas fait de créneau en réalité.)

Gina: Ca n’en était pas un, mais si tu le dis.

Joey: Tu sais, c’était sympa de visiter la ville avec toi. Comment est-ce que tu sais où vivent toutes ces célébrités ?

Gina: J’ai pratiqué le harcèlement à une certaine époque.

Joey: Oh, regarde ce pauvre gars (Il fait référence au propriétaire du véhicule stationné à côté du sien). Il a au moins dix prunes et un sabot.

Gina: J’ai déjà vu cette voiture. Elle est là depuis au moins un mois. Qui peut bien laisser sa voiture ainsi ?

Joey: Qui que ce soit, c’est un de mes admirateurs. Il y a une pile de photos de moi sur le siège avant.

Gina: Joey, lorsque tu as acheté ta nouvelle voiture, tu as rendu ta voiture de location, hein ?

[Joey sort ses clés, il utilise une des télécommandes, et la voitures bipe et s’ouvre.]

Joey: Non

[Opening Credits]

[Scène : Chez Joey et Michael. Ils sont dans la cuisine. Gina entre.]


Joey: Salut, qu’est-ce que tu fais là de si bonne heure ?

Gina: Il fallait que je sorte de ce salon. Je déteste mon boulot. Je savais que j’aurais dû être matonne, comme le test le disait.

Michael: Tu as toujours des problèmes avec ton patron ?

Gina: Oui ! Viktor est vraiment une vermine. Il est toujours sur mon dos, il me critique, et me dit quoi faire. On dirait Maman avec une moustache.

Joey: Tu as vu Maman ces derniers temps ? (Il fait un geste indiquant que sa mère a de la moustache.)

Michael: Pourquoi tu fais un boulot qui te rend dingue ?

Joey: Doucement Monsieur Université. Dans la vraie vie, le travail n’est pas toujours un pique-nique.

Gina: Je t’en prie, ton métier est de faire semblant.

Joey: Oh, j’ai fait mon temps dans les fossés.

Gina: Ah vraiment ? A quoi faire ?

Joey: Creuser ! Quel autre boulot tu veux faire dans un fossé ?

Gina: Oh, j’aimerais avoir mon propre salon. Comme ça, au lieu de travailler pour l’horrible patron, je serais l’horrible patron.

Joey: Oh, oui, tu serais parfaite dans ce rôle. Tu nous dis déjà quoi faire.

Michael: Oh oui. (Imite Gina.) « Michael, ne regarde pas la télé de si près, tu vas devenir aveugle ».

Joey: Oui, ou alors « Joey, sors ta main de ton froc ».

Michael: Ou « Michael, dis à Joey de sortir sa main de son froc ! »

Joey: Oui, alors pourquoi tu n’ouvres pas ton propre salon ?

Gina: Parce que je n’ai pas suffisamment d’argent.

Joey: Tu dois avoir quelques économies.

Gina: J’en avais. (Elle désigne sa poitrine, et ses nouveaux seins.) Plus maintenant. Bon, je dois y retourner. A plus tard.

Michael: Salut.

[Gina sort.]

Joey: Mon Dieu, elle semble malheureuse. J’aimerais pouvoir l’aider.

Michael: Tu pourrais lui donner un peu d’argent, pour qu’elle commence sa propre affaire.

Joey: Je voulais dire lui acheter un gâteau.

Michael: Oh allez, tu dois avoir économisé une petite somme.

Joey: En effet, mais cet argent est un filet de sûreté pour moi, et en plus, je ne suis pas dans une bonne période pour commencer à dépenser de l’argent. Je suis dans une nouvelle ville, je n’ai pas de boulot, et j’ai 1200 Dollars d’amende à payer… pour une voiture que je n’ai toujours pas rendue !

Michael: Ce n’est peut-être pas le moment idéal, mais tu n’as pas à lui donner tout ton argent.

Joey: Ecoute Michael, je ne peux pas piocher dans mes économies. Il y a une dure réalité à être acteur. Cet argent est strictement réservé au cas ou je perdrais ma beauté.

Michael: Quoi ? Pourquoi ? Enfin, même si tu devenais hideux, tu es un acteur formidable. Tu aurais toujours du boulot.

Joey: C’est faible mec.

[Scène : La cour. Joey est assis au bord de la piscine, il trempe ses pieds pendant qu’Alex nettoie la piscine. ]

Joey: J’ai hâte que mon corps tout entier puisse ressentir ce que mes pieds ressentent.

Alex: Tu passes combien d’heure par jour là dedans ?

Joey: Euh, mon record est de 9 heures, mais… j’étais inconscient pendant 5 d’entre elles.

Alex: Oh, un des enfants a perdu sa figurine militaire.

Joey: Oh, Sergent Coup-de-Pied !

Alex: Eric revient ce soir.

Joey: Ton mari ? Oh génial, je vais enfin pouvoir le rencontrer. Il a été parti si longtemps.

Alex: Je sais, mais maintenant son orchestre joue en ville.

Joey: Oh, il joue de quel instrument ?

Alex: Viole.

Joey: (Pense qu’Alex voulait dire « Violon » au lieu de « Viole ») Lon. Violon.

Alex: (Rit) Merci. Ecoute, à propos d’Eric, il y a un problème. Je lui ai parlé de mon ami Joey et j’ai eu l’impression qu’il se sentait un peu menacé.

Joey: Allons, par moi ?

Alex: Oui, quand je lui ai dit qu’on traînait ensemble, je pense qu’il a du trouver ça étrange… que sa femme fasse des trucs avec un célibataire.

Joey: C’est ridicule. J’ai toujours eu des amies dans la gente féminine, et il n’y a rien de sexuel là dedans. J’aime la façon dont les femmes pensent. J’adore leur façon de rire. J’aime la douceur de leurs mains. J’aime leur dos. J’aime la courbe… Oh je vois ce qui l’embête.

Alex: Ce n’est pas comme si quelque chose allait se passer entre nous. C’est presque insultant. Comme si je ne pouvais pas tenir deux semaines toute seule. Comme si j’étais obsédée et que n’importe quel homme ferait l’affaire.

Joey: Alex, il ne faut pas en avoir honte.

Alex: Je ne suis pas obsédée.

[Joey la regarde de coin.]

Alex: Non !

Joey: Bon écoute, il verra bien qu’il n’y a rien entre nous, et qu’il n’a aucune raison de s’inquiéter. Ca va bien se passer, n’est-ce pas ?

Alex: Absolument.

Joey: Oui, et un petit conseil : peut-être, vraiment peut-être, si tu connaissais le nom de l’instrument dont il joue, il se sentirait moins menacé. 

Alex: Non, je sais ce qu’est un violon…

Joey: Voilà !

[Scène : Le salon de coiffure de Gina. Elle coupe les cheveux d’un client. Joey entre.]

Joey: Salut Gina. Désolé je suis en retard pour le déjeuner.

Gina: Oh ce n’est rien. Je termine cette coupe.

Joey: Alors, lequel est le Viktor dont tu te plains sans cesse ?

Gina: Oh à l’heure du déjeuner, il va en général à l’armurerie d’à côté ou au club de Strip tease au coin de la rue.

Joey: Chouet quartier dis donc.

Gina: Alors ta journée ? Je m’ennuie à mort.

Joey: Je viens de découvrir que le mari d’Alex trouve étrange que nous traînions ensemble.

Gina: Hé bien c’est un peu bizarre. Tu vois, une femme mariée et un homme célibataire…

La femme dont Gina coupe les cheveux : Uh-uh, pas bien.

Gina: Oh, vous parlez Anglais ? (Elle indique à Joey depuis combien d’années elles se connaissent.) Cinq ans ! Ca ne serait pas étrange que vous traîniez ensemble si vous vous étiez connu avant son mariage – ce qui n’est pas le cas, ou si tu étais leur ami en tant que couple – ce qui n’est pas le cas non plus, ou encore si tu étais gay – ce qui ne me poserait pas de problème.

Joey: Arrête avec ça !

Gina: (A la femme qu’elle coiffe) Il est acteur, les limites sont troubles.

Joey: Quoi, alors tu dis que je ne peux pas être ami avec Alex ?

Gina: Non, mais reste un peu distant quand son mari est là. Sinon, il se sentira menacé par toi. Tu es mignon…

Joey: Oui, je suppose que tu as raison. (Il se regarde dans la glace) Parfois j’aimerais être seulement un 8,5.

[Viktor entre.]

Viktor: Gina, j’ai de mauvaises nouvelles – pas de chèque ce soir. Tout l’argent de la caisse est allé dans le string de la strip teaseuse. Qui est-ce ? (En désignant Joey.)

Gina: C’est mon frère. Il me rend visite.

Viktor: Oh j’avais oublié, ceci n’est pas un salon. C’est la « Maison de Viktor pour les réunions de famille » !

Joey: (chuchote à Gina) Je vais te laisser.

[Joey s’assoit et essaie de se cacher derrière un magasine.]

Viktor: Les magasines sont réservés aux clients.

Joey: (pose le magasine.) D’accord.

Viktor: Ainsi que la chaise.

[Joey se lève.]

Viktor: Ainsi que le sol.

Joey: Oh, allons !

[Joey se suspend au porte manteau de telle manière que ses pieds ne touchent plus terre. Viktor s’éloigne.]

[Scène : Chez Joey et Michael. Michael entre.]

Michael: Salut.

Joey: Salut.

Michael: Au fait, la voiture de location est toujours là.

Joey: (regarde la corde qu’il a noué autour de son poignet.) C’est à ça qu’elle sert ! ! Oh, je suis allé rendre visite à ta mère à son salon aujourd’hui. J’ai rencontré son patron.

Michael: Assez horrible, hein ?

Joey: Oui. Ce mec est comme un Joseph Staline russe. Je n’arrive pas à croire qu’elle doive travailler là.

Michael: Tu sais qu’il y a un moyen d’arranger ça. Donne-lui de l’argent.

Joey: Oh Michael, je ne sais pas trop.

Michael: Pense à tout ce qu’elle a fait pour toi. Elle t’a trouvé cet appartement. Elle en a fait une maison confortable. Si la situation était inversée, elle le ferait sans hésiter.

Joey: Oui, c’est vrai.

Michael: Et ce n’est qu’un prêt. Elle te rendra cet argent. D’ailleurs, elle te laissera sûrement trouver le nom du salon.

Joey: Oooooh. « Le salon des cheveux ». Non, non, non. « Les cheveux là-haut ! » Non, non, non, « La cave aux cheveux du Capitaine Fabuloso » ! D’accord, on fait ça.

Michael: Vraiment ?

Joey: Oui, oui, c’est la bonne chose à faire.

Michael: Oh, je peux l’appeler pour qu’elle vienne ici, pour qu’on lui annonce ?

Joey: Oui, oui, oui. Je fais un saut rapide dans le jacuzzi d’abord. Disons d’ici deux trois heures.

Michael: D’accord.

[Scène : La Cour. Joey sort de chez lui. Il ne voit pas qu’il y a déjà quelqu’un dans le jacuzzi.]

Joey: (Parle à son jouet soldat) C’est l’heure de se relaxer les mecs. Vous le méritez. (Il remarque l’autre homme dans le jacuzzi. C’est Eric, le mari d’Alex. Mais Joey l’ignore.) Oh, salut.

Eric: Bonsoir.

Joey: Désolé, je reviendrai plus tard.

Eric: Non, non, venez. Il y a de la place pour nous deux là dedans.

Joey: Euh, pas lorsqu’on se baigne à ma manière.

Eric: Ah, bon, je vais essayer de ne pas faire attendre « vos hommes » trop longtemps.

Joey: Quoi ça ? Ce n’est pas à moi.

[Joey lâche ses soldats. L’un tombe à l’eau. Joey est inquiet. Eric sort le soldat de l’eau, le donne à Joey qui s’empresse de l’essuyer.]

Joey: Merci. C’est la première fois que je vous vois par ici.

Eric: Mon orchestre était en tournée.

Joey: Oh, vous devez être Eric, le mari d’Alex. Je suis Joey.

[En entendant ça, le sourire d’Eric disparaît de son visage.]

Eric: Vous êtes Joey ? (Il sort de l’eau.) Oh, Dieu merci ! (Il rit.) Oh, c’est génial.

Joey: Oui. (rit) Quoi ?

Eric: Non, c’est juste qu’Alex a passé pas mal de temps avec vous ces temps-ci, et je m’attendais à autre chose. C’est tout. Je suis content de vous rencontrer.

Joey: Oui, moi aussi.

[Ils se serrent la main.]

Joey: Alors, pas de malaise ?

Eric: (rit) Oh non, aucun malaise.

[Eric sort.]

Joey: Pourquoi n’y a-t-il pas de malaise ? (Il regarde la corde autour de son poignet) A quoi sert ce truc ?

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey entre.]

Michael: Maman est en chemin et je regarde les offres de locaux commerciaux. C’est comme si…

Joey: (énervé) Est-ce que tu me trouves menaçant ?

Michael: Pas jusqu’à maintenant.

Joey: Alex m’a dit que son mari craignait que je lui pique. Puis il me rencontre et soudain, tout va bien.

Michael: Il pense peut-être que tu n’es pas le type d’homme d’Alex.

Joey: Je t’en prie, je l’ai déjà fait des tas de fois où personne n’était le genre de personne. Il pense que je ne suis pas séduisant. Je n’arrive pas à le croire. Je suis sur le point de dépenser mes économies « Beauté Perdue », et je suis en train de perdre ma beauté.

Michael: Joey, tu es séduisant. L’autre jour tu étais sur le tabouret, et je ne pouvais pas m’empêcher d’admirer tes muscles.

Joey: Je me doutais que tu regardais.

[On frappe à la porte.]

Gina: (de dehors) C’est moi !

Michael: Oh, j’ai hâte de lui parler du salon.

Joey: Oh là, pourquoi est-ce que tu lui dirais ?

Michael: Parce que toi tu donneras le nom.

Joey: Oh c’est vrai !

[Michael ouvre la porte.]

Gina: J’essaie d’imaginer ce qui important au point de rater JAG.

Michael: Assied toi maman. On a quelque chose à te dire.

Gina: Oh mon Dieu ! Ils arrêtent JAG ?

Joey: Non, assied toi. Là. (Il lui tend un chèque.)

Gina: Qu’est-ce que c’est ?

Joey: C’est un prêt. Ce n’est pas énorme, mais j’espère que c’est assez pour démarrer.

Gina: Démarre quoi ?

Joey: La cave aux cheveux du Captain Fabuloso !

Michael: Maman, c’est pour ton propre salon.

Gina: Oh mon Dieu. Vous plaisantez ? Non, non, c’est trop.

Joey: Non, non, non, non, non. On veut que tu le prennes.

Gina: Mais ça doit être toutes des économies « Beauté Perdue ». Oh merci, merci beaucoup.

Michael: Et je vais aussi te donner mes économies. C’est pas grand chose, mais elles sont à toi.

Gina: Oh chéri, tu es mignon, mais j’ai utilisé tes économies il y a cinq ans pour te payer l’orthodontiste.

Michael: Je ne suis jamais allé chez l’orthodontiste.

Gina: Vous êtes les meilleurs !

[Scène : Chez Joey et Michael.]

Michael: Salut.

Joey: Salut.

Michael: Je vais aller étudier dans ma chambre. Et toi ?

Joey: Je vais faire venir le mari d'Alex en lui parlant d'un problème de maintenance parce que c'est le concierge... mais mon vrai but est de lui montrer que je suis sexy.

Michael: Nous avons des vies très différentes toi et moi !

[Michael s’en va. Eric frappe à la porte. Joey ouvre.]

Joey: Salut.

Eric: Salut. Alors, il y a un problème avec la cheminée ?

Joey: Le conduit semble bloqué et j'aimerais allumer un feu.

Eric: Il fait 26 degrés dehors.

Joey: Je suis toujours frileux. J’ai vraiment très peu de graisse corporelle.

Eric: Ah oui, moi aussi. J’ai 11% de graisse, et toi ?

Joey: Zéro.

Eric: Bien, bon, je vais jeter un œil à la cheminée.

[Ils se dirigent vers la cheminée. Le magasine Soap Opera Digest avec Joey en couverture est dans l’antre.]

Joey: Regardez ce que l'on a laissé traîner là. Soap Opera Digest de 1997. Regarde ça, hein ? "Le petit nouveau le plus sexy : Joey Tribbiani" Qui écrit ces trucs ? C'est une vieille photo de quand je posais.

Eric: Tu as été mannequin ?

Joey: Ouais, je l'étais, j'ai été viré pour avoir été trop engageant. Tu as l'air d'avoir besoin d'un coup de main.
Eric: Euh non, ca va en fait.

Joey: Qu'importe. Je devrais enrouler mon pantalon, et te donner un coup de main. Il est un peu juste au niveau des mollets. Regarde ces muscles.

Eric: Ouais. Je vois ce qui se passe. Tu es gay.

Joey: Quoi ? Non ! Mais si je l'étais, je me plairais.

[Eric regarde dans le conduit de cheminée et sort un paquet de vieux journaux froissés.]

Eric: Bon... Voilà le problème.

Joey: Comment une boule de papier a-t-elle pu atterrir là ?

Eric: Je ne sais pas, c’est le journal d’aujourd’hui.

[Alex entre.]

Alex: Chéri, Bill vient d'appeler. La répétition a été avancée d'une heure…

Eric: Je dois y aller alors.

Alex: Je t’attends pour dîner.

Eric: Oh, non... Dîne avec Joey, et ouvre une bonne bouteille de vin, d'accord ? Et, Joey ? Sois prudent, d'accord ? Quand elle picole, elle veut danser pour toi.

Joey: D’accord.

[Eric s’en va.]

Alex: Tu veux descendre ?

Joey: Qu'est-ce que c'était ?

Alex: Oh d'accord.

Joey: Ton mari ne me craint pas du tout !

Alex: Oh, super.

Joey: Non. Pourquoi est-il comme ça ?

Alex: Il pense peut être que tu n'es pas mon type.

Joey: Je ne voulais pas faire ça, mais jette un coup d'oeil !(Il lui montre son mollet.) Pourquoi il ne me craint pas ?

Alex: Je ne sais pas, mais si tu veux, je peux lui demander.

Joey: Fais ça quand il aura fini de jouer de la viole. Bon sang, tu me le fais dire maintenant !

[Scène : Un magasin vide. Joey, Michael, et Gina le visitent pour le nouveau salon de Gina.]

Michael: C'est un bon emplacement. Bonne circulation. Il y a des places de parking. Tu as déjà ce qu'il faut pour des éviers. On pourra les mettre là.

Joey: Il y a tant de place. Tu pourrais faire du roller. Tu pourrais couper les cheveux en rollers ?

Michael: Alors t'en penses quoi ?

Gina: Ça semble pas mal.

Joey: Pas mal, c'est le meilleur endroit qu'on ait vu, dès que t'auras signé, on pourra emménager, et engager des gens.

Michael: Et tu pourras virer du personnel, et tu en auras l'autorité, pas comme chez Castorama, où tu avais viré tous ceux qui t'avaient fait attendre.

Gina: Je n'ai pas encore dit oui que vous m'avez déjà trouvé des employés.

Michael: On doit pouvoir avoir 6 stylistes ici.

Joey: Et ils devront apprendre à faire du roller.

Gina: Six stylistes ? C'est un gros coup.

Michael: Maman, tu dois avoir un peu d'imagination. Tu vas peindre les murs, d'accord ? On va mettre une nouvelle moquette.

Gina: Vous me parlez de beaucoup de choses à la fois.

Joey: Oh ! Tu vas mettre des miroirs sur ce mur... et sur celui-là aussi, et l'oiseau et le poisson pourront se voir.

Gina: L’oiseau et le poisson ?

Joey: Capitaine Fabuloso est un pirate.

Michael: Maman, on doit prendre ce local maintenant, sinon quelqu'un d'autre le fera.

Gina: Je devrais peut être attendre.

Michael: Allons, tu dois prendre une décision.

Gina: Je peux pas faire ça maintenant, je dois y aller.

[Gina sort.]

Michael: Qu'est-ce qu'on a fait ?

Joey: Tu sais quoi ? Je parie qu'elle veut que ce soit son endroit à elle et on a tout foutu en l'air en lui disant quoi faire.

Michael: Oui, je pense que tu as raison.

Joey: Tu penses ? Allons, certaines de tes idées étaient complètement stupides.

[Scène : Alex est dans la cour. Joey arrive.]

Joey: Salut Alex.

Alex: Salut.

Joey: Tu as parlé à ton mari ? Il t'a dit pourquoi il n’avait pas peur de moi ?

Alex: Oublie ça.

Joey: Tu lui as parlé. Je veux savoir ce qu'il a dit. Il pense peut-être que je suis trop séduisant. Il pense que tu ne pourrais jamais te faire un gars comme moi.

Alex: Non... Et, merci !!

Joey: Bon, alors quoi ?

Alex: Bien il pense...que tu es gamin.

Joey: Gamin ?

Alex: Il a des idées rapides sur les gens, et il te voit comme un acteur sans boulot il te voit assit dans le jacuzzi toute la journée avec des jouets.

Joey: C'est pas des jouets mais des héros... D'accord, le mystère est résolu. C'est bon à savoir. Je te reparle plus tard ?

Alex: Attends, Joey.

[Ils entrent chez Joey.]

Alex: Tu ne penses pas que c'est vrai, que tu es gamin, hein ?

Joey: Je veux te dire non, mais en voyant les dessins de dragons que j'ai faits aujourd'hui, et...

Alex: C'est mignon, et il y a plus à connaître que ce qu'il voit. Je veux dire, tu es si bon. Tu es gentil avec les autres de l’immeuble et ton neveu, et tu as donné tes économies pour le salon de ta sœur.

Joey: Comment tu sais ça ?

Alex: Les murs sont très fins, et je suis curieuse. Et pas seulement comment tu traites les gens. Comment tu es avec moi.

Joey: Tu veux dire quoi ?

Alex: Tu me demandes toujours comment s'est passée ma journée. Tu sais que je suis seule, alors tu me fais participer à plein de trucs. Et tu es si sympa et tu es très mignon, peut-être que mon mari ne se sent pas menacé, mais qu'il le devrait.

[Joey regarde Alex, et elle se rend compte de ce qu’elle vient de dire.]

Alex: (essayant de se rattraper) Mais plus que tout, tu es un gamin.

Joey: Et j'ai les dragons qui le prouvent.

Alex: Très juste.

[Scène : Chez Gina. Joey et Michael frappent à la porte.]

Gina: Entrez.

Joey: Gina, on veut dire qu'on est désolé ? On t'a imposé plein d'idées, certaines étaient bien d'autres étaient de Michael, mais on voulait te dire qu'on va arrêter.

Michael: A partir de maintenant, c'est ton projet.

Joey: Et nous n'interviendrons plus. Ça serait cool si le poisson était un poisson de combat japonais. J'ai fini.

Gina: C'est pas pour ça que je suis contrariée.

Michael: Alors pourquoi ?

Gina: C'est juste... que je ne veux pas de mon propre salon.

Joey: Gina, je sais ce que c'est de commencer. Quand j'ai déménagé de New York...

Gina: Je ne veux plus réentendre ça. Les gens déménagent tout le temps. Remets-toi !

Joey: Ouahou !

Michael: Ça revient souvent.

Joey: Le fait est que... c'est normal d'avoir peur.

Gina: J'ai pas peur. C'est juste qu'en cherchant le local, j'ai réalisé que je voulais pas de mon propre salon.

Michael: Tu n'en veux pas ?

Gina: Non. C'est beaucoup de boulot. Tu sais que c'est la première fois depuis que tu es né que je n'ai pas plein de responsabilités ? Et tu étais un vrai bonheur, mais...beaucoup de boulot.

Michael: Tu as toujours dis que j'étais un très gentil petit.

Gina: Chéri, le thérapeute m'a dit te dire ça. Ecoutez, j'apprécie ce que vous faites, et au moins vous m'avez fait réaliser que je suis trop bien pour bosser avec Viktor. Je vais démissionner.

Joey: C’est génial !

Michael: Maman c’est génial !

Gina: Je sais, j'ai fini ma lettre de démission.

Michael: Ah ?

Gina: Tu penses que "trou du cul" doit prendre un trait d'union ?

Michael: Quand il est suivi par ce mot, et celui-là, je me soucierais pas de la ponctuation.

Gina: Et Joey, tu dois savoir que j'ai pas mal de pistes pour des boulots, alors dès que je reçois une paye, je te rembourserai presque tout ton argent.

Joey: Ouais, presque tout ?

Gina: On a assez parlé de moi. Ca te fait quoi d'avoir quitté New York ?

Joey: J'ai cru que tu ne demanderais jamais.

[Scène : Chez Joey et Michael]

Joey : J'en ai fini avec la voiture de location.

Michael: Tu as payé toutes les amendes.

Joey: Ouais.

Michael: Tu as fait enlever le sabot ? Et tu l'as renvoyée ? A la bonne adresse ?

Joey: Oui, et oui. Je vais enlever cette ficelle. (Il remonte ca manche et détache la ficelle de son poignet. Il remonte sa deuxième manche et trouve une autre ficelle à son poignet.) Elle est là pour quoi celle-là ?!

[End]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène 1 : Chez Joey et Michael. Gina entre, elle porte une boîte.]

Gina: Salut mon cœur, j’ai trouvé une boite contenant des affaires à toi dans le placard. Tu as du les oublier lors de ton déménagement de jeune homme.

Joey: Oh, qu’avons-nous là dedans ?

[Michael ouvre la boite et jette un œil.]

Michael: Je pense que… Oh !

Joey: Waou, regarde-moi tous  ces trophées. Je ne savais pas que tu étais un athlète confirmé.

Gina: Eh, Michael, athlète ? Ce sont des trophées du décathlon scolaire.

Michael: Oui.  Ce sont en fait des trophées de bowling, mais ils ont supprimé la boule.

Joey: Ooh, je me suis toujours demandé pourquoi les gens intelligents se tenaient comme ça. (Il prend la position pour lancer une boule de bowling.)

Michael: Oh, regardez ça. C’est une photo de mon équipe de décathlon.

Joey: Oh waou, c’était ton équipe ?

Michael: Ouais.

Joey: Cette fille est plutôt pas mal.

Michael: C’est moi.

[Michael sort une cassette de la boîte.]

Michael: Je me demande ce que c’est ? (Il se dirige vers le magnétoscope).

Joey: Oh oh oh, tu vas mettre la cassette comme ça, devant ta mère ? Tu n’as pas peur que ce soit « réservé aux adultes » ?

Michael: Comme un film porno ? Je n’apprécie pas ce genre de navet. Je pense que le fait que ce soit acceptable est très embarrassant.

Joey: (rit) Ah, j’adore ce mec !

[Michael mets la vidéo en marche. Gina, Michael et Joey regardent la vidéo d’une fille qui danse en tenant son verre à la main.]

Michael: Maman, je pense que ma vidéo a été échangée avec une des tiennes.

[La caméra se rapproche et l’on remarque que la fille qui danse est enceinte. Michael et Joey réalisent alors que c’est Gina. Gina se cache derrière un magasine.]

Michael: Maman !

Joey: Oui, peu de choses la faisaient ralentir…

Gina: Oui, ben à cette époque, personne ne savait que c’était mauvais pour les enfants…

Michael: C’était il y a vingt ans, maman. Tout le monde le savait !

Joey: Ce n’est rien. Michael. Ma mère a fait la fête lorsqu’elle était enceinte de moi, et regarde, je suis devenu plutôt euh… (Il regarde par la fenêtre) Oh, c’est le pigeon qui a volé mon sandwich !

[Opening Credits]

[Scène : Chez Joey et Michael. Alex est sous l’évier de la cuisine, elle essaie de réparer le broyeur à ordures. Joey lit un magasine.]

Alex: Bien , c’est réparé. Ca devrait fonctionner. Allumes le pour voir.

Joey: Allons-y. (Il tourne le bouton, rien ne se passe.)

Alex: Bon, éteins-le.

[Joey éteins.]

Alex: Euh, ok, allumes-le. .

[Joey l’allume, mais ca ne fonctionne toujours pas.]

Alex: Eteins-le.

[Joey l’éteins. Il retourne à son magasine. Mais Alex pense qu’il est toujours près de l’interrupteur.]

Alex: Ok, allumes-le. (Joey lit.) Eteins-le. (Joey lit.)

[Alex se redresse et regarde en direction de Joey, qui est toujours en train de lire au lieu d’appuyer sur le bouton.]  

Alex: (tout en le regardant…) allumes-le. Eteins-le. Allumes-le. Merci beaucoup de ton aide.

Joey: Oh de rien. Pas de problème. (Il est surpris de la voir là.)

[Gina et Michael entrent.]

Joey: Salut. Où étiez-vous ?

Gina: J’ai emmené Michael acheter des sous-vêtements.

Joey: Oh, tu portes toujours ces trucs. (Il désapprouve.)

Gina: (remarque qu’il y a quelqu’un sous l’évier et des outils par terre.) Quel est le problème ? 

Joey: Oh, Alex répare le broyeur à ordures. 

Gina: (A Alex) Oh, c’est trop étrange. Vu d’ici, j’ai cru que tu étais un mec. 

Alex: Oh, vu d’ici, j’ai cru que tu étais une serveuse du Hooter.

Gina: Charmant ! 

Alex: Merci ! J’y ai pensé l’autre jour. 

[Alex sort.]

Gina: (A Joey) Tu ne devineras jamais qui m’a appelé l’autre jour. Donna DiGregorio. Elle vient à L.A. C’est un scoop de dernière minute.

Joey: (Avec une voix aiguë.) Donna ? Donna vient ici ?  

Michael: Pourquoi parles-tu comme ça ?

Joey: (voix aiguë) Quoi ? Comment ça ? 

Gina: Tu te rappelles ma copine de lycée, Donna ? Il avait le béguin pour elle. Il était tout nerveux et bizarre dès qu’elle était là.

Michael: Toi ?

Joey: Oui c’est vrai. Mon expérience avec Donna est la raison pour laquelle je ne me moque pas de toi lorsque tu deviens tout bizarre en présence d’une fille.

Michael: Tu te moques de moi tout le temps. 

Joey: Oh allez, tu es ridicule !

Gina: On s’amusait bien. Elle m’a beaucoup appris – comment m’habiller, comment boire, comment draguer les mecs. 

Joey: (A Michael) Ouais, elle est un peu la raison de ta présence ici. 

Michael: Je n’arrive pas à me souvenir d’elle. Comment est-elle ? 

Joey: Elle est tout ce dont un homme peut rêver chez une femme. Belle ? Oui. Drôle ? Oui. Intelligente ? Non. Ca pourrait être sympa. J’ai toujours eu un peu peur de la draguer lorsque j’étais jeune, mais maintenant que j’ai mûri….

Gina: Elle est mariée.

Joey: Connerie de monogamie !

[Scène : La cour. Joey  lit un magasine. Gina entre avec Donna, mais Joey ne les voit pas. Donna s’approche et mets ses mains sur les yeux de Joey.]

Joey: Euh...

Donna: Devine qui c’est ?

Joey: Euh, sens la laque, le chewing-gum aux fruits, et la Tequila… Donna DeGregorio ! Salut, Donna.

Donna: Regarde-toi, petit Joey Tribbiani.

Joey: Waou, tu es ravissante. Pas que je pensais que tu ne serais pas ravissante. Enfin, pas que je pensais à quoi tu pourrais ressembler… (à lui-même) Reste calme, tu es à moitié célèbre maintenant.

Gina: Tu as vu comment elle est belle. Elle fait des pubs maintenant…

Donna: (voix sexy) « Ce matelas colle aux contours de mon corps… »

Gina: Tu vois ? Toute cette expérience de matelas a fini par payer. J’en reviens pas que tu sois là. Et tu es si belle ! 

Donna: Je sais ! Toi aussi !

Gina: Je sais !

Donna: Tu aurais du venir à la dernière réunion des anciens du lycée. Ils étaient tous laids. Ils étaient soit gros, soit avaient eu recours à de la chirurgie plastique douteuse.

Gina: (Elle couvre sa poitrine avec son gilet) Crétins.

[Alex entre.]

Joey: Oh, Alex. Je te présente Donna. Donna, Alex. Donne est une de nos amies de lycée.

Alex: Oh, enchantée.

Donna: (A Gina) C’est d’elle que tu parlais ?

Gina: Ouais.

Donna: (rit) Je vois ce que tu veux dire.

Alex: Oh génial, on en a deux maintenant.

[Alex sort.]

Donna: Oh, Joey, je peux utiliser ton téléphone ?

Joey: Bien sûr, oui, tu veux prévenir ton mari ?

Donna: Oh, non. Je viens de raconter à Gina, en fait je vais divorcer.

Joey: Ooooh. (Il ouvre la porte, elle entre.) Ooooh. (Il sourit.)

Gina: Non !

Joey: Oui.

Gina: Non.

Joey: Pourquoi ?

Gina: Ils viennent de rompre, elle est fragile.

Joey: Je sais, ca va être tellement facile !

Gina: Je suis sérieuse. Elle est au milieu d’un divorce. Elle n’a pas besoin que tu compliques les affaires. Non, Joey. Donna est une des seules à m’avoir supporté lorsque je suis tombée enceinte. Maintenant qu’elle vit une situation difficile, j’aimerais l’aider. Ca vie est assez compliquée sans toi.

Joey: Quoi, tu penses que je vais coucher avec elle et ensuite l’oublier ?

Gina: Non, je pense que tu vas l’épouser, comme toutes les autres avant elle.

Joey: Oh, allons.

Gina: Ecoute Joey, c’est important pour moi. Il y a beaucoup d’autres femmes dehors. Reste à distance de celle-ci.

Joey: D’accord, très bien.

Gina: Tu le promets ?

Joey: Je le promets.

Gina: Tu le jures sur la vie de Grand-mère ?

Joey: Oui.

Gina: Celle qui est encore vivante ?

Joey: Merde ! D’accord. 

[Donna Entre]

Donna: J’ai oublié de prévenir mon patron que je quittais la ville. Je suis censée être en bikini et faire des sauts sur en trampoline en ce moment.

Gina: Que vends-tu ?

Donna: Des robots-mixers.

Gina: Bon, je dois aller chercher Michael. Tu viens ? Après on pourrait faire un tour de la ville.

Donna: Je crois que j’aimerais me reposer un peu ici, si ça ne t’embête pas.

Gina: (A Donna) Prends le soleil. (A Joey) Et toi, ne prends rien du tout.

[Gina sort.]

Donna: Tu sais, j’ai suivi ta carrière. Je suppose que certains sont étonnés d’un tel succès. Moi, je suis carrément choqué.

Joey: Moi aussi.

Donna: Tu avais toujours l’air très nerveux et tremblant en face des gens.

Joey: Euh, oui. Je pense que c’était plus un comportement spécifique en ta présence.

Donna: Pourquoi ? 

[Joey la regarde étrangement.]

Donna: (réalise) Oh. C’est pour ça que tu faisais du break-dance pour moi ?

[Joey fait un break-dance.]

Joey: Incroyable que ça n’ait pas marché, hein ?

Donna: Alors comme ça, le petit Joey Tribbiani m’appréciait. C’est étrange que je ne l’aie pas remarqué.

Joey: Oh, moi ça ne m’étonne pas. Tu avais beaucoup de gars qui se battaient pour attirer ton attention. Tu étais à part.

Donna: Aaaah.

[Gina les a observés de derrière un arbre.]

Gina: Bon, Miss Matelas, tu viens avec moi.

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey et Michael regardent les vieilles vidéos.]

Michael: C’est sympa de visionner ces anciennes cassettes. Plus qu’une.

Joey: Si c’est encore un concours d’orthographe, je vais me planter une fourchette dans l’œil.

[La vidéo montre des enfants à un match de base-ball.]

Michael: C’est étrange. Pourquoi y a-t-il un film avec des enfants jouant au base-ball ?

Joey: Tu es peut être parmi eux. 

Michael: Pssh, ca m’étonnerait. J’étais nul en sport, mais en même temps, je n’apprécie pas l’idée de ma mère en train de filmer des autres enfants.

[Sur la vidéo, on voit un des joueurs avec « Michael » inscrit au dos de son maillot.]

Michael: C’est moi. C’est étrange. Mais maintenant, je me souviens avoir joué dans le championnat poussin pendant un moment. Oh mince, ça va être embarrassant. Je ne veux pas voir ça.

Joey: Non, non, non, non, non, non. SI tu me laisses regarder ça, après je te montrerai une vidéo de moi ou je fais du stand-up. Ce gars m’interrompt et je pète les plombs.

Michael: D’accord. 

Le Coach : Bon, les gars, faites place. On a Michael à la base !

Michael: Quoi ? Même le coach se moque de moi ? 

[Michael frappe la balle.]

Coach: Un autre Home run pour Michael.

Michael: Attends une seconde, est-ce que j’étais bon au base-ball ?

Joey: En tout ca, on dirait que oui.

Michael: Pourquoi est-ce que je le savais pas ? Pourquoi ma mère me l’a-t-elle caché ?

Joey: (regarde la vidéo) Pourquoi est-ce que ce gamin pisse sur la troisième base ?

[Gina entre.]

Gina: Salut.

Michael: Salut, Maman, j’étais bon au base-ball ? 

Gina: Mais de quoi est-ce que tu parles ?

Joey: Pourquoi tu lui as caché ? (regarde la vidéo) Et qu’avais bu ce gamin ? 

Gina: Bon, d’accord. Tu étais bon au base-ball, mais je t’ai fait arrêter.

Michael: Pourquoi ?

Gina: Parce que je ne voulais pas que tu sois blessé. Je voulais te protéger. Joey, dis-lui que j’avais raison.

Joey: Je ne sais pas Gina. J’ai beaucoup eu de coups lorsque j’étais petit. J’ai eu quelques cicatrices mais chacune d’elle m’a appris quelque chose d’important. Ne touche pas le four (Il montre sa main), ne cours pas avec des ciseaux en bouche, ne lèche pas le beurre de cacahuète sur le couteau (il tire la langue).

Michael: Tu sais quoi, je n’ai pas la moindre cicatrice.

Joey: Ou de poils ? Tu crois que ca a quelque chose à voir avec ça ?

Gina: Ecoute, je ne sais pas quoi dire. Je suis désolée que tu n’aies pas de cicatrices. Je suppose que je n’ai pas été une bonne mère.

Michael: Non, je disais juste – j’ai loupé quelque chose d’important.

Gina: Dieu merci tu as déménagé. Maintenant tu peux jouer au base-ball et t’ouvrir le crâne quand tu veux.

Joey: S’ouvrir le crâne… - Toujours attacher sa ceinture dans le Grand Huit (Il désigne sa tête.)

[Scène : Chez Joey et Michael. Donna entre.]

Donna: (A Michael) Salut, tu dois être Michael. Je suis Donna, l’amie de ta mère.

Michael: (bégaie) Oh, bonjour. Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez… aussi magni… magni… Je n’avais aucune idée de…enfin que…

Joey: Je suis de tout cœur avec toi.

Michael: Enchanté.

[Michael sort.]

Joey: Que fais-tu là ?

Donna: Je ne sais pas. Je pense que je voulais passer un peu de temps avec toi.

Joey: Pourquoi ? 

Donna: Pourquoi ? Tu veux que je fasse du break-dance pour toi ?

Joey: Oh…

Donna: Tu vois, j’étais dehors avec Gina, et j’adore être avec elle, mais nous étions assises à discuter, et pour une raison inconnue, je me suis mise à penser à son petit frère, a la manière dont il s’était embelli avec l’âge.

Joey: Euh, tu me touches. Ne me touche pas. Tu ne peux pas me toucher !

Donna: Waou, c’est la première fois que ca m’arrive. 

Joey: Oh non, non, non, Donna, j’adorerais passer plus de temps avec toi, mais j’ai promis à Gina de ne rien faire avec toi. 

Donna: Pourquoi ?

Joey: Elle pense que tu es dans une mauvaise passe.

Donna: Je ne suis pas dans une mauvaise passe, je suis dans ton appart. 

Joey: Oh mon Dieu, tu es juste assez bête pour moi ! Non, elle pense que tu traverses une mauvaise passe dans ta vie, avec ton divorce, elle craint que tu sois fragile.

Donna: Oh, hé bien, tant pis. Ca aurait pu être drôle. On est tous les deux sexy. C’est marrant, tu m’appréciais et je ne t’ai même pas vu. Et maintenant que je te veux, tu ne peux rien faire. C’est que ce n’était pas fait pour arriver. A plus tard. 

[Donna s’apprête à partir, mais Joey l’embrasse.]

Joey: Oh, j’ai voulu ça pendant tellement longtemps.

Donna: Moi aussi !

Joey: Vraiment ?

Donna: En fait, ce n’est que depuis ce matin, mais ça a été difficile. 

[Scène : Chez Joey et Michael. Le lendemain matin.]

Donna: Mince, je n’arrive pas à croire que je me suis endormie. Tu aurais du me réveiller, il faut que je retourne chez Gina.

Joey: Non, cette nuit ne peut pas s’achever comme ça. Je vais te préparer un petit déjeuner.

Donna: Joey, je n’ai pas le temps.

Joey: Allez, combien tu veux d’œufs ?

Donna: Six.

Joey: (avec une voix aiguë) Elle est parfaite !

Donna: La nuit dernière fut vraiment géniale.

Joey: Oh oui, et pas seulement la partie qui est censée être géniale. La discussion, le partage, je comprends enfin pourquoi tout le monde parle des préliminaires. Je ne crois toujours pas que c’est arrivé. Tu es comme la fille de mes rêves.

[Gina frappe à la porte.]

Gina: (de dehors) Michael, Joey, ouvrez !

Joey: Oh mince, c’est Gina ! Bon, alors, changement de plan… cette nuit se termine par toi qui sors par la porte de derrière, et qui dévale la colline.

Donna: On parlera plus tard. 

Joey: Oui, oui oui, il faut que tu sortes de là. 

[Joey poussa Donna vers la sortie.]

Gina: (de dehors) Pourquoi vous mettez autant de temps ?

Joey: Euh, je suis tout nu.

[Joey s’enroule dans une couverture pour faire croire qu’il est nu.]

Joey: Je mets quelque chose sur le dos et j’arrive.

[Joey ouvre la porte.]

Joey: Euh, désolé.

Gina: Je ne te comprends pas. Pourquoi tu as besoin de te promener nu chez toi ?

Joey: Pourquoi tu as besoin de te promener nue en public ?

Gina: (sarcastique) Parce que j’aime amuser la galerie. (Sérieuse) Je suis très inquiète, Donna n’est pas rentrée hier soir.

Joey: Euh, je suis sûr qu’elle va bien.

Gina: Comment la sais-tu ?

Joey: Comment sait-on quoi que ce soit en fait ? Enfin, …

Gina: Elle était là ?

Joey: Gina ! Je t’ai fait une promesse.  

[Gina va dans la cuisine et regarde le petit déjeuner.]

Gina: Seulement six œufs, cette omelette n’est pas pour toi. Que se passe-t-il ?

Joey: Elle est pour Michael.  

Gina: Il ne prend que deux œufs.

Joey: Ce petit salaud maigrichon. Bon, d’accord, écoute. Je sais que j’ai rompu une promesse, mais j’ai une bonne excuse.

Gina: Oh oui, quoi ?

Joey: Elle est si canon !

Gina: C’est incroyable.

Joey: Gina, écoute, c’est une grande fille. Elle peut prendre ses propres décisions.

Gina: Non, elle ne peut pas actuellement. C’est pour ça que je ne voulais pas que tu profites d’elle.

Joey: Je ne profite pas d’elle. Je tiens vraiment à elle.

Gina: Oh, comme tu as tenu à dix de mais amies en moins d’un mois ?

Joey: Ah oui, octobre 1989.

Gina: Je n’arrive pas à croire que tu aies fait ça.

Joey: Attends une minute, c’est différent de toutes les autres filles, d’accord ? Peut-être parce qu'entre nous il y a une histoire, je ne sais pas, mais hier soir, quand j'étais avec elle, c'était la première fois depuis que je suis à L.A. qu'en fait... qu'en fait, je me suis vraiment senti chez moi.

Gina: Eh merde, c'est mignon.

Joey: Ecoute, Gina. Je ne veux pas t’énerver, ok ? Mais je ressens vraiment quelque chose pour elle. Et je veux la revoir ce soir.

[Gina réfléchit.]

Gina: Traite la bien.

Joey: Je te le promets. Et pas une promesse comme la dernière fois. Une vraie promesse.

Gina: Alors, toi et Donna DiGregorio, hein ? Je crois que ma seule amie avec qui tu n'aies pas été c'est Jenny Wagner.

[Joey fait une grimace.]

Gina: Octobre 1989 ?

Joey: C'était un mois extra !

[Scène : Joey et Michael sont dans une salle d’entraînement au base-ball.]

Michael: Tu crois que je suis toujours bon à ce jeu ?  

Joey: Oh, c’est comme faire l’amour sur un vélo… ca ne s’oublie pas.

[Michael s’entraîne à frapper la balle.]

Michael: Comment est mon swing ?  

Joey: Comme celui d’un mec bon en sciences ! Bon, essaie encore. Bien et fort cette fois.

Michael: D’accord.  

[Michael fait un autre swing.]

Joey: Ok, je te dis ça seulement pour être gentil et encourageant : tu te fous de moi ?

Michael: Mets des pièces dans la machine, c'est tout, ok ?

Joey: Bon d’accord.

[Joey met des pièces.]

Joey: Ah, mince. Il m'en manque une. Donne-moi une autre pièce.

Michael: Va dans la boite des gants...

[Michael met sa main dans sa poche pour prendre les clés lorsqu’une balle le frappe.]

Michael: C'est quoi ce bordel ? Je croyais que t'avais dit qu'il manquait une pièce ?

Joey: Pour un chewing gum !

Michael: Pour un che... arghhhh !

[Michael est frappé par une autre balle.]

Michael: Ahhhhhhh !

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey mâche son chewing-gum et Michael tient un sac de glace sur son estomac.]

Joey: Ah, mec. Ca c'est un super bon chewing-gum ! Il a encore du goût, tu sais. Et quand il est devenu jaune, j'me suis dit : "c'est diiiingue!"

[Gina entre]

Gina: Salut.

Joey: Salut.

Gina: (A Michael) Qu’est-ce qui t’est arrivé ?  

Michael: J'ai été attaqué par un gang de balles de base-ball.

Gina: Ah, alors tu as joué ?

Michael: Eh bien, j'ai essayé. Si j'avais du talent avant, il est parti.

Joey: Depuis loooooongtemps...

Gina: Ecoute, chéri. Je suis désolée. Mais tu étais bon dans un tas de choses. J'ai du faire un choix. Tu pouvais devenir un sportif de base, ou bien un gamin intelligent. Et j'ai pensé qu'être un gamin intelligent pouvait t'ouvrir plus de voies.

Joey: Elle a raison. Il y avait beaucoup de ce genre de sportifs dans mon école, tu sais. Et ces mecs ne sont rien aujourd'hui. Sauf les trois qui sont en NBA.

Michael: Mais je ne vois toujours pas pourquoi tu as dû choisir.

Gina: Tu as peut-être raison. Mais tu dois comprendre que quand j'ai pris cette décision, j'étais moi aussi une gosse. Tu vois, quand tu avais 5 ans, moi j'en avais 20. C'est l'âge que tu as aujourd'hui.

Michael: Eh bien, si je vois les choses comme ça, je pense que je peux tout te pardonner.

Gina: Bien ! Parce qu'en plus j'ai pris mon bain avec toi pendant un peu plus longtemps que ça ne se fait.

[Gina sort. Michael a l’air terrifié.]

Joey: Tu vois ! Tu as des cicatrices... à l'intérieur.

[Scène : La cour. Joey prend une des roses blanches d’Alex et l’attache à son revers.]

Alex: Ca m'a pris 3 mois pour faire pousser ça, mais je t'en prie, sers-toi !

Joey: Oh, désolé. J'ai un rendez-vous très important ce soir.

Alex: Vraiment ? Avec qui ?

Joey: Tu te souviens de Donna ?

Alex: Oui. Est-ce qu'elle n'a pas roulé jusqu'en bas de la colline ce matin ? Oh, regarde-toi, Tu as l'air si heureux. Tu es amoureux ?

Joey: Non.

Alex: Est-ce que tu es sur le point d'être amoureux ?

Joey: Non.

Alex: Est-ce que tu es sur le point d'être amoureux ?

Joey: Je pense que je pourrais l'être !

Alex: (rit) Génial !

Joey: Tu dois comprendre que j'ai eu mon plus gros béguin pour elle, tu sais, alors je lui avais vraiment couru après. Et on pourrait penser qu'être avec elle finalement pourrait être décevant, mais je dois dire que cette fille en réel est encore mieux que dans mes rêves.

Alex: Mais bon, comment allez-vous faire ? Elle vit à New York, non ?

Joey: Oui, oui, elle a dit qu'elle réfléchissait à l'idée de venir ici, mais je ne pense pas que ça va se faire.

Alex: Eh bien, tu devrais lui dire que tu veux qu'elle reste.

Joey: Ah oui, tu crois ?

Alex: Bien sûr ! Quand j'ai rencontré mon mari, on a vécu quelques super semaines ensemble. Puis j'étais supposée partir et prendre ce job à Chicago et il a dit, "S'il te plaît, ne t'en vas pas. Je ne veux pas qu'on soit séparés."

Joey: Oh, c'est trop mignon.

Alex: Puis il a pris son alto et il m'a joué la chanson de Billy Joel "She's always a woman" et j'ai du sourire tout le long comme ça. (Elle fait un faux sourire forcé.)

Joey: Alors tu penses que si je lui demande, elle pourrait rester ?

Alex: Ben, elle serait folle de ne pas vouloir. Parce que tu es un des derniers garçons qui vaille le coup.

Joey: Vraiment ?

Alex: Oui, vraiment.

[Elle ajuste la rose à sa boutonnière.]

Alex: Voilà.

Joey: Merci. Merci beaucoup, Alex. Tu sais, Alex, si Donna vient finalement ici, peut-être qu'elle, Gina et toi vous pourriez sortir et devenir amies ?

Alex: Peut être. (Elle fait son faux sourire à nouveau.)

Joey: Ne me fais pas ton sourire Billy Joel!

[Scène : Chez Gina. Joey et Donna se préparent à partir pour leur rencard.]

Joey: Voilà ce que j'ai prévu pour ce soir. J'ai pensé qu'on pourrait aller dîner dans ce joli petit restaurant à Marina Del Rey. Et après ça, on irait prendre un dessert dans cet endroit dont j'ai entendu parler à Newport. Et ensuite, on pourrait aller se promener sur la plage de Malibu.

Gina: Oh, ça ne représente jamais que 5 heures de route...

Joey: Vraiment ? Pourquoi est-ce qu'ils ne font pas les cartes en taille réelle ? D'accord, euh... Je vais aller changer quelques-unes unes de nos réservations...

[Joey sort.]

Gina: Je n'arrive pas à croire que tu sortes avec mon frère. Je ne veux pas aller plus vite que la musique, mais si vous vous mariez tous les deux, vous devriez faire la cérémonie au Centre des Congrès Polonais sur Queens Boulevard. C'est hyper classe.

Donna: Je dois te parler de quelque chose.

Gina: De quoi ? Tu vas bien ?

Donna: Gina, je me sens bizarre de te parler de ça, mais je suis déboussolée, et je ne sais pas quoi faire.

Gina: Qu'est-ce qui se passe ?

Donna: Ron vient de m'appeler. Il veut qu'on se remette ensemble.

Gina: Et qu'est-ce que tu lui as dit ?

Donna: Je lui ai dit que j'avais rencontré quelqu'un d'autre et que je devais y réfléchir.

Gina: Tu vas le dire à Joey, n'est-ce pas ? Tu dois le lui dire.

[Joey revient en courant.]

Joey: Ok, je n'ai pas pu changer nos réservations. On va devoir conduire comme des malades. Tu es prête, ma beauté ?

[Ils s’en vont et Gina les regarde partir.]

Gina: Ah, Joey... Ces deux là auraient des gamins vraiment stupides !

[Fin]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Appartement de Joey et Michael – Gina et Michael]

Michael: Joey n'est pas encore revenu de son rendez-vous, hein ?

Gina: Non. Mon Dieu, je n'arrive pas à croire que Donna ne lui ait pas dit que son mari voulait qu'ils se remettent ensemble. Il va être anéanti, alors on a intérêt à le consoler.

Michael: Oh, bien sûr. C'est tellement bizarre pour moi de penser qu'il est vulnérable, et c'est pas parce qu'il met toujours une cape et saute dans les escaliers.

[Joey entre]

Gina: Hey, c'était comment ton rendez-vous ?

Joey: Génial !

Michael: Alors vous avez parlé de quoi ?

Joey: Oh, on a parlé de tout : de films, de sport, de ces pubs où on dirait que Howie Long et Teri Hatcher sont mariés.

Gina: Incroyable.

Joey: Je sais ! Quel couple étrange.

Gina: Qu'est-ce qu'elle a dit quand tu lui as demandé de rester ?

Joey: Ah, je ne l'ai pas fait, mais après cette soirée, je pense qu'elle voudra rester.

[Michael et Gina se regardent]

Gina: (Soupire) Ecoute, Joey. Il y a quelque chose que je dois te dire à propos de Donna… quelque chose qu'elle aurait déjà dû te dire.

Joey: Oh mon Dieu, on est parents ?! Pourquoi tant de cousins !!!

Gina: Non. Ron lui a téléphoné, il veut qu'ils se remettent ensemble, et elle ne sait pas quoi faire.

Joey: Quoi ?

Gina: Je suis désolée.

Joey: Et ben. Je n'arrive pas à le croire. Ça craint. Je n'ai aucune chance face à Ron. Ils ont des passés des années ensemble.

Gina: Joey, attends. Si tu le veux vraiment, tu dois te battre pour elle. Tu dois braver tous les interdits.

Joey: Je n'ai jamais eu à me battre pour une fille auparavant. J'ai vu des gens le faire dans les films, Donna ne peut pas me choisir si je gagne le Super Bowl avec l'aide d'un dauphin qui parle !

Michael: Je te jure. Nous avons 500 chaînes, et tout ce que tu regarde c'est HBO Family ?

[Joey fixe Michael. Michael fait une figure sympathique]

Gina: Joey, écoute. Tu as l'avantage. Toi tu es là et lui non.

Michael: C'est vrai. Tu sais quoi ? C'est ta chance.

Joey: Ouais, vous avez raison. Je peux le faire. Je vais me battre pour elle et je vais gagner !

[Joey ouvre un placard]

Michael: Non, pas besoin de ta cape.

Joey: D'accord.

[GENERIQUE DE DEBUT]

[Scène : Chez Donna. Joey entre]

Donna: Salut Joey.

Joey: Salut. Ecoute, Gina m'a dit au sujet de Ron. Il faut qu'on parle.

Donna: Oh, je déteste parler. Tu ne préfères pas qu'on fasse l'amour ?

Joey: Ecoute, j'aime la façon dont tu traites un problème, mais c'est très sérieux.

Donna: Joey, je suis désolée. Je suis perdue.

Joey: Bien, moi je ne le suis pas. D'accord, je ferais n'importe quoi pour que ça marche, mais il faut que tu décides ce que tu veux. Maintenant je suis sûr de mes sentiments, mais toi il faut que tu comprennes les tiens. J'ai souvent été celui à qui on dit tout ça, alors si tu veux un conseil sur quoi faire, j'aime bien faire croire qu'on est en train de voler ma voiture et partir en courrant.

Donna: Je me sens tellement déchirée. Ron et moi avons un passé ensemble, mais par ailleurs, ça ne va plus très bien avec lui depuis un certain temps, et avec toi ça pourrait être génial, mais je ne sais pas !

Joey: Alors donne-moi une semaine, d'accord ? Laisse-moi te montrer comment ça pourrait être. Laisse-moi te prouver que tu devrais être avec moi plutôt qu'avec Ron.

Donna: je ne sais pas si je dois le faire attendre si longtemps. Je lui ai parlé de toi et il a pété les plombs.

Joey: Et alors ? Tu mérites d'être heureuse. Laisse-moi essayer de te rendre heureuse.

Donna: Ok, je te donne une semaine.

Joey: Génial.

[Ils s'embrassent]

Joey: Très bien, je vais organiser tout ça. Quelles sont tes trois choses préférées ?

Donna: La bouffe, le sexe et regarder la télé.

Joey: Bye bye, Ron !

[Scène : Appartement de Joey et Michael]

Joey: Hey, Michael. J'essaye d'organiser ma semaine romantique avec Donna. Tu ne connaîtrais pas un joli Bed-And-Breakfast dans le coin ?

Michael: Euh, si. Maman et moi sommes allés dans un Bed-And-Breakfast à Santa Barbara. Ils pensaient qu'on était un couple et ont dispersé  plein de pétales de rose sur le lit. C'était assez perturbant.

[Alex entre]

Alex: Salut les mecs.

Michael: Alors tu as appelé mon ami pour ton ordinateur ?

Alex: Oui, il est venu hier. Merci beaucoup.

Joey: Qu'est-ce qu'il n'allait pas ?

Michael: Oh euh, son noyau Unix ne pouvait plus lire les lignes de commandes, parce que la mémoire du bus avait arrêté de communiquer avec la mémoire cache.

Joey: (il sourit) J'adore ce gars qui est de ma famille et qui dit des conneries comme ça.

Alex: Bref, il a complètement réparé mon ordinateur, et en plus il ne m'a même pas fait payer.

Michael: Et bien oui, ça se comprend.

Alex: Qu'est-ce que tu veux dire ?

Michael: Et bien tu es une fille canon. Les filles canon peuvent avoir des trucs gratuitement.

Joey: Oui, c'est vrai. C'est écrit dans la Constitution.

Alex: Ecoute, je sais ce que je suis. Je ne suis pas une fille canon. Je suis mignonne c'est tout.

Michael: Tu es une fille canon qui ne sait pas qu'elle est canon. Joey m'a parlé ce ces filles comme ça.

Alex: Non, je connais les filles canon. Ma sœur en fait partie.

Michael: “la sœur encore plus canon” – une des quatre caractéristiques d'une fille qui ne réalise pas qu'elle est canon. Ainsi que “est allée dans une école de fille,” “était grosse,” et “est aveugle.”

Joey: Tu apprends vite, jeune Michael.

Alex: Ok, et bien dites ce que vous voulez, mais ce n'est pas pour ça qu'il ne m'a pas fait payer. Les gens ne me voient pas de cette façon.

Joey: Est-ce que tu as des amendes pour excès de vitesse ?

Alex: Non.

Joey & Michael: (à l'unisson) Fille canon.

Alex: Non, c'est parce que je parle de façon à ne pas en avoir, en utilisant mon intelligence.

[Joey et Michael la regardent fixement]

Alex: Je ne suis pas canon.

[Joey et Michael continuent à la regarder fixement. Gina entre]

Alex: Je ne suis pas canon !

Gina: Moi si. De quoi as-tu besoin ?

[Alex part]

Joey: Bon Gina, tu es la personne la mieux placé à qui en parler. J'ai une semaine pour convaincre Donna qu'elle devrait être avec moi plutôt qu'avec Ron, et j'essaye d'organiser des choses qu'elle aimerait faire.

Gina: Euh, donne-lui juste ce que toute femme aimerait. Emmène-là dans un bel hôtel, offre-lui des fleurs, et emmène là à un dîner chic.

Joey: (il note les suggestions de Gina) Bien. Quoi d'autre ?

Michael: Euh, il y a une chouette exposition au Musée Natu…

[Joey tapote le genou de Michael et secoue sa tête en pour désapprouver]

Gina: Oh, tu sais où tu pourrais l'emmener ? Michael et moi sommes allé dans un super Bed-And-Breakfast à Santa Barbara Ils pensaient qu'on était un couple et ont dispersé  plein de pétales de rose sur le lit. C'était génial !

Joey: (sarcastique) Vous devriez y retourner.

[Scène : La cour. Howard participe à un vide-grenier]

Michael: Salut, Howard, tu vends tes affaires, hein ?

Howard: Oui. Je dois faire de la place pour le nouvel Howard. Je suis le régime du docteur Atkins, j'ai intégré une ligue mixte de base-ball, alors attention ! Tout doit disparaître, excepté ma chaise. Il ma faut quelque chose pour m'asseoir, pour un minimum de confort.

[Michael saisit un chien robot]

Michael: Il est cassé, non ? Je pourrais récupérer le détecteur de mouvement, mais 50 dollars ?

Howard: Il coûte plus cher que ça.

Michael: Oui mais il est cassé. 20 dollars ?

Howard: Non.

Michael: D'accord, 30 ?

Howard: Et si tu arrêtais de t'accaparer Joey tout le temps ?!

[Michael abandonne et repose le chien. Alex arrive]

Michael: Salut la fille canon. Encore des choses gratuites ?

Alex: Non, j'ai payé pour tout ça, et écoute, je sais que pour toi "fille canon" est un compliment, mais pas pour moi. Tu devrais voir ma sœur et les trucs qu'elle arrive à avoir grâce à ça. Quand elle veut quelque chose, elle fait un petit numéro. (elle imite sa soeur) Oh, quel jolie petit chien. J'aurais bien aimé avoir assez d'argent pour l'acheter.

Howard: Oh, il te plait ?

Alex: je l'adore. Je t'adore.

Howard: Prends-le.

Alex: Hein ?

Howard: Il est à toi.

Alex: Tu me le donnes parce que…

Howard: Oui. Parce que.

Alex: ( à Michael) Je suis une fille canon !

Michael: Je te l'avais dit.

Alex: Oh, c'est trop cool.

Howard: Oh super, maintenant tu t'accapares la fille canon aussi ! Allons !

[Scène : Appartement de Joey et Michael - Michael et Gina. Joey arrive du premier étage]

Joey: Ok, je suis prêt pour Santa Barbara. Pendant que je ne serai pas là, ne faites rien que je ne ferais pas.

Michael: Comme lire ?

Joey: Exactement.

Gina: Alors tu as prévu quoi pour Donna?

Joey: Euh, on va faire un tour en montgolfière, goûter du vin et ensuite faire du cheval sur la plage.

Gina: Oh, ça m'a l'air parfait. (à Michael) On n'a jamais fait ce genre de chose nous !

Joey: Tu crois que ça va lui plaire ?

Gina: Oh, si ça ne lui plait pas, je lui remettrais les idées en place moi.

Joey: Non, non, non. Tu restes en dehors de ça. Je ne veux pas que tu t'énerves contre elle.

Gina: Pourquoi crois-tu que je ferais ça ?

Joey: Allons. Tu es la seule personne que je connaisse qui est interdite à vie dans deux supermarchés.

Gina: Je n'aime pas leur politique de reprise !

Joey: Bon, je vais aller chercher Donna, je suis tellement excité. J'ai tellement envie que ça marche. Je veux qu'elle oublie Ron.

Gina: Oh Joey, ne te soucies pas de lui. Il est à 5000 km.

Joey: Ouais, tu as raison.

[On frappe à la porte]

Ron: (du dehors) Donna, ouvre ! C'est Ron!

Michael: S'il est à 5000km, il a de la voix.

[Gina fait entrer Ron]

Gina: Ron, qu'est-ce que tu fais ici ?

Ron: Je viens chercher Gina pour la ramener à New York. Et pendant que j'y suis, je viens botter les fesses de Joey Tribbiani.

[Ron s'avance vers Michael, pensant qu'il est Joey]

Ron: Qu'est ce que tu penses de ça, Joey?

Michael: Euh, en fait..

Joey: Botte-lui les fesses, Joe !

Michael: Euh, écoutez, je ne suis pas Joey, ok ? (il montre Joey du doigt) C'est lui Joey.

Ron: Merde, c'est jamais le maigrichon. Bon, je viens récupérer Donna. Je ne m'en irai pas sans elle.

Gina: Elle n'est pas ici. Elle est…

Joey: Partie ! Oui. Elle a dit que tout était fini entre nous (il fait semblant de pleurer)

Ron: Quoi, elle vient de partir ? Je vais essayer de l'appeler. Je peux utiliser le téléphone ?

Joey: Oui, oui bien sûr. Tout ce que tu veux mon pote. Tiens. (il donne le téléphone à Ron) Tu veux être tranquille ?

Ron: Oui, ce serait bien.

[Ron sort]

Gina: A quoi tu joues ?

Joey: Tu voulais que je me batte pour elle ? Et bien voilà, je me bats pour elle.

Michael: Mais tu as menti à ce type. C'est mal.

Gina: Michael ! Tu m'embarrasses.

Joey: Ecoute, Ron a eu 5 ans pour lui prouver qu'ils devaient être ensemble. Tout ce que je veux c'est ma semaine. Et je dois être malin, ok, alors je vais l'être.

Gina: Alors pourquoi tu lui as donné le téléphone pour l'appeler ?

Joey: Parce qu'en fait je ne suis pas malin !!! Bon, on ne peut pas les laisser se parler. Qu'est-ce que je dois faire ?

[Gina prend le fil du téléphone]

Joey: Non Gina ! Je ne vais pas l'étrangler avec le fil du téléphone. Ah, ok ok, je viens de comprendre.

Michael: Très bien, qu'est-ce que tu vas faire alors ?

Joey: Euh, bah, euh, je vais aller la chercher comme prévu ? Hein ? Elle n'a même pas besoin de savoir qu'il est là.

Gina: Va chercher Donna. Je m'occupe de Ron. Je vais m'assurer qu'il ne se mette pas en travers de ton chemin.

Joey: D'accord, tu crois que tu peux le garder dans le noir jusqu'à ce que je sois parti ?

[Ron revient à l'intérieur]

Ron: J'ai essayé d'appeler mais le téléphone ne marche plus.

Gina: Euh, il y a eu un tremblement de terre. Toutes les lignes de la ville sont coupées.

Ron: Vraiment ? Ooh, attends. (il perd l'équilibre) C'était une réplique ?

Gina: (à Joey) Je crois que ça va le faire.

Joey: Ça va aller. D'accord.

[Scène : Gina et Michael dans la cour]

Gina: (lit un prospectus de voyage) Oh, si on allait là pour notre prochain voyage ? “logé au cœur des vignes, une salle de bain avec baignoire, une cheminée dans toutes les chambres, un paradis pour les amoureux.”

[Michael la regarde]

Gina: Quoi ? Trouve-toi une petite amie et j'arrête.

[Alex entre]

Alex: Hey. J'ai eu un muffin gratuit au café.

Michael: Tu vois, qu'est-ce que je t'avais dit ? Maman, Alex a découvert qu'elle était canon, elle qu'elle pouvait avoir des trucs gratuits.

Alex: Ouais, Et là il y a Howard qui transporte mes cartons à la cave.

[Howard arrive en portant un carton]

Howard: Celui-ci est très lourd. (il est essoufflé)

Alex: C'est si excitant.

Gina: Attends, Howard te porte des cartons, c'est tout ? Tu peux obtenir bien plus que ça, crois-moi.

Alex: Quel genre de choses ?

Gina: Hmm. Des boissons gratuites, des vols en première classe, des concerts…

Michael: Des leçons de piano, des cours pour intégrer la fac...

Alex: Wahou, à côté ce ça les muffins c'est rien. Je devrais penser viser plus gros.

Gina: Oui, parce que lorsque tu seras sur ton lit de mort, tu ne voudras pas regarder en arrière et dire "j'aurais aimé avoir plus de choses"

[Ron passe sa tête dans l'ouverture de la porte]

Ron: Les tremblements de terre sont finis ? Je peux sortir maintenant ?

Gina: Non. On te le dira lorsque tu pourras sortir. Retourne dans le placard.

[Scène : Le Bed-And-Breakfast à Santa Barbara]

Donna: Oh, c'est endroit est si romantique. Tu n'aimes pas les bed-and-breakfasts (lit et petit-déjeuner) ?

Joey: En fait j'y étais jamais allé avant, et c'est bizarre parce que le lit et le petit-déjeuner sont mes deux choses préférées.

Donna: Je parie que je connais la troisième.

[Ils s'embrassent]

Joey: Oui. Les bébés tigres. Oh le matin, est-ce que Madame préfère le Los Angeles Times ou le New York Times?

Donna: Aucun.

Joey: Excellent choix.

[Donna prend son téléphone]

Joey: Qu'est-ce que tu fais ?

Donna: Je veux juste vérifier si quelqu'un ne m'a pas appelée.

Joey: Non, non. Ne vérifie pas.

Donna: Pourquoi ?

Joey: Parce qu'on est ici pour être loin de tout. Qu'est-ce qu'il y a de si important pour que tu ne puisses pas attendre 2 jours ?

Donna: Et bien ma sœur est censée accoucher.

Joey: chut, laisse tes soucis de côté. Viens, profitons tu temps que nous avons, rien que toi et moi.

Donna: Et bien ça me semble pas mal.

Joey: ça va être génial.

[Joey la soulève et la dépose sur le lit qui est couvert de pétales de rose]

Joey: J'ai tellement de projets. On va faire du cheval, goûter des vins, faire un tour en montgolfière.

Donna: C'est merveilleux. C'est pour ça que je veux être avec toi.

Joey: Tu veux ?

Donna: Oui. Ron ne ferait jamais ce genre de choses. Il n'a jamais fait aucun effort pour me montrer qu'il tenait à moi. Tu fais plein de choses pour moi? Tu te bats pour moi. Il ne se serait jamais battu pour moi.

Joey: Euh. Oui, euh… mais vous avez d'autres problèmes aussi, n'est-ce pas ? Je veux dire que ce que vous aviez avant était très spécial.

Donna: Je ne dirais pas ça. Nous avons été mariés. J'ai peut-être oublié une grande partie du jour de mon mariage, mais je me souviens de mes vœux.

Joey: Si Ron faisait quelque chose pour montrer qu'il tient à toi, comme euh… Traverser tout le pays et te supplier de revenir, ça changerait quelque chose?

Donna: Peu importe. Il ne le ferait jamais.

Joey: Ok, écoute Donna. Je… euh… j'ai quelque chose à te dire.

Donna: Oui ?

Joey: Tu sais quand tu as dit que c'était génial de venir ici, et que Ron n'aurait jamais ce genre de chose ? Et bien ce n'est pas l'entière vérité.

Donna: Tu ne m'as pas vraiment emmenée ici ?

Joey: Oh, mon Dieu, tu vas tellement me manquer.

[Scène : Gina et Alex sont dans la cour]

Alex: Oh, hey. Je voulais te dire que j'ai décidé de passer au niveau supérieur avec le truc de la fille canon.

Gina: Ah oui ? C'est bien.

Alex: Oui, en ce moment il y a des mecs dans notre appartement qui travaillent, et moi je LEs travaille bien en retour si tu vois ce que je veux dire.

Gina: Est-ce que toi tu sais ce que tu veux dire ?

Alex: “LEs” ce sont mes fesses, peut-être ?

Gina: Bien sûr, pourquoi pas.

[Alex commence à lire son courrier]

Alex: Oh non.

Gina: Quoi ?

Alex: C'est une facture du type qui est venu réparer mon ordinateur l'autre jour. Ooh, je le savais. Je ne suis pas canon. Je ne suis que mignonne Oh mon Dieu je crois que j'ai volé ce muffin.

Gina: Oh, attends une seconde. Ça ne veut pas dire que tu n'es pas canon. Ça veut juste dire que tu n'es pas assez canon pour 80 dollars.

Alex: Mais pour les gars qui sont dans mon appartement ? C'est beaucoup plus que 80 dollars.

Gina: Qu'est-ce que tu leur fais faire ?

Alex: Ils posent la stéréo. Encastrée dans le mur.

Gina: Sub-woofer ?

[Alex acquiesce]

Gina: Je m'en charge.

[Scène : Appartement de Joey et Michael - Michael et Ron. Gina entre]

Gina: Je suis une pro. Je viens d'obtenir pour Blondie un nouveau système stéréo à prix coûtant, avec installation gratuite, et une réduction… et en plus c'était un homo.

[Joey et Donna entrent par la porte de derrière]

Ron: Hey, voilà Joey et Donna. Attends une minute... Elle était avec toi tout ce temps ?

Joey: Ecoute, je sais que tu m'en veux, et tu veux peut-être botter les fesses de Michael, mais j'essaye de faire ce qui est bien, d'accord ? Et je crois que vous devriez vous remettre ensemble. Alors pourquoi vous n'en discuteriez pas ?

[Joey marche vers Michael et Gina. Ron et Donna continue à parler]

Donna: Alors, qu'est-ce que tu as à me dire ?

Ron: Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu as à me dire ?

Donna: Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu as à me dire ?

Ron: Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu as à me dire ?

Joey: Ok ! Ok, euh, je ne veux pas parler pour Donna, mais j'ai vraiment envie que cette soirée se termine, alors… Ron, Donna t'aime. Alors qu'on était sur le chemin du retour, elle me disait que tu la comprenais mieux que personne. Et qu'elle veut passer le reste de sa vie avec toi, son âme sœur.

Ron: (à Donna) C'est la plus gentille chose que tu ne m'aies jamais dite.

Joey: Donna, cet homme a tellement de passion pour toi qu'il a traversé le pays pour te dire qu'il t'aime et qu'il ne rentrera pas à New York sans toi.

Donna: (à Ron) Je ne t'avais jamais entendu parler comme ça avant.

Joey: Bon, j'ai commencé. Vous pouvez prendre le relais à partir de là.

[Joey rejoint Michael et Gina une nouvelle fois, pendant que Ron et Donna parlent]

Ron: …Faire l'amour avec toi me manque tellement !

Donna: Vraiment ?

Joey: Ok ! Appelons ça une nuit.

Donna: Au revoir, Gina.

Gina: Prends soin de toi.

[Ron part]

Donna: Oh, et Joey…

Joey: Ça ira.

Donna: Non, il faut que je te le dise. C'était… c'était vrai entre nous… enfin tu vois.

Joey: Je sais. C'était génial, et à une autre moment, à un autre endroit, on aurait pu aller plus loin.

[Ils s'étreignent. Donna part]

Joey: Je n'avais jamais été la personne la plus intelligente dans une pièce avant. C'est beaucoup de travail !

Gina: Je suis désolée. Ça n'a pas dû être facile.

Joey: Non ça ne l'a pas été. Ça fait tellement mal.

Michael: Et bien si ça peut te remonter le moral, ça pourrait être pire. Une fois, lors d'une conférence sur la high-tech, je me suis fait jeter par une fille, et ça a été diffusé sur dans des salles de conférences dans 4 continents.

Joey: Je crois que j'ai vu ça quelque part.

Michael: Ça tourne sur le net.

Gina: Je suis désolée que ça n'ait pas marché.

Joey: Moi aussi. C'était bien d'avoir quelqu'un de qui s'occuper et pour qui faire des choses.

Gina: Ah oui ?

Joey: Oui. D'habitude avec moi, c'est comment "comment en faire le moins possible ?" et "comment passer très vite à autre chose ?" Peut-être- peut-être que je vais essayer un peu plus de faire comme ça.

Gina: Tu veux que je t'arrange un rendez-vous avec quelqu'un ?

Joey: Euh, non. Je crois que j'ai eu assez de tes amies pour un moment.

Michael: Tu veux que je t'arrange un rendez-vous avec quelqu'un ?

Joey: (il rit) Merci, Michael.

[Scène : Appartement de Joey et Michael. Joey est assis à table. Alex entre]

Alex: Hey.

Joey: Hey.

Alex: Comment ça va ?

Joey: Euh, je travaille sur une audition pour demain. Je pensais que peut-être je pourrais utiliser cette blessure. Tu sais, pour rendre ma prestation plus puissante. Regarde : "Oh la la ! Des saucisses épicées ! Mamma Mia!”

Alex: (elle rit) Oh, et bien je suis désolée que tu sois seul ce week-end. Où sont et Gina d'ailleurs ?

[Scène : Michael et Gina sont au Bed-And-Breakfast à Santa Barbara]

Gina: Oh, cet endroit est exactement comme dans mes souvenirs.

Michael: (regarde le lit) Ouep, il y a encore ces pétales.

[FIN]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène 1 : Appartement de Joey et Michael. Michael et Gina sont dans la cuisine. Joey arrive de l'étage du dessus]

Joey: Et bien, Gina. On sent ton parfum d'en haut.

Gina: Je n'ai pas mis de parfum.

[Gina et Joey regardent en direction de Michael]

Michael: Euh…. Il y avait écrit “unisexe” sur la bouteille

Gina: Comment tu vas ce matin ?

Joey: Je ne sais pas. Je suis un peu frustré à propos de ma carrière. Je suis arrivé ici il y a deux mois avec des objectifs que je n'ai pas encore réalisés.

Michael: Comme ?

Joey: Je n'ai fait aucune couverture de magazines. Je n'ai pas été nominé pour une récompense. Je n'ai même pas fait partie de la liste du "mieux habillé". Pourquoi ? (il montre son T-Shirt et son pantalon de Jogging)

Gina: Si ! Tu as été dans un magazine. Le mois dernier, dans People, tu étais le mec non identifié à côté de Nicole Kidman.

Joey: Bon, quelque chose de bien doit m'arriver bientôt. Je veux avoir l’impression d’avoir pris la bonne décision en emménageant ici.

Michael: Joey, pourquoi ne fais-tu rien pour ça ?

Gina: Ouais. Appelle ton agent. Mets-lui la pression. Oooh. Laisse moi le faire. Je lui briserais...

Joey: Non, non, non. Je vais le faire, mais tu as raison. Ouais ! Je devrais l'appeler. J'ai besoin de boulot. Ne pas être à la télé commence à affecter ma vie amoureuse.

Michael: Hein ? Non.

Joey: La nuit dernière, je suis sorti pour rencontrer une fille, tu sais, pour du sexe. Et je n’ai réalisé qu'en venant, que j'ai perdu une grande partie de mon sex-appeal. Je ne suis plus “Joey Tribbiani, star de “Days Of Our Lives.”

Michael: Ce genre de phrases marchaient vraiment ?

Joey: Pas aussi bien que ton parfum d'homme. Maintenant que je n'ai plus ça, les choses sont plus difficiles.

Michael: Je suis désolé de m'en réjouir, mais c'est marrant, pour une fois tu as un problème avec les femmes. Je veux dire que…

[Une femme descend les escaliers, on voit clairement qu’elle a couché avec Joey]

La fille: Salut, Joey. Merci pour cette folle nuit.

Joey: Oh, oui… Prends soin de toi.

[Elle part. Michael et Gina regardent Joey]

Joey: J'ai dit que c'était dur. Je n'ai pas dit que c'était impossible.

[GENERIQUE DE DEBUT]

[Scène: Le bureau de Bobbie.]

Bobbie: (au téléphone) Bien, il arrive juste à l'instant. Je lui dirais (elle raccroche) Bonne nouvelle, Joey. Je t'ai obtenu le rôle principal dans une vidéo d'entreprise !

Joey: Quoi ? Non, non, non, non. Je ne veux pas d'autre boulot de ce genre. Ecoute, Bobbie, je suis venu à L.A. pour passer à l'étape suivante de ma carrière, et j'ai l'impression d'être revenu à la précédente. Tu sais, tu m'as obtenu ces auditions foireuses, publicités nazes, cette mystérieuse pièce de théâtre dans la maison de Ted Danson. J'ai besoin que les choses changent. Maintenant.

Bobbie: Ooh, revoilà le latin passionné qui m'avait séduite.

Joey: Je ne suis pas latin, je suis italien.

Bobbie: Italien ? Oh. Non ! Les Italiens ne sont pas à la mode cette année. Il est peut-être temps pour toi de faire appel à tes relations avec ton "boy band".

Joey: Je n'étais pas dans un "boy band".

Bobbie: Je n’arrive pas à découvrir de talents !

Joey: Ecoute, Bobbie, Bobbie, tu dois me trouver quelque chose, quelque chose de bien. Sinon je vais être obligé de trouver quelqu'un d'autre qui le fera.

Bobbie: Ok. Donne-moi une autre chance. Je te trouverai quelque chose. Il n'y aura plus de soirées avec des célébrités, ok ? Plus de publicités bidon. Oh, et quand tu rentres chez toi, efface le message sur l'exposition de chien à animer.

Joey: Très bien. Ok, c'est mieux ainsi. Y a t-il quelque chose que je peux faire de mon côté ?

Bobbie: Oui. Il serait bien que tu entretiennes quelques relations. Qui as-tu rencontré dans ce business qui soit important ? Je veux dire, quelqu'un qui t'aime, quelqu'un à qui tu fais confiance.

Joey: Juste toi, je suppose.

Bobbie: Oh. T'es mignon, viens ici. (elle le prend dans ses bras) Oh, bon dieu, je pourrais te mettre une couche-culotte et te pouponner.

[Scène: La cour. Alex organise une fête. Joey entre]

Alex: (à un invité) Excuse-moi, une minute. (elle se dirige vers Joey) Salut, Joey.

Joey: Salut, Alex. Euh... qu'est-ce qui se passe ici ?

Alex: Euh, j'organise une réunion d'anciens élèves de l'université de Northwestern.

Joey: Non, non, je veux dire, il n'y a aucune moutarde avec cette viande ? Ou est passé ta tête, ma grande ?

Alex: Je vais m'en occuper.

[Joey voit un type dans l’appartement]

Joey: Hey Alex. Ce mec m'est familier mais je n'arrive pas à me souvenir. Habituellement quand ça me fait ça c'est quelqu'un avec qui j'ai couché, mais je ne pense pas que ce soit ça.

Alex: (elle rit) C'est un producteur de cinéma.

Joey: Ooh. Tu peux me le présenter ? Mon agent m'a dit que je devais établir des relations avec Hollywood.

Alex: Oh, bien. Sûr. (au producteur de films) Hey Steve ! Viens voir. Voici, euh, mon ami, Joey Tribbiani. C'est un acteur. Il est arrivé de New York il y a plusieurs mois.

Steve: Steve Carpenter, ravi de vous rencontrer.

Joey: Ouais, moi aussi.

Alex: Maintenant, si vous vous voulez bien m'excuser, il y a une fille que je détestais au lycée et je suis maintenant mieux qu'elle.

[Alex part]

Steve: Alors, Joey, vous ne me paraissez pas familier. Êtes-vous un chat sauvage ?

Joey: Bien, je n'aime pas me vanter à ce sujet, mais en effet.

Steve: Vous pouvez vous vanter. Nous sommes tous fiers d'être du Northwestern. Allez, les chats sauvages!

Joey: Ah, je croyais que vous vouliez dire…

Steve: Vous savez, vous devriez venir et auditionner pour moi.

Joey: Vraiment ?

Steve: Ouais, on essaie de s'entraider. C'est pour ça qu'ils nous surnomment la "Northwestern Mafia". Nous avons des anciens élèves à chaque studio et chaîne de cette ville.

Joey: Alors je suis vraiment heureux d'y avoir étudié ! Allez, chats sauvages !

Steve: Dites-moi, vous avez été diplômé en quelle année ? Euh… 91?

Joey: Waouh. Producteur ou super devineur d'année ?

Steve: Qui je connais qui était de 1991 ? Euh... Lance Beckman. Vous connaissez Lance ?

Joey: Euh, est-il là ?

Steve: Non.

Joey: J'étais à son mariage !

Steve: Vous savez, comme vous êtes nouveau dans cette ville. Je devrais vous présenter au reste de la "Northwestern Mafia". C'est dommage, je ne pense pas qu'il y est quelqu'un ici de 91.

Joey: Ah, zut, ça aurait été amusant.

Steve: Allez venez.

Joey: Ok.

[ils rentrent à l’intérieur]

Steve : (à un groupe de personnes) Salut. Joey, c'est Dave. Il est un des directeurs d'Universal.

Joey: Oh.

Steve: Mark est à la télévision.

Mark: Hey!

Joey: Hey.

Steve: Et Paul est un réalisateur.

Joey: Waouh.

Steve: Oui, Joey est de la promo de 91.

Paul: Ah ouais? Dans quel dortoir étais-tu ?

Joey: Euh... un différent chaque nuit si tu vois ce que je veux dire.

[Ils rient tous]

Mark: Bien, qu'est ce que tu as étudié ?

Joey: Euh, euh... pas beaucoup de choses !

[Ils rient tous. Les autres invités comment à chanter]

Steve: La chanson de l'université ! On se lance ?

All: (en chantant) Ecartez loin la renommée de notre nom. Allez, Northwestern, gagne ce match !

Joey: (en chantant) Et nous allons...Ok... (il remarque que plus personne ne chante) Ok.

[Scène: Appartement de Joey et Michael. Gina et Michael sont sur la canapé. Joey arrive avec un t-shirt "Northwestern"]

Michael: Où tu as eu le t-shirt de Northwestern ?

Joey: A la réunion de préparation du prochain bal de fin d'année.

[Le téléphone sonne]

Joey: (au téléphone) Allo ?

Bobbie: Joey, Je l'ai fait ! Je t'ai obtenu une énorme audition demain.

Joey: C'était rapide, comment ça s'est passé ?

Bobbie: Apparemment, ton copain de Northwestern a appelé le producteur. Et le producteur m'a appelé pour l'audition, Et j'ai dit "Ok".

Joey: Super, qu'est-ce que c'est comme rôle ?

Bobbie: C'est une nouvelle série sexy, en soirée, qui se passe à la montagne. Ca s'appelle Deep Powder. C'est Alerte à Malibu sur des skis, c'est le scénario le plus bête que j'ai lue. Ça va être énorme !

Joey: Très bien !

Bobbie: Je viens d'avoir mon assistant. Il te faxe le script dès que je raccroche le téléphone.

Joey: Super, Bobbie. Merci. Bye-bye.

[Joey raccroche]

Gina: C'était pour quoi ?

Joey: Je vais avoir une super audition demain.

Michael: Excellent, pour quoi ?

Joey: C'est pour une série sexy, en soirée, qui se passe dans une station de ski.

Gina: (elle s'exclame) Ça a l'air fantastique !

Joey: Ouais !

Gina: J'espère que ça ne sera diffusé en même temps que J.A.G. !

Joey: Je ne sais pas quand ce sera diffusé. Mais je peux avoir ce rôle. Tout ça juste parce que j'ai dit que je venais de Northwestern. Mentir c'est génial ! Je suis impatient de lire le script. Bobbie va me le faxer maintenant.

[le téléphone sonne – Joey répond]

Joey: Allo ? Arrêter de m'appeler ici !

[il raccroche]

Joey: Bon sang, chaque fois que j'attends un fax important, cet abruti m'appelle pour rigoler.

Michael: Il te dit quoi ?

Joey: Rien ! Il fait juste des bruits bizarres. (il imitte le bruit d'un fax)

[Scène: le hall à côté de la salle d'attente pour l'audition – Une femme arrive par la porte]

La fille: Tu es allé à Northwestern ?

Joey: Pourquoi ? Oui en effet.

La fille: Je suis diplômée de Purdue, il y a trois ans.

Joey: (Confus) Et ?

La fille: Ce sont des universités concurrentes.

Joey: Ouais. Grrr. J'te déteste.

[ils rient]

Joey: Euh Joey Tribbiani.

Woman: Katie Harper.

Joey: J'ai cette audition maintenant, mais peut-être qu'on pourrait sortir et mettre fin à cette rivalité.

Katie: Peut-être bien.

Joey: Bon... Tu pourrais m’appeler un de ces quatre ? (il lui donne sa carte de visite)

Katie: Tu as ton numéro sur une carte ?

Joey: Je fais ça souvent. Mais, tu es très spéciale.

[Joey entre dans la salle d'aution]

Joey: Bonjour, je suis Joey Tribbiani. Je suis ici pour le rôle de Langdon Powder, le jeune et sexy surfer avec un sombre passé. Je ne veux pas vous dire de tout annuler, mais je suis né pour jouer ce rôle.

Lady: Vous n'auditionnez pas pour Langdon.

Joey: Hein ?

Lady: Vous auditionnez pour être le père Langdon.

Joey: Le père de Langdon ?! Mais je suis jeune et sexy. Je ne suis pas vieux, grisonnant avec un stupide pull. (il regarde le type qui se tient près de lui : un homme vieux aux cheveux gris et en pull) Comment ça va, mec ? Bonne chance pour l'audition.

[Scène: Appartement de Joey et Michael – Gina est dans la cuisine. Joey entre]

Joey: Salut.

Gina: Salut, comment était l'audition ?

Joey: C'est la chose la plus stupide que j'ai faite.

Gina: On sait tous les deux que c'est pas vrai. Ils ont découvert que t'étais pas de Northwestern ?

Joey: Non, non, non, c'est pas ça. J'ai passé mon temps à me préparer pour le mauvais rôle. Et ils n'ont même pas voulu m'auditionner. Et j'aurais été si bon. "Si s'battre c'est un crime, qu'on m'enferme parce qu'j'peux pas vivre dans s'monde si on m'laisse pas me battre à mort."

Gina: C'est super.

Joey: Je sais !

Gina: Tu as finalement auditionné pour le bon rôle ?

Joey: Non, c'était pour le rôle du père. Je ne suis pas assez vieux pour jouer le père d'un ado.

Gina: J'ai eu un ado à ton âge.

Joey: Mais c'est différent.

Gina: Pourquoi ?

Joey: Je n'ai pas assez de temps pour prétendre que ta vie est réussie, j'ai un problème !

Gina: Joey, ils t'ont appelé. Tu devrais auditionner pour ce rôle.

Joey: Je ne sais pas si je peux le faire. J'ai plein de scènes intenses avec mes enfants dans cette série. Je ne sais pas comment faire ça.

Gina: Je sais que c'est pas le genre de rôle dont tu as l'habitude, mais tu ne peux pas abandonner parce que t'as peur de rater. Je ne pense pas que tu vas échouer.

Joey: Vraiment ?

Gina: J'aime pas faire ça face à face. Tu veux que je te complimente ?

Joey: J'en ai besoin.

Gina: Tourne toi.

[Joey se retourne]

Gina: J'ai vu tout ce que tu as fait, tu es un grand acteur. Et en plus, je sais que tu peux jouer le père parce que tu es comme ça avec Michael, et tu es un père pour lui.

Joey: Merci, Gina. Viens là, fait moi un câlin.

[ils s'étreignent]

Gina: Mon dieu, t'es une vrai fillette !

[Scène: La cour entre l'appartement de Joey et celui d'Alex – Alex est au téléphone]

Alex: Je devais apporter ma contribution, mais je sais plus du tout combien. Bien sûr j'ai adoré mon expérience à Northwestern.

[Joey sort de son appartement. Il est aussi au téléphone]

Joey: (au téléphone) J'ai adoré la mienne aussi. Mais si vous êtes prête à faire une donation de 1000$...

Alex: Joey.

Joey: (à Alex) Excuse-moi une seconde. (au téléphone) Madame, je peux vous rappeler ? Je ne peux pas vous parler.

Alex: (elle montre le téléphone) C'est moi.

Joey: (en chuchotant dans le téléphone) Si vous entendez ça, levez la main.

[Alex lui fait signe de la main]

Alex: T'appelle de la part de mon association d'anciens élèves ?

Joey: Je ne savais pas que c'était toi. Le papier disait “Alexis Garret.”

Alex: C'est mon nom en entier.

Joey: Ooh. Sexy.

Alex: Joey, pourquoi faire semblant d'être de Northwestern ?

Joey: Parce que ton ami Steve pense que j'ai été là bas et m'a eu une audition. Il veut que je fasse ces trucs des anciens élèves, je ne peux pas refuser.

Alex: Mais tu mens.

Joey: Northwestern n'est pas fait pour réaliser tous tes rêves quelqu'en soit le prix ?

Alex: Non !

Joey: Alors c'est quoi déjà ? Je dois donner un discours à un repas d'anciens élèves.

[Scène: La cour – Joey et Howard]

Howard: Salut.

Joey: Salut, Howie.

Howard: Tu fais quoi ?

Joey: J'ai une importante audition, je revois mon texte.

Howard: Je peux t'aider ? J'ai une expérience d'acteur. J'étais un des fils dans maya l'abeille.

Joey: Bien sûr (il tend le script à Howard) Tu as la première ligne.

[ils restent tous les deux silencieux]

Joey: Tu as déjà dû parler dans une de ces pubs ?

Howard: Non.

[Joey rentre chez lui – Michael est assis près de la cheminée]

Joey: Michael, je vais aller à mon audition dans quelques minutes. Tu  peux revoir ce texte avec moi ? (il lui tend le script)

Michael: Bien sûr. Qu'est-ce qui se passe dans cette scène ?

Joey: Qu'est-ce qui se passe dans cette scène? Euh, eh bien, je surprotège ma fille parce que sa mère est morte dans une avalanche que j'ai causée, ou peut-être pas. D'ailleurs il y a un super monologue plus tard où je m'en prends aux éléments. "Je te maudis, montagne, ramène là!"

Michael: Je joue la fille ?

Joey: Mmm hmm.

Michael: Ok, est-ce que je dois lire mon texte avec une voix de fille aiguë ?

Joey: Non.

Michael: Je peux ?

Joey: Non.

Michael: Ok, hum... D'accord, alors...

[La porte s'ouvre – Howard entre]

Howard: e pourrais le faire maintenant. Je veux une 2ème chance.

Joey: C'est bon. Michael le fait déjà.

Howard: Je peux être sa doublure ?

Joey: Bien sûr.

Howard: Super !

Michael: “Bonjour, papa.”

Joey: “ Comment vas-tu? Tu as quelque chose à me dire d'important?”

Michael: “Pourquoi tu ne me laisses pas aller à la fête de Haley Sleepover?”

Joey: “Parce qu'un blizzard se prépare. Tu pourrais être ensevelie par la neige.”

Michael: “Arrête de t'inquiéter autant pour moi. Regarde moi. Je suis une grande fille maintenant.”

Joey: “Je le vois bien. Je parie que tes amis trouvent que c'est plutôt nul que ton vieux père veuille te tenir  si fort.”

Howard: Argh ! Si mes conduits lacrymaux fonctionnaient, je serais en train de pleurer.

Joey: Vraiment ? J'étais bon ?

Michael: En fait, je sens vraiment chez toi la fibre paternelle.

Joey: Merci, Michael. Je sens vraiment chez toi la fibre d'une petite fille. D'accord, merci les gars. Je m'en vais obtenir ce rôle. Je dois encore passer chercher ta mère. Elle vient avec moi pour le soutien moral. Ok, souhaitez-moi bonne chance.

[Quelqu'un frappe à la porte]

Thomas: Bonjour. Je m'appelle Thomas Wheeler. Je viens pour passer l'entretien avec un ancien de  Northwestern.

[Joey lui claque la porte au nez]

Joey: (à Michael et Howard) Le producteur que j'ai rencontré chez Alex m'a demandé la faveur de faire passer son entretien à ce gamin. J'avais complètement oublié.

Howard: Comment est-ce qu'on va se sortir de là?

[Joey ouvre la porte]

Joey: Excuse moi. Entre.

Thomas: Merci, Monsieur. J'ai apporté une copie de mes notes de lycée, ainsi qu'une lettre de recommandation de...

Joey: Oui euh, j'ai un gros empêchement là, mais tu m'as l'air d'être un garçon très bien, Je te recommande totalement.

Thomas: Mais ... Je voulais vous poser des questions. Dites-moi tout sur le département d'Anglais. Est-ce qu'il y a un bon programme de préparation au Droit ?

Joey: Euh... La fac, ce n'est pas que travailler, tu sais, Thomas. Alors, pourquoi tu ne traînerais pas dans le coin pour prendre du bon temps ? C'est un peu notre devise à Northwestern.

Thomas: Je croyais que c'était "Quaecumque Sunt Vera"

Joey: Non, non, on l'a changée.

[Scène: la salle d'auditon]

Gina: Ok, tu révises ton texte, je m'occupe de la concurrence. (elle s'assoit à côté d'un home qui va auditionner) Bonjour. Vous auditionnez pour le rôle du père ? Vous aimez le Jäger (un alcool) ? Hein ?

[La caméra se déplace sur Joey. Katie entre]

Joey: Hé, Katie.

Katie: Hé, Joey. C'est bon de se revoir.

Joey: Ouais, j'étais en train de penser à toi. Il y a un match contre Purdue à Northwestern samedi.

Katie: Mmm, tu veux venir ?

Joey: Tu lis dans mes pensées. Tu aimes le football américain ?

Katie: Non.

Joey: Moi non plus. Ok, on en reparle après mon audition.

[La directrice de casting entre]

La directrice de casting: Nous allons commencer les auditions maintenant. (Looks at Gina) Oh, Madame, je suis désolée, mais nous ne recevons pas les candidats pour le rôle de la prostituée en colère avant  demain.

Gina: (en souriant) Oh, je ne suis pas actrice, mais merci !

La directrice de casting: Ok, euh Joey nous sommes prêts à vous écouter tout de suite. Et j'aimerais vous présenter Katie Harper. Vous allez lire avec elle.

Joey: Oh, euh, je pensais que cette scène était entre moi et ma fille.

La directrice de casting: C'est le cas. Nous l'avons retenue pour ce rôle. Nous allons voir si entre vous deux il y a de l'alchimie.

Joey: (inquiet) Je crois qu'il y en a !

[La directrice de casting, Joey, and Katie entre dans la salle d'audition]

Joey: (à lui-même) Tu peux le faire. C'est ta fille. Et tu vas aller en prison pour ça.

La directrice de casting: C'est quand vous voulez.

Katie: Bonjour, papa.

Joey: Comment ça va ? Je veux dire... Comment ça va ? Est-ce que tout va bien ?

Katie: Pourquoi tu ne me laisses pas aller à la fête de Haley ?

Joey: Parce qu'un blizzard se prépare. Tu pourrais être ensevelie par la neige.

Katie: Arrête de t'inquiéter autant pour moi. Regarde moi. Je suis une grande fille maintenant.

Joey: (avec une voix tremblante) Je le vois bien. Je  parie que tes amis trouvent que c'est plutôt nul que ton vieux père ... veuille te tenir si fort.

[La directrice de casting les regarde tous les deux]

Katie: Je... J'aime bien quand tu fais ça.

Joey: Tu es ma ...petite fille adorée.

Katie: Je t'aime, papa.

Joey: Je t'aime aussi. Maintenant, viens donner un baiser à ton père.

La directrice de casting: Ok, merci. S'il vous plaît, n'ayez jamais de fille.

[Joey retourne dans la salle d'attente]

Gina: Hé, comment ça s'est passé?

Joey: Horrible ! Pourquoi est-ce que ma fille est tellement canon ? Je t'avais bien dit que je ne pouvais pas jouer un père. On s'en va.

Gina: Non, non, non, non. Tu y retournes et tu recommences.

Joey: Je ne peux pas. Je suis trop troublé par cette fille.

Gina: Joey, tu es un comédien, joue la comédie!

Joey: Mais je ne peux pas m'empêcher de penser au sexe.

Gina: Tu veux t'arrêter de penser au sexe ?

[Gina embrasse Joey]

Joey: Argghhh! Qu'est ce que tu fous ?! C'est dégoûtant! Tu es ma soeur!

Gina: Et elle, c'est ta fille. C'est encore pire. Maintenant, retournes-y, et demandes si tu peux le refaire.

Joey: Ok. Oui, tu as raison. (il crache) Merci.

[Scène: Appartement de Joey et Michael – Joey et Gina reviennent de l'audition]

Joey: Salut.

Michael: Salut. Comment ça s'est passé ?

Gina: Joey a été nul la première fois, mais ensuite, j'ai euh...

Joey: Ta mère m'a aidé d'une façon tout à fait normale.

Michael: Alors tu le sens bien, n'est ce pas ?

Gina: Wait Attends une minute. C'est quoi cet air sur ta figure ? Tu sais quelque chose ?

Michael: Quelle serait la meilleure nouvelle que je pourrais vous donner?

Joey: Euh, ils ont réparé le distributeur de bonbons. Oh, on a une table de ping-pong. Oh... Kool and the Gang se sont remis ensemble ?!

Michael: Ok, je pense que je vais devoir trouver une autre manière de dire ça. Euh, tu es le père de Langdon Powder.

Joey: Qui ?

Michael: Tu as le rôle !

Joey: J'ai le rôle ... J'ai le rôle ?! J'ai réussi! J'ai réussi !

Michael: Félicitations !

Gina: Félicitations ! Oh Oh, Joey, je suis tellement fière de toi.

[Gina embrasse Joey]

Joey: Ok... mais c'est la dernière fois !

[Scène: Un restaurant]

Steve: Salut, Joey.

Joey: Salut, Steve.

Steve: Comment s'est passée cette audition ?

Joey: Super! Merci beaucoup de m'avoir arrangé ça. J'ai eu le rôle !

Steve: Génial! Allez les Wild Cats !

Joey: Mais pas Purdue, on les déteste !

Steve: (il rit) Attends une minute, je suis avec ton pote. (appelle un type à l'autre bout du restaurant) Lance! Viens voir qui est là !

[Lance se dirige vers eux]

Steve: Hein ?

Joey: C'est moi, Lance Beckman !

[Lance semble confus]

Joey: Joey. J'étais à ton mariage.

Lance: Non, vous n'y étiez pas.

[Steve regarde Joey]

Joey: Ok, écoute, Steve. J'ai quelque chose à te dire. Ce mec n'est pas Lance Beckman !

[FIN]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Chez Joey et Michael – Joey et Michael]

Joey: Salut Michael, qui était cette fille hier soir ?

Michael: Je n’étais pas avec une fille.

Joey: Non, celle que j’ai ramené à la maison. Je ne me souviens plus de son nom.

[On frappe à la porte. Michael sort de la pièce et Joey ouvre.]

Bobbie: Le voilà ! La star de la nouvelle série Deep Powder !

Joey:  Bobbie, salut. Entre. Mais que fais-tu ici ?

Bobbie: Que dirais-tu d’aller à Las Vegas et d’être un juge célébrité ? Ce serait une bonne publicité pour ta nouvelle série.

Joey: Bobbie, je t’ai dit que je ne voulais plus faire ce genre de chose.

Bobbie : C’est un concours de beauté.

Joey: Si c’est pour la série…

Bobbie: C’est pour choisir Miss Sud-Est des USA, mais tu dois partir pour Vegas ce soir.

Joey: Ce soir ?

Bobbie: Hé bien tu n’étais pas leur premier choix.

Joey: Ok, bon d’accord. Euh quels sont les critères de jugement ?

Bobbie: Tu dois regarder de belles femmes et les évaluer sur une échelle de 1 à 10. Peux-tu faire ça Joey ?

Joey: J’essaierai. Bon, c’est  bien, mais pourquoi es-tu passée pour me demander ? Tu aurais pu m’appeler.

Bobbie: J’aime donner à mes clients l’attention-

[Michael entre.]

Bobbie: Michael ! Te voilà !

Michael: Oh, mince. Euh…

Bobbie: Tu t’étoffes de plus en plus. Encore quelques mois et tu seras prêt.

Joey:  Hum, bien, merci d’être passée Bobbie. Tiens (il lui donne son sac à main).

Bobbie: Très bien. (Elle regarde Michael et prend une grande inspiration.) Oh oui !

[Bobbie sort.]

Michael: Tu sais, une partie de moi me dit que je devrais juste-

Joey: Elle te mangerait tout cru.

[Générique de début]

[Scène : Chez Joey et Michael]

Joey: (regarde des photos de femmes dans les magasines) Je vais être un très bon juge. Sept. (Tourne la page) Six. (Tourne la page) Ooh, quatre. Oh, ce chiot est mignon. Huit. 

[Gina entre]

Gina: Salut.

Joey: Salut.

Gina: Alors, tu es prêt pour le concours de beauté ? 

Joey: Oui, je suis très excité. Je n’ai jamais été dans une situation où mon opinion compte vraiment. Mon jugement pourrait changer la vie de quelqu’un.

Gina: Joey, ce n’est qu’un concours de beauté. 

Joey: Retire ce que tu viens de dire. Tu parles de Miss Sud-Est quelque chose…

Gina: Waou, je ne savais pas que tu le prenais à cœur.

Joey: Hé bien oui, c’est un grand pas pour moi. Ca signifie que je fais partie de la communauté des célébrités. Ca signifie qu’on me fait confiance pour juger équitablement.

Gina: Ca signifie que Corbin Bernsen a annulé au dernier moment. 

Joey: Ca signifie ça aussi.

[Alex entre.]

Alex: Salut. (Elle donne un paquet à Joey.) Je crois que c’est pour toi. Quelqu’un l’a laissé à ma porte par erreur. Joey: Oh, ça doit être mon lot VIP pour Las Vegas !

Alex: Oh, pourquoi vas-tu à Vegas ?

Joey: Je suis juge dans un concours de beauté. 

Alex: Beurk.

Joey: Quoi ?

Alex: Ma sœur a participé à des concours de beauté. Je trouve ça dégradant pour les femmes. 

Gina: Oh tu es jalouse d’elle ?

Alex: Très.

Joey: Oh il y a des trucs très sympas là-dedans. 

Gina: Qu’est-ce qu’il y a ?

Joey: Je ne sais pas si je peux vous le dire. C’est un lot VIP. Et vous êtes juste des GN : Gens normaux.

[Gina prend le paquet des mains de Joey.]

Gina: Ooh, suite privée, buffet à volonté, places au premier rang pour un concert de Céline Dion.

Alex: (glousse)

Gina: Tu ne l’aimes pas vraiment, hein ?

Alex: Non, non. J’aime juste aller à son concert pour rigoler avec d’autres personnes marrantes que j’ai rencontrées sur son site web.

Joey: Hé bien elles sont à toi si tu veux.

Alex: Vraiment ?  Attends une minute, c’est une blague ? Est-ce que Sheila de la Team Celine t’a demandé de faire ça ?

Joey: Non, vraiment. Tu peux avoir ces places. 

Gina: Je n’arrive pas à croire que tu aimes Céline Dion. 

Alex: Oh, quoi ? Je suis désolé que ce ne soit pas Whitesnake.

Gina: Tu as un problème avec Whitesnake ?

Joey: Bon très bien on se calme. Personne n’a l’air cool là ! Oh Alex si tu veux que je t’emmène, je pars dans une heure.

Alex: Oh génial. Je vais faire ma valise.

[Alex sort.]

Gina: Attends une seconde, pourquoi irait-elle à Vegas et pas moi ? !

Joey: Personne n’a dit que tu ne pouvais pas venir. Pourquoi est-ce que la colère est toujours ta première réponse ?

Gina: Je ne sais pas.

Joey: Ecoute, j’ai une suite gratuite, alors Michael et toi pourriez venir ?

Gina: On s’amuserait.

Joey: Oui.

Gina: Oh Michael ne va pas vouloir venir. Il déteste Vegas.

Joey: Très bien et si on le met dans la voiture sans lui demander son avis ?

Gina: Ooh, je suis censée aller le chercher à Cal Tech. On pourrait le kidnapper.

Joey: Ah, oui, faisons ça.

Gina: Génial. C’est très excitant. On va y aller tous ensemble. Mais attends, je ne suis pas habillée pour Vegas.

Joey: Gina, tu es toujours habillée pour Vegas.

[Scène : Joey, Gina, et Alex dans une voiture devant Cal Tech.]

Alex: Bon, juste pour que vous le sachiez, puisqu’il nous reste un bon bout de route, quand vous jetez des trucs hors de la voiture, ils reviennent et me heurtent en plein visage. 

[Michael sort de Cal Tech.]

Gina: Ooh, voilà Michael. On ne devrait pas lui dire qu’on va à Vegas. Trouvons un endroit où on est sûr qu’il voudra aller.

Joey: Ooh-ooh, disons qu’on va chercher une glace. Non, il va être furieux quand il va découvrir la vérité. Maintenant c’est moi qui suis furieux qu’on aille pas chercher une glace.

Michael: (s’approche de la voiture) Salut. Pourquoi vous êtes tous venus me chercher ? 

[Joey, Gina, et Alex lui sourient.]

Michael: Et pourquoi souriez-vous comme des idiots ?

Joey: Il nous a démaqués. Démarre ! !

[Joey attrape Michael par son pull et le tire dans la voiture. Gina démarre en trombe.]

[Scène : Un casino de Las Vegas]

Alex: Oh je n’arrive pas à croire qu’on soit là.

Gina: (Regarde Joey qui a ses lunettes de soleil) Joey, je t’en prie. On est à l’intérieur maintenant. Enlève tes lunettes. 

Joey: Oh, je suis ici comme juge-célébrité. Célébrité ! ! Les gens attendent un certain look, ok ? Les lunettes de soleil disent : « Vous ne savez peut-être pas qui je suis, mais oui, c’est moi ! » Hein ? Bon d’accord. (Il retire ses lunettes.)

Alex: Oh, je ferais mieux d’aller à mon concert. Je n’arrive pas à croire que je vais voir Céline. C’est comme voir les Beatles. 

Gina: Oui, sauf qu’elle ressemble à un à squelette franco-canadien que t’as envie de frapper. 

Alex: Oh vraiment. je ne me rappelle pas quelle salle de spectacle ultramoderne a été construite à Las Vegas pour Whitesnake. 

Joey: (Essaie de faire partir Alex) C’est Céline ?

Alex: Oh ! Ooh !

[Alex part.]

Joey: Très bien ! Vegas ! 

Gina: Waou, ces nanas sont canon. 

Joey: Oh oh oh, c’est à moi d’en décider.

Gina: Tu vas avoir un week-end sympa.

Joey: Non, non, non. Le règlement dit que je ne peux pas fraterniser avec les filles. Je dois être impartial. Autrement, ce serait injuste pour le producteur du concours, pour les participantes ainsi que les braves gens de Spike TV.

[Michael entre, il porte une casquette jaune.]

Michael: Salut.

Joey: Salut.

Gina: Salut, te voilà enfin. Alors qu’en penses-tu ? On va bien s’amuser à Vegas, hein ? 

Michael: Je ne crois pas. Je vais aller dans ma chambre et travailler. 

Gina: Ecoute, je sais que tu ne voulais pas venir, mais je te promets que tu vas passer un bon moment. 

Michael: Maman, je t’en prie, laisse-moi retourner dans ma chambre. 

Gina: Non, tu n’iras nul part. Maintenant arrête de bouder et retire cette casquette.

[Gina enlève la casquette de Michael.]

Michael: Je ne suis pas- Maman…

[Une femme passe à côté d’eux.]

La femme: (A Michael) Bonjour, heureuse de vous revoir Monsieur. 

Joey: Qui était ce ?

Michael: Je n’en ai aucune idée.

[Un homme passe à côté d’eux.]

L’homme: (A Michael) Bon retour parmi nous Monsieur, vous nous avez manqués.

Joey: Que se passe-t-il ? Comment se fait-il que plus de gens te reconnaissent toi que moi ? 

Michael: Bon, très bien. Je viens ici. Souvent. 

Gina: Vraiment ?

Michael: Oui, je viens ici avec une bande de potes de Cal Tech pour jouer au Blackjack. On… On compte les cartes. On gagne beaucoup d’argent.

Joey: Oh mince alors. Michael est intéressant ! 

Michael: N’utilise pas mon vrai prénom ! Je suis ici sous une fausse identité. 

Gina: Oh, ça fait trop. Je ne te crois pas. 

Michael: Très bien. Je vais te le prouver.

[Michael se dirige vers une des tables de jeu.]

Michael: Salut Sal.

Sal: Bonjour Dr. Rodriguez. Vous avez rasé votre moustache.

Michael: Oui, ma femme ne la supportait plus. Tu vois ?

[Michael retourne vers Joey et Gina.]

Gina: Oh mince, tu m’as mentis et fait des choses véreuses à Vegas derrière mon dos. Je ne me suis jamais sentie aussi proche de toi.

Joey: Je n’arrive pas à croire que tu comptes les cartes. C’est comme si j’avais mon propre Rain Man. Ooh. (Il jette deux pièces à terre.) Combien ?

Michael: 50 cents.

Joey: C’est flippant.

Gina: Je veux compter les cartes avec toi. 

Joey: oui, on doit faire ça. 

Michael: Non, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. 

Gina: Allez, on peut couler le casino ensemble – En famille !

Michael: Ecoutez ça. La nuit porte conseil. Je vous apprendrai les bases demain. 

Joey: Oh oui, c’est mieux comme ça en fait. J’ai une réunion pour le concours demain très tôt. Je dois me reposer, aller au lit. 

[Une femme s’approche de Joey.]

La femme: Vous étiez dans Des Jours et Des Vies ? 

Joey: Avec elle. 

[Scène : La réunion du concours.]

Un homme: Bienvenue.

Joey: Bonjour, Joey Tribbiani. Fan de concours de beauté depuis longtemps. Juge pour la première fois.

L’homme: Hé bien, je suis Jerry, le producteur du concours.

Joey: Oh. Désolé d’être un peu en retard. J’ai eu une nuit assez folle, mais ça ne va pas interférer avec mes devoirs de juge. Je suis tellement honoré d’être ici. Pour moi il n’y a rien de plus honorable que de noter des femmes sexy. Regardez… (Il regarde une femme) Quatre.

Jerry: C’est ma femme.

Joey: Quatre sur Cinq.

[Bob Saget entre.]

Bob: Salut Jerry.

Jerry: (A Joey) Je veux vous présenter Bob Saget. Voici Joey Tribbiani. Il est un de nos juges-célébrités. 

Joey: Waou, Bob Saget.

[Joey s’approche de lui pour lui serrer la main. Bob le fusille du regard.]

Bob: Je n’aime pas être touché. 

Joey: Alors, on va juger ça ensemble ? Je suis au même niveau que vous ?

Bob: Hé bien, cela dépend. Combien êtes-vous payé pour ça ?

Joey: Vous êtes payé ?

Jerry: Bon, tout le monde, je vous présente maintenant les finalistes. Miss Tucson… Miss Santa Fe… Miss Reno…et Miss Laughlin.

[Miss Laughlin entre en courant dans la pièce.]

Miss Laughlin: Désolée, je suis en retard. J’ai eu une nuit folle.

Joey: Salut, comme on se retrouve. Joli ruban. (Il réalise.) Ooh...

[Scène : Le casino – Gina, Michael, Joey]

Joey: Salut, je viens de faire quelque chose de mal.

Gina: Bon, voici l’histoire. Tu étais avec moi jusqu’à 22 heures. Et Michael tu l’as vu se coucher vers…

Joey: Non, non, non, non, non, non, non. Ca n’a rien à voir. J’ai couché avec une des candidates. 

Michael: Est-ce que l’un d’entre nous avait envisagé la situation contraire ?

Joey: Ce n’était pas de ma faute. Elle ne m’a pas dit qu’elle était candidate. 

Gina: Ca n’est même pas venu dans la conversation ? 

Joey: Vous avez entendu tous les mots que nous avons échangés. Maintenant, je ne peux plus être impartial. Que vais-je faire ?

Michael: tu pourrais démissionner.

Joey: Ou, je pourrais coucher avec les autres finalistes. 

Michael: Comme ça aucune d’elle n’aura d’avantage. Elles seront toutes au même niveau.

Gina: Joey, je dois dire…

Michael: Oui, s’il te plaît.

Gina: C’est brillant !

Joey: Oui. C’est trop important. Je dois préserver l’intégrité du concours Miss Sud-Est USA. 

Michael: En couchant avec toutes les candidates ?

Joey: Oh, je n’ai pas demandé que la solution de ce problème soit géniale. Ca l’est, c’est tout. 

[Joey s’éloigne.]

Gina: Bon, allez. Apprends-moi comment compter les cartes.

Michael: Voilà comment ça marche. Quand je veux que tu ailles à ma table pour parier, je me passe la main dans les cheveux. On a besoin d'un signal verbal pour te dire d'arrêter de parier, avec mes potes on utilise les prénoms des présidents des U.S.A. dans la conversation. Si je te dis, "Garfield..."

Gina: Chat ! Film ! Lasagnes !

Michael: Bon essayons autre chose. Euh, quel est le sujet sur lequel tu es imbattable ?

Gina et Michael: (Ensemble) L’alcool !

Michael: Ok, très bien. Donc, lorsque je mentionnerai de l’alcool, tu arrêteras. Encore une chose.

Gina: Fais vite. Je commence à saturer. (Elle désigne sa tête.)

Michael: Oui, le Chef de la sécurité ne doit pas savoir que l’on se connaît. S’il le découvre, il nous emmènera dans la salle du fond, celle où il se passe des choses très vilaines. 

[Joey entre.]

Joey: Salut. Le concours de Miss Teen Sud-ouest est dans la salle B. J’ai failli avoir de gros problèmes.

[Scène : Le restaurant du casino. Joey et Miss Reno.]

Joey: Salut, je suis Joey Tribbiani – un des juges.

Miss Reno: C’est un plaisir de vous rencontrer.

Joey: Alors, (Il regarde son ruban), Miss Reno. D’où venez-vous ?

Miss Reno: (rit) De Reno.

Joey: Ah. Bon, on dirait que cette discussion ne marche pas. Je vais aller droit au but. Je suppose que vous voulez que le concours soit juste et impartial ? 

Miss Reno: Bien sûr.

Joey: Venez avec moi. Je vais vous exposer le meilleur moyen pour être sûr que cela arrive. 

Miss Reno: Mais j’étais en train de rédiger mon discours.

Joey: Oh, très bien, laissez moi jeter un œil. De quoi avez-vous choisi de parler ?

[Joey prends les papiers de Miss Reno.]

Miss Reno: L’abstinence. 

Joey: Très bien. Je vais prendre un petit moment et je reviens vous voir. 

[Scène : Le bar du casino. Joey et une femme.]

Joey: Oh, Debbie, ce que vous venez de dire avait l’air très intéressant. 

Debbie: Alors, vous voulez m’accompagner dans ma chambre ?

Joey: J’adorerais. Et vous pouvez vous sentir fière de travailler à ce que ce concours soit juste.

Debbie: Concours ? Quel concours ?

Joey: Vous ne participez pas au concours de Miss Sud-Est USA ? 

Debbie: Non.

Joey: Alors pourquoi m’avoir dit que vous veniez de Tucson ?

Debbie: Parce que je viens  de Tucson.

Joey: Ah, c’est grandiose. 

Debbie: Vous venez dans ma chambre ou pas ?

Joey: Je suis désolé. Vous avez l’air très sympathique. Voici un tract sur l’abstinence.

[Scène : Le casino – Joey, Miss Albuquerque, et Miss Santa Fe]

Joey: Miss Albuquerque, Miss Santa Fe, vous êtes toutes les deux. bon, je suis un peu en retard sur le planning parce quelqu’un de Tucson m’a fait perdre pas mal de temps. Alors, vous venez toutes les deux du Nouveau Mexique ? Vous vous appréciez ?

Miss Santa Fe: Oui.

Joey: Vraiment ? Jusqu’à quel point ?

Miss Santa Fe: Euh, on partage la même chambre.

Joey: Voilà une bonne nouvelle.

[Jerry entre.]

Jerry: Joey, nous avons une réunion d’urgence. Il y a eu quelques impartialités de la part de juges. Venez avec moi.

Miss Santa Fe: On se voit au concours alors.

Joey: Je ne compterais pas dessus à votre place.

[Scène : La salle de réunion du concours.]

Joey: Je voudrais vous rappeler que je suis en remplacement de dernière minute de Corbin Bernsen, et je pense qu’on devrait en tenir compte.

Jerry: Bon la raison de cette réunion, c’est qu’une des candidates, Miss Laughlin, a eu une relation déplacée avec un juge.

Joey: Peut-être ce juge est-il irrésistible, et dans ce cas ce n’est la faute de personne.

Jerry: Le règlement ne peut pas être plus clair sur cette question. En conséquence, nous disqualifions Miss Laughlin du concours, et son dossier sera également transmis au Conseil National des Concours de Beauté, des Compétitions canines et des Rodéos. 

Joey: Allez-vous également exclure le juge ?

Jerry: En fait, puisque le concours est dans trois heures, on ne peut pas se le permettre.

Joey: Oh, attendez une seconde. Ca n’est pas juste. Ca devrait être valable pour les deux.

Jerry: Pardon ?

Joey: Hé bien il faut être deux pour danser le Tango. Le juge est aussi coupable que la candidate, et aussi douloureux que ce soit pour moi de le dire, si elle part, il devrait partir lui aussi. 

Jerry: Je suppose que vous avez raison. 

[Joey commence à se lever.]

Jerry: Bob, je pense que vous devez partir.

Bob: Beau discour, Gloria Steinem. Idiot.

[Scène : Le casino.]

Gina: Ah, te voilà.

Joey: Salut.

Gina: Comment s’est déroulé ton plan ?

Joey: Oh, hé bien il s’est avéré que Miss Laughlin, cette candidate avec laquelle j’avais couché, avait des mœurs encore plus légères que les miennes. Et Bob Saget pense que je suis un idiot. Et vous, quoi de neuf ?

Gina: Oh, ça se passe à merveille. J’étais en pause-pipi en fait. Il faut que j’y retourne. Ce truc de compter les cartes, c’est fantastique. On gagne vraiment beaucoup.

Joey: Oh, vraiment ? Je veux venir voir. 

Gina: Oh, d’accord. Mais le casino ne doit pas savoir que l’on se connaît. Michael est le « Dr Rodriguez » et je suis « Victoria d’Angleterre ». C’est pour ça que je parle avec l’accent britannique.

Joey: (Sarcastique) Excellent.

Gina: Je sais.

[Ils se dirigent vers la table de Blackjack.]

Le croupier: Bon retour parmi nous.

Michael: Oui, vous nous avez manqué Victoria.

Gina: Et vous m’avez manqué aussi, Dr. Rodriguez. Tenez-vous droit.

[Joey s’approche de la table.]

Joey: (Avec l’accent Texan) Salut à tous. J’m’appelle Dusty. J’viens d’arriver du Texas et j’ai très envie d’me faire un blackjack.

Michael: Oh, mince.

Joey: Vous savez ce que j’aime à Vegas ? On peut s’asseoir à une table avec plein d’étrangers et se sentir en famille.  

Un homme: Oh, merci !

Joey: Pas vous Monsieur.

Le croupier: (A Gina) La banque dépasse 21. Vous avez encore gagné.  

[Le Chef de la sécurité s’approche de la table.]

Le Chef de la sécurité: (A Gina) dites-moi, vous avez vraiment beaucoup de chance aujourd’hui.

Gina: Je sais.

Le Chef de la sécurité: Je suis Kevin, le Chef de la sécurité.

Gina: Vraiment ? Est-ce que quelqu’un à cette table pense que je devrais arrêter et aller chercher de l’alcool ?

Joey: Pourquoi ne pas commander un verre à la serveuse tout simplement ? Comme ça vous pouvez continuer à jouer et vous faire encore quelques billets. Pour acheter un flipper à un membre de votre famille par exemple.  

Michael: Je ne sais pas. Si Madame veut s’en aller, Dusty, je pense que vous devriez la laisser partir.

Joey: Est-ce que je vous ai adressé la parole, Dr. Rodriguez ?

Gina: (Prend ses jetons) J’ai terminé.  

Le Chef de la sécurité: Attendez une minute. Vous n’allez nul part.  

[Gina est effrayée.]

Le Chef de la sécurité: …sans votre bon gratuit pour un petit déjeuner. Vous avez profité de la nuit, j’espère que vous reviendrez chez nous.

[Gina prend le bon et s’en va.]

Joey: Adios muchaco.

[Alex entre.]

Alex: Joey ! Vous voilà tous ! Je reviens de mon troisième concert de Céline. Ils étaient tous identiques.

Joey: Je ne m’appelle pas Joey, mais Dusty.

Le Chef de la sécurité: Attendez une minute, vous vous connaissez ?  

Alex: Oh, oui ! Ces trois trublions sont mes voisins de L.A. Waou Gina, tu as tellement de jetons. Ah, je parie que Michael t’a aidée, parce que c’est un génie en Maths.

Le Chef de la sécurité: Bon, vous venez tous avec moi dans la salle du fond. Maintenant !

 Joey: Nom d’une pipe, on est dans une mouise de la taille du Texas.

[Scène : La pièce du fond – Le Chef de la sécurité, Joey, Gina, Michael, et Alex]

Le Chef de la sécurité: Restez ici. Je reviens de suite.

[Il quitte la pièce.]

Alex: C’est moi ou on dirait que cet homme nous en veut pour quelque chose ?

Michael: On comptait les cartes. Ils vont – ils vont nous tuer. Je flippe.

Gina: Ce n’est rien chéri. Tu veux savoir ce qu’est flipper, découvrir que tu es enceinte à 16 ans !

Joey: Ce n’est rien. Tu veux savoir ce qu’est flipper, une fois un gros papillon de nuit est presque entré dans ma bouche.

Gina: Ce n’est pas pire que mon histoire.

Joey: Non ? D’accord.

Alex: Bon, que va-t-on faire ?

Joey: Oh, je sais comment nous sortir de là.

Michael: Comment ? Tu vas coucher avec le Chef de la sécurité ?

Joey: Non, non. On va prétendre est stupides. Ca marche toujours avec moi. Quand une fille me surprend avec une autre, je dis «  Mais chérie, je ne comprends pas le problème, je pensais que c’était toi ! »

Michael: Tu veux qu’ils croient qu’on est trop bête pour compter les cartes ?

Joey: Oui, bon je veux tous vous voir faire des têtes d’idiots.

[Ils font tous des têtes d’idiots.]

Joey: Gina – bien, mais tu avais le plus de prédisposition. Alex – tu n’y es pas. Imagine que Céline a dit ton nom sur scène.  

[Alex fait une tête surprise/idiote.]

Joey: Parfait ! Bon, Michael, on a toujours l’impression qu’il y a une lumière d’allumée là dedans.

[Michael essaie une autre tête d’idiot.]

Joey: Voilà.

Gina: C’est à ça que je pensais que mon fils ressemblerait.

Joey: (Entend quelqu’un ouvrir la porte.) Bon, on fait tous les idiots.

[Le Chef de la sécurité entre. Joey, Gina, Michael et Alex font leurs têtes d’idiots.]

Le Chef de la sécurité: Ecoutez, on sait que vous comptiez les cartes.

Gina: (faisant l’idiote) Quoi ?

Le Chef de la sécurité: On vous a sur les caméras.

Alex: (idem) Blugh…?

Le Chef de la sécurité: Vous avez de sérieux ennuis.

Joey: (idem) Mais Chérie, je pensais que c’était toi.

Michael: (Sérieux) Je vous en prie, ne nous faites rien.

Le Chef de la sécurité: Ecoutez, je n’ai pas le choix. Votre nom va aller sur la liste noire. Tous les casinos vont savoir qui vous êtes. Vous ne pourrez plus jamais jouer dans cette ville.

Joey: C’est tout ? Vous n’allez pas nous briser les jambes ou quoi ?

Le Chef de la sécurité: Je suis allé à l’Ecole de Management Hôtelier de Cornell. Vous avez 30 minutes pour faire vos bagages et je ne veux plus jamais revoir vos têtes.

[Le Chef de la sécurité sort. – Michael est soulagé.]

Joey: Bon… 30 minutes ; 3 clés de chambre de candidates, et une caisse de Limonade. On se retrouve à la voiture.

[The End]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Appartement de Joey et Michael - Joey et Alex]

Alex: Joey, il est tard. Quelle est l'urgence ?

Joey: Je te jure, c'est important. Il fait si chaud à L.A. que je ne sens pas l'esprit de Noël !

Alex: Mon biper est fait pour les urgences, ok ? Ce n'est pas pour te parler des vacances, ni quand tu es dans le jacuzzi et que tu ne peux pas atteindre la serviette, ni... quand tu n'as plus de gelée.

Joey: Mais tu m'as apporté de la gelée, hein ?

Alex: Oui.

Joey: Ok, maintenant, euh… j'ai juste quelques idées simples pour mieux décorer l'appartement. Tu n'as besoin de rien faire. J'ai juste besoin de ton accord.

Alex: Ok.

Joey: Euh, je peux habiller ton chat comme un renne ?

Alex: Non.

Joey: Je suis désolé. Puis-je habiller ton chat comme un renne ?

Alex: Non.

Joey: Ok. Vas-tu glacer le jacuzzi en faire une patinoire ?

Alex: Jamais. C'est impossible.

Joey: "Impossible" ou "Hmm, possible" ?

Alex: Ok, laisse-moi regarder ta liste et je te dirais ce que tu peux faire.

[Joey donne sa liste à Alex]

Alex: Non Non Je ne sais pas ce qu'est un "bonhomme de neige vivant". C'est offensant pour les non-chrétiens. Et c'est offensant pour les autres.

Joey: Oh, allez, tu dois me laisser faire quelque chose.

Alex: Tu peux faire ça. Va chercher un sapin et quelques décorations.

Joey: Et bien, c'est un début, mais... Ecoute, je sais que j'en fais beaucoup, mais ce sont mes premières fêtes à L.A. et... ça ne convient pas, ok ? Alors, nous devons tous y mettre du notre pour que ce soit spécial. C'est ce que je disais dans cette pub de Noël, "Desserts ! Desserts à vendre !" J'avais un tout petit rôle.

[GENERIQUE DE DEBUT]

[Scène : L'immeuble de Deep Powder]

Joey: Salut. Je suis Joey Tribbiani. J'ai un rendez-vous avec le producteur.

Tracy: Je suis Tracy, l'assistante de Lauren.

Joey: Ah. Euh, qui est Lauren ?

Tracy: Le producteur...

Joey: Oh, bien. Désolé, je suis un petit peu nerveux. Enchanté, Lauren.

Tracy: Hum... pourquoi n'entrez-vous donc pas ?

[Joey entre dans le bureau de Lauren]

Joey: Hé.

Lauren: Salut.

Joey: Whaou. C'est toi le producteur ? C'est une bonne chose que je ne t'ai pas vu dehors. Je t'aurais dragué...

Lauren: Tu l'as fait. Avant une des auditions, Tu m'as demandé de t'accompagner chez toi pour manger une barre chocolatée.

Joey: Tu as été futée de me dire non. Il n'y avait pas de barre chocolatée.

Lauren: Nous n'avons pas été présentés. Je suis Lauren Beck, et je suis ravie de travailler avec toi.

[Lauren met un mouchoir sur sa main, et serre la main de Joey]

Joey: Oh, ouais... oh, ouais. Oh. Excuse-moi, mais pourquoi utilise-tu un mouchoir ?

Lauren: Oh, je suis un peu compulsive, surtout quand je suis nerveuse.

Joey: Oh, c'est totalement normal... je suis compulsif, moi aussi. Je me lave les mains presque tous les jours.

Lauren: Quand je suis arrivée ici, j'ouvrais et fermais les tiroirs une centaine de fois. Et j'allais tout le temps chez moi vérifier si le four était éteint.

Joey: C'est effectivement une bonne idée. J'ai une tante qui a laissé son four allumé, sa maison a pris feu... et elle a tout perdu.

[Lauren appelle l'interphone]

Lauren: (En criant) Tracy ?! Je veux que vous alliez chez moi vérifier le four une fois de plus.

Joey: Tu sais, si tu l'as laissé allumé, c'est probablement trop tard.

Lauren: Qu'est ce que tu fais ? Ecoute, je t'ai appelé car nous avons une conférence de presse, et j'ai besoin que notre acteur le plus sexy soit là.

Joey: Je parie que tu dis ça à tous les acteurs.

Lauren: Oui, c'est vrai. En tout cas, ils vont te poser quelques questions, sois juste poli et charmant. Tu sais, tu pourrais préparer des réponses amusantes.

Joey: Oh ! Que penses-tu de cela ? “C'est quoi un kiwi, hein ? Est-ce un fruit ? Est-ce un légume ?!”

Lauren: C'est un fruit.

Joey: Oh.

Lauren: En tout cas, tu vas être génial. Et nous avons juste le premier script et il est incroyable. Il y a quelques rebondissements ici qui vont t'épater.

Joey: Vraiment ? Je peux le prendre ?

[Joey prend script]

Lauren: Euh, garde juste ça entre nous car tu es le premier à l'avoir.

Joey: Est-ce parce que je suis le plus sexy des acteurs ?

Lauren: Non, c'est parce que tu as mis tes germes dessus et je ne veux plus le toucher.

[Scène : une ferme qui vend des sapins de Noël – Joey, Gina, et Michael. Joey est habillé avec des vêtements d'hiver]

Joey: Mon dieu, j'ai si chaud !

Michael: Enlève le chapeau et la parka.

Joey: Non. C'est ce que je porte quand je choisis un beau sapin. Quand les gens vous voient habillés comme ça, tu sais ce qu'ils pensent ? Ils pensent, "Ces gens n'ont pas l'esprit de Noël.” Tu sais ce qu'ils pensent quand ils me voient ?

Gina: "Ce mec de Days of our Lives est un SDF" ?

Joey: Je suis désolé, mais j'essaye d'avoir l'esprit des fêtes, ok ? Est-ce de cette façon que tu achètes un sapin, dans une tenue estivale ?

Gina: En fait, nous n'avons pas eu un sapin depuis que Michael est petit.

Joey: Quoi ? Pourquoi ?

Gina: Noël est seulement amusant quand tu as des gosses qui croient en Noël. Il a compris le mythe du père Noël quand il avait 3 ans.

Michael: Ouais, c'est juste des maths de base. Ce serait impossible pour le père Noël de passer chez tous les enfants du monde en une seule nuit, même si tu supposes un taux de 50% de gosses indisciplinés.

Joey: (en criant) Nous sommes des humains ?!

Gina: Joey, pourquoi tu cries ?

Joey: Je crie ? Je pense que j'ai une attaque.

Michael: Pouvons-nous s'il te plait choisir un sapin et partir d'ici ?

Joey: Bien. (il se dirige vers un homme) Meilleurs vœux. Alors, qu'est ce que vous avez là, sapin ou épicéa ?

L'homme: Je ne sais pas, je suis juste un manutentionnaire du supermarché.

Gina: Oh ! Peux-tu nous trouver à un vin qui s'appelle "Le Poing" ?

Joey: Gina ! Concentre-toi. Ok ? Maintenant, laisse-moi regarder ces trucs.

[Joey marche et regarde les différentes sortes de sapins]

Joey: Non. Non. Non, Non, celui-ci en fait trop.

Gina: Oh, choisis en un ! Quelle est la différence ? Il mourra de toutes façons.

Joey: Oh, mais tu pourrais dire la même chose à propos de Michael, mais tu ne l'aimes pas moins. Ce sapin doit être parfait. C'est ce que je préfère à Noël… A part Rodolphe.

Michael: Ok, laisse-moi supposer une seconde qu'un nez peut rougir, ok ? Afin de produire assez de lumière pour guider un traîneau...

Joey: Ferme-la ! Tu es en train de gâcher Noël pour tous ces gosses !

[Joey montre du doigt des sapins miniatures]

Gina: Quels gosses ? Tu parles de ces sapins ?

[Joey cligne des yeux]

Joey: il faut que je trouve de l'ombre.

[Scène : Salle d'attente de la conférence de presse]

Joey: Hé, désolé du retard. La conférence de presse n'a pas déjà commencé, si ? J'ai du aller acheter un sapin de Noël.

Lauren: C'est vraiment ça ton excuse ?

Joey: Non.

Lauren: Whaou. Alors, laisse-moi te présenter aux autres acteurs. Voici, Katie, ta fille.

Katie: Hé, beau gosse. Faut qu'on à prendre un verre ensemble.

Lauren: Vous ne vous assoirez pas l'un à coté de l'autre. Voici Bodie. Il joue le rôle d'un moniteur de ski.

Bodie: Quoi de neuf ?

Joey: Hé, moi c'est Joey Tribbiani.

Bodie: Oh, mec, je t'adore !

Joey: Tu me connais de Days of Our Lives ?

Bodie: Non, je pense juste que t'es super.

Lauren: Voilà Gunnar. On ne sait pas quel rôle il va jouer mais... Il est sexy.

Gunnar: Coupable.

Lady: Lauren, ils veulent commencer.

Lauren: Ok, allons-y.

Joey: Lauren, Lauren, petite chose. Ecoute, ce sont tous des petits nouveaux et moi je suis un pro, on devrait avoir un signal au cas où je serais trop charismatique par rapport à eux ?

Lauren: Bonne idée. Ce signal-là ?

[Lauren fait un geste rigolo]

Joey: Super, c'est bien.

[Ils entrent dans la salle de conférence où toute la presse les attend]

Lauren: Bon, mesdames messieurs, je suis Lauren Beck, la productrice exécutive de Deep Powder.

Joey: Ouais !

[Joey se rend compte que personne d'autre n'applaudit, alors redevient silencieux]

Lauren: Je suis ravie de vous présenter le casting. Commençons les questions.

Journaliste 1: Cette question est pour Bodie Blair. Si vous pouviez dire quelque chose à votre public, ce serait quoi ?

Bodie: Ça roule, public ?

Journaliste 1: Merci.

Journaliste 2: Bonjour, pour Katie Harper. Katie, quels sont vos hobbies ?

Katie: Je fais de l'art érotique.

Joey: J'ai des questions à ce sujet…

[Lauren donne un coup de coude à Joey]

Joey: …qui peuvent attendre.

Journaliste 3: M. Tribbiani, vous avez commencé au théâtre. J'ai une question là-dessus.

Joey: Allez-y.

Journaliste 3: Dramatiquement parlant, Deep Powder fait clairement référence au paradigme de Lear, combiné avec des éléments d'Aristophane, et cela va de soit de Sheridan. Ces références influenceront-elles votre représentation du patriarche ?

Joey: (perdu) Quoi ?!

Journaliste 3: Les classiques ressurgissent dans la télévision.

Joey: Les classiques ressurgissent dans la télévision.

[Lauren regarde Joey]

Journaliste 3: Les classiques ressurgissent dans la télévision.

Joey: Ouais, je peux dire quelque chose. Je viens de lire le premier épisode, il y a des rebondissements qui vont vous surprendre. (il montre Bodie du doigt)

[Tous les journalistes se mettent à écrire sur leur calepin]

Bodie: Je meurs ?! Je viens d'acheter une Ferrari !

Lauren: Joey, c'était censé être une grosse surprise !

Joey: Je vais devoir collecter tous vos blocs-notes.

[Scène : Bureau de Lauren]

Lauren: (elle claque des tiroirs) 98, 99, 100 ! Merci pour ça, Joey. (elle se dirige vers un autre tiroir) 1, 2…

Joey: Lauren, je suis désolé d'avoir parlé de la surprise. J'ai paniqué.

Lauren: Vous n'aviez pas des conférences de presse pour Days of Our Lives ?

Joey: Le producteur oubliait toujours de m'en parler. C'était un bon producteur.

Lauren: Je suis déçue, Joey. Je comptais vraiment sur toi. Tu es l'acteur le plus expérimenté, et tu es le patriarche.

Joey: On est tous américain ici.

Lauren: Ce que tu as fait interfère sur beaucoup de monde. On va devoir changer le script maintenant, je vais devoir passer la nuit dessus avec les scénaristes pour trouver un nouveau rebondissement.

Joey: Donc vous n’allez pas tuer Bodie ?

Lauren: Non, c'est dommage parce que sa transition de skateur pro à acteur n'a pas été tout à fait comme je l'espérais.

Joey: Lauren, je suis désolé d'avoir merdé, Mais le bon côté, c'est que je vous ai fait oublier le four.

[Lauren parle dans l'interphone]

Lauren: (en criant) Tracy !

Joey: Je lui dis en sortant.

[Scène : Appartement de Joey et Michael– Joey est en train de décorer un arbre – Gina et  Michael Entrent]

Joey: Les gars, j'ai trouvé le parfait sapin. Ça sent Noël comme quand on était gosses, et la fille qui me l'a vendu avait un jeans génial.

Gina: J'ai trouvé un magasin vers l'aéroport qui vendait "Le Poing".

Joey: Hé !

Michael: Tu te sens mieux à propos de cette conférence de presse ?

Joey: Ma patronne était furieuse contre moi, mais je tiens bon. C'est quand même les vacances. Je le disais dans une pub pour Noël. (il prend un vieil accent anglais très prononcé) “Oye, six centimes, Gouv'neur ! Merci de votre bonté !”

Michael: Joey, ils t'ont envoyé le nouveau script.

Joey: Super. Je vais l'étudier dès maintenant. J'ai merdé mais je vais impressionner mon patron.

Gina: Maintenant qu'il ne tue pas Bodie, quel est le rebondissement ?

Joey: Lauren ne me l'a pas dit mais si elle est aussi douée que folle, ça va être bon !. (il lis le script) Super, je suis dans la dernier scène !

Gina: Cool pour toi, tu fais quoi ?

Joey: Je suis au bord d'une falaise, je désamorce une bombe ! Ça a l'air dangereux ! (il réalise) Oh, mon dieu ! Je suis le rebondissement ! Je n'arrive pas à le croire, ils vont me tuer.

Michael: Tu es sûr ? La bombe n'est pas désamorcée ?

Joey: Je sais pas, voyons la dernière page...

[Joey va directement à la dernière page]

Joey: (il lit) "La dernière page ne sera pas distribué par sécurité à cause de Joey Tribbiani." C'est trop moche !

Gina: Non, non, non. Calme-toi. Les gens me virent tout le temps, y'a une bonne manière de s'en sortir.

Joey: Comment ?

Gina: En les accusant à tort de harcèlement sexuel. Voilà  un mouvement que j'ai appelé "La marche-arrière"

[Gina recule vers Michael, prend ses mains et les mets sur ses fesses à elle]

Gina: (Outrée) Comment osez-vous ! Je vous reverrais au tribunal. Tu vois ?

Michael: En fait, ça a payé mes camps sur l'espace.

Joey: Gina, Je ne vais pas faire ça ! Pourquoi la journaliste ne m'a pas posé une question plus simple ? Je sais que j'aurais du parler du kiwi !

Michael: Joey, tu réagis peut-être excessivement. Il y a un autre personnage avec toi, ce mec, Charlie. Peut être qu'il part.

Joey: Ouais. Je vais aller au studio plus tôt voir si je peux faire changer d'avis Lauren. Et si je ne peux pas, je vais... me comporter en homme et...

[Joey recule Michael]

Michael: Qu'est-ce que tu fais ?

Joey: Je pourrais vous poser la même question, monsieur !

[Scène : Le plateau de Deep Powder]

Joey: Salut Katie !

Katie: Joey. J'ai lu le script, je suis désolée. On peut aller dans ma loge et je pourrais te remonter le moral.

Joey: Une autre fois ce serait génial, mais je ne suis pas d'humeur maintenant. Tu me comprends, hein ?

Katie: Non.

Joey: Oh, Je t'adore.

[Katie part – Gunnar arrive]

Gunnar: Le mort... (il mime une explosion)

Joey: Très drôle, Gunnar. Tu sais, t'as même pas de personnage.

Gunnar: Au moins mon non-personnage est en vie.

[Gunnar s'en va]

Joey: Ne jamais essayer d'être plus malin que Gunnar. Lauren. Bonjour. Ecoute... J'ai lu le script et je voudrais te dire : s'il te plait, me tue pas !

Lauren: Mais tu n'as pas lu la dernière page, tu ne meurs peut-être pas.

Joey: Vraiment ?

Lauren: Mais probablement.

Joey: Je sais que tu cherchais un gros rebondissement, mais il y en a d'autres, par exemple Charlie, dans cette scène. Il pourrait mourir.

Lauren: C'est une idée intéressante. Pourquoi pas te présenter Charlie ?

Joey: Oh, oui.

[Ils se dirigent vers un petit garçon]

Lauren: Joey, c'est Sawyer. Il joue le rôle de Charlie.

Sawyer: J'ai 8 ans. Je vais à l'école à la maison.

Joey: Il est adorable. Vous n'allez pas le faire mourir. Et merde !

Sawyer: C'est un gros mot. Vous devez mettre une pièce dans le pot.

[Ils laissent Sawyer]

Joey: Ah, ouais, qu'est ce qu'il est mignon. Laissez moi vous dire comment on peut tuer le gamin.

Lauren: Quoi ?

Joey: Mais oui, c'est tellement dingue que personne ne va s'en douter. Je sais, je ne suis pas scénariste, mais et si ce gamin était un espion russe, hein ? Et je l'attache à la bombe, je cours, et je suis là: "mange-la, cette bombe, Commie !" ?

Lauren: Je ne pense pas. Excuse-moi.

[Lauren s'en va – Joey s'assoit et remarque que Charlie se tient à côté de lui]

Charlie: Pourquoi cette mélancolie, mon ami ?

Joey: Hé, Sawyer, tu veux jouer à un jeu ? Va voir la productrice et dis-lui qu'elle a laissé son four allumé.

[Scène : Appartement de Joey et Michael – Michael et Alex regardent la télé]

Alex: Oh, mon Dieu, ce que j'aimerais être Oprah !

Michael: (en se moquant) Moi aussi.

[Gina arrive avec une grosse boite]

Gina: Des nouvelles de Joey ?

Michael: Non, pas encore. Qu'est ce qu'il y a dans cette boite ?

Gina: Et bien, comme Joey va sûrement être viré, j'ai pensé qu'on pourrait lui faire la surprise de décorer l'appartement pour Noël.

Michael: Ce sont nos vieilles décorations ? Ca fait longtemps que je ne les avais pas vues.

Gina: C'est parce que ça fait un bail qu'on n'avait pas eu un enfant pour qui décorer, mais maintenant on en a un nouveau : Joey !

Alex: Oh ! Quand il rentrera et verra l'appartement tout décoré, pensez à son petit minois qui va s'illuminer.

[Gina et Michael commencent à sortir ce qu'il y a dans la boite]

Gina: Oh, c'était ta première décoration.

Michael: Oh, mon Dieu.

Gina: Un globe de neige.

Michael: Une bouteille de tequila ?

Gina: Essaye donc de monter un tricycle sans homme, toi !

Michael: Je suis désolé. Hum, maman, c'est super mais, si tu veux faire ça, tu devrais mettre le paquet. Fais les choses en grand.

Gina: Comme quoi ?

Alex: Eh bien, je sais qu'il aimerait une crèche faite avec des singes, et un écureuil comme petit Jésus.

Michael: Comment tu sais ça ?

Alex: C'était une des choses de sa liste.

[Alex lui tend la liste]

Gina: Oh, c'est parfait ! On peut savoir exactement ce qu'il veut.

Michael: Voyons ça. Pourquoi est-ce qu'il veut des nains ?

Gina: Hmm, il les confond avec les elfes, depuis tout petit. Ouais, il y a des choses qu'on peut faire.

Michael: Mm-hmm.

Gina: Il veut des chanteurs de Noël ! Est-ce qu'on connaît quelqu'un qui sait chanter ?

Alex: (elle chante faux) Douce nuit...

Gina: Ok, pas de chanteurs !

[Scène : le plateau de Deep Powder]

Lauren: Ok tout le monde, on est prêt à tourner la scène de la bombe.

Joey: Heu, écoute, Lauren, je ne veux pas faire un caprice de star, mais cette scène ne sera pas créative de mon point de vue.

Lauren: Joey, s'il te plait, met toi en place.

Joey: Ok, est-ce que, est-ce que je peux juste prendre un moment ?

Lauren: Oui, oui. Vous savez quoi ? Tout le monde, rassemblons-nous, prenons un instant et faisons un tonnerre d'applaudissement à Joey Tribbiani. C'était très sympa de travailler avec lui.

[Tout le monde applaudit – Gunnar imite le bruit d'une explosion une nouvelle fois]

Lauren: Ok, commençons maintenant.

Joey: Mais je ne sais pas quoi faire à la fin. Tu ne m'as pas laissé lire la dernière page.

Lauren: Oh, c'est assez évident ce qu'il se passe à la fin. Et ensuite celui qui s'occupe des effets spéciaux prend la suite.

Joey: Pour amener le dinosaure qui me mettra en sécurité, n'est-ce pas ?

Lauren: Très bien, et ça tourne. Et balancez la neige.

Marker: Deep Powder, Scène 58, prise 1.

Lauren: Et… action !

Charlie: Je t'en prie, Captain Powder ! Tu dois t'en aller. La bombe va exploser.

Joey: Non, je dois faire face. Va-t'en, Charlie. Ta vie est plus importante que la mienne.

[Charlie part]

Joey: Eh bien, on dirait que c'est juste toi et moi maintenant, Powder Mountain. Si je ne m'en sors pas vivant, ça n'aura pas vraiment d'importance, parce que tout ce qui importe c'est que (ironique) la montagne survive.

Lauren: Maintenant, coupe le câble.

[Joey coupe le câble]

Lauren: Et la bombe n'a pas explosé. Réagis maintenant.

Joey: Quoi ? Elle n'a pas explosé ? Oh, mon Dieu ! Je suis vivant ! Je n'arrive pas à y croire ! J'ai réussi !

[Gunnar a l'air déçu - Katie et Bodie sourient]

Lauren: C'est génial, Joey. Continue. On peut l'utiliser.

Joey: Oh, oh, génial ! Le ciel est plus bleu ! La neige est plus blanche ! Joey est de retour ! Prend ça dans la tronche, bombe !

Lauren: Et coupez !

Joey: Je suis tellement soulagé ! Je pensais vraiment que j'allais mourir.

Lauren: Tu as très bien joué.

Joey: Attends une minute. Tu t'es jouée de moi pour te venger de la conférence de presse ?

Lauren: Quoi, moi ? Me jouer de mon acteur le plus sexy ?

Joey: Ouais, tu ne ferais jamais ça.

Lauren: Eh bien, bon retour à Powder Mountain !

Joey: Merci. Et si on s'étreignait ?

Lauren: Et si on se faisait juste un signe de la main ?

[Ils se font un signe de la main]

[Scène : La cour – Michael, Gina, et Alex – Joey arrive]

Joey: Hé, devinez quoi ? Bonne nouvelle ! Je ne suis pas mort !

[Ils le félicitent]

Joey: Oui, oui, si on sortait pour fêter ça.

Gina: Entrons dans l'appartement d'abord.

Joey: Non, non, on va s'ennuyer ici. Allons faire quelque chose de spécial.

Gina: Peut être qu'il y a quelque chose de spécial à l'intérieur.

Joey: Non, non, allez, on sort.

Gina: Rentre dans ce putain d'appartement !

[Ils entrent tous – Tout est décoré]

Joey: (surpris) Oh, mon Dieu !

Alex: Oh, regardez son petit minois !

Joey: Les copains, c'est magnifique ici. Je n'arrive pas à croire que vous ayez fait ça.

Gina: On ne pouvait pas tout faire sur ta liste, mais ont t'a eu ton bonhomme de neige gonflable.

Alex: Et un père Noël qui danse.

[Alex allume le père Noël qui danse]

Joey: Hé !

Michael: Et Joey...

[Michael prend deux elfes]

Joey: Des nains !

Gina: Et prends donc du lait de poule.

Joey: Oh.

Gina: Et prends donc du lait de poule.

Joey: Ah. J'ai enfin l'impression que c'est Noël, vous voyez ? C'est vraiment unique. Je vais garder mon job. Je suis entouré par mes amis et ma famille. C'est comme ce que je disais dans cette pub allemande pour la bière de Noël : “Das ist ein gut Christmas Bier !”

[Scène : Bureau de Lauren]

Lauren: Donc voilà en gros l'histoire pour le prochain épisode. Des questions ?

Joey: Oui, j'avais envie de te demander puisque tu n'as fait mourir ni Bodie ni moi, tu as encore besoin d'un renversement de situation ?

Lauren: J'ai un renversement de situation. Il y a quelqu'un qui s'est encore plus mal comporté que toi.

[Gunnar entre]

Gunnar: Hé, jolie poupée ! Tu voulais me voir ?

Lauren: Oui, Gunnar, tu es prêt à tourner cette scène ?

Gunnar: J'étais déjà prêt à ma naissance, bébé. Hé, le mort ! Devine qui a finalement obtenu un personnage ? Je suis inspecteur de pales d'hélicoptère. Et je vais les inspecter bourré.

Lauren: Joey, ça t'intéresse de venir voir cette scène ?

Joey: Je pense que je pourrais apprécier, Lauren.

[FIN]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : L’appartement de Joey et Michael – Michael, Gina, et Joey]

Gina: (sort des lasagnes du four) Bon, les lasagnes sont belles.

Joey: Ooh, je ne peux pas attendre ! Michael ?

Michael: Eh. Je ne suis pas aussi excité que ça par la nourriture, tu vois ? SI je pouvais manger une petite pilule par jour au lieu de manger, je serais content.

Joey: Oui, si tu fais ça, je récupère ta nourriture.

Michael: Très bien, mais alors je prends ta pilule.

Joey: C’est ça, essaie seulement !

(Gina sert les lasagnes lorsque Alex entre.)

Alex: Salut les gars !

Michael: Salut Alex. Maman a fait des lasagnes, tu en veux ?

Alex: Oh, non, merci. J’ai un déjeuner congelé et très sain qui m’attend dans le micro-ondes. Ca ne contient que 4 grammes. (Elle regarde Gina mettre des lasagnes dans une assiette). Oh mince, de la vraie nourriture.

Gina: Quel morceau tu veux ?

Alex: Comment ça ? Il y a différents types ?

Joey: Très bien, le cours va commencer. Il y a quatre types de morceaux différents. Les coins, connus sous le nom des « coins », ou encore connus sous le nom de…. (Il regarde Michael pour la réponse.)

Michael: « Les Joey »

Joey: Il y a aussi les morceaux de côté (il désigne les morceaux extérieurs du plat de lasagne), ici, ici, ici et ici. Et il y a les morceaux du milieu.

Alex: Et le quatrième type ?

Michael: Le morceau avec le cheveu de Maman dedans.

Joey: Hummm.

Gina: Et aujourd’hui, il y a un cinquième type. (Elle lève le petit doigt.) J’ai perdu un de mes faux ongles.

Alex: Euh, disons que je vais prendre un morceau du milieu.

Gina: (soupire) Oh j’en étais sûre. (Elle dit quelque chose à Joey. Ca ressemble à de l’italien. Joey lui répond également en italien.)

Alex: (A Michael) Est-ce qu’ils parlent de moi en italien ?

Michael: Non, ils ne connaissent pas l’italien. Ils font juste semblant de le parler.*
(Joey regarde Michael et lui hurle dessus dans son faux italien.)

Alex: (mange un morceau de lasagne) Gina, c’est excellent. Il faut que tu m’apprennes à les faire. (Alex mange à toute vitesse les lasagnes qui sont dans son assiette, en disant « hum » après chaque bouchée. Gina, Michael et Joey la regardent.)

Gina: Mon Dieu, regarde là.

Michael: Je sais, c’est dégoûtant.

Joey: Je t’aime.

[Scène : Le plateau de Deep Powder – Joey tourne une scène.]

Lauren: Action !

Joey: Je ne sais pas si je peux faire ça. Je ne suis sorti avec personne depuis le décès de ma femme, il y a trois semaines.

Ivana: Je pense que je peux te rendre heureux.

Lauren: Non ! Coupez ! Il est fragile. Je veux que tu le regardes dans les yeux. Attends, je vais te montrer. (Lauren mets ses mains sur le visage de Joey, mais les enlève rapidement.) Beurk. De la peau. Vite, des gants ! (Un assistant amène des gants. Elle les enfile.) Ca devrait se passer comme ceci. (Elle attrape le visage de Joey et regarde profondément dans ses yeux.) Je pense que je peux te rendre heureux.

Joey: Oh, tu as des taches de rousseur.

Lauren: Joey, concentre-toi. Je pense que je peux te rendre heureux.

Joey: Je veux être heureux.

Lauren: Alors laisse moi le faire. (Elle s’approche comme pour l’embrasser, puis recule rapidement.) Je veux que ce soit plus comme ça.

Joey: Waou, c’était bon. Fais le comme ça.

Lauren: Et ensuite on terminera la scène avec ta fille qui court et vous interrompt. D’accord ? Bon prenons en tous 5, et ensuite nous finirons cette scène. Et Joey, 5 ne veut pas dire 5 heures.

Joey: Oui, tu me l’as clairement fait comprendre hier, merci. (Lauren s’éloigne, Joey se retourne vers Katie).

Katie: Je n’ai pas apprécié de te voir flirter avec Lauren.

Joey: Allons, tu sais bien que je n’ai de yeux que pour ma fille.

(Lauren a regardé la « scène » entre Joey et Katie.)

Lauren: Joey, je peux te voir une minute ?

Joey: Oui ?

Lauren: Alors, toi et Katie ? Que se passe-t-il ici ?

Joey: Oh, hé bien je suis un gentleman, disons que je survole l’aéroport mais que je n’ai pas encore eu l’autorisation d’atterrir. 

Lauren: Ecoute Joey, j’ai travaillé sur beaucoup de show auparavant, et les histoires d’amour entre les stars ne fonctionnent pas.

Joey: Je t’en prie, ce n’est pas un problème. Je sais comment gérer les femmes. C’est ma seconde compétence la plus développée.

Lauren: Quelle est la première ?

Joey: Jouer la comédie.

Lauren: C’est juste que ce genre de situation peut dégénérer. Je l’ai déjà vu auparavant.

Joey: Si c’est important pour toi, je vais rompre avec Katie.

Lauren: Merci.

Joey: Mais si je promets d’interrompre mes relations avec cet aéroport, je pourrais quand même faire un atterrissage d’urgence ?

Lauren: Non.

[Scène : Chez Joey et Michael – Gina, Michael, et Alex sont dans la cuisine. Joey entre.]

Joey: Salut.

Alex: (verse du sel dans une cuillère) Salut.

Joey: Que se passe-t-il ?

Gina: J’apprends à Alex à faire une sauce. Elle va préparer des lasagnes.

Alex: Oui. Eric revient ce soir. Je vais les faire pour lui.

Joey: Oh, d’accord, ton mari. Quand tu seras prête, tu pourras m’expliquer pourquoi il est si souvent loin de la maison ?

Alex: Oui, je ne suis pas prête.

Gina: (regarde Alex avec sa cuillère) Qu’est-ce que tu fais ?

Alex: Tu m’as dit de mettre une cuillère à café.

Gina: Ouais, fais comme ça. (Elle verse un peu de sel dans sa main, puis le saupoudre dans la sauce.)

Alex: Oh...

Gina: Il faut te détendre un peu. La cuisine, ca vient du cœur. C’est passionné, sensuel. Il faut que tu laisses les choses couler. Vas-y, déhanche-toi un peu.

(Gina fait tourner ses hanches en criant.)

Joey: (A Michael) T’en as vu assez ?

Michael: Oh oui

[Scène : Le plateau de Deep Powder – Joey et Katie parlent derrière le décor.]

Joey: Lauren nous a vu et elle pense que c’est une mauvaise idée.

Katie: Quoi ?

Joey: Elle est contre les histoires d’amour entre les acteurs, même si le sexe qui en résulterait a la garantie d’être satisfaisant et vigoureux.

Katie:  C’est terrible.

Joey: Je sais que c’est dur. Ca l’est pour moi aussi. Mais elle est notre patron. On doit l’écouter. Bon, nous devons rompre. (Il se retourne pour partir.)

Katie: Vraiment ?

Joey: (Se retourne rapidement vers Katie) Peut être pas. Qu’est-ce que tu proposes ?

Katie: Hé bien, nous pourrions avoir une relation secrète.

Joey: Je ne sais pas. Lauren avait l’air assez sérieuse.

Katie: Allons. L’autorisation officielle d’atterrissage vient d’être délivrée.

Joey: C’est un argument sérieux.

(Dans le bureau de Lauren. La télé dans son bureau fonctionne, et elle peut y voir Joey et Katie en train de discuter.)

(sur l’écran)

Joey: Bon, mais si nous devons être secrètement ensemble, il va falloir être très prudent.

Katie: Hé bien, ce n’est pas comme si Lauren allait nous surprendre. Elle va être trop occupée à se laver les mains pour le remarquer.

(Lauren lâche la serviette avec laquelle elle s’essuyait les mains. [retour sur Joey et Katie])

Joey: (rit) Personne ne nous regarde pour l’instant.

Katie: Attends, est-ce que cette caméra fonctionne ? (Elle désigne la caméra à travers laquelle Lauren les regarde.)

(sur l’écran dans le bureau de Laurent)

Joey: Euh… non. Je sais quand elle fonctionne. (Il regarde dans la caméra.) Oui, elle est éteinte.

[Scène : Chez Joey et Michael – Gina, Joey, et Michael, Alex entre.]

Alex: Salut, Gina, mes lasagnes furent un succès. Mon mari a adoré. Et j’ai personnalisé un peu la recette. J’ai ajouté un ingrédient secret, et il se peut que mes lasagnes soient meilleures que les tiennes.

(Gina s’arrête de lire.)

Joey: Euh… elle ne voulait pas dire meilleures.

Michael: J’ai cru que tu avais dit différentes.

Joey: Ouais.

Gina: Elles seraient meilleures que les miennes ?

Alex: Je ne l’ai pas dit comme une insulte. Tu m’as appris. Tu devrais être heureuse si je les ai améliorées.

Joey: Oh.. (regarde Alex) Elle avait un joli visage.

Gina: Je veux les goûter.

Alex: Nous avons tout mangé.

Gina: Refais-en.

Alex: Mais tu vas juste dire qu’elles ne sont pas bonnes.

Gina: Alors il va falloir faire un concours, et ils seront juges. (Elle désigne Michael et Joey.)

Joey: Exactement ce que j’espérais !

Michael: Attends une seconde, un concours ? Personne ne bosse ici ?

Gina: Alors, qu’en penses-tu ?

Alex: Non, je ne ferais pas de concours de lasagnes.

Gina: Pourquoi ? Est-ce que ton ingrédient secret c’est la peur ?

Alex: D’accord !

Joey: (A Michael) Pendant une seconde j’ai cru que ça n’arriverait pas, mais elle a dit ce truc, et maintenant ça le fait.

Michael: Oui, je te comprends, Joey.

Gina: (prend son sac.) Je vais à la maison, les préparer.

Alex: (se dirige vers la sortie.) Très bien, je vais faire des courses. Il faut que j’achète mon ingrédient secret.

Gina: Oh, pas de problème, parce que ma grand-mère n’en avait pas besoin, et ma mère non plus, alors moi non plus.

Joey: Oui, tu as dit la même chose à propos du psy, mais je ne suis pas sûr que tu aies raison.

(Gina et Alex sortent.)

Michael: C’est stupide. Je ne veux pas faire ce concours.

Joey: Fais le pour moi. Je t’aiderais avec tes concours.

Michael: Oui, ça m’étonnerait bien.

Joey: Allons, joue le jeu.

Michael: Non, c’est juste que je ne saurais pas dire la différence.

Joey: Bon écoute, tu n’auras qu’à choisir les mêmes lasagnes que moi. Je saurais dire laquelle est laquelle.

Michael: Oui, mais…

Joey: Non, non, non. J’ai une arme secrète. Un instrument de précision capable de saisir la moindre saveur. (Il sort sa langue de sa bouche.) Je vais te montrer. Vas-y, mets n’importe quoi dans ma bouche. (Il ferme les yeux et ouvre la bouche. Michael s’en va.) Michael, Michael ? (Il ouvre les yeux et découvre que Michael est parti.) Elle est bien bonne celle là.

[Scène : Le plateau de Deep Powder]

Lauren: Ce sera tout Brian, merci. Bon, on se prépare pour la scène avec l’ours.

(Joey et Katie sont cachés derrière un arbre du décor, en train de s’embrasser. Deux décorateurs déplacent et ils sont visibles. Lauren les fusille du regard.)

Joey: (réalise que Lauren peut les voir) Oh, Katie. Je ne t’avais pas vue.

Lauren: Joey, j’aimerais te voir dans mon bureau s’il te plaît.

(Lauren se dirige vers son bureau)

Katie: Qu’est-ce qui se passe entre vous deux ?

Joey: Quoi ?

Katie: Elle veut te « voir dans son bureau » ? Et hier, elle « t’a aidé » avec cette scène. J’ai vu la façon dont tu la regardais.

Joey: Je jouais.

Katie: Tu n’es pas un si bon acteur.

(Katie s’en va.)

Joey: Suis-je le seul à penser que je suis bon ?

[Scène : Le bureau de Lauren.]

Joey: Que se passe-t-il ?

Lauren: Alors, Katie et toi avez discuté ?

Joey: Oui.

Lauren: J’ai du mal à croire que vous avez rompu.

Joey: Oh, tu parles de quand tu nous as surpris derrière le décor, alors que je l’aidais à enlever une écharde de sa langue ?

Lauren: Je vais te montrer quelque chose Joey. (Elle allume la télé sur laquelle elle les observait.) J’ai des vidéos du plateau.

Joey: Je suppose que c’est le moment où on se la pète.

Lauren: (elle désigne l’écran) C’est la que tu te tenais hier, lorsque Katie et toi avez décidé d’avoir une relation secrète.

Joey: Mais j’ai regardé la caméra, la lumière rouge-off était allumée.

Lauren: J’ai aussi entendu ta blague comme quoi je n’en saurais rien parce que j’étais trop occupée à me laver les mains. J’étais un peu en retard, parce que je me lavais les mains à la salle de bain, mais j’ai apprécié ta remarque.

Joey: Ecoute, je suis désolé. On a dérapé. Mais nous sommes tous les deux adultes. Et si on pense pouvoir y faire face, n’est-ce pas notre décision ? Aussi longtemps que ca n’affecte pas la série.

(Un assistant arrive en courant.)

Todd: Katie s’est enfermée dans sa loge, et elle ne veut pas en sortir parce qu’elle déteste Joey !

Joey: Oh je suis désolé. (Il regarde la télé et rit) Le technicien se fouille le nez.

(Lauren éteint l’écran et fusille Joey du regard.)

[Scène : Le couloir devant la loge de Katie.]

Joey: Je vais essayer de la faire sortir.

Lauren: Tu dois réussir. On a une scène très coûteuse à tourner rapidement. Je sais que les hommes comme toi savent calmer les femmes qui sont très énervées. Alors fais-le !

Joey: D’accord. (A Lauren) Ecoute Lauren, tout va bien se passer…

Lauren: Pas moi !

Joey: Oui, d’accord.

(Joey frappe à la porte de la loge de Katie. Lauren frappe sur le mur de la même manière. Joey la regarde, interrogatif.)

Lauren: Quand tu frappes, il faut que je frappe aussi.

Joey: (avec une voix douce) Katie, chérie, c’est moi, Joey.

Katie: Dégage ! Ou est ta copine Lauren ?

Joey: Elle est juste là. Elle n’est pas ma copine. Je ne la trouve pas attirante du tout. (Il se tourne vers Lauren et lui fait signe qu’il n’est pas sérieux. Lauren se frotte le front l’air de dire « je l’ai échappé belle » en se moquant de Joey.)

(Todd entre)

Todd: Lauren, il faut qu’on commence. L’équipe va bientôt commencer les heures supplémentaires. Et si ça dure plus longtemps, il va falloir nourrir l’ours !

Joey: On joue avec un vrai ours ? Je croyais que c’était un acteur en costume, je lui ai botté le cul.

Lauren: Donnez-nous une minute !

(Todd s’en va.)

Lauren: Il faut que tu la fasses sortir.

Joey: Et si je n’y arrive pas ?

Lauren: Hé bien, il faut que je vérifie, mais je pense que tu seras viré. Attends, oui c’est ça.

Joey: Oh ! Attends, je connais quelqu’un qui va pouvoir nous aider. (Il prend son téléphone et appelle Bobbie)

Bobbie: Allô ?

Joey: (Au téléphone) Salut Bobbie, écoute, je suis dans une sale situation.

Bobbie: Très bien, voici le plan. Jette la drogue dans les chiottes, jette le flingue dans le lac, on dira à tout le monde que tu étais épuisé.

Joey: (Au téléphone) Non, non, non, non. J’ai besoin que tu viennes sur le plateau. Je suis sorti avec ma fille sur la série, et maintenant elle est enfermée dans sa loge et du coup on ne peut pas faire la scène avec l’ours.

Bobbie: A chaque fois que je m’apprête à arrêter ce boulot, un truc magnifique comme celui-ci arrive. J’arrive de suite. (Elle raccroche.)

Joey: D’accord. (Il raccroche.)

Lauren: Qui était-ce ?

Joey: Mon agent, Bobbie. Si quelqu’un peut la sortir de là, c’est elle. C’est une négociatrice de choc. C’est comme cela qu’elle m’a eu un contrat en béton sur cette série.

Lauren: (rit) Merci, ça fait du bien de rire !

[Scène : Chez Joey et Michael – Gina, Alex, et Michael]

Gina: Très bien, commençons ce test.

Alex: D’accord. Michael, tourne-toi. Je vais les mélanger pour que tu ne puisses pas les reconnaître. (Elle change les assiettes quelques fois.) J’ai écrit mon nom sous mon assiette.

Gina: Et comment on va savoir laquelle est la mienne ?

Michael: (se retourne et regarde Gina.) Celle ou il n’est pas écrit Alex dessous.

Gina: (réalise) Je déteste être la plus bête dans la pièce ! Où est Joey ?

Michael: Je vais l’appeler.

(Joey – Il répond au téléphone)

Joey: (Au téléphone) Deep Powder, Joey Tribbiani.

Lauren: Dis le pendant que tu peux.

Michael: (Au téléphone) Joey, où es-tu ? Le test de goût va commencer.

Joey: Euh, Lauren, est-ce qu’il y a moyen que tu gères ça pendant quelques heures le temps que je participe à un concours de goût ? (Au téléphone) Non, ça ne se présente pas bien. Passe-moi ta mère.

Michael: Maman. (Il donne le téléphone à Gina.)

Gina: Allô.

Joey: Gina, tu es folle.

Gina: Ouais.

Joey: Très bien. J’ai une hystérique qui s’est enfermée dans sa loge. Que dois-je faire ?

Gina: Elle a bu combien de verres ?

Joey: Elle n’a pas bu du tout.

Gina: Pourquoi tu me demandes alors ?

Joey: Merci de ton aide. Je dois te laisser.

Gina: Est-ce que tu viens au test ou pas ?

Joey: Je suis au milieu de quelque chose.

Gina: Tu ne viens pas ?

Alex: Il ne vient pas ? (Elle attrape le téléphone) Ramène-toi !

Lauren: (A Joey) Raccroche !

Katie: Eloignez-vous de ma porte !

Gina: (Au téléphone) Qu’est-ce qui se passe ?

Joey: Calmez-vous les filles ! ! (Il raccroche.)

(Bobbie entre en courant.)

Joey: Bobbie, Dieu merci.

Bobbie: Désolé d’avoir mis autant de temps. Ils sont réticents à me laisser entrer depuis que j’ai frappé David Caruso.

Lauren: (froidement.) Bonjour Bobbie. Pendant une seconde, j’ai cru que l’ours s’était échappé.
Bobbie: Et j’ai du laisser tomber une de mes boucles d’oreille.

Joey: Vous vous connaissez ?

Lauren: On est sorti avec le même homme.

Joey: (rit) Ce mec n’a pas de type de femme déterminé.

Bobbie: Alors, quel est le problème ?

Joey: Katie ne veut pas sortir de sa loge.

Bobbie: Ne vous inquiétez pas. Je sais comment gérer les acteurs fous. Il suffit de leur sourir et de leur dire ce qu’ils veulent entendre.

Joey: Tu penses pouvoir m’aider ?

Bobbie: (sourit) Absolument ! (Elle se dirige vers la porte de Katie) Katie, je suis Bobbie Morgenstern.

Katie: L’agent ?

Bobbie: La super-agent. La douzième femme la plus puissante d’Hollywood selon Entertainment Weekly. (Elle regarde Lauren et rit) 67ème ! (Elle se retourne vers la porte) Ecoutez Katie, je sais que vous ne voulez pas parler à Joey, mais si tu me laisses une minute, je peux t’aider.

(Katie ouvre la porte.)

Bobbie: Oh, elle est toute menue. Je pourrais peut-être vous soulever tous les deux et vous obliger à vous parler. (Elle imite un jeu de marionnettes.)

(Bobbie entre dans la loge de Katie et referme la porte. Joey et Lauren reste là, dans un silence étrange.)

Joey: Alors, 67ème hein ?

Lauren: N’en rajoute pas.

Joey: Ah.

(Bobbie sort de la loge.)

Bobbie: Bonne nouvelle.

Joey: Elle sort ?

Bobbie: Non ! Mais elle fait partie de mes clientes !

Lauren: Comment ?

Bobbie: Exact. Ma cliente Katie demande que vous licenciez Joey ! (Elle se rapproche de Joey) Si vous virez Joey, je vous démolis.

(Joey sourit.)

Lauren: N’y a-t-il pas un conflit d’intérêts ?

Bobbie: Oh, non ! Ils vont me jeter dans la prison des agents !

(Bobbie sort. Todd entre)

Todd: Lauren, il faut commencer à tourner ou alors terminer la journée. Je dis à tout le monde de rentrer ?

Lauren: Non, dites-leur de rester prêt. J’ai une idée.

(Todd sort.)

Lauren: Elle veut sortir avec toi, alors tu vas avoir l’air désagréable avec elle.

Joey: Lauren, je ne suis pas sur qu’on a le temps de faire ça.

Lauren: Je te dirai exactement quoi lui dire. Et tu répètes.

Joey: Très bien (il se rapproche de la porte de Katie et frappe, Lauren frappe contre le mur). Euh, Katie, j’ai quelque chose à te dire. (Lauren chuchote à son oreille) Je tiens beaucoup à toi mais je dois t’avouer quelque chose. (Lauren chuchote à son oreille à nouveau) Je suis radin et égoïste. (Elle chuchote) Tu me raconteras des choses intimes et je ne t’écouterai pas. (tout bas) Ca c’est vrai en fait. (Lauren chuchote à nouveau) Non, je ne dirai pas ça !

Lauren: Fais-le !

Joey: (réticent) Et je ne peux pas atterrir sur ton aéroport parce que mon avion ne fonctionne pas. (Lauren chuchote) Et pour être complètement honnête, je déteste ton Chihuahua.

Katie: (ouvre la porte, son Chihuahua dans les bras) Très bien. C’est fini entre nous. Lauren, je suis prête. (A son chien) Allons-y, Carrie Bradshaw.

Lauren: D’accord, on peut le faire ?

Joey: Très bien on doit aller au bout de la scène… Touchons du bois.

(Joey frappe alors sur le mur. Lauren l’imite. Il continue de frapper, et Lauren aussi.)

Joey: (frappe) C’est drôle.

Lauren: (frappe aussi) Arrête !

[Scène : Chez Joey et Michael - Michael et Alex sont devant la porte des toilettes. Joey entre.]

Joey: Très bien ! Je n’ai rien mangé depuis que j’ai pris la voiture. Apportez les lasagnes.

Michael: On a un problème. Tu n’étais pas là, elles ne pouvaient plus attendre, alors j’ai du faire le choix.

Joey: Oh non, lesquelles as-tu choisi ?

(Alex roule des hanches comme Gina…)

Michael: Du coup, Maman est furieuse et elle s’est enfermée dans les toilettes.

(Alex recommence à rouler des hanches)

Joey: Tu ne devrais pas aller aux toilettes ?

Michael: Il faut que tu la fasses sortir de là, parce que je ne peux pas.

Joey: Oh, j’ai déjà fait sortir une femme enfermée dans une pièce aujourd’hui. En ce qui me concerne, elle peut bien rester là-dedans.

Michael: Elle est en train de jeter les lasagnes dans les toilettes.

Joey: (avec sa voix douce) Gina, chérie, sors… on va parler.

Gina: Non. Pas avant que j’aie jeté chaque morceau de lasagne dans les toilettes.

Joey: Gina… (Parle son faux italien)

Gina: (Crie en retour en italien) Punzo !

Alex: Punzo ? C’est elle la punzo !

Joey: Ecoute, Gina, qu’est-ce que ça peut bien te faire ce que Michael pense ? Il préférerait prendre une pilule que manger tes lasagnes. Laisse quelqu’un qui aime la nourriture décider.

Gina: (Pause) Alors si tu me choisis, je serais la véritable gagnante ? Et je pourrais me moquer d’Alex ?

Joey: Oui.

Alex: Oui, mais tu n’en auras pas l’occasion, parce que ça ne se passera pas comme ça salooooope !

(Gina sort des toilettes, les lasagnes à la main)

Gina: Très bien, allons au fond des choses.

Michael: Coucou Maman.

Gina: Dors avec un œil ouvert, Michael. Un… œil… ouvert.

(Gina et Alex vont dans la cuisine.)

Michael: Alors, tu es sûr de pouvoir choisir les lasagnes de Maman ? Je ne supporte pas de la savoir en colère contre moi comme ça.

Joey: Ne t’inquiète pas. La bonne vieille goûteuse ne m’a jamais lâché. (Il touche sa langue avec son doigt) Hum… ours ?

(Joey et Michael vont dans la cuisine.)

Joey: Très bien Michael, regarde le maître travailler. (Joey prend un morceau de lasagne sur sa droite.) Mmm. Mmm. (Il prend un morceau de l’autre.) Mmm. (Il se retourne et regarde Michael.) Euh, oh. (Il se retourne vers les lasagnes, reprend un morceau de lasagne à droite.) Mmm. Je choisis celles-ci. Ce sont les meilleures lasagnes.

Gina: (soulève l’assiette pour regarder en dessous) Il n’y a pas de nom en dessous. A qui sont-elles ? ! ? Oh, ce sont les miennes ! J’ai gagné ! (Elle saute de joie.)

Alex: (Déprimée) Merde, je pensais que les miennes étaient bonnes. (Elle prend ses lasagnes et se dirige vers la porte)

Gina: (se sent coupable) Hé, tu sais, j’ai goûté tes lasagnes avant de les jeter, elles sont bonnes.

Alex: Ooh. Merci.

Gina: Et tu es vraiment une bonne gagnante. (Alex est triste.) Ce que je respecte !

(Gina et Alex sortent.)

Michael: Dieu merci tu as choisi celles de Maman. C’est incroyable que ta langue puisse faire ça. Elles avaient exactement le même goût pour moi.

Joey: Pour moi aussi.

Michael: Alors pourquoi tu étais si sûr de toi ?

Joey: Parce que j’ai trouvé le cheveu de ta mère.

[Scène : Le bureau de Lauren – Joey frappe à la porte. Lauren frappe sur al table.]

Lauren: Entrez.

Joey: Euh, tu voulais me parler.

Lauren: Oh, oui, puisque tu vas travailler avec beaucoup d’actrices, je voulais être sûre que tu avais retenu la leçon à propos des romances sur le plateau.

Joey: Oui, j’ai bien retenu. Ca n’arrivera plus. Mais juste pour être sûr, engage des filles moches.

Lauren: Non, Joey. Si on n’a pas de beaux acteurs, on a rien.

Joey: Euh, Lauren, écoute, je sais que j’ai été une source de problème hier, mais je voulais te dire que c’est sympa de travailler avec toi. Tu sais, toi qui me disais quoi dire, moi qui le répétais.

Lauren: On fait une bonne équipe.

Joey: Oui.

Lauren: Tu sais, ça peut paraître fou, mais je me demandais… Tu veux qu’on fasse quelque chose… un jour ?

Joey: C’est un test ?

Lauren: Oui.

Joey: Qu’est-ce que je dois dire ? (Lauren lui chuchote à l’oreille) Ecoute Lauren, tu es belle, brillante, mais ça ne serait pas bien. On travaille ensemble.

(Joey chuchote à l’oreille de Lauren.)

Lauren: C’est dommage Joey, parce que j’ai tellement envie de toi.

Joey: Euh, qu’est-ce que tu peux y faire. (Il lui fait un clin d’œil et sort)

[End]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène: Appartement de Joey et Michael – Gina, Michael, et Alex sont dans le salon, Joey arrive de l'étage]

Joey: Ok, les gars, réunion de famille.

Alex: Tu crois que je fais partie de ta famille ?

Joey: Oh, salut, Alex. Je n'avais pas vu que tu étais là. Comme vous le savez tous, ma nouvelle série Deep Powder débute la semaine prochaine. Ce sont mes débuts en tant que grande célébrité, et je peux inviter quelqu'un avec moi à la fête.

Michael: Juste une personne ?

Joey: Malheureusement, c'est un événement exclusif. Je ne peux emmener qu'une seule personne. On va organiser un petit concours. Chacun de vous va devoir faire un discours et argumenter. Le plus convaincant viendra avec moi. Qui veut commencer ?

(Gina se lève)

Gina: Joey, tu dois me choisir parce que je t'ai aimé, je t'ai soutenu et... Michael est socialement maladroit et Alex ne tient pas à l'alcool.

Joey: Très juste, très juste. Ok, à qui le tour ?

(Michael se lève)

Michael: Bon, statistiquement…

Joey: Merci beaucoup, Michael.

(Joey fait signe à Michael de s'asseoir, Michael s'exécute, Alex se lève)

Alex: Tu es l'homme le plus merveilleux que je connaisse. Lorsque je te regarde dans les yeux, je vois la personne que je voudrais être. Tu es ma lumière quand il fait noir, mon parapluie quand il pleut. Je t'aime Eric!

Joey: C'était tes vœux de mariage ?

Alex: Ouais, c'est tout ce que je trouve à dire. Tu sais, je chante dans la partie d'après.

Joey: (Il fait signe à Michael de s'asseoir) Et tu es hors concours.

Gina: Joey, c'est débile. Tu sais, on veut tous y aller. Tu ne devrais pas avoir à choisir parmi nous.

Alex: Ouais, C'est toi la vedette. Ils doivent pouvoir faire des exceptions aux règles pour toi.

Joey: Ok, vous savez quoi ? Je suis la vedette de la série. Je suis sûr qu'elle me donnera les billets.

Michael: Super.

Gina: C'est tellement excitant. On va assister à une grande première.

Joey: Ça va être génial hein ?

(Joey et Gina se prennent dans les bras l'un de l'autre)

Joey: Mais d'abord on va établir quelques règles de base, ok ? (Il pointe Michael du doigt) Pas de langage scientifique. (Il pointe Alex du doigt) Pas d'autographe. (Il regarde Gina) Toi, pas d'alcool, pas de blasphème, pas de bagarre, pas de crachat, pas de… (à Alex et Michael) Vous avez peut-être envie d'y aller ? On va en avoir pour un moment.

[GENERIQUE DE DEBUT]

[Scène: Appartement de Joey et Michael – Joey est en train de jouer à la console de jeu, Michael entre]

Michael: J'ai mon smoking. Comment ça se passe avec les billets ?

Joey: Euh, pas très bien. J'allais téléphoner à ma supérieure, mais j'ai commencé à jouer à Tetris et je n'ai pas pu m'arrêter. Oh, regarde, j'ai atteint le niveau 2.

Michael: Ce n'est pas très bon.

Joey: Ouais, mais je ne comprends rien à ce jeu.

(Michael part essayer son smoking, Joey arrête de jouer à Tetris et appelle au bureau de Lauren)

Joey: Salut, c'est Joey Tribbiani qui appelle pour Lauren.

Lauren: Salut, Joey.

Joey: Salut, écoute, J'ai quelques questions au sujet de la fête.

Lauren: Non tu ne peux pas avoir des billets supplémentaires.

Joey: Bon, écoute, je ne voulais pas en arriver là, mais si tu ne me donnes pas des billets supplémentaires, je vais être à l'origine de gros problèmes sur le plateau.

Lauren: Tu en cause déjà. T'étais censé être là il y a 30 minutes.

Joey: Euh, bon, je suis en route là. (il fait croire qu'il conduit) le feu est vert, mec ! (à Lauren) Allez Lauren, s'il te plait, il me faut des billets supplémentaires. C'est important.

Lauren: Joey, les règles sont simples. Tu as un billet non cessible et tu peux inviter une personne. C'est tout.

(Le portable de Lauren se met à sonner)

Lauren: Oh, attend une seconde. Je dois prendre cet appel Joey. Tu peux attendre s'il te plait ?

Joey: Bien sûr, oui, mais ensuite j'aurais d'autres questions à propos de la fête.

Lauren: A propos des billets ?

Joey: Euh, non. Une assez longue, à propos de la nourriture.

Lauren: S'il te plait, attends. (Lauren pose le téléphone et répond à son portable) Tu sais quoi, on est plus ensemble. Tu ne peux pas t'empêcher de faire ça. Et je suis si triste pour toi parce que tu es en train de perdre la femme la plus hygiénique avec qui tu ne sois jamais sorti ! Bien ! Au revoir ! (Elle raccroche son portable, elle reprend Joey sur son téléphone de bureau) Joey, je suis à toi.

Joey: Wahou soit tu as appuyé sur le mauvais bouton, soit ta musique d'attente est une fille qui crie après son petit ami.

Lauren: Oh mon dieu, tu as entendu la conversation ?

Joey: Oh oui. Petite amie hygiénique, hein ? Ça se passe comment dans la chambre ?

Lauren: Oh, j'ai un nettoyant médical qui… Tu sais quoi ? Je ne parle pas de ma vie privée aux gens avec qui je travaille ! Je ne peux pas te donner de billets supplémentaires, mais je peux considérer ta requête au sujet de la nourriture. Quelle est-elle ?

Joey: Un requin frit ?

Lauren: Au revoir, Joey.

(Joey raccroche, Gina et Alex entrent avec des sacs de shopping)

Alex: Salut !

Joey: Salut.

Alex: Nous avons fait du shopping pour notre tenue lors de la première. Nous sommes tellement excitées.

Gina: Il faut que tu voies les robes qu'on s'est achetées. (Gina sort sa robe du sac) Redis-lui ce que tu as dit à propos de la mienne.

Alex:
J'ai “ C'est la chose qui fait le plus salope que j'ai jamais vu.”

Gina: Et, j'ai directement sorti ma carte de crédit !

Joey: Ouais, euh, moi aussi j'étais excité par cette première, mais j'ai réalisé que c'est le même soir que les bons de réduction Del Taco expirent. Bon, je suis obligé d'aller à la fête, mais vous non donc, waouh ! (Il leur donne les coupons de réduction Del Taco)

Alex: Ne sois pas idiot. On veut être là pour toi.

(Michael arrive dans son smoking)

Michael: Qu'est-ce que vous en pensez ?

Gina: Ooh, n'est-il pas beau ?

Joey: Il l'est, c'est sûr ! Je connais le fast-food parfait où tu pourras porter ce smoking ! (Il donne à Michael les coupons de réduction)

Gina: Joey, quelque chose ne va pas ?

Joey: Bon, c'est au sujet de la première… Le truc c'est que.. (pause) la limousine vient à 18h !

Gina: Oh mon Dieu ! C'est une grande ?

Joey: Mieux ! C'est une grande Humvee. Avec champagne, jacuzzi et majordome !

Alex: Et c'est la production qui paye pour tout ça ?

Joey: Haha, je ne crois pas.

[Scène: les coulisses du plateau de Deep Powder]

Joey: Bodie !

Bodie: Quoi de neuf frérot ?

Joey: Quoi de neuf ?

Joey et Bodie: (ensemble) Quoi de neuf ?

Joey: Ecoute, t'emmènes quelqu'un à la première ? Parce que j'ai besoin de billets supplémentaires.

Bodie: Ah, désolé, frérot. Je viens avec ma mère.

Joey: C'est nul ! Tu ne peux pas emmener ta mère, tu ne veux pas emmener ma voisine mariée ?

Bodie: Je ne savais même pas qu'il y avait une option. Ouais je suis vraiment un loser !

(Bodie s'en va)

Martin: Hé, Joey !

Joey: Hé ! ... mec ?

Martin: Je suis Martin. Ton producteur à NBC.

Joey: Tu crois que je ne connais pas ton nom ? Hmm... Martin ? Alors, tu as eu des billets pour la première ?

Martin: Oui mais je n'y vais pas. Je n'aime pas trop.

Joey: Martin qui ne va pas à une fête ? Tu es la raison pour laquelle tout le monde est excité ! Allez, Marty, ça va être drôle ! Hé, j'ai une parfaite cavalière pour toi.

Martin: Bon, très bien. J'irai. Euh, qui est cette cavalière ?

Joey: Euh, et bien, j'ai deux options. Tu cherches quoi pour ce soir ?

Martin: Ce que tous les mecs cherchent ?

Joey: Alors il te faut ma sœur !

Martin: Ok.

[Scène: Appartement de Joey et Michael – Joey, Gina, et Michael]

Joey: Salut, bon écoutez. Vous savez les tickets qu'on nous a donnés pour la première ? Et bien j'ai pensé qu'il serait plus amusant d'y aller avec mes collègues.

Gina: Tu veux dire en tant que cavalières et cavaliers ?

Michael: Quoi ?

Joey: Non, non, non. Je ne ferai jamais ça. On y va chacun en couple avec un ami pour la soirée, et peut-être, pour rigoler, on les embrassera. (Gina est perplexe) Non, ce gars est bien. Tu l'excites beaucoup.

Gina: Pourquoi ? Qu'est-ce que tu lui as dit ?

(Joey dit quelque chose à l'oreille de Gina)

Gina: Eh, voyons à quoi il ressemble.

(Quelqu'un frappe à la porte, Joey ouvre)

Carla: Salut.

Joey: Salut, ça va ? Euh, Michael et Gina, voici Martin et Carla.

Gina: (à Martin) Oh, c'est un plaisir. J'ai un problème avec ma robe. Auriez-vous la gentillesse de me dire si un de mes seins sort ?

Martin: Euh, oui bien-sûr.

Gina: Oh, enfin un vrai gentleman.

Martin: On ferai mieux d'y aller. Il ne faut pas être en retard.

Michael: (à Carla) Bonjour, je suis Michael. Je suppose que tu es…

Joey: Euh, Michael, un mot s'il te plait ?

(Michael et Joey s'éloignent)

Joey: C'est toi mon cavalier pour la soirée.

Michael: Oh. Qui va être son cavalier alors ?

(Alex entre)

Alex: Salut ! Pardon pour le retard.

Joey: Ça ira. Alex, voici Carla. Carla, voici Alex, la fille dont je t'ai parlé.

Carla: (elle sourit) Te voici. Salut.

Alex: Heureuse de te rencontrer.

(Alex et Carla se serrent la main, Carla tire Alex près d'elle)

Alex: Oh, tu es très amicale.

Joey: bon, il faut y aller. Il ne faut pas être en retard.

Michael: Joey, tu as mis Alex avec une lesbienne ?

Joey: Ouais.

Michael: Tu n'as pas pu lui trouver un mec ?

Joey: Oh si, j'aurais pu. J'ai pensé que ça serait plus amusant comme ça, allez viens.

[Scène: Fête de la Première de Deep Powder]

Gina: Oh mon Dieu, cet endroit est incroyable!

Joey: Je sais, hein ? Tu peux croire que c'est le plateau ? Oh, ici c'est là que que je dis cet incroyable monologue quand j'ai expliqué à ma fille que sa mère était morte et que c'était peut-être de ma faute. Toute l'équipe pleurait. Et puis juste là, sur cet arbre, j'ai scotché le script comme ça pas besoin de le mémoriser.

(Gina et Martin s'éloignent)

Gina: alors, Martin, ça te dit d'aller voir à quoi ressemble le bar ?

Martin: Je ne bois pas.

Gina: Je vois

Martin: Mais, juste parce je suis sous traitement médical en ce moment.

Gina: Et je suis de nouveau en piste.

(plan sur Alex et Carol)

Carol: Allez, Alex. J'ai envie de te montrer à tout le monde.

Alex: Oh, je ne sais pas ce que ça veut dire, mais ça à l'air marrant. Allons-y !

(Plan sur Joey et Michael, Todd arrive)

Todd: Joey, la publicité à besoin de toi pour une photo de l'équipe.

Joey: Oh, mon Dieu, je suis obligé ? (il sourit à Michael) Ouais !

(Joey le reste de l'équipe déjà prête pour la photo, la mère de Bodie lui remet les cheveux en place)

Bodie: Maman, tu peux me laisser tranquille ? Ça va !

(Gunnar arrive)

Joey: Gunnar, qu'est-ce que tu fais là ?

Gunnar: Ils m'ont réengagé.

Joey: Mais ton personnage est mort !

Gunnar: T'as jamais entendu parler de fantôme, face de rat ?

Joey: T'as jamais entendu parler de pastilles à la menthe, face de rat?

(Plan sur Michael, une fille arrive)

Anna: Salut, je suis Anna.

Michael: Salut, moi c'est Michael. Content de faire ta connaissance.

Anna: Tu me dis quelque chose. Je parie que je t'ai vu à la télé.

Michael: Ouais, tu m'as peut-être vu dans le concours Scripps-Howard en 1994 où il fallait épeler des mots. Sixième place. J'ai perdu sur Épiphysiolyse.

Anna: Tu es intelligent. Ça me plait. J'étais sur le point d'aller prendre un vers au bar.

Michael: Euh euh. Salue-le pour moi.

(Anna s'en va, Joey rejoint Michael, il le regardait en train de parler à Anna)

Joey: Et bien, Michael, je pensais que tu l'avais perdue avec tes histoires d'épeler les mots, mais tu t'es rattrapé avec ton “Salue-le pour moi”.

Michael: Non – elle vient me parler. Est-ce que je dois lui offrir un verre, ou lui faire des compliments ?

Joey: Relax, relax, Michael. Elle est déjà conquise. Ok ? Et j'ai bien regardé, ça n'a pas l'air d'être une blague, alors fonce !

Michael: (il voit Brent Spiner assis à une table) Oh mon Dieu, c'est Brent Spiner.

Joey: Qui ?

Michael: Il jouait Data dans Star Trek : The Next Generation. C'est ma série préférée de tous les temps. Oh mon Dieu, il faut que j'aille lui parler.

Joey: Non, non, non, non. Il faut que tu ailles parler à la fille.

Michael: Qu'est-ce que je dois faire ? Est-ce que je dois lui offrir un verre, ou lui faire des compliments ?

Joey: Je ne sais pas comment séduire Brent Spiner !

[Scène: Fête de la Première de Deep Powder]

Joey: Wahou, Lauren, tu es superbe. Si tu n'étais pas ma supérieure, j'aurais des pensées... (il sourit) Oops, elles sont là... "Ooh, qui est ton amie" ?

Lauren: Merci, tu n'es pas mal non plus, à part ça, euh, ton nœud papillon est un peu de travers et si tu ne l'arrange pas, je vais devoir abandonner cette conversation.

Joey: Ok, ok, ok. (il arrange sont nœud papillon) Voilà.

Lauren: Je suis désolée, j'ai été tellement dure à propos des billets, j'espère que tes amis ne sont pas trop déçus.

Joey: Oh, les règles sont les règles, non ? Ils vont rester à la maison comme les 20 000 autres personnes et regarder.

Lauren: Ça serait la pire audience pour une série sur cette chaîne, on serait virés.

Joey: Alors j'ai fait un terrible vœux quand j'ai vu cette étoile filante.

Lauren: (Elle regarde à travers la pièce) Oh mon Dieu, qu'est-ce que mon ex petit ami fait ici ?

Joey: Le type au téléphone ?

Lauren: Qu'est-ce que Martin fait là ?

Joey: Euh, tu parles de CE Martin, ou d'un Martin derrière lui ?

Lauren: (elle regarde Gina) Regarde la femme avec qui il est, et regarde sa robe. Mais on est où là, aux Oscars des films pornos ?

Joey: Euh, Oublie-ça. Hé, regarde là-bas. Ce ne sont pas les mots "Deep Powder" écrits en crevettes ?

(Lauren se dirige vers Martin et Gina, Joey la suit)

Lauren: Martin, qu'est-ce que tu fais ici ? Je pensais qu'on avait dit que tu ne viendrais pas ce soir.

Martin: Je n'allais pas venir, mais on m'a dit que tout le monde voulait que je vienne !

Lauren: Qui t'a dit ça ?

Martin: Lui ! (Il montre Joey du doigt)

Lauren: Oh vraiment, et il a aussi fourni l'allumeuse ?

Joey: Oh, Lauren, je ne t'ai pas présenté ma sœur, Gina ?

Lauren: (elle se tourne vers Joey) Pourquoi as-tu convaincu Martin de venir ce soir ?

Joey: Ok, je ne veux pas te blâmer, mais tout cela ne serait pas arrivé si tu m'avais donné des billets supplémentaires.

Lauren: Oh, alors c'est de ma faute si Martin est là, (elle se tourne vers Gina) avec ça…

Gina: Appelle-moi encore l'allumeuse et je te frappe si fort que tu enfleras tellement que tu seras enfin de taille normale.

Lauren: En parlant de taille, quoi que tu aies payé pour tes seins, c'était trop.

Gina: Oh vraiment ? 500 dollars c'est trop ?

Joey: Allez. Ecoute, Lauren, comment je pouvais savoir qu'il était ton petit ami ? Tu es beaucoup trop bien pour ce type !

Gina: Mais moi je suis assez bien pour lui ?

Joey: Oui.

Lauren: Incroyable.

(Lauren part)

Joey: Merci beaucoup, Martin. Tu aurais pu me dire que c'était ton ex. Gina, tu te souviens de ce que je t'ai dit à propos de ce que vous alliez faire ? Oublie !

(Joey s'en va, Gina se tourne vers Michael)

Gina: On verra.

[Scène: Fête de la Première de Deep Powder – Michael s'avance vers Brent Spiner]

Michael: Lieutenant Commander Data, monsieur, les indicateurs sensoriels indiquent que nous sommes à une fête.

Brent: Un jour, rien qu'un jour sans entendre ça, c'est tout ce que je demande.

Michael: Je suis désolée, Je… Il fallait que je vienne vous parler, parce que votre personnage m'a aidé à un moment de ma vie où j'en avais vraiment besoin. De mes 14 ans à... j'espère bientôt. Est-ce que je peux vous poser quelques questions ?

Brent: Ecoute, tu m'as l'air d'être un type bien. Tu peux me parler de toutes les pièces et tous les films dans lesquels j'ai joué. Je serais heureux de te parler d'art, de musique, de littérature. J'ai juste pas envie de parler de Star Trek.

Michael: Ok. A quoi ressemblait ferengi ?

[Scène: Fête de la Première de Deep Powder – Carol et Alex]

Carol: Tu sais, j'adore travailler sur la série, mais ma vraie passion c'est d'essayer de qualifier l'équipe féminine de hockey sur gazon pour les Jeux Olympiques de 2008.

Alex: Wahou, tu es tellement intéressante. Je t'aime vraiment bien.

Carol: Moi aussi je t'aime bien.

Alex: Tu sais, c'est vraiment difficile de trouver une amie, mais là c'est parfait.

Carol: Ouais. Tu veux danser ?

Alex: D'accord, mon amie !

(Elles commencent à danser, Carla met la tête d'Alex dans ses seins)

Alex: Oh, on fait ça maintenant.

[Scène: Fête de la Première de Deep Powder – Bobbie , Michael, et Brent Spiner]

Bobbie: Michael ! Oh, je me disais bien que c'était toi. Et bien tu es très sexy !

Michael: Euh, Joey ne m'a pas dit que vous seriez là.

Bobbie: Il ne m'a pas dit que tu serais là. S'il me l'avait dit, je n'aurais pas amené Data.

Brent: Bobbie, écoute, tu es mon agent. Tu sais que je n'aime pas ça. J'étais justement en train de lui dire que je ne voulais pas parler de Data.

Bobbie: Ecoute-moi, M.Roboto. Michael est un fan, et s'il veut que tu sois Data, alors tu es Data. S'il veut que tu sois R2D2 alors je veux entendre “Blippity-blop-sqwuark” Je vais vous donner l'occasion de parler tous les deux. (à Michael) Un jour tu me remercieras.

(Bobbie s'en va)

Michael: Ecoutez, si vous ne voulez pas parler de Star Trek…

Brent: Non, non, non. Je suis désolé. Elle a raison. Assieds-toi. Qu'est-ce que tu veux savoir ?

Michael: Vraiment ? Et bien, je me suis toujours posé des questions à propos de votre frère diabolique, Lore. Lorsque vous – Quand il - quand Lore- Oh la la, je me suis entraîné devant le miroir tellement de fois. Euh, (il voit Anna qui lui fait signe) vous m'excusez une minute M. Spiner ?

Brent: Appelle-moi Brent.

Michael: (il rit) Vous appeler Brent. (il regarde au ciel) Merci. (à Brent) Une seconde.

(Michael rejoint Anna à une table)

Michael: alors comment ça se passe ?

Anna: Je pensais que tu étais parti.

Michael: Non, euh, je n'aurais jamais quitté une femme d'une telle magnificence. Magnificence. C'est un mot que j'ai dû épeler en compétition un jour. Ça donne M-A-G-N-I-F…

Anna: T'es trop sexy quand tu épelles des mots.

Michael: Trop sexy. (il regarde au ciel) Vous rigolez ? (il remarque que Brent se dirige vers la porte) Oh mon Dieu, Brent s'en va.

Anna: Le type d'Independence Day?

Michael: Ouais, Independence Day. Bien. Bon je reviens.

(Plan sur Joey qui passe près de Alex et Carol en train de danser)

Joey: Ça va les mecs.

(il se dirige vers Bobbie)

Bobbie: Joey !

Joey: Bobbie, salut. Merci d'être venue.

Bobbie: J'ai déjà vu la série. Tu es fabuleux.

Joey: Vraiment ?

Bobbie: Oui, J'ai ri à m'en taper le cul par terre !

Joey: C'est une série dramatique.

Bobbie: Oh, non, je ne pense pas.

(Bobbie s'en va, Joey va voir Lauren)

Joey: Euh, Lauren ? L'épisode va commencer dans 5 minutes. Je voulais m'assurer que tout allait bien à propos de cette histoire avec Martin.

Lauren: Tu es l'être humain le plus frustrant que j'ai jamais rencontré !

Joey: (il regarde sa montre) Ok, 4 minutes, 40 secondes. Tu ne pleures pas, je crois que je vais pouvoir faire mes excuses.

Lauren: tu sais, je ne m'attendais pas à le voir ce soir et ça m'a complètement foutue en l'air. Pourquoi tu t'en es pas tenu à la règle du billet unique ?

Joey: Tu n'as jamais pensé que peut-être tu avais trop de règles ?

Lauren: Non.

Joey: Vraiment ? Tu ne crois pas que tu es un peu trop stricte ?

Lauren: Non.

Joey: Oh, alors qu'est-ce que tu penses de, je ne sais pas moi, ça. (il défait son nœud papillon)

Lauren: (elle le remet) Ne fais pas ça.

Joey: (il le défait à nouveau) Ne fais pas quoi ?

Lauren: (elle le remet à nouveau) Arrête !

Joey: Regarde ça, tu as prouvé que j'avais tort !

Lauren: Tu sais quoi, J'aime quand les choses sont bien faites, et je ne m'attends pas à ce que tu comprennes. Regarde, cette chemise est froissée, tes cheveux sont une catastrophe, tes ongles sont négligés. J'ai besoin d'un polissoir, Todd !

Joey: Attends !

Lauren: Quoi ?

(Joey embrasse Lauren)

Lauren: Pourquoi tu as fait ça ?

Joey: Pour te calmer.

Lauren: Oh mon Dieu, ça a marché. Refais-le.

Joey: Et mes microbes ?

Lauren: je ferai bouillir ma figure plus tard.

(Ils s'embrasent à nouveau)

[Scène: Fête de la Première de Deep Powder – Michael et Brent]

Michael: e pense que la manière dont la série a exploré la nature des androïdes, en disait long sur la signification de l'être humain.

Brent: Hmm, je ne lavais jamais vu sous cet angle. J'étais trop occupé à draguer les figurants Klingons. Ce qui, laisse moi te le dire, était risqué. Jusqu'à ce que le maquillage s'en aille, impossible de savoir à quoi on avait à faire.

(Quelqu'un s'approche de Brent pour lui demander un autographe, Anna rejoint Michael)

Anna: Hé, je m'en vais. Je me demandais si… Tu veux venir prendre un verre chez moi ?

Michael: Oui. O-U-I.

Brent: (à Michael) Je vais faire un tour en voiture. Je ne sais pas si tu es intéressé, mais, euh, j'ai un vieux costume de l'espace dans la voiture pour impressionner les filles, tu veux le voir ?

(Michael regarde Anna, puis Brent)

Michael: Je suis désolé. Il faut vraiment que j'aille avec Brent.

(Anna s'en va)

Michael: Elle était comme un Deltan et un Betazoïde réunis.

Brent: Tu as bien fait frérot.

[Scène: dans les vestiaires de la fête de la première de Deep Powder – Lauren et Joey sont en train de s'embrasser]

Joey: Est-ce qu'on n'est pas en train de faire une bêtise ? Euh, Lauren, Lauren. On est très bien ensemble, mais ce n'est pas bien.

Lauren: Détends-toi. Tu es trop crispé.

Joey: Non. Ok, écoute. Ça serait génial, mais c'est le boulot le plus important que j'ai jamais eu dans toute ma vie, et je déteste dire ça, mais il y a des choses plus importantes que le sexe. Je suis sûrement le premier Tribbiani de toute l'histoire à dire ça.

Lauren: Tu as raison. C'est moi qui la première qui suis contre les amours sur le plateau, et regarde-moi.

Joey: Oh, je te regarde.

Lauren: Techniquement, on n'est pas vraiment sur le plateau.

Joey: (ils se penchent l'un vers l'autre pour s'embrasser, mais Joey s'arrête) Ok, je ne peux pas refuser une seconde fois. Sortons d'ici !

[Scène: Fête de la Première de Deep Powder – Tout le monde regarde Deep Powder]

Sawyer: Allez Capitaine Powder, il faut courir. La bombe va exploser !

Joey: Hé.

Gina: Ah, te voilà. Tu viens de manquer ta première scène. Tu es tellement bon. J'aurais pu remarquer que tu parles à l'arbre, mais ça marche.

Joey: Vraiment ?

Gina: Oh, ouais. Je suis très fière de toi. La série est bonne.

Bobbie: (elle rit) Oh, mon Dieu.

Martin: (à Bobbie) Pouvez-vous faire moins fort s'il vous plait ?

Bobbie: Non je ne vais pas faire moins fort. C'est mon client. C'est le truc le plus drôle là dedans.

(Bobbie continue à rire, Joey sourit)

[Scène: Fête de la Première de Deep Powder – Carol et Alex]

Alex: Ouuuh, tu pourrais apprendre deux ou trois pas de danse à mon mari.

Carol: T'es mariée ?

Alex: Oui.

Carol: Super, mon ancienne petite amie était mariée. Je ne pourrais jamais revivre ça.

Alex: Alors Pourquoi ne pourrais-je pas être mariée et t'avoir comme amie ?

Carol: Tu n'aurais pas l'impression de vivre dans le mensonge ?

Alex: (Confuse) Oui, peut-être.

Carol: Appelle-moi quand tu seras prête à être honnête avec toi-même.

Alex: Ok. Attends, est-ce qu'on va toujours à Nappa ce week-end ?

[FIN]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène : Le bureau de Bobbie]

Joey: Salut.

Bobbie: Oh, regardez qui arrive avec une heure de retard.

Joey: Je suis désolé.

Bobbie: Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu es en retard tout le temps. Hier tu as raté la réception avec les modèles de lingerie.

Joey: Ont-elles récolté beaucoup d’argent ? Est-ce que ces filles auront l’aide dont elles ont besoin ?

Bobbie: Tu es très irrégulier dernièrement. Est-ce que tu prends une nouvelle drogue que tu as peut-être sur toi ?

Joey: Non, non. C’est juste que… Je travaille tellement que j’ai du mal  à suivre le cours des choses.

Bobbie: Hé bien, tu as besoin d’un assistant.

Joey: Tu crois que ça m’aiderait ?

Bobbie: Oh, sûrement. Il fera les courses pour toi, il organisera ta vie privée. Et parfois il fera de la magie. Regarde ça ! (Elle décroche le téléphone) Jason, tu serais un ange si tu venais ici avec une tasse sur la tête.

(Jason entre avec une tasse sur la tête)

Bobbie: Jason, dis bonjour à Joey Tribbiani.

Jason: Bonjour. J’ai un bac +5.

Bobbie: Merci mon cœur. Ca sera tout. Retourne dans ta boîte.

Joey: Très bien, je vais faire ça. Je vais recruter un assistant. Euh, un conseil ?

Bobbie: Hé bien tu dois trouver quelqu’un qui te correspond bien. Personnellement, je choisis toujours un gay. Ils sentent bon, et ils ont de superbes mains.

(Jason entre.)

Jason: Bobbie, je voulais vous rappeler que vous avec une réunion avec le département à 16h00.

Bobbie: Merci Jason. Maintenant, fais le robot pour Joey.

(Jason fait le robot. Joey et Bobbie rient.)

Joey: C’est exactement ce dont j’ai besoin.

[Opening Credits]

[Scène : Chez Joey et Michael – Alex, Gina, Joey]

Joey: Salut.

Alex: Salut. Qu’est-ce que tu lis ?

Joey: Oh, euh, des C.V. Oui, il me faut un assistant personnel maintenant que je suis une célébrité surbookée. Un mec m’a reconnu dans la rue hier.

Gina: Un clochard m’a demandé si tu étais Jésus.

Joey: Il savait qui je suis.

(Michael entre)

Michael: (déprimé) Salut.

Gina: Salut. Qu’est-ce qui ne va pas ?

Michael: J’ai eu une grosse dispute avec mon soi-disant ami Seth.

Joey: Attends une minute. Les intellos se battent entre eux ? Les gens normaux ne vous en font pas assez baver ?

Michael: Non, on a inventé un matériau pour les boucliers thermiques dans les fusées. Maintenant, Seth va déposer un brevet et il veut profiter seul de tout le mérite.

Alex: Pourquoi fait-il cela ?

Michael: C’est une découverte scientifique. Il y a beaucoup en jeu : argent, gloire, un genre très spécifique de femmes…

Alex: Tu sais, je peux t’aider à régler ça. Enfin, je veux dire, je suis avocate.

Gina: Ooh, fais-lui un procès. Je n’ai pas fait de procès depuis ce chien et la morsure…

Joey: Whoa, whoa, whoa. Un chien t’a mordu ?

Michael: Non, non. Elle a mordu le chien.

Gina: Oh, je choisis qui me grimpe, pas l’inverser.

Alex: Euh, en fait, je ne parlais pas d’un procès. Je pensais à une médiation. Je vais organiser une réunion avec Seth et tout ce que tu as besoin de faire c’est y venir.

Michael: Je ne sais pas si ça va résoudre quoi que ce soit, mais cela vaut la peine d’essayer. Bien, merci.

Joey: Très bien, qui veut feuilleter ces C.V. avec moi et m’aider à choisir mon assistant ?

Gina: (tire le C.V. que Joey a en main) Pourquoi perds-tu du temps avec ces idiots. Engage-moi !

Joey: (hésitant) Oui, si tu veux vraiment le faire.

Gina: Je n’aime pas la façon dont tu as dit ça. Je démissionne.

Joey: Je savais que je ne pourrais pas te garder éternellement. Bonne chance Gina.

(Ils se serrent la main)

[Scène : Chez Joey et Michael – Joey entretient un assistant potentiel.]

Joey: Waou, Travis, ton C.V. est impressionnant. Bon, je te propose un scénario : je t’envoie au magasin de vidéos. Lequel des films « Die Hard » vas-tu rapporter ?

Travis: Euh, le premier ?

Joey: Je suis désolé. La bonne réponse était « les trois ». Merci d’être venu.

(Travis sort ; Howard entre.)

Howard: Laisse-moi être ton assistant !

Joey: Tu n’as pas déjà un boulot ?

Howard: Je suis vice-Président de la troisième plus grosse banque de Californie. Mais c’est une voie sans issue.

(Quelqu’un frappe à la porte, Joey ouvre.)

Glen: Bonjour, je suis ici pour le job d’assistant. Je m’appelle Glen.

Joey: (Lui serre la main) Joey.

Howard: (Sarcastique) Glen. Joli prénom !

Glen: Oh, et vous, comment vous appelez-vous ?

Howard: Howard J. Peckerman !

(Howard sort.)

Joey: (prend le C.V. de Glen) Entre Glen. Parle-moi un peu de toi.

Glen: Hé bien j’ai emménagé ici il y a cinq ans, j’ai trouvé ce boulot et je l’ai de suite adoré.

Joey: Oh, d’où viens-tu ?

Glen: Du Minnesota.

Joey: Ah ton articulation est excellente. Euh, quel genre de voiture tu conduis ?

Glen: Oh, un pick-up.

Joey: Si je t’engage, tu me promèneras à l’arrière comme un chien ?

Glen: Bien sûr, c’est toi le boss.

Joey: Excellent. Bon, question suivante : Il est deux heures du matin, j’ai faim. Qu’est-ce que tu m’apportes et pourquoi ?

Glen: Hum, je pencherais pour la pizza, parce que tu peux la manger directement sur ton ventre, sans couverts, tout en restant couché dans le lit.

Joey: (Pause) Je dois être honnête Glen, tu m’épates.

(Glen sourit.)

Joey: bon, passons aux choses sérieuses. Qui gagnerait entre Dracula et le loup-garou ?

Glen: Le loup-garou sans hésiter.

Joey: Quoi ? Pas du tout ! Pourquoi ?

Glen: Parce qu’il combattrait Dracula jusqu’à l’aube, et là Dracula tomberait en poussières alors que le Loup-garou se transformerait juste en gars normal.

Joey: Je n’avais jamais envisagé ça. Alors ça change tout.

(Gina entre)

Gina: Joey, où étais-tu ? Tu étais censé m’aider à nettoyer mon garage il y a une demi-heure.

Joey: Oh, écoute Gina, je suis désolé. J’ai…

Glen: Bonjour, je m’appelle Glen, et tout est de ma faute. J’étais en retard pour mon entretien et Joey était en train de me dire qu’il devait vous aider. Je suis vraiment désolé.

Joey: Oui, merci beaucoup Glen. Tu m’as empêché de nettoyer son garage.

Gina: Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas appelé ?

Joey: Euh…

Glen: Il n’a pas pu appeler, parce qu’il était coincé au téléphone avec moi. Il a dû m’indiquer comment arriver. Je me suis perdu. Je suis tellement idiot.

Joey: Oui… c’est ça. Stupide Glen. (Il cogne sur la tête de Glen)

Gina: C’est vrai que ce quartier est étrange. Désolé de m’en être pris à toi Joey. Bon je vais préparer à dîner.

Joey: D’accord.

(Gina va dans la cuisine.)

Joey: Tu veux le job ?

Glen: Je commence quand ?

Joey: Je crois que c’est déjà fait.

[Scène : La cour.]

Glen: Salut Boss.

Joey: Salut.

Glen: Le tournage a duré tard hier, mais tu as été génial.

Joey: Merci, et ca m’a fait plaisir de t’avoir à mes côtés. Et merci de m’avoir fait répéter mon texte, de m’avoir apporté de l’eau, de t’être occupé de cette fan complètement folle.

Glen: A-t-elle trouvé ton dressing ok ?

Joey: Oui, elle l’a trouvé bien.

Glen: Bon, écoute. J’ai des contrats à te faire signer. Et voici ton emploi du temps pour aujourd’hui. Et une fille, Amélia, a appelé.

Joey: Ooh…

Glen: Tu veux que je rompe avec elle, tout en laissant une porte ouverte pour que vous puissiez coucher ensemble ?

Joey: Tu viens de te voir décerner le titre d’employé du mois.

(Gina entre)

Gina: Je dépose juste les pantalons de Michael. Il m’a demandé de faire un ourlet.

Glen: Waou, c’est un très bel ourlet.

Gina: Merci de l’avoir remarqué. Si je ne m’occupais pas de ses affaires, il sortirait tout nu.

Glen: (en désignant Joey) Celui-ci a mis du marqueur sur tout un mur hier.

(Joey roule des yeux. Gina entre dans l’appartement.)

Glen: Ta sœur est très jolie. Elle est célibataire ?

Joey: Ooh, mon fidèle valet est intéressé par la Dame du Manoir.

Glen: Tu crois que j’ai une chance ?

Joey: Euh, oui.

(Gina revient.)

Glen: Gina, écouté, je trouve que tu es une femme charmante et…

Joey: Whoa ! Whoa, whoa. Tu te donnes trop de mal Glen. (A Gina) Tu veux sortir avec ce gars ?

Gina: Je ne sais pas. Je ne le connais pas beaucoup. Laisse-moi te poser une question : quel genre de voiture tu conduis ?

Glen: Un pick-up.

Gina: Oh, on pourra se promener, avec Joey à l’arrière comme un chien ?

Glen: J’ai déjà donné mon accord à cela.

Gina: Bon, tu m’emmèneras dans un restaurant sympa ?

Glen: Qu’est-ce qu’un restaurant sympa ?

Gina: Du Ketchup en bouteille. Tous les crackers que je veux.

Glen: Un buffet de salade ?

Gina: Je ne suis pas la Reine d’Angleterre.

Glen: Je connais un endroit.

Gina: Très bien. Viens me chercher à sept heures.

Glen: Très bien.

(Gina s’en va.)

Joey: Alors, toi et Gina, hein ?

Glen: Ouais.

Joey: Je vais te dire un truc. C’est ma sœur. Si tu fais quoi que ce soit pour la blesser, tu recevras la raclée de ta vie. (Pause) Et après elle en aura après moi.

[Scène: Le bureau de conciliation – Seth entre.]

Alex: Oh, bonjour Monsieur Tobin. Merci beaucoup d’être venu.

Seth: Peut-on régler ça rapidement ? Chaque minute durant laquelle je ne fais pas de recherche est un coup dur pour la science. (A Michael) Je ne comprends pas pourquoi tu as eu recours à une avocate.

Alex: En fait, je suis ici en tant que médiateur, en toute impartialité. Je ne représente aucune des deux parties.

(Ils s’assoient.)

Seth: Mais vous êtes avocate, dont j’ai raison, Michael a bien eu recours à une avocate. CQFD. Vous venez de quelle université d’ailleurs ?

Alex: Pepperdine.

Seth: Dans ce cas, je vais expliquer CQFD. Cela signifie…

Alex: Assez ! Commençons la médiation. Premièrement, je voudrais que chacun fasse état de ses prétentions dans le conflit qui vous oppose.

Seth: Pourquoi je ne commencerai pas, et ensuite Michael pourra voler ce que je viens de dire.

Michael: C'est bien parlé pour le type qui croyait qu’imprégner une céramique avec de l'azote liquide ferait un échange sans perte.

Seth: Ne m’attaque pas personnellement.

Alex: Vous savez quoi. Il a raison. L’intérêt de la médiation est de résoudre ce conflit dans le calme et la paix.

Seth: (se lève) Ce que nous pourrions faire si nous avions une vraie avocate.

Alex: (se lève) Je suis une vraie avocate, Monsieur Tobin.

Seth: Oh, Ally McBeal est frustrée ?

Alex: Vous savez quoi, oublions la médiation.

Seth: Très bien.

Alex: Je vous suggère d’engager un avocat parce que vous allez en avoir besoin.

(Seth s’en va.)

Alex: Ce mec doit être puceau.

Michael: Attention à ce que tu dis.

Alex: Désolée.

[Scène : Chez Joey et Michael – Glen entre.]

Joey: Salut Glen, où étais-tu ?

Glen: Je sais, je suis désolé. Je suis resté tard avec Gina hier soir. Mais écoute, je suis présent maintenant et je suis à ta disposition.

Joey: D’accord. Tu as mon emploi du temps et ma liste de numéros ?

Glen: Ah, non. Non, non, non. Je les ai laissés chez Gina.

Joey: Glen, de héros à zéro.

(Gina entre.)

Glen: Salut, tu as laissé ces papiers, j’ai pensé que tu en aurais besoin.

Joey: Oh merci, mon emploi du temps. (Il prend le papier des mains de Gina et le regarde) Oh non, Glen. Ca n’a pas de sens. Tu m’as mis « bain » tous les jours. Tu essaies de faire quoi là, me dissoudre ?

Glen: Tu sais quoi, je vais le reprendre.

Gina: Tu veux bien m’apporter un verre d’eau ?

Glen: C’est juste dans la cuisine. Je vais te manquer ?

Gina: Bien sûr, mais je vais apprécier la vue.

(Glen s’en va dans la cuisine, Joey se racle la gorge.)

Glen: Oh, Joey, tu veux quelque chose à boire ?

Joey: Oui, un milk-shake à la banane s’il te plaît.

(Glen s’en va chercher la boisson.)

Joey: Je dois dire que je n’aime pas la façon dont tu influences Glen.

Gina: Je n’y peux rien. Je suis comme ça. Beaucoup d’hommes se sont retrouvés incapables de faire leur boulot après être sortis avec moi.

Joey: Oh, quel dommage pour ceux qui voulaient leur acheter de la drogue.

(Gina le fusille du regard.)

Joey: Je n’arrive pas à le croire. Il était l’assistant parfait. Quelques jours avec toi et il est cassé. Ca ne marchera pas.

Gina: Comment ? Juste parce qu’il est un peu distrait, je ne peux pas sortir avec lui ?

Joey: Oui. Il m’aide beaucoup. Il fait mes courses, il m’aide à mémoriser le script. Tu n’as pas idée combien c’est plus facile de jouer en sachant son texte. J’ai besoin que Glen se concentre uniquement sur mes besoins.

(Glen entre avec la boisson)

Glen: (tend le milk-shake à Joey) J’ai dû le faire avec du lait écrémé. J’espère que ça ira.

[Scène: Chez Joey et Michael – Alex entre.]

Alex: Salut Michael. Ecoute, il faut que nous ayons des preuves que Seth et toi avez fait cette invention ensemble. Il faut donc que tu me racontes tout ce qui s’est passé ce jour là. Aucun détail ne doit être épargné.

Michael: Très bien. Nous étions assis à la table de cuisine, et on parlait de polymères. Seth insistait pour mettre toutes les notes sur son précieux ordinateur portable. C’est difficile de se rappeler les détails parce que Joey n’arrêtait pas de nous balancer des trucs et de nous traiter d’intellos.

Joey: Oui, je vous ai balancé de très gros trucs.

Alex: Attendez, Joey était présent ? Nous avons un témoin oculaire.

Michael: Tu as raison. Joey, tu te rappelles quoi que ce soit de ce que Seth et moi avons dit ?

Joey: Oh, je me rappelle de tout. Les acteurs sont entraînés pour observer.

Alex: C’est génial. Vas-y, raconte-nous tout ce que tu as vu.

Joey: Très bien, euh, j’étais assis ici et je regardais une rediffusion de l’Agence Tous Risques. Vous étiez dans la cuisine, vous discutiez. Et Michael a dit « blah, blah, blah, des trucs scientifiques » et Mister T. a dit « je ne monterai pas en avion ». Et ensuite, Michael a ajouté « blah blah, blah » et Seth a répondu « j’ai pitié de l’imbécile… ». Oh, attends, c’est peut-être Mister T. qui a dit ça.

Michael: Très bien, donc le fait que tu aies été présent ne sert à rien.

Alex: Non, pas exactement. Euh, Seth se rappellera que Joey était présent ?

Joey: Oh, je pense bien. Je l’ai touché juste là avec une pile (il désigne sa tête.)

Alex: Mais Seth ignore que tu ne te rappelles de rien. On va donc bluffer et dire le contraire. Tout ce que tu as à faire est de rester là et paraître pensif.

Joey: D’accord, il faut juste que je pense à quelque chose qui me donne une tête sérieuse.

Michael: Combien font sept fois neuf ?

(Joey essaie de calculer mentalement, il a l’air très sérieux. )

Michael: Parfait.

[Scène: Chez Joey et Michael – Howard et Joey]

(Le téléphone sonne. Howard y répond.)

Howard: Le téléphone de Joey Tribbiani. Quel est le sujet de votre appel ?

(Howard tend le téléphone à Joey, celui-ci attend qu’il lui dise qui c’est.)

Howard: Je ne me rappelle pas.

Joey: Allô ? Non, j’ignore à quelle heure je suis censé être là. Mon assistant est absent, et son remplaçant n’est pas tellement au point.

(Howard gémit.)

Joey: Laissez-moi appeler mon assistant, et je vous rappelle ensuite. (Il raccroche et rappelle Glen) Je n’arrive pas à le croire. Glen a éteint son téléphone mobile.

Howard: Je le tuerai pour toi.

Joey: Il est chez Gina. Je parie qu’elle lui a fait l’éteindre. C’est ridicule. J’y vais.

Howard: Je parie qu’ils seront surpris de nous voir.

Joey: Je te dépose à la banque.

Howard: Je déteste y aller.

[Scène: L’appartement de Gina.]

Joey: (entre) Glen, Le service communication a appelé pour fixer une interview. J'ai besoin de mon emploi du temps.

Glen: Oh, je vais le chercher.

Gina: Non, tu es en rendez-vous avec moi.

Joey: Oui, mais j’en ai besoin.

Gina: Il n’est pas ton esclave.

Joey: Glen, dis-lui qu’elle se trompe.

Glen: Joey, pourquoi ne m’as-tu pas appelé plus tôt ?

Joey: J’ai essayé, mais ton mobile est éteint.

Glen: Quoi ? (Il prend son téléphone.) Je ne comprends pas comment… (Il regarde Gina qui a l’air coupable.) Gina, tu ne peux pas éteindre le mobile d’un assistant. C’est comme enlever un scalpel à un chirurgien.

Gina: A part que les chirurgiens n’ont pas besoin d’aider mon frère à construire des forts.

Glen: Bon, tu sais quoi ? Je pense que je suis au milieu d’une situation étrange entre membres d’une famille. Je vais juste aller chercher l’emploi du temps.

Joey: Bien.

(Glen sort.)

Gina: Merci beaucoup Joey. Maintenant je vais devoir regarder Sister Act toute seule.

Joey: Tu es incroyable, je t’ai dit combien Glen compte pour moi.

Gina: Oui, mais je l’apprécie aussi.

Joey: Tu ne l’aimes pas. Tu as juste envie d’être avec lui parce que je te l’ai interdit. Tu seras lassée dans une semaine.

Gina: Peut-être que je ne vais pas m’en lasser.

Joey: Qu’est-ce que ça veut dire ?

Gina: Ca signifie que je l’aime bien, que je l’aime peut-être vraiment.

Joey: Ah oui ?

Gina: Glen est différent. Quand nous sommes allés au magasin de vidéos, il m’a tenu la porte.

Joey: Pour toi ?

Gina: Incroyable ! Et entre toi et moi, je ne pense pas qu’il aime vraiment Sister Act, mais il m’a laissé choisir. Et il n’a même pas jeté un œil à la section porno, ce que j’ai trouvé très classe. C’est un type bien. Je n’ai pas l’habitude. Je trouve cela sympathique.

Joey: D’accord, tu sais quoi. Tu peux l’avoir.

Gina: Oh, mais tu en as également besoin.

Joey: Non. Il est temps que tu aies une relation saine.

Gina: Oh, tu peux parler.

Joey: Mais je sais de quoi je parle.

Gina: Oh oui ? Comment va ta femme à ce propos ?

Joey: Malheureusement, ma femme n’est pas encore née.

[Scène: Le bureau de conciliation – Alex, Michael, Seth, et l’avocat de Seth.]

Alex: Tout ce qu’on demande à Seth, c’est de signer cette déclaration, indiquant qu’ils ont travaillé tous deux sur cette invention.

L’avocat de Seth (Dwight): Et pourquoi nous signerions ça ?

Alex: Parce que quelqu’un était présent quand Seth et Michael ont inventé le matériau en question. Un témoin oculaire : Joey Tribbiani ! (Elle attend que Joey entre, mais personne en vient.) Joey Tribbiani ! !

Joey: (passe la tête à la porte) Excuse-moi, c’est quoi le signal déjà ?

Alex: Entre maintenant !

(Joey entre, comme s’il était une personne importante.)

Alex: Alors, je suggère que vous signiez cette déclaration tout de suite.

Dwight: Avant de signer, j’aimerais écouter ce que le témoin a à dire.

Alex: Et pourquoi serait-ce nécessaire ?

Dwight: Parce qu’il se peut très bien qu’il bluffe.

(Michael, Alex, et Joey rient jaune.)

Alex: Bluffer… Je ne crois pas.

Dwight: S’il vous plaît.

Alex: D’accord. Joey, pourquoi ne pas prouver à ces gens sans l’ombre d’un doute que tu ne bluffes pas ? Michael, tenons-nous la main.

Joey: Ah, oui. Je me rappelle très bien de ce jour. Particulièrement les trucs scientifiques. On a beaucoup parlé de chiffres : 6, 12, 14… tous ces calculs meurtriers.

Seth: Il ne se souvient de rien. Lui aussi vient probablement de Pepperdine.

Joey: Oh, attends deux secondes mon gars. Je ne suis peut-être pas le mec le plus intelligent de la planète, mais je ne suis pas allé à Pepperdine.

Dwight: Je pense que nous en avons entendu assez.

Michael: C’est génial !

(Ils s’apprêtent tous à partir.)

Joey: Oh, attendez une seconde. Je viens de penser à quelque chose.

Michael: Quoi ? Le générique de l’Agence Tous Risques ?

Joey: Non. Regardez cela. (Il se dirige vers Seth et son avocat.) Je vais vous dire ce dont je me rappelle. Seth et Michael étaient coincé sur quelque chose, alors ils ont décidé d’aller faire un tout. J’ai regardé sur l’ordinateur de Seth, espérant trouver un jeu vidéo, j’ai ouvert des dossiers et découvert des choses beaucoup plus coquines.

Seth: Vous avez touché mon ordinateur ? Qu’avez-vous trouvé ?

Joey: Des choses érotiques. Certains diraient perverses. Dois-je le dire devant tout le monde ? Ou dois-je l’écrire pour que cela reste à jamais dans les anales ?

Seth: C’est bon, vous avez gagné.

Dwight: Vraiment ? Vous ne voulez pas écouter ce qu’il a à dire ?

Seth: Non, je me souviens maintenant. Michael et moi avons inventé ce truc ensemble.

(Joey parle à Alex et Michael)

Michael: Qu’as-tu trouvé sur son ordinateur ?

Joey: Rien. Je bluffais. Mais j’ai très envie de le voir maintenant.

Alex: Tu bluffais ? C’était brillant ! Comment tu as su que ça allait marcher ?

Joey: Je t’en prie, tous les mecs ont des dossiers dégoûtant sur leur ordinateur.

Michael: Il n’y a rien de dégoûtant sur mon ordinateur.

Joey: Ah vraiment ? Va donc vérifier le dossier « Impôts de Joey ».

[Scène: Chez Joey et Michael – Gina, Joey, et Glen]

Joey: Euh, écoute, ça a été un peu étrange de devoir te partager avec Gina, mais je crois avoir trouvé une solution dans l’intérêt de tous. Je te laisse partir.

Glen: C’est dans mon intérêt ? Je n’ai plus de boulot.

Joey: Oh, je viens de perdre mon assistant. Ne jouons pas à « pou qui est-ce pire ? ».

Glen: Attends, c’est dingue. Je peux faire les deux. On pourrait instaurer des règles si vous deux pouviez être raisonnables.

Gina: (rit) Non.

Joey: (rit) Ca n’arrivera jamais.

Glen: Allons, je suis sérieux. Aussi longtemps que l’on sait ce que chacun attend, ça ne doit pas être un problème.

Gina: Je suppose qu’on pourrait s’arranger pour le partager.

Joey: Hé bien , évidemment, je l’aurais pendant la semaine.

Gina: Ca me va. Si je peux l’avoir les nuits et le week-end.

Joey: Et pendant les vacances ?

Gina: Tu l’as à Thanksgiving,  moi pour Noël.

Glen: En fait, j’ai moi-même une famille.

Joey: Glen, s’il te plaît. Et autre chose, quand vous êtes ici, pas de baisers.

Gina: Et quand nous sommes sortis, tu ne l’appelles pas pour des farces.

Joey: Je ne sais pas de quoi tu parles, mais je passerai le mot au Señor Fardez. Voilà, il semble que nous avons des règles.

Gina: Oui, ça peut fonctionner.

Joey: Si on fêtait ça. Glen, si tu allais jusqu’au magasin nous chercher du Champagne ?

Glen: En fait, il est passé dix-sept heure, donc je suis sous les ordres de Gina.

Joey: Oh.

Gina: Glen, si tu allais jusqu’au magasin nous chercher du Champagne ?

[Scène: Le bureau de Bobbie – Joey, Bobbie, Jason & Glen – Jason fait le robot.]

Bobbie: Maintenant, fais-le faire par le tien.

Joey: Bobbie, d’abord il s’appelle Glen. Ensuite, je ne fais pas faire de tours à mon assistant. Je ne suis pas ce genre de patron. Je ne le considère pas comme un employé. Je le considère comme un ami.

Glen: Merci, Joey.

Joey: Même si le robot est hilarant, et que j’apprécie de la regarder, surtout si elle est faite avec talent… (Il regarde Glen.)

(Glen fait le robot.)

Bobbie: Allez Jason, fais-le aussi.

(Jason fait le robot.)

Bobbie: Maintenant, battez-vous !

(Jason et Glen commencent à se battre.)

[End]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scene: The Deep Powder Set - Joey tourne une scène]

Joey: tiens bon, Lizzie.

Lizzie: Je ne peux pas marcher ! C’est trop dur!

Joey: Alors je te porterai loin de cette montagne. (Prends la fille dans ses bras) Je te porterai aussi longtemps qu'il le faudra pour te ramener à la maison.

Director: Coupez!

Joey: (il repose la petite fille; elle s’éloigne) : Bon sang, combien pèse cette gamine? Elle a des poids dans les poches ou quoi?

Director: Ok, on finira après le déjeuner.

Joey: Ok. Bon déjeuner. (Regarde la petite fille) Peut être qu’une salade pour toi non ?

(Bobbie entre)

Bobbie: Salut, Joey.

Joey: Bobbie. Salut. Hé tout le monde, c’est mon agent, Bobbie.

Bobbie: Bonjour tout le monde. Je viens de voir votre dernière scène. Wahou! Vous avez vraiment de la chance d'avoir un travail. (A Joey) Alors, qu'est-ce que tu en dis? Tu es excité à l'idée de le faire?

Joey: (Confus) De quoi tu parles?

Bobbie: Je ne te l'ai pas dit? Je suis un peu à côté de mes pompes. J'étais à l'entrée, je cherchais de la monnaie dans mon portefeuille, et je me suis accidentellement électrocutée.

Joey: Ah, ouais. Alors, c'est quoi cette nouvelle?

Bobbie: Eh bien, le Tonight Show a eu une annulation pour demain et ils ont appelé pour me demander si j'avais quelqu'un qui pourrait convenir. Je t'ai proposé, et ils ont dit oui!

Joey: Tu plaisantes?

Bobbie: Je suis aussi abasourdie que toi!

Joey: Je vais être dans le Tonight Show? Oh mon dieu! C’est incroyable. C'est comme un de ces moments dont j'ai rêvé toute ma vie. La seule chose qui pourrait être encore plus énorme, je ne sais pas, faire un discours pour mon Oscar.

Bobbie: (Rigole) Oscar? Tu t'es électrocuté aussi?

[Opening Credits]

[Scène: Appartement de Michael et Joey- 4 heures du matin - Joey regarde la télé; Michael entre]

Michael: Il est 4h du matin. Tu ne devrais pas être au lit? C'est ton grand jour demain.

Joey: Je ne peux pas dormir. Je suis trop nerveux.

(Michael ouvre le réfrigérateur)

Joey: Ne te dérange pas. Je l'ai mangé. Hé, tu ne voudrais pas le regarder encore une fois?

Michael: Bien sur.

Jay Leno: Rejoignez-nous demain soir. Mes invités seront Colin Farrell, Joey Tribbiani de Deep Powder et pour la musique, Maroon 5. Ce sera une bonne émission.

Joey: Il n’avait pas l'air excité quand il a dit mon nom? Je te parie qu’il ne peut pas dormir non plus. Mon dieu, je n'arrive toujours pas à y croire. Demain soir, je serai assis sur ce fauteuil. Ce n’est pas une faiblesse que je sois si nerveux?

Michael: Non. Non, c'est énorme. Mais, Joey, tu vas être génial.

Joey: Merci. C'est juste que, gamin, j'arrêtais pas de m'imaginer dans le Tonight Show, tu vois? Tu sais, Johnny Carson me présente et moi j'arrive, et il dit: "Comment allez-vous, Joey?" Et moi je réponds, "Très bien, Johnny." Et maintenant ce jour est enfin arrivé, et je... J'ai tellement peur, parce que...

Michael: Parce que t'as peur de dire Johnny à la place de Jay?

Joey: Ca pourrait arriver, je te jure.

[Scene: La maison de Michael et Joey - Gina, Alex & Joey; Gina coupe les cheveux de Joey]

Gina: J'ai parlé à maman. Tout le monde est survolté. Ils vont tous aller te regarder chez Mary Angela, sauf Mary Teresa, qui doit rester à la maison pour regarder Nightline. Celle-là, avec ses actualités...

Alex: Les gens de l'immeuble sont excités aussi.

Joey: Oh, Vraiment?

Alex: Oui, enfin, ils sont surtout surs que pendant ces 2 heures, tu ne seras pas dans la piscine.

(Michael entre)

Michael: J'ai ton costume.

Joey: Oh, super. Merci.

Michael: Tu savais qu'il y avait un numéro de femme dans la poche? (Il tend le numero à Joey)

Joey: Oh, mon Dieu. Retrouver un numéro que je croyais perdu à jamais. On dirait le début d'un super film romantique (Déplis le papier et le lis). Ah, elle? Non.

Michael: Alors, tu as déjà préparé tes petites histoires?

Joey: Eh bien, oui, j'ai le choix entre quelques unes. Hé, dites-moi ce que vous en pensez. Hum, c'était il y a quelques années, pour Halloween, j'étais déguisé en Grinch.

Gina: Mignon.

Alex: J'adore.

Joey: Je rencontre cette fille à une fête. Et puisque j'avais un peu bu et qu'elle portait le costume de Catwoman, j'ai pensé qu'elle était jolie.

Gina : Stop.

Alex: Beurk.

Joey: Attendez! J'ai même pas encore commencé la partie marrante. Puis il s'est révélé qu'elle avait 17 ans... Oops.

Michael: Euh, essaye peut être une autre histoire ?

Joey: Hum... ah oui, bon, je connais une blague : C'est une vieille pute française qui rentre dans un bar…

Michael: Oui alors, je ne pense pas qu'elle y rentre. Non, non, non. Pas pour le Tonight Show. Joey, tu dois trouver autre chose que des blagues salaces et des histoires de sexe.

Joey: Oh, du style une chaleureuse histoire de famille?

Michael: Exactement.

Joey: Ok. Oh j'ai quelque chose. Une de mes soeurs à nourri son fils au sein jusqu'à ses 7 ans.

Michael: Alors, qu'est ce qui est arrivée à cette pute française?

[Scene: En route pour le Tonight Show - Gina, Michael, and Joey]

Joey: Jay, Jay... Jay... Hi, Jay. Salut, Jay. Je suis Joey. Johnny. Oh!

Gina: Oh, tu le tenais.

Joey: Eh ben, c'est le plus approchant que je puisse faire. Je  n'ai toujours pas trouvé ce que je vais faire quand j'y serai. Je pourrais faire du break-dance?

Michael: Non.

Joey: Des cris d'oiseaux?

Michael: Non.

Joey: Une imitation de Jay?

Michael: Alors là, définitivement non.

Joey: Sérieusement, Michael, tu ne pourrais pas conduire encore plus lentement?

Michael: Il y a beaucoup de trafic.

Joey: Oui ben je ne peux pas être en retard, c'est à moi dans 1 heure. Ils devraient faire une voie réservée au Tonight Show!

Gina: Hé, ce mec dans le camion rouge vient de te couper la route! Mets-toi à sa hauteur, et fais lui un doigt.

Michael: Non.

Gina: Pourquoi pas?

Michael: Parce que c'est stupide.

Gina: Tu sais, je n'insulte pas les choses que tu fais. Allez, maintenant, fais lui un doigt.

Michael: Non, maman. J'ai jamais fait un doigt à qui que ce soit de ma vie.

Joey: Jamais? Ca équivaut à la poignée de main chez les Tribbiani!

Gina: Allez, tu ne vas jamais le revoir de ta vie de toutes façons. Fais le, c'est tout. Tu as peur, c'est ça?

Michael: Non, je...

Gina: Tu es un bébé? Un gros bébé?

Michael: Tu es la meilleur mère du monde.

Gina: Michael, fais le. Sinon, elle ne te laissera pas tranquille.

Michael: Ok, ok. (Il fait un doigt au conducteur) Voilà, tu es contente maintenant?

Joey: Comment tu te sens?

Michael: Plutôt pas mal.

Gina: Tu y crois toi? Michael a fais un doigt à un garset ce soir tu es dans le Tonight Show. Il faut se souvenir de ce jour.

Michael: On ralentit.

Gina: Qu'est ce qui se passe?

Michael: Eh bien, tu avais dit que je ne reverrais jamais ce gars, Maintenant on est arrêtés l'un à côté de l'autre.

Joey: Super, on peut passer au niveau supérieur: jurer. Gina?

Gina: Hmm... Oh, j'ai une idée.

Michael: Non, maman, non, non, non. On n'avance plus. Il est toujours à côté de moi?

Gina: Assez, oui.

Michael: (Il se retourne pour regarder le conducteur) Oh, mon Dieu. Le mec me fixe.

Joey: Bien sur, Michael. Tu lui a fais un doigt.

Gina: Hé, regardez là bas. Les gens sortent de leur voiture. Pourquoi est-ce qu'ils sortent de leur voiture ?

Joey: Oh, mon Dieu... Je ne dois pas être en retard.

Gina: Je vais voir ce qu'il se passe. Je suis bonne en relations humaines. (Elle sort de la voiture) Hé! C'est quoi ce bordel?!

(Le telephone de Joey sonne; il répond)

Joey: Allo.

Bobbie: Joey? Oh! Je suis contente de t'avoir. There Il y a un énorme embouteillage sur l'autoroute. Ne prends pas la 101.

Joey: Je suis déjà sur la 101.

Bobbie: Les acteurs n'écoutent jamais! Ramène tes fesses ici.

(Joey raccroche; Gina remonte en voiture)

Gina: Vous n'allez pas le croire.

Joey: Quoi?

Gina: J'ai rencontré un mec super sexy!

(Joey et Michael echangent un regard)

Gina: Les cheveux gras, de gros bras et il conduit une El Camino...

Joey: Gina, et les embouteillages?

Gina: Un camion a renversé toute sa cargaison. Le chauffeur va bien, mais il doit déjà être viré.

Joey: Ça veut dire quoi ?

Gina: Ils ferment les 5 voies tant que ce n’est pas nettoyé. Ca va prendre environ une heure.

Joey: Une heure ? Je ne peux pas attendre autant. Bon je vais y aller en courant. On est à combien ?

Michael: (Sceptique) 17 Km environ.

Joey: Okay, 17 Km en 45 minutes. Je peux faire ça ?

Michael: Tu es un Kenyan avec un numéro dans ton dos ?

Joey: (Confus Je ne sais pas ce que ça veut dire. Je vais essayer.

(Joey commence à courir, mais reviens en boitant)

Joey: Vieille blessure.

Michael: Quoi, football?

Joey: Non, partie à 3. Je ne pourrais pas le faire à pieds. Je vais appeler Bobbie et voir quelles options il me reste.

 [Plan sur  Bobbie; son telephone sonne]

Bobbie: (Elle parle pendant qu’elle mange) Oh, Allô?

Joey: Bobbie, c'est toi?

Bobbie Je me suis encore électrocutée. Je pense que je dois le faire volontairement.

Joey: Que se passe t'il au The Tonight Show si on est en retard ?

Bobbie: Je m'en occupe, attends. (Elle s’assoit sur le divan)

[Retour dans la voiture, sur l’autouroute]

Michael: M'an, tu fais quoi?

Gina: Je veux prendre une photo du premier mec à qui t'as fait un doigt.

Je lui dirais bien de sourire, mais je ne crois pas que ça va arriver. (Regarde dans l’objectif et prend une photo) Hein ?

Michael: Quoi ?

Gina: Sur sa plaque s'est écrit: "JUDOMAN".

Joey: Il n’est pas grand, il ne peut pas être un JUDOMAN.

(Il descend la vitre de la voiture et regarde le mec)

Joey: Lui c'est un JUDOMAN.

[Retour sur  Bobbie]

Bobbie: Joey!

Joey: Ouais

Bobbie : J'ai parlé aux producteurs et si t'es en retard, il t'enlève du show ce soir et te bannisse à jamais.

Joey: C'est terrible! Y'a rien d'autre que tu puisses faire ?

Bobbie: Tu as une idée de ce que ça m'a coûté de ramper là bas ?

[Scene: L’autouroute]

Joey: Okay, Je dois aller là-bas maintenant! Sinon je ne ferai jamais le The Tonight Show. J'ai 40 minutes. Echangeons nos idées. De quelle manière je peux me tirer d'ici ?

(Le son d’un helicopter se fait entendre à l’extérieur)

Gina: C'est de la folie mais peut-être tu pourrais avoir un de ces nouveaux hélicoptères qui viennent te prendre.

Joey: Super ! Faut attirer son attention. Euh, Ooh! Allongeons nous sur le sol et formons des lettres avec nos corps. "Joey Tribbiani doit être au The Tonight Show, vite !

Gina: Je serais le "J."

Michael: Quoi ? C'est ridicule.

Joey: T'as une autre idée ?

Gina: Le type du El Camino a l'air d'avoir la tête sur les épaules. Je vais voir avec lui.

Joey: Comment ça m’aiderait à aller au The Tonight Show?

Gina: Okay, il m'a demandé de passer quand j'en aurais le temps.

Joey: Je suis désolé, tu vas à un rendez-vous dans un embouteillage ?

Gina: Ne me mets pas la pression.

Michael: Non pas que ce soit une super idée, mais tu ne sors pas avec l'assistant de Joey ?

Gina: Glen est super, mais y'a pas de bague à ce doigt.(Elle tient son annuaire) Oh, c'est délirant. Ils vont croire que je leur fais un doigt.

Michael: M'an, arrête!

Gina: Bon, je reviens.

(Gina sort; Michael regarde dehors si les deux hommes en rouge le regardent)

Michael: Ils n'arrêtent pas de me fixer ! Ils n'ont même pas reluqué maman quand elle est partie.

Joey: Ils sont probablement gay.

Michael: Oh, ils t'ont entendu...

[Scene: Gina dans la voiture El Camino]

Le mec du Camino: (Parlant de ses tatouages) C'est un dragon noir chinois, et ça signifie la fleur du chaos.

Gina: "La fleur du chaos." On m'a déjà appelée comme ça.

Le mec du Camino: C'est si chaud.

Gina: Parlons de chaleur ?

Le mec du Camino: Je sais, il va faire 30 aujourd'hui.

Gina: Qu'est-ce qu'on peut y faire ?

Le mec du Camino: Rien d'autre que suer.

Gina: Wahou !

Le mec du Camino: - Tu aimes la musique?

Gina: Bien sure. Quel est ton groupe favori ?

Le mec du Camino: Tu connais Whitesnake?

Gina: C’est pas vrai. Je viens d'avoir la version japonaise de "Slip of the Tongue."

Le mec du Camino: Incroyable, comment elle est?

Gina: Je vais la prendre dans ma voiture. (Elle descend de la voiture) Ne pars pas.

Le mec du Camino: T'en fais pas, je ne bouge pas.

Gina: A cause des embouteillages.

Le mec du Camino: Tout juste.

(Gina marche vers la voiture de Joey mais est stopper par un autre gars)

Guy: Hey, Du nouveau ?

Gina: Ils continuent de nettoyer la route.

(Guy soupire)

Gina: Jolie voiture.

Guy: Merci.

Gina: Vous avez l'air conditionné ?

Guy: Oui.

Gina: C'est, une bouteille d’eau?

Guy: Vous voulez monter en prendre un peu?

Gina: Bien, juste un peu.

[Scene: L’autoroute - Joey et Michael]

Michael: Tu as réussi à ce que la femme te donne son cheval ?

Joey: Non, et la famille du Minivan ne veut pas me prêter leur grand chien non plus.
(Un flic conduit une moto)

Joey: C'est ça ! Une moto. J'ai juste besoin d'une moto !

Michael: Ça ne devrait pas être trop dur. La veille dans l'Acura va ouvrir un magasin.

Joey: Ok, très drôle. Tu sais qui ça ferait rire ? JUDOMAN.

(Joey compose le numero d’Alex)

[Scene: Bureau d’Alex]

Alex: M. Tanaka, le gouvernement a des documents que vous avez signés vous impliquant vous et votre compagnie en faillite.

(Mr. Tunaka la regarde sans rien comprendre; le telephone d’Alex sonne)

Alex: Espérons que ce soit le traducteur. Alex Garrett.

Joey: Tu dois me trouver une moto!

Alex: (A Tunaka) Ce n'est pas le traducteur.

Joey: C'est moi Joey. Je suis bloqué sur la 101, et la seule façon que j'aille au The Tonight Show c'est une moto.

Alex: Comment je suis censé trouver une moto?

Joey: Je ne sais pas. Un type de ta boite doit bien en avoir une.

Y'a pas des avocats qui conduisent une moto le week-end pour que leur vie leur semble moins vide et ennuyeuse ?

Alex: (Deprimée) Oh. Je dois y aller.

[Scene: L’autoroute - Joey, Gina, et Michael]

Gina: Ok, j’ai un gros problème.

Joey: Ah ouais?

Gina: Donc le gars du El Camino est vraiment mon type: très sexy, on a beaucoup en commun. Mais il y a ce type à la Mercedes : Sûr, un peu ennuyeux,mais il a des sièges aussi doux que ma peau. Je ne sais pas quoi faire. Ils sont tous les deux géniaux ! Je dois suivre mon coeur ou la sécurité ?

Joey: Tu es parti à peine 10 minutes !

(Un flic roule sur sa moto, mais Joey l’arrete)

Joey: Officier. Ecoutez, je suis un acteur. et je suis supposé être au The Tonight Show dans... une demi-heure ! Vous pouvez m'y conduire ?

Policier: Vous allez faire le Tonight Show? Attendez une seconde... vous êtes Tony Danza !

Joey: Oui, c'est bien moi!

Policier: Eh bien, je vais vous dire. Je passe devant de toutes façons. Je vous dépose.

Joey: C'est génial! Merci!

Policier: (Hurlant sur un mec) Monsieur, vous devez vous pousser. (A Joey) Juste une seconde, Mr. Danza.

Joey: Je vous en prie, Tony.

(Le flic se leve de sa bot et parle au mec)

Joey: Mon Dieu, je pense que ça va marcher!

(A man's voice comes through the Cop's radio)

Radio du policier: Officier Bradley, on a un 10-12.

Gina: Oh,  mon Dieu! C'est une femme enceinte qui commence le travail.

Joey: Comment tu sais ça?

Gina: J'ai été une 10-12 sur le chemin du bal de promo.

Radio du policier: Officier Bradley, rendez-vous immédiatement à la Ford Station Wagon bleue au niveau de la borne 20.

Joey: Oh, mon Dieu, sil va aider cette femme à accoucher, je n'arriverai jamais à temps au Tonight Show.

Gina: Il n'a pas à le savoir.

Joey: Non, je dois lui dire.

Gina: Elle ira bien Des femmes accouchent sur des autoroutes depuis des centaines d'années.

Joey: Un point pour toi.

(Le flic reviens)

Policier: Prêt à partir?

Joey: Je ne peux pas faire ça. Ecoutez, officier, il y a un 10-12 à la borne des 20 miles. Une Ford Station Wagon bleue.

Policier: Oh, mon Dieu, un 10-12? Je dois y aller. Mais avant, vous pourriez me faire une de vos expressions fétiches?

Joey: Euh…, Hé, Angela, je suis votre bonne maintenant. Enfin, un truc dans le genre.

(Le flic s’en va)

[Scene: L’autoroute - Joey et Michael]

Michael: Je ne veux pas vous alarmer, mais Judoman embrasse ses muscles et met du bandage sur ses mains. (Le telephone de Joey sonne, il repond)

Joey: allo

Bobbie: Joey, tu es supposé entrer en scène dans 10 minutes. Tu peux être là?

Joey: J'essaye, j'essaye.

Bobbie: Je dois le savoir tout de suite, parce que si tu ne peux pas, ils vont envoyer un gars du zoo avec son serpent.

Joey: Oh, bon sang. Je ne serai pas dans l'emission, et en plus je vais manquer un serpent!?

Bobbie: Ecoute, je vais devoir leur dire que tu ne pourras pas être là. Je suis désolée, mon chou.

Joey: Ouais, ok, tu devrais.

(Joey raccroche; Gina revient en courant)

Gina: Je n'ai pas trouvé de vélo, mais qu'est ce que tu dirais d'un fauteuil roulant motorisé?

Joey: C'est trop tard. Bobbie donne ma place. Ca ne se fera pas.

Gina: Oh, je suis désolée. Hey Hé, tu veux venir avec moi dans la Mercedes?

Tu vas pouvoir te remonter le moral dans le cuir le plus confortable que tu n'as jamais vu.

Joey: Ca me plairait beaucoup.

(Michael regarde le mec du camion rouge qui le fixe toujours)

Michael: Très bien, je ne peux plus supporter ça.

Gina: Michael, qu'est ce que tu fais?

Michael: These Ces mecs me dévisagent depuis 1 heure, et vous savez quoi?

Anticiper ne doit pas être pire que tout ce qu'ils pourraient me faire.

Joey: Michael, tu as déjà été frappé au visage? Ce n’est pas génial.

Michael: Tu sais quoi? Je m'en fous. Je dois juste en finir avec ça. Amenez-vous, Judomen! Ouais, allez, venez... Pratiquez votre magie noire sur moi!

(Les deux hommes sortent du camion)

Gina: Oh, maintenant qu'on les voit debout, ils ne sont pas si grands en fait.

Joey: Non, non, ils sont juste penchés pour un genre de position d'attaque.

Michael: Très bien, finissons-en avec ça. Faites ce que vous avez à faire.

Homme: Oh, c'est ce qu'on va faire.

(Les deux hommes commencent à faire craquer leurs doigts)

Michael: Euh, qu'est ce que vous faites, là?

Homme: On ne fait jamais de judo sans s'être étirés correctement.

Judo Man: Ca devrait juste prendre 30 minutes.

Michael: Ca n'en finira jamais!

(El camino guy s’avance vers eux)

Le mec du Camino: Hé, tu es là. Je croyais que tu allais me ramener la cassette des Whitesnake.

(Mercedes Guy marche)

Le mec de la Mercedes: Gina, reviens dans la voiture. J'ai personnalisé la position du siège passager pour tes lombaires.

Le mec du Camino: Attends, tu étais aussi dans sa voiture?

Le mec de la Mercedes: Tu étais dans 2 voitures?

Le mec du Camino: Dans au moins 2 voitures…

Gina: Hé, je n'aime pas tes insinuations.

Man: (S’étirant encore) Ooh, oui. Juste là, Judoman.

Joey: Hé, tu sais quoi? Judoman, c'est le petit.

Judo Man: Qui est-ce que tu traites de petit?

Joey: Hé, c'est pas à moi qu'il faut en vouloir. C'est elle qui lui a dit à lui de vous faire un doigt.

Judo Man: Oh, vraiment?

Le mec du Camino: Recule mon pote. Elle est avec moi.

Le mec de la Mercedes: Je ne crois pas, non.

Michael: Est-ce quelqu'un ici pourrait me mettre un coup de poing dans la figure?!

Joey: Ca suffit! Rien de tout ça n'est un problème. Je suis le seul ici avec un vrai problème, ok? Je suis censé me trémousser sur Maroon Five avec Colin Farrell en ce moment même ! Au lieu de ça, c'est un serpent qui fait ça, ok? Alors, tout le monde se calme, d'accord? Compris, le tatoué, hein? La gars avec la Mercedes, compris? Judoman? Et toi, le gars assis à l'arrière de la camionnette de Judoman sans raison apparente ?

Man: Je regardais un DVD.

Gina: Vous avez un DVD là dedans?

(Alex conduit une moto rose)

Alex: Oh! Je n'arrive pas à croire que je t'ai retrouvé!

Joey: Alex?

Alex: Tu voulais une moto, voilà une moto.

Joey: Tu appelles ça une moto?

Alex: Tu sais ce que j'ai du traverser pour te l'obtenir? I J'ai du l'emprunter à la femme de ménage du bureau qui me déteste, même si j'ai toujours été gentille avec elle. Sur le chemin, on m'a hurlé dessus, injuriée, klaxonnée, et j'ai perdu ma chaussure! Mais si elle n'est pas assez "moto" pour toi, alors je pense que je peux très bien la ram...

Joey: Non, non, non, non! C'est super, c'est super, c'est super. Je l'adore! Je l'adore !

Alex: Ouais! T'as intérêt!

(Alex descend de la moto et Joey monte dessus)

Joey: Ok, très bien, alors (il tend son téléphone à Gina) appelle Bobie et dis lui que j'arrive.

Alex: Attends, ton casque.

(Il lui tend un casque rose)

Joey: Non, je ne vais pas porter ça.

Alex: (Hurle) La sécurité d'abord!

Joey: Okay, okay, okay! (il met le casque) Très bien, souhaitez-moi bonne chance.

Everyone: Bonne chance, Joey!

(Joey conduit; horserace music is played. La camera suit Joey dans son parcours, puis plan sur Boobie regardant impatiement  le tapis vert du Tonight Show. La camera revient sur joey passant la sécurité du Tonight et entre  dans l’entré reserve aux artistes, and et prend le virage a gauche. La caméra revient sur Boobie qui retient le dompteur du zoo d’entrer sur le plateau. La caméra revient sur Joey qui gard sa moto rose à l’intérieur de l’immeuble et and il vient à l’encontre de Boobie, portant toujours son casque. Il commence à entrer sur le plateau mais Boobie le stoppe et lui retire son casque).

Jay Leno: Mesdames et Messieurs, voici Joey Tribbiani!

(Joey entre and salue Jay, refusant d’aller plus loin)

Jay Leno: Joey... Ok, stop. Ca suffit. Voici Joey Tribbiani!

[Scene: Appartement de Joey et Mickael - Gina, Michael, Joey et Alex regardent la cassette du Tonight Show]

Jay Leno: Mesdames et Messieurs, voici Joey Tribbiani!

Alex: Joey, tu es fantastique!

(Ils regardent comment joey salue Jay)

Gina: Combien de temps tu l'as serré dans tes bras?

Joey: Ca a duré un moment. Dans à peu près 1 minute, Colin Farrell arrive et essaye de m'arracher à lui.

Alex: Mais tu as fait le Tonight Show.

Joey: J'ai fait le Tonight Show. Regarde, c'est quand Jay secoue la tête en me regardant.

Michael: C'est pas là que tu l'as appelé Johnny?

Joey: C'est là.

[Fin]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scene: Appartement de Joey & Michael]

Bobbie: C'est ça. Oh, parfait.

(Joey lève une spatule et sourit)

Bobbie: Ces photos vont être supers dans People Magazine. Fais voir ton bon profil.

(Joey se tourne)

Bobbie: Oh mon dieu ! Non ! L'autre . C'est ça, ouais. On l'a. Ok.

Joey: Wahou, People Magazine! Ma maman va être si excitée. Si tu m'obtiens un article dans Playboy avec une fille asiatique en couverture, mon père pourrait aussi lire des trucs sur moi.

Bobbie: Ecoute, Joey, l'interview se fera plus tard. Judy Wilson va venir te voir sur le plateau. Elle est célibataire, ce qui est une bonne chose.
Mais elle est intelligente, ce qui pourrait nous tuer. Tu dois avoir l'air d'un gars super.
Tu dois vraiment la charmer

Joey: (Essayant de montrer son charme) Je vais essayer, chérie.

Bobbie: (rit) Oh, Allez. Sérieusement !

Joey: Bobbie, relaxe, ok ?Je vais m'occuper de l'interviewer. Ok ? Quand elle aura fini, elle voudra me mettre sur la couverture. Il y a un nouvel étalon en ville,(prends la dérnière edition de People magazine et regarde la couverture) alors dégage de là, "le cauchemar légal de Robert Blake".

[Opening Credits]

[Scene: La cour – Joey & Judy]

Judy: Tu es passionnant. Toutes ces oeuvres de charité que tu fais avec les enfants? Tu es presque trop parfait pour être vrai.

Joey: Je t'en prie. C'est ce que disaient les gens que j'ai sorti de cette voiture en feu.

Judy: Nos recherches indiquent qu'avec ton rôle de père célibataire, tu deviens très populaire chez les femmes de plus de 30 ans. Qu'est-ce que ça te fait ?

Joey: C'est super. Je pense que 30 ans est l'âge idéal chez une femme. Elles savent qui elles sont, elles savent ce qu'elles veulent. Et tu sais, je trouve ça très sexy.

Judy: (Glousse) Oh. J'ai quelques autres questions à te poser. Certaines peuvent paraître bêtes, mais c'est ce que nos lecteurs aiment, alors...
Quelle est ta couleur favorite ?

Joey: (Remarque que le tee-shirt de Judy est violet) Le violet.

Judy: Moi aussi ! Quand tu seras au paradis, qu'est-ce que tu veux que Dieu te dise ?

Joey: "Entre, Joey. Cet endroit est plein de femmes de plus de 30 ans."

Judy: Et as-tu des frères et sœurs ?

Joey: Ouais, j'ai 7 sœurs.

Judy: Wahou. Tu dois très bien comprendre les femmes.

(Joey sourit modestement)

Judy: Je suis ici pour t'interviewer alors ça va peut-être te paraître inapproprié mais... est-ce qu'on pourrait aller boire un coup ensemble plus tard ?

Joey: Ce serait avec plaisir. Pourquoi ne pas aller dîner demain soir ?

Judy: Demain soir ? Tu es sûr ?

Joey: Ouais. Pourquoi pas ?

Judy: Oh mon dieu, ok !

[Scene: Appartement de Joey&Michael – Joey, Michael & Gina]

Joey: Salut

Michael: Hé, oh, comment ton interview s'est passée hier ?

Joey: Super bien. Je pense qu'elle m'aime bien, alors je l'emmène dîner ce soir.

Gina: Ce soir ? T'es sérieux ?

Joey: Pourquoi?

(Alex entre)

Alex: Bonjour, tout le monde ! Joyeuse St Valentin !

Joey: (Effrayé) Non, non, non !

(Gina sourit)

Alex: Qu'est-ce qui ne va pas ?

Joey: Je vais dîner avec cette fille ce soir et je ne savais pas que c'était la St Valentin. Elle va croire que je veux avoir une relation sérieuse avec elle.

Alex: Oh, et ce n'est pas le cas ?

Joey: (rit) Oh, tu es mignonne Je n'arrive pas à croire que j'ai un rencard pour la St Valentin. Je vais rater mon rituel annuel.

Michael: Pourquoi ? Qu'est-ce que tu fais d'habitude ?

Joey: Chaque année, je vais tout seul à un bar, je trouve la table des célibataires qui prétendent ne pas avoir besoin d'hommes, je leur envoie une bouteille de zin blanc, j'attends 5 minutes et j'attaque. J'appelle ça "Le Massacre de la St Valentin".

Alex: Tu ne peux pas repousser maintenant. Elle serait dévastée.

Gina: Ouais. Ce serait comme poser un lapin à quelqu'un au bal de fin d'année.
(Regarde Michael) Désolée, mon chéri.

Michael: Pour la dernière fois, elle s'est perdue en venant à la maison, elle a trouvé un autre gars et elle y est allée avec lui.

Joey: Ok, peut-être que j'exagère. Y a t'il une chance pour qu'elle ne prenne pas ça sérieusement ?

Gina: Quel âge elle a ?

Joey: Je ne sais pas, 33, 34 ans.

Alex: 33 ou 34 ? Parce qu'à 33 ans, tu es toujours heureuse d'être une femme célibataire et sexy. A 34 ans, tu as une robe de mariée dans le coffre, juste au cas où.

Joey: Je dois trouver quelque chose pour enlever la pression sur ce rencard. Oh, hé, peut-être que vous pourriez venir avec moi.

Gina: Tu ne crois pas que ce serait un peu gros ?

Joey: Non, pas si vous vous pointez "par hasard" au même restaurant et puis que vous vous joignez à nous.

Gina: Ca pourrait marcher. Je ne fais rien.

Alex: Ouais, et Eric est toujours en tournée, alors je suis disponible.

Gina: Et on sait que Michael est libre.

Michael: Maman, je t'ai déjà expliqué. Le chat de Virginia a un problème d'estomac. Elle m'appellera dans les semaines à venir.

[Scene: Au Restaurant – Joey & Judy]

Judy: Je suis si excitée pour ce soir.

(Un serveur apporte du champagne sur la table)

Judy: (Lève son verre) A nous.

Joey: (Lève son verre) Aux Knicks! Alors, as-tu déjà fini mon article ?

Judy: Oh, je ne veux pas parler boulot. A un certain âge, on réalise qu'on doit se concentrer sur sa vie personnelle. Il faut voir la vérité en face: je n'ai plus 34 ans.

(Gina, Michael & Alex entrent)

Joey: Oh mon dieu ! Qu'est-ce que ma sœur fait là ? Avec mon neveu et ma voisine ? Une sacrée coïncidence le jour de la St Valentin. J'espère qu'ils ne vont pas nous voir !

(Judy se tourne; Joey agite son bras à l'attention de Gina)

Gina: Joey ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Joey: Qu'est-ce que toi tu fais là ?

Gina: Ce que je fais à chaque St Valentin. J'emmène mon fils et mon amie avocate dans un restaurant bourré de monde où je n'ai pas fait de réservation.

Judy: Bien, euh... j'imagine qu'ils peuvent se joindre à nous.

Joey: Tu es sûre ? Ca ne va pas forcément rendre notre dîner moins romantique. (Avance une autre chaise) Michael, pourquoi ne te mets-tu pas entre nous ?

(Gina, Michael & Alex s'assoient)

Joey: Gina, Michael, Alex, voici Judy.

Judy: Je suis sa Valentine.

Joey: (Plaisantant) Oh, arrête. (Sérieusement) Arrête.

Alex: (Lisant le menu) Oh mon dieu. 35$ pour une langouste risotto dans un moule en forme de cœur ? Cette fête est stupide.

Joey: Alex, tu casses un peu l'ambiance là.

(Joey lui donne le feu vert derrière le menu)

Alex: Regardez tous ces idiots en train de fêter cette fête commerciale. Mon mari et moi, nous n'avons pas besoin de ce genre de choses. Bien qu'une carte aurait été sympa. Ou un coup de fil. Ou peut-être un e-mail. Mais on s'est parlé Mardi. Il m'a demandé de rassembler les reçus. C'est bientôt l'époque des impôts.

(Alex boit cul sec le vin de son verre)

Judy: Vous pouvez m'excuser une seconde ? Je dois aller aux toilettes.

(Judy quitte la table; Joey regarde à la table plaine de femmes célibataires)

Joey: Regardez ces célibataires là-bas. Et je suis coincé à un rencard. Mon dieu, je peux pas les laisser. (Regarde Michael) Michael, elles méritent mieux mais je t'envoie.

Michael: Non, je suis pris. Virginia a dit qu'elle m'appellerait dès que son chat irait mieux !

Joey: Michael, c'est décolletés, rouge à lèvre et des cocktails apple-teenys. C'est un appel au secours, réponds-y.

Michael: Tu sais quoi, tu as raison. Je vais pas rester là à attendre son appel. Mesdemoiselles, préparez-vous au massacre.

Joey: Bien.

(Michael quitte la table)

Joey: C'est moi ou sa confiance le rend encore moins crédible ?

[Scene: Michael s'approche de la table des femmes célibataires]

Michael: Joyeuse St Valentin, mesdemoiselles.

Fille n°1: Super, un autre. Tu crois que parce qu'on est assises là, on désespère qu'un mec soit avec nous ?

Michael: C'est pas le cas, hein ? Mon dieu, je savais que je ne devais pas faire ça ! Je ne serais jamais venu s'il ne me l'avait pas demandé !

Fille n°2: Il est mignon, il vient aussi ?

Michael: Non, vous n'aurez que moi, ok ? Je devais avoir un rencard ce soir, mais elle a annulé car son chat avait un problème à l'estomac.

Fille n°1: Chérie, on utilise cette excuse, elle n'a pas de chat.

Michael: Je me suis fait larguer pour la St Valentin ?

Fille n°2: Bienvenue au club.

Michael: Je peux ?

[Scene: La table de Joey; Judy reviens]

Judy: On peut parler seuls une seconde ?

Joey: Bien sur, allez tout le monde, allons parler avec Judy.

Judy: Juste toi.

Joey: Pardon.

(Joey & Judy s'éloigne de la table)

Joey: Je suis désolé pour eux. J'adorerais t'avoir pour moi, mais ce n'est pas moi qui commande.

Judy: Joey, je suis pas idiote. Je sais pourquoi ils sont là.

Joey: C'est vrai ?

Judy: .Ouais. Tu voulais me présenter ta famille. J'arrive pas à croire comme cela va vite, mais ça semble si juste !

(Judy étreint Joey; une violoniste s'approche d'eux)

Violinist: Une musique que pour les amoureux !

(La violoniste commence à jouer; Joey lui jete un regard mauvais)

[Scene: Au Restaurant – Joey, Judy, Gina & Alex]

Judy: Quelle différence en une seule journée ! Je suis à la St Valentin avec un mec super. Je rencontre sa famille. La plupart des gars flipperait avec un 1er rencard comme celui-là.

Alex: Vous faites un très beau couple. C'est peut-être l'alcool qui parle mais...

Joey: C'est l'alcool, ne le dis pas.

Alex: Ne prenez pas ça pour sur. Vous devez mettre votre amour dans une bouteille et promettre d'en boire tous les jours. Et si vous le faites, la nuit, elle se remplira toute seule.

[Scene: Michael & les filles célibataires]

Michael: Tu détestes ton corps ? Je déteste mon corps.

Fille n°1: Pourquoi? Tu es si mince.

Michael: Tu devrais me voir en maillot de bain, j'ai des zones à problèmes .

Fille n°2: Au moins, tu peux prendre du dessert ce soir.

Michael: Je me fous de ce que ce bâtard de Jim a dit, tu es géniale.

Fille n°1: Tu sais quoi, au diable le régime. Je vais prendre la mousse au chocolat.

Fille n°2: Ouais!

Michael: Bien dit, copine !

[Scene: La table de Joey, Gina, Alex & Judy]

Judy: J'arrive pas à croire que tu aies un enfant de cet âge. Tu es superbe. Quel âge as-tu ?

Gina: 36

Judy: Je suis plus vieille, et tu as déjà un enfant adulte ?

Joey: (Chuchotant à Alex) Plus vieille?

Alex: Plus vieille, oui.

Judy: Je t'admire, mais je ne veux pas d'enfant. Tant que j'ai une carrière et quelqu'un de spécial, c'est tout ce qui compte pour moi.

Gina: Je me rappelle quand je pensais pareil. Puis à 15 ans, tout change.

(Le téléphone de Judy sonne)

Judy: Je devrais le prendre. (Elle réponds au téléphone) Salut, Cynthia. Non, je suis pas à la maison. J'arrive pas à croire ce qui m'arrive!
(Judy s'éloigne de la table)

Joey: Cynthia sera une grosse demoiselle d'honneur à mon mariage, hein ?

Gina: Joey, elle te donne la meilleure des excuses. Elle dit qu'elle ne veut pas d'enfant. Dis-lui à quel point ils sont importants pour toi.

Joey: C'est une super idée!

Alex: Quand ma mère avait mon âge, elle en avait 3. Je n'ai qu'un mari tout le temps absent. La semaine dernière, un écureuil s'est faufilé dans l'appart et j'ai pensé que c'était Eric et qu'il était rentré me surprendre. J'ai mis de la lingerie pour un écureuil.

Gina: Je prends soin d'elle, occupe-toi de Judy. (Aidant Alex à se lever) Viens, ma puce.

Alex: C'est si bon d'être touchée.

[Scene: Le Bar – Gina & Alex]

Alex: Désolée. C'est juste qu'il n'est jamais là, et je prétends que ça ne m'ennuie pas mais c'est faux.

Gina: Bien sur que ça te dérange.

Alex: Je veux dire, il voyage tout le temps, et quand il est à la maison c'est comme s'il n'était pas là. (Met sa main sur sa poitrine) Tu sais ? (Mets sa main sur la poitrine de Gina) Ici. Tu as des seins énormes.

Gina: (Au barman) Deux cafés, s'il vous plait.

Alex: Tu veux savoir depuis quand on n'a pas fait l'amour ?

Gina: (Au barman) Un café et une tequila, s'il vous plait.

Alex: Et quand on fait l'amour, j'ai l'impression que quelque chose manque. Je peux te dire un secret ?

Gina: Je ne préférerais pas.

Alex: Quand je fais l'amour à mon mari je pense à... Noah Wyle.

[Scene: La table de Joey & Judy]

Joey: Judy, c'est évidemment... dur à dire mais les enfants sont très importants pour moi, et c'est un choc que tu n'en veuilles pas.

Judy: Désolée c'est ce que je ressens.

Joey: Combien de femmes j'ai perdu parce que je voulais des enfants ?

Judy: Je suis surprise que tu sois si ferme là dessus.

Joey: Très ferme. J'ai toujours eu cette vision de revenir le soir à la maison

et d'avoir ces enfants courant vers moi en criant "Papa est rentré !!" Et après,
on ferait des châteaux, et on s'assiérait autour du feu pour manger une glace.

Judy: J'arrive pas à croire que ça arrive

Joey: Je sais...

Judy: Tu m'as convaincu d'avoir des enfants.

[Scene: La cour – Joey & Gina: Joey est au téléphone avec Bobbie]

Joey: Et comme si c'était pas assez affreux de sortir avec elle pour la St Valentin,

je l'ai convaincue d'avoir des enfants!

Bobbie: (rit) Oh, Joey! Si le rire est vraiment un bon médicament, cette histoire m'aura guéri toutes mes hépatites. Un mauvais article de cette femme peut ruiner ta carrière. Ils vont l'imprimer dans 2 jours, en attendant donne lui ce qu'elle veut.

Joey: Je sais pas...

Bobbie: Pour l'amour de dieu, ce n'est que 48 h. J'ai pris une douche avec Ed Asner qui a duré plus longtemps.

Joey: D'accord je vais le faire, merci, Bobbie. (Raccroche) Je dois encore continuer pendant 2 jours! Pourquoi suis-je si attirant pour le sexe opposé?!

Gina: Hé, au moins toi tu as juste le sexe opposé. Tout le monde me veut, moi.

(Michael entre)

Michael: Je vous verrai plus tard. Je vais retrouver Denise et le reste de la bande des 5 pour un cours de moto.

Joey: Tactique habituelle, Michael, hein? Faire semblant d'être amis, se faufiler dans leur groupe et leur faire des avances.

Michael: Ah les mecs !

(Michael s'en va; Joey rentre dans l'appartement; Alex entre dans la cour, essayent de regarder Gina)

Gina: Alors, tu t'es bien amusée hier soir, Keith Richards ?

Alex: J'aurais vraiment préféré ne pas avoir de contact visuel avec toi.

Gina: Quoi, tu es gênée ? Tu étais bourrée. Qu'est-ce qu'il y a de mal ?

Alex: Ce n'est pas à cause de ma cuite. C'est à cause de tout ce que je t'ai dit sur mon mariage et sur mon...secret sexuel.

Gina: Ah ouais, il faut que je te demande... Noah Wyle? Franchement... Moi je pourrais voir Clooney ou Eriq LaSalle, ou même cette nouvelle nana indienne...

(Alex se tourne pour partir)

Gina: Allez, ma petite excentrique. On commence tout juste à s'entendre. Oh, qu'est-ce que tu dis de ça ? Je te raconte un de mes secrets sexuels, et on sera quittes.

Alex: Tu n'es jamais gênée toi. Il n'y a rien que tu pourrais me dire qui serait équivalent.

Gina: J'ai presque été gênée hier soir quand une fille a touché mes seins dans un restaurant.

Alex: Je l'avais oublié, ça.

[Scene: Appartement de Joey & Michael – Joey & Judy]

Judy: C'est si gentil à toi de m'avoir accompagnée me faire teindre les cheveux.

Joey: Tu plaisantes? 3 heures dans un salon de coiffure? C'était l'éclate!

Judy: Eh bien, sans ça, je n'aurais que des cheveux gris.

Joey: Euh... ça te dit de regarder la télé?

Judy: Bien sur.

(Judy s'assoie sur le canapé; Joey s'assoie à l'autre bout de l'autre canapé)

Judy: Miaou. Chaton a besoin d'attention.

(Joey se pousse; Judy pousse sa jambe sur son genou)

Joey: Oh...

Judy: Caresse mon petit ventre.

Joey: Gentil chaton.

Judy: Oh, hé, c'est vrai que je devais te demander quelque chose... et ne te sens pas obligé d'accepter, mais mes parents organisent une fête pour le 40ème anniversaire de ma petite sœur... Et toute ma famille sera là. Et si tu pouvais venir, ça signifierait beaucoup à mes yeux.

Joey: Oh. Peut-être, ouais. Et au fait, comment ça avance, mon article?

Judy: Oh, je n'ai pas encore eu le temps de le finir. J'ai été un méchant petit chaton.

Joey: Euh, quand est-ce que chaton pense l'avoir fini?

Judy: Oh, eh bien, je n'ai pas eu le temps de travailler dessus à cause de nous, alors j'ai obtenu un délai. Je le rendrai le mois prochain.

Joey: Le mois prochain?

Judy: Je veux vraiment que tu viennes à cette fête, alors j'appelle mes parents et je vais leur dire que tu viens. Je veux m'assurer que tu aies le lit du haut dans la chambre de mon frère.

Joey: La fête va durer plus d'une nuit?

Judy: Évidemment, idiot. On ne va pas aller au Canada juste pour un jour.

Joey: Canada? Je ne peux pas y aller. Mon passeport a disparu. Ouais. Cet oiseau est arrivé et... Et moi j'étais là, "hein?"

Judy: Tu n'as pas envie de rencontrer ma famille.

Joey: Si, je veux rencontrer ta famille, mais ce satané oiseau...

Judy: Tu mens. Tu penses que je ne me rends pas compte que tu mens? Jo-Jo Danseur, c'est moi, Ju-Ju Haricot.

Joey: Je n'ai jamais entendu ces surnoms avant. Écoute, euh, je veux rencontrer ta famille mais, peut-être que l'on devrait ralentir les choses entre nous.

Judy: Quoi?!

Joey: Je suis désolé, je...

Judy: Je n'arrive pas à croire que ça arrive. On dirait que je te connais plus. Tu n'es pas le gentil garçon que je pensais que tu étais!

Joey: Ju-Ju Haricot?!

Judy: Je ne peux pas rester ici! Je suis trop contrariée! Et quand je suis contrariée, je travaille. Je vais finir mon article. Je te hais, Joey Tribbiani!

Joey: Non, ne fais pas ça! Ne t'en va pas! Ne t'en va pas! Ne t'en va pas! Il y a peut-être quelque chose que je puisse faire pour arranger ça.

Judy: Quoi?

[Scene: La maison des parents de Judy]

Judy: Oh, Joey, toute ma famille t'adore. Enfin, Nana et Pop-Pop, c'est sur. Et tu as été chic pendant le combat de lutte avec le cousin Hank dans le jardin.

Joey: J'aurais préféré qu'il porte un T-shirt.

[Scene: L'appartement d'Alex – Gina & Alex]

Alex: Gina, tu ne voudrais pas me laisser tranquille pendant un moment?

Gina: Non. Je suis là pour rétablir l'équilibre.

Alex: Mais tu n'as aucun secret gênant

(Gina enlève sa robe révélant qu'elle a un collant)

Gina: Regarde ça.

(Gina fait des claquettes)

Alex: Oh mon Dieu!

Gina: Tais-toi et regarde.

Alex: Gina Tribbiani fait des claquettes. Depuis quand?!

Gina: Depuis le collège. J'ai suivi ce super beau mec dans un cours de danse. Il s'est révélé être gay... surprenant, hein? Mais j'ai trouvé un bien plus grand amour: les claquettes. Maintenant, on est quittes. Tu gardes mon secret, je garde le tien.

Alex: Oui. On est quittes. Tu sais, au lycée, j'ai pris des cours de danse pendant un semestre: Jazz. J'étais plutôt bonne d'ailleurs. Je faisais un petit, tu vois...

(Alex fait une petite danse de jazz)

Gina: Tu sais, pendant une seconde, on était quittes. Maintenant, je vais devoir trouver autre chose!

[Scene: La maison des parents de Judy]

Judy: Je n'arrive pas à croire que tu sois là pour voir ma famille, et ça ne fait qu'une semaine qu'on est ensemble. A ce rythme, imagine où on en sera dans un mois!

Pop-Pop: Quand tu te marieras, ce sera ici ou bien il y a une église luthérienne en Californie?

Judy: Je suis désolée. Seulement, c'est important pour ma famille que la personne avec qui je sors soit en accord avec notre religion.

Joey: Eh bien, je ne suis pas luthérien.

Judy: Oh, ne t'inquiète pas, tant que tu es d'accord pour élever nos enfants dans la chrétienté, c'est tout ce qui m'importe.

Joey: Si je n'étais pas d'accord, ce serait un problème?

Judy: Je ne voudrais pas ça, mais ce serait une raison suffisante pour se quitter.

Joey: Judy... je suis juif!

Judy: Quoi?!

Joey: Quel horrible malentendu. Ca... me brise le cœur. Mais ne nous disons pas "au revoir", ok? Disons-nous..."shalom"

[Scene: L'appartement de Joey et Michael – Joey, Gina & Michael]

Joey: (Lisant People Magazine) Le voilà! Joey Tribbiani n'est pas seulement un nouveau visage à Hollywood. Il est également aussi gentil hors caméra qu'il l'est à l'écran. Et un homme profondément religieux avec un grand engagement dans sa foi juive. Joey est à la recherche d'une personne spéciale, alors vous les célibataires juives, si vous cherchez un célibataire convenable, Joey Tribbiani vous attend.

Michael: Ceci pourrait expliquer cela.

(Michael appuie sur le bouton lecture du répondeur)

Répondeur: Vous-avez-268-nouveaux-messages.

Joey: Oh, Yavé!

[Fin]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène: Appartement de Joey & Michael – Gina, Alex & Joey – Joey a un panier garni]

Joey: Vous devez sûrement vous demander pourquoi on m'offre un panier garni.

Livreur du panier: Pas vraiment.

Joey: J'ai été nominé pour une récompense pour un feuilleton de l'après-midi... encore.

Livreur du panier: Super.

Joey: En effet, c'est bizarre, vous savez? Parce que je suis en prime time maintenant, mais je suis nominé pour mon travail dans "Des jours et des vies". Pour "Meilleure scène de mort".

Livreur du panier: Je peux y aller?

Joey: J'aimerais bien vous emmener, mais le nombre de places est limité.

[Le livreur du panier s'en va]

Joey: Oh, c'est gonflant, mais il faut bien faire plaisir aux fans. Oh, euh, Gina, Je voulais te dire, je peux venir accompagné à la cérémonie, et je pensais que ça serait sympa d'inviter ma soeur.

Gina: Vraiment? Tu ne veux pas inviter une copine?

Joey: Non. Je pourrai inviter une fille sympa, mais je préfère t'inviter toi.

Gina: Je sais exactement ce que je vais mettre. J'ai un nouvel ensemble, avec un haut tout en bretelles.

Joey: Non, non, non, non. Gina, c'est une soirée importante pour moi. Je suis nominé. Tu devrais t'habiller chic. Les filles auront des robes classes.

Gina: J'ai une robe très spéciale. Elle a besoin de quatre piles.

Joey: Je ne l'ai pas vue, mais à mon avis c'est pas la bonne.

Alex: Si tu veux, je peux te prêter une robe. Non, j'en ai une dont mon mari pense qu'elle t'irait bien. C'est bizarre ça, non?

Gina: Ok, ça marche. Je resterai coquine à l'intérieur.

Joey: Oui, ça me plaît comme attitude!

Alex: Alors, de qui est le panier?

Joey: Oh, euh, "Alex, Gina et Michael." Oh. Trois noms pour un si petit panier.

[Générique de début]

[Scène: Appartement de Joey & Michael – Joey & Michael]

Michael: Salut.

Joey: Salut. Ils viennent de m'envoyer une copie du clip qu'ils montreront à la cérémonie. Tu veux le voir?

Michael: Bien sûr.

Joey: Bon alors, laisse-moi te situer la scène. Um... (Pause) Ca fait un bail que je l'ai pas vu. On n'a qu'à regarder. (Joey tourne la cassette– Dr. Ramoray et son infirmière, Morgan, opérent)

Dr. Ramoray: Forceps. (Morgan lui tends un Forceps) Retracteur . (Morgan lui tends un retracteur) Scalpel. (Morgan lui poignarde le côté avec un scalpel) Aah! Morgan, pourquoi?

Morgan: Parce que tu es en train d'opérer mon mari.

Dr. Ramoray: J'ai besoin de 20 cc de... trahison. (tombe sur le sol)

(Joey eteinds la cassette)

Michael: Et bien, c'est, euh... Je ne sais pas quoi dire.

Joey: Alors je vais le dire: Wahou! A plus tard.

Michael: Tu vas où?

Joey: Je vais à la salle de gym. Je veux m'entraîner un peu avant la cérémonie. Tu sais, courir un peu et faire quelques pompes.

Michael: Combien de pompes tu vas faire?

Joey: Je sais pas. 50.

Michael: 50. Pas mal. Avec ou sans jupe?

Joey: Es-ce que tu essayes d'être grossier avec moi?

Michael: Moi? Non. 50 pompes, c'est beaucoup... pour quelqu'un sans un chromosome "Y".

Joey: Sérieusement, t'es pas clair là. Je veux juste être sur avant de te frapper.

Michael: Non, je veux juste dire que je peux faire au moins cent pompes, mec.

Joey: J'en fais 50 d’affilée, pas dans toute une vie.

Michael: Ok. Pas de problème, gros malin. Je ne voulais pas te miner, ok? Mais regarde ça.

(Michael commence à faire des pompes avec ses genoux sur le sol, son dos voûté, et bougeant  à peine ses bras.)

Michael: Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25...

Joey: Qu'est-ce que tu fous?!

Michael: Oh, t'es jaloux, mon pote? Et c'est pas fini. ...27, 28, 29, 30...

Joey: Laisse-moi deviner. Laisse-moi deviner. C'est ta mère qui t'a appris à faire des pompes, non?

Michael: Ouais, c'est ça, fillette!

Joey: C'est pas comme ça qu'un homme fait des pompes, ok? Quand tu fais des vraies pompes, tes genoux doivent être décollés du sol et tu dois te tenir sur tes mains et tes orteils.

Michael: Ok, c'est physiquement impossible.

Joey: C'est pas si difficile. Essaye.

Michael: Ok, d'accord. Tu sais quoi? Je devrais pouvoir en faire. (Michael essaye de faire une pompe mais n'arrive pas à 1 cm du sol)

Michael: Ok Joey, très drôle, enlève ton pied de mon dos.

[Scène: Appartement de Joey & Michael– Joey – Alex Entre]

Alex: Salut

Joey: Salut.

Alex: Wahou, t'es tout beau. Je voulais juste te souhaiter bonne chance pour ce soir. Si tu gagnes, tu vas me remercier?

Joey: Pas nommément, non, mais je vais remercier une jeune femme très spéciale pour n'oublier personne. Et si tu veux penser que ça s'applique à toi, pas de problème.

Alex: C'est ton discours de remerciements?

Joey: Non, non. Je présente une récompense pour la meilleure actrice de second rôle. Je viens juste d'avoir la liste des nominés et j'ai quelques problèmes avec un nom. Comment tu prononces ça?

Alex: Je dirai Mariska Cechritapovich.

Joey: C'est officiel, on a un problème.

(Gina entre ouvre la porte)

Gina: Ok, j'arrive, mais que personne ne se moque de moi.

(Gina entre)

Joey: Oh, mon dieu, Gina!

Alex: Tu es superbe.

Gina: Tais-toi. J'ai l'air ridicule.

Joey: Non, non. Tu es superbe.

Gina: Je ne sais pas si je vais pouvoir y arriver.

Alex: Elle a l'air tellement mal à l'aise.

Joey: Oh, je connais ce regard. Tu portes des sous-vêtements.

(Gina incline de la tête; Michael entre)

Michael: Très bien. Joey. Je l’admets. Je me suis embarrassé tout à l'heure avec les pompes, mais j'ai beaucoup de force dans le haut du corps. Regarde-moi faire des tractions. Oh, mon Dieu, maman, regarde toi. Tu n'as pas de décolleté. Où est-ce que tu vas mettre tes clefs de voitures et ta flasque d'alcool ?

Gina: Je dois me trimballer un sac à main.

Michael: Ok, bon, Joey, tu peux faire combien de tractions?

Joey: Je sais pas. Dix, vingt.

Michael: A moins que ce ne soit le nombre de seins que tu as vu que tu es une fille?

Alex: Il est sensé être grossier là?

(Joey incline de la tête)

Alex: C'est triste.

Michael: Parce qu'il y a quelque chose que j'aimerais bien te montrer. Tu vois, il se trouve que je suis très doué pour les tractions, alors prépare toi à être impressionné.

Maman, tiens mes jambes.

(Gina lève la jambe de Mickael au moment oû il la monte lui même)

Michael: Oh, ouais. Oh, oui! Je suis en forme aujourd'hui! Et ben alors Joey? Trop surpris pour compter à haute voix? Et alors?

Gina: Bon boulot, c'est tout toi, Michael.

[Scène: Le jour de la remise des prix – Joey & Gina]

L'homme: Bien, Monsieur Tribbiani. Je viendrai vous chercher quand vous présenterez. S'il vous plait, madame.

Gina: Madame ? Merci, votre Honneur.

(L'homme s'en va)

Joey: C'est bizarre de revoir tous ces gens. Je connais beaucoup de monde de Days of Our Lives. Salut, Paul. Comment se passe les Soaps pour toi ?

Paul: "Les Soaps, huh?" Je suppose que tu te prends pour un dieu maintenant que t'es en prime time ? Tu te crois meilleur que moi ?

Joey: Je n'y ai encore pas pensé mais c'est vrai. C'était bien de te voir, mec.

(Paul s'en va)

Gina: Bombe à 2 heures.

Joey: Non, c'est une des nominées pour la catégorie que je présente. Je ne sais pas coment dire son nom, comment tu lis ça ?

Gina: "Nom...inées."

Joey: C'est pas ce que je te demande et c'était trop long.

Mariska: Vous êtes Joey Tribbiani, hein ? Je suis Mariska.

Joey: Ravi de vous rencontrer. Voici ma soeur Gina.

Mariska: Jolie robe.

Gina: Ouais ? Jolie figure !

Joey: Gina, elle te faisait un compliment.

Gina: Désolée. Merci, très chère. Excusez-moi, je vais prendre un verre.

(Gina fait une révérence et s'en va)

Joey: Votre nom de famille est plutôt dur à prononcer. Comment vous le prononcez ?

Mariska: Cechritapovich. C'est simple ça commence par un doux "C" et le "CH" ce prononce comme un "K" dur, et l'accent est sur le "PO," la 4ème syllabe.

Joey: Oh... Catocrouchipo.

[Scène: Le jour de la remise des prix - Dans les coulisses – Joey & l'homme]

Man: Bon, Mr. Tribbiani, à vous dans 10 secondes.

Joey: Bon, rapidement, comment vous dites ça ?

Man: Voici comment s'en souvenir : Prénom Mariska, comme Mariska Hargitay, le second Cechritapovich, comme Magdalena Cechritapovich, la joueuse de tennis Tchèchène.

Joey: Quoi?

Man: A vous.

Announcer: Maintenant pour présenter les plus grandes actrices dramatiques

et nominé lui même ce soir, Joey Tribbiani.

(Joey marche en travers de la scène et s'arrête au podium)

Joey: Quand je jouais Dr. Drake Ramoray, j'avais plein de patients. Les nominées ce soir ont aussi beaucoup de patience en attendant leur prix. (rit) C'est du bon. Et les nominées de ce soir : De Passions, Kimberly Evans. De One Life To Live, Cheri Teasdale. Et pour General Hospital, Mariska Cechritapovich. Ouais ! Mariska Cechritapovich.

(Mariska se lève de la table, pensant qu'elle a gagné le trophée, et n'a pas réalisé que Joet disait son prénom encor eune fois car il était content de l'avoir correctement prononcé) .

Mariska: Oh, mon dieu ! Mon dieu, j'ai gagné !

Joey: Non. Bien, peut-être... non !

(ouvre l'envellope)

(Mariska arrive sur la scène)

Mariska: Bon sang, je sais pas quoi dire. Je n'ai pas préparé de discours, c'est un tel choc.

Joey: Je peux vous parler une seconde ?

(Mariska pousse Joey )

Mariska: Grand mère, je sais que là haut tu regardes et tu m'avais dit que je pouvais le faire et tu avais raison. Merci, ça représente beaucoup pour moi. Certainement parce que j'ai été nominée avec 2 grandes actrices qui le mérite plus que moi.

Joey: Spécialement Kimberley Evans de Passions.

Mariska: Merci.

[Scène: Le jour de la remise des prix - Dans les coulisses – Joey, Mariska & L'homme]

Mariska: Je suis si excitée. J'arrive pas à croire que j'ai gagné. C'est incroyable.

Vous avez un peu écorché mon nom.

Joey: Je devais presque y être, vous avez accouru très rapidement.

L'homme: Félicitations, Mariska. Joey, je peux vous parler une seconde ?

(Mariska s'en va)

L'homme: Que s'est il passé ? Vous avez dit le mauvais prénom.

Joey: Non, c'est pas vrai.

L'homme: Si. Je sais le nom des vainqueurs.

Joey: Vraiment, est ce que J-man rapporte le prix ?

L'homme: C'est un sérieux problème.

Joey: Je sais, je suis désolé, on ne peut pas annoncer une erreur et redonner le prix au vrai vainqueur ?

Man: Vous êtes fou ? Ça remettrait la crédibilité du spectacle en jeu. Tous les prix seraient contestés. "Le couple le plus sexy." "Le plus beau sourire." "Le fantôme préféré." "Le fantôme le moins préféré."

Joey: Je me sens si mal pour Kimberly Evans.

L'homme: Je connais des gens, si vous dites quelque chose, je vous bannirais de toutes les cérémonies... sur TBS.

[Scène: Le jour de la remise des prix – Joey & Kimberly Evans]

Speaker: Mesdames et Messieurs, we allons remettre les publicités dans deux minutes.

Joey: Bonjour, Kimberly Evans? Bonjour, je suis Joey Tribbiani. Désolé que vous

n'ayez pas gagné, ça va ?

Kimberly: J'ai connu mieux.

Joey: Ce n'est certainement pas pour le prix. Vous êtes peut-être malade ?

Kimberly: Je n'aurais pas dû tant espérer gagner, mais c'est censé que Mariska gagne. Après tout, j'ai juste étudié à Julliard, et elle était la fille facile dans Big Brother.

Joey: Mais vous avez toujours l'année prochaine, hein ?

Kimberly: Je ne pense pas, mon personnage est mort. De cause naturelle. C'était réconfortant.

Joey: Mais vous avez sans doute des tas d'opportunités.

Kimberly: Bien sur j'ai 51 ans à Hollywood. Les portes restent ouvertes pour moi. Mon agent m'a envoyé pour un sauveteur sur le dernier film de Ashton Kutcher et j'ai un bon pressentiment.

Joey: Kimberly, je suis désolé que vous n'ayez pas gagné.

Kimberly: S'il vous plait. Je crois que je suis pas assez bonne.

Joey: Non, vous êtes très bonne. Vous n'avez pas besoin de trophées pour vous dire ça.

Kimberly: Je n'ai pas besoin du trophée, c'est ce qu'il représente.

Joey: Vous voulez dire quoi ?

Kimberly: C'était une bonne opportunité pour être parmis mes paires et être reconnue pour mes 25 ans de travail et de sacrifices. C'est pour ça que je suis triste.

Joey: Ça vous... aiderait si on sortait ensemble?

Kimberly: (Pause) Non.

Joey: Très bien.

[Scène: Le jour de la remise des prix – Gina & une femme]

Gina: Quelle magnifique robe!

Une femme: Vous aimez ma robe ?

Gina: Pourquoi ne pas aimer ? Faux diamants, une ouverture, cette chaîne qui commence là, s'arrête là, superbe.

Une femme: Je peux dire quelque chose? Je n'aime pas les filles comme vous. Vous avez un corps magnifique. Pourquoi le cacher ?

Gina: Je suis habillée parce que mon frère le voulait.

Une femme: Qui est-il ?

Gina: Joey Tribbiani.

Une femme: L'acteur ?

Gina: Oui.

Une femme: J'aimerais me le faire.

Gina: Merci. Où sont mes manières ? Je suis sûre que j'aimerais aussi me faire votre frère.

[Scène: Appartement de Joey & Michael – Michael & Alex]

Alex: Juste pour que tu le saches, si Joey gagne son prix ce soir, il va remercier "une femme spéciale". Ce sera moi.

(Michael a le souffle coupé à force d 'essayer de faire une traction)

Michael: Je viens d'en faire une.

Alex: Non.

Michael: Je n'y arrive pas. Je ne suis pas un homme.

Alex: Ne déprime pas. C'est impossible à faire. Je ne vois comment quelqu'un pourrait...

(Alex fait une traction)

Alex: Wahou, regarde moi ça! Je suis même bonne dis donc. (Michael lui jete un regard mauvais) Enfin, oh, c'est trop dur.

Michael: C'est vraiment humiliant. Pourquoi je n'y arrive pas?

Alex: La seule raison pour laquelle j'y arrive, c'est parce que je ne suis pas lourde. Tu es un homme. Tu es grand et fort. (Mets son bras sur l'épaule de Michael) Ce sont tes os, ça ? On dirait un vieux.

[Scène: Le jour de la remise des prix – Gina & Joey]

Gina: Hé, tu es là. Le producteur te cherche. Ils vont présenter ton prix dans à peu près 15 minutes.

Joey: Je ne peux pas y penser maintenant. Je me sens trop coupable.

Gina: Wah-wah-wah-wah-wah.

Joey: Eh ben dis donc, on peut changer ton apparence, mais tu es toujours cette bonne vieille chieuse. J'aimerais pouvoir faire quelque chose pour réparer ce que j'ai fait.

Gina: Tu pourrais convaincre Mariska de lui céder sa récompense.

Joey: Comment je vais pouvoir faire ça?

Gina: Allez. Tu es habile avec les femmes. Utilise ton charme.

Joey: Ouais, t'as raison. Je pourrais peut être la convaincre avec un discours intelligent.

Gina: Quoi?

Joey: Je plaisante. Je vais la toucher avec mon mojo.

(Joey avance vers Mariska; Mariska parle à Paul)

Mariska: Voilà mon porte-bonheur.

Joey: Hé, Mariska, je peux te parler une seconde?

Paul: Hé, le boss. Je suis au milieu d'une conversation là. Ou tu penses que je devrais m'eclipser parce que tu es sur une série en prime maintenant?

Joey: Ce serait super. Merci, mon pote.

(Paul s'en va; Joey & Mariska s'assoient à la table)

Joey: Euh... Ecoute, je ne sais pas pour toi, mais quand on était ensemble sur la scène, j'ai senti comme une connexion. On pourrait jouer à un tas de jeux, mais je n'en suis plus là. Alors laisse-moi te dire ce que je ressens. On se doit à nous-mêmes, en tant que 2 magnifiques personnes, de saisir cet instant. Alors laisse-moi te demander... Tu veux faire quelque chose de sauvage, quelque chose de fou, quelque chose que tu n'oublieras jamais?

Mariska: Oui, oui.

Joey: Donne ton prix à Kimberly Evans.

Mariska: Quoi?

Joey: Ce serait tellement sexy.

Mariska: De quoi est-ce que tu parles?

Joey: Ok. Ecoute, j'ai dit le mauvais nom tout à l'heure sur scène. Tu n'as pas vraiment gagné.

Mariska: Oh, mon Dieu, je n'ai pas gagné?

(Joey prends le trophée de Mariska)

Mariska: Pas si vite. Tout le monde pense que j'ai gagné ce prix, et ça ne changera pas.

Joey: Qu'est-ce que tu veux dire?

Mariska: Si tu racontes ça à quelqu'un, je leur dirai que tu as dis mon nom exprès parce que tu voulais coucher avec moi.

Joey: C'est du chantage!

Mariska: Exact. Tu ne joues pas dans un soap sans apprendre quelques trucs.

Joey: Eh bien, j'ai appris quelques trucs, moi aussi. Si tu ne rends pas ce prix, je n'opérerai pas ton mari.

Mariska: Quoi?

Joey: Il ne me reste rien!

[Scène: Le jour de la remise des prix – Gina & une femme]

Gina: Je vais me chercher un verre. Tu aimes la téquila?

Une femme: Est-ce que j'aime ça?

(La femme prends une bouteille de tequila à l'interieur de sa robe)

Gina: Tu es comme une soeur.

Une femme: Quand je t'ai vu pour la 1ère fois, je n'aurais jamais pensé que tu serais si marrante.

Gina: C'est drôle la façon dont les gens jugent. Ce soir c'est la 1ère fois que je m'habille comme ça et les gens pensent que je suis classe, mais si je m'étais habillée comme d'habitude, les gens penseraient qu'on est des prostituées. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il ne faut pas juger les gens sur leur apparence.

Une femme: En fait, je suis une prostituée.

Gina: Ce qu'il faut retenir, c'est que je devrais peut être m'habiller autrement.

(Gina avance vers Joey)

Gina: Hé. Comment tu te sens, chéri?

Joey: Ca va. Ca a été dur ce soir, tu sais. J'ai donné le mauvais nom.

Mon mojo est cassé.

Announcer: Mesdames et messieurs, regagnez vos places. Nous sommes de retour après les publicités dans 30 secondes.

(Kimberly Evans avance vers Gina & Joey)

Kimberly: Je voulais juste vous remercier d'avoir été si gentil avec moi tout à l'heure, mais je dois rentrer à la maison pour que je puisse surprendre mon fils de 16 ans en train de fumer de l'herbe au sous-sol.

Joey: Hé, hé, je vous en prie, asseyez-vous.

(Kimberly s'assoie)

Announcer: Mesdames et messieurs, Jack Wilson, de General Hospital.

Jack: Les nominés pour la "Meilleure Scène de Mort" sont... Pour One life to live, Gerard St. Clair. Pour Passions, Mitch O'Leary, et pour Les Jours de Notre Vie, Joey Tribbiani.

Kimberly: Bonne chance. J'espère que vous gagnerez.

Joey: Non. Je vous l'ai dit tout à l'heure. Ce qu'ils pensent n'a pas d'importance.

Jack: Et le gagnant est... Joey Tribbiani.

(Joey pousse un cri et coure sur la scène)

Joey: Oh mon Dieu, je n'arrive pas à croire que c'est moi qui ai gagné, et quelle concurrence ! Gerard... dévoré par des loups. Bravo. Et Mitch, tu as été etouffé par un oreiller, mais quel jeu de jambes! Et aussi, il y a quelqu'un de très spécial que je voudrais remercier. Tu te reconnaitras.

[Coupure dans : Le public – Gina se montre elle-même]

[Coupure dans: Appartement de Joey & Michael – Alex and Michael se montrent eux-mêmes]

[ Le jour de la remise des prix : Joey sur scène]

Joey: C'est tellement surprenant d'être là, enfin reconnu pour mon travail. Ca fait vraiment, vraiment du bien. (Regarde le public et voit  Kimberly Evans) Euh... Mais vous savez, il y a, il y a ... Il y a quelqu'un ici qui a vraiment mérité un prix ce soir et qui ne l'a pas eu. Je voudrais donc remettre ce prix... à Kimberly Evans. Kimberly, montez-donc ici.

Kimberly: (Choquée) Quoi?

Joey: Accompagnons là jusque ici avec nos applaudissements. Allez.

(Le public applaudis; Kimberly monte sur scène)

Joey: Wahou. Elle a plus d'applaudissements que moi. Ce prix salue une carrière pleine de magnifiques performances. Vous êtes vraiment aimée. Ce prix vous appartient.

Kimberly: Je ne sais pas quoi dire. Etre debout, devant vous tous, gens merveilleux. Tant d'amis, tant de souvenirs. C'est tout simplement merveilleux, et quel geste généreux de Joey Tribbiani.

Joey: Non, non, non, non, non. On ne parle pas de moi. On parle de vous. Allez, tout le monde. Vous la connaissez. Vous l'aimez. Applaudissons encore une fois... Mariska Cechritapovich!

[Scène: Appartement de Joey & Michael – Joey & Michael]

Joey: Hé.

Michael: Hé, Josephine!

Joey: Quoi?

Michael: Ok, bon, je n'ai peut être pas été capable de faire une traction ou une pompe, mais j'ai battu Alex au bras de fer.

Joey: Pas très impressionnant, et en plus j'en doute.

Michael: Ok, je vais te le prouver. Allons-y!

(Michael et Joey mettent leur bras en position)

Michael: Très bien. Prêt?

(Joey incline de la tête)

Michael: Un, Deux, Trois. partez!

(Michael saisit avec son autre main son bras et tire le bras de Joey)

Michael: C'était sympa de jouer avec toi, fillette!

[FIN]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scene: Appartement de Joey & Michael - Joey & Glen]

Glen: Bon, alors, voilà ton planning pour la journée. Et tu as reçu une lettre avec une photo de fan à poil.

Joey: Il va falloir que je voie ça.

Glen: J'y ai déjà jeté un coup d'œil. C'est hard.

Joey: Glen, si une de mes fans a pris la peine de... (Saisit la photo de Glen et l'ouvre) Wahou, il est velu.

(Gina & Michael Entrent)

Michael: Salut.

Joey: Salut.

Gina: Salut, Sexy.

Joey & Glen: (Ensemble) Salut.

(Joey & Glen se regardent, en imaginent comment c'est pour eux)

Glen: Etant son petit ami, je crois qu'elle s'adressait à moi.

Joey: Vraiment? Sexy? (Sarcastique) OK. On en était où? Ah, mes appels.

Glen: C'est ça, et ta sœur Mary Teresa a appelé. Elle te rend bien visite ce week-end.

Gina: Je me rappelais plus que c'était ce week-end. Je peux pas la voir.

Michael: Attendez, j'arrive jamais à m'y retrouver entre toutes les sœurs Tribbiani.

Mary Teresa, c'est celle qui a une moustache, c'est ça?

Joey: Non, non, ça c'est Cookie. Ou Tina. Ou la cousine Marie, ou grand-mère...

Gina: Non, Mary Teresa, c'est la snob. Elle pense qu'elle a beaucoup plus de classe que moi.

Joey: Gina, elle fait partie de la famille, d'accord? Elle restera ici avec moi. Ca va bien se passer, ok? Je sais maîtriser toutes les sœurs Tribbiani. Il y a un truc pour chacune d'entre elles. Veronica? La nourriture. Dina? Les chaussures. Cookie? Quatre, ou peut-être cinq policiers. Hein?

Gina: Ah oui? Et c'est quoi ton truc avec moi?

Joey: Tu crois vraiment que je pourrais avoir un truc pour une femme aussi belle que

toi et qui a un fils adulte?

Glen: Un fils qui est un génie.

Gina: Oh, les mecs.

(Gina commence à marcher)

Michael: Maman, attends, ils t'ont...

Joey: Michael. (Ouvre le photo de son fan nu)

Michael: Oh, mon dieu!

[Opening Credits]

Joey: Je viens de vérifier le panneau. L'avion de Mary Teresa a atterri!

Gina: Pourquoi es-tu si content? Je comprends pas pourquoi tout le monde la traite comme si elle était spéciale.

Joey: C'est le bébé de la famille.

Gina: Non, c'est Dina le bébé.

Joey: Elles n'ont que neuf mois d'écart.

Michael: Attendez, vous avez tous neuf mois d'écart, non?

Joey: Oui. Maman a même été dans une revue médicale.

Michael: Vous savez, je crois que je ne reconnaîtrais même pas Mary Teresa si je la voyais.

Gina: Oh, c'est celle qui parlera de sa piscine. Je parie qu'elle la mentionnera au moins trois fois avant qu'on arrive à la voiture.

Joey: Je prends le pari. Combien?

Gina: $21.99.

Joey: Le prix exact d'un carton Kronembourg?

Gina: Exactement.

Joey: Aha.

Michael: Je pensais pas que ça serait aussi long. Je dois rentrer à la maison. J'ai rendez-vous avec une fille à la maison.

Joey: Hé...

Michael: Non, non, elle ne fait que me livrer un truc pour mon aquarium.

Joey: Sûrement, oui.

Michael: Non, non, elle... elle travaille au magasin d'aquariophilie sur l'avenue Pico.

Joey: Oui, bien sûr.

Michael: Ok. Sérieusement, arrête.

Joey: Oh, la voilà, la voilà.

(Mary Teresa entre, parlant à une hôtesse de l'air)

Mary Teresa: Et la morale de cette histoire est, j'adore ma piscine.

(Gina lève un doigt)

Joey: Hé, Mary Teresa!

Mary Teresa: Joey, ma star de frère. Et Michael! Tu es devenu un si bel homme. Et Gina... ça va?

Gina: Je suis grande et je peux manger ce que je veux, alors, oui, ça va.

Joey: Alors, comment s'est passé ton vol?

Mary Teresa: Oh. L'hôtesse m'a dit un truc super drôle. Elle m'a dit, "Qui vous a offert cette énorme bague?"

(Lève la main pour lui montrer sa bague de fiançialle)

Gina: Oh, tu t'es fiancée?

Mary Teresa: Walter m'a demandé en mariage la semaine dernière. C'était tellement romantique. On était au bord de la piscine.

(Gina lève deux doigts)

Mary Teresa: Il s'est mis à genou. Tu vois Gina, normalement, quand un homme te demande en mariage, papa ne le tient pas par la nuque en lui disant "Fais-le."

Joey: (Rit) Le visage de papa était bien rouge.

(Le télephone de Mary Teresa sonne)

Mary Teresa: Excusez-moi. (Réponds au téléphone) Salut, chéri. Oui, je viens juste d'atterrir. Non, non, l'interrupteur du patio est dans la cabine à côté de la piscine.

Gina: Ca fait trois. Aboule le fric.

Joey: Non, celui-la ne compte pas.

Gina: M. le Juge?

Michael: Elle a mentionné sa piscine.

Joey: Quoi? Je fais appel.

Michael: Rejeté.

Joey: Agh!

Mary Teresa: Wahou. J'adore ton appartement. Il fait combien de mètres carrés?

Joey: Oh, je sais pas, 150?

Mary Teresa: C'est marrant, je viens juste de m'acheter une nouvelle Mercedes.

Joey: Bref, tu peux dormir là. C'est un canapé-lit, donc...

Mary Teresa: Oh, Joey, je ne peux pas dormir dans un canapé-lit. Mon grand frère va bien me laisser sa chambre?

Joey: Arrête, tu n'as plus sept ans. Ca ne marche plus.

Mary Teresa: S'il te plaît, s'il te plaît?

Joey: Je craque. Monte va!

(Mary Teresa monte les escaliers; Un fille frappe à la porte; Joey reponds)

Joelle: Bonjour.

Joey: Salut... toi. Ha, tu m'as retrouvé. Ecoute, j'allais t'appeler, mais j'ai perdu ton numéro.

(Michael & Alex entre par la porte de dérrière)

Michael: Oh, Joëlle. Te voilà, super.

Joelle: Salut, Michael. J'ai le néon arrière pour ton aquarium.

Michael: Merci.

Joey: Oh, vous êtes la fille du magasin d'aquariophilie. Je croyais que vous étiez quelqu'un avec qui j'avais couché et que je n'avais jamais rappelé. Ok.

(Joey va vers Alex)

Alex: Une fille débarque, et tu supposes que t'as couché avec elle?

Joey: Ca arrive souvent. C'est pas facile de s'y retrouver.

Alex: Ok.

Joey: On n'a jamais...?

Alex: Non!

Joey: Tu sais pas ce que tu rates.

[Plan sur: Michael & Joelle]

Michael: Merci de l'avoir apporté. Tu sais, j'aurais pu passer au magasin le chercher.

Joelle: Oh, c'est rien. En plus, je voulais voir où tu habitais.

[Plan sur: Joey & Alex]

Joey: Pourquoi cette fille mignonne est-elle en train de flirter avec Michael?

Alex: C'est pas très gentil, et j'en ai aucune idée.

[Plan sur: Michael & Joelle]

Joelle: Alors... où est l'aquarium?

Michael: Dans ma chambre.

Joelle: Oh, je peux le voir?

[Plan sur: Joey & Alex]

Joey & Alex: (Ensemble) Oh.

[Plan sur: Michael & Joelle]

Michael: Je préférerais pas. C'est mon coin à moi.

[Plan sur: Joey & Alex]

Joey & Alex: (Ensemble) Oh.

[Plan sur: Michael & Joelle]

Michael: Merci d'être venue.

Joelle: Si tu me donnes ton numéro, je t'appellerais lorsqu'on aura le poisson tigre en stock

Michael: Oh, c'est pas la peine. Je ne veux pas me retrouver sur un listing de clients ou quoi que se soit. Je t'appellerai au magasin.

(Joelle s'en va)

Joey: A quoi tu joues?

Michael: Quoi?

Alex: On dirait que tu as une admiratrice.

Michael: Oui, c'est ça. Maintenant excusez-moi, mais moi et mon nouveau néon on va en boucher un coin à quelques poissons.

(Michael va dans sa chambre)

Joey: Voilà pourquoi Michael n'était pas nerveux du tout avec cette fille. Il n'a pas la moindre idée qu'il lui plaît.

Alex: On devrait lui dire. Et ensuite tu devrais lui donner quelques conseils.

Joey: Non, non, non, j'ai déjà essayé. A chaque fois que je m'en mêle, je lui mets trop la pression, et il se plante. Je dois le laisser agir seul.

Alex: Mais c'est ton neveu.

Joey: Alex, la meilleure chose que je puisse faire c'est vivre ma vie sexuelle normalement, en espérant qu'il prenne exemple.

(Mary Teresa entre)

Mary Teresa: (voyant Alex) Oh parfait, la bonne est là. Hola, nous n'avons plus de serviettes!

[Scene: La cour – Gina, Joey, & Mary Teresa]

Mary Teresa: Je vais dans le jacuzzi. Vous voulez venir avec moi? Gina, tu peux y aller depuis que tu as ces trucs?

(Indique la poitrine Gina)

Gina: Bien sur que oui... dans deux mois.

(Gina s'en va)

Mary Teresa: Regarde-nous. Quand nous étions petits, qui aurait cru que tu finisses dans une série en prime-time, et que je finisse marié au second meilleur vendeur de matelas à eau de Bergen County?

Joey: Le second ?

Mary Teresa: Oh, Walter n'a pas à avoir honte. M. Waterbed est une institution.

Joey: OK, euh, je vais à l'intérieur.

Mary Teresa: Oh.

Joey: Ouais.

Mary Teresa: Tu peux mettre ta bague dans ton coffre ?

Joey: Euh... je n'ai pas de coffre, mais, euh, je vais la mettre dans ma poche, ça fera l'affaire.

(Mets la bague dans sa poche et elle tombe par terre) Ho. (Rit) Mon corps repousse les bagues de fiançailles.

Michael: Joey, éteins la lumière. Je veux vous montrer la lumière noire.

Joey: Ok.

(Joey éteinds la lumière; Michael allume la lumière noire)

Joey: Wahou, ça me rappelle le Studio 54 dans les années 70.

Michael: Attends, tu n'avais que 10 ans.

Joey: Et? C'est bizarre. Pourquoi les pierres de ta bague brillent, mais pas la bague de Mary Teresa?

Michael: Sous des UV à ondes courtes, seules les vraies pierres précieuses brillent.

Gina: Attendez une seconde. Ca veut dire que son diamant est un faux? (Looks up) Oh mon Dieu, faites que ce soit un faux. Je ne Vous demande jamais rien !

Joey: (Avec une voix profonde, imitant Dieu) Tu demandes toujours plein de trucs.

Gina: Ne fais pas ça ! On dirait vraiment que c'est Lui qui parle.

Michael: Ouais ben il ne brille pas du tout. C'est un faux.

Gina: Vraiment? (à le souffle coupé) Oh, quelle belle journée! J'ai trop hâte de lui dire!

Joey: Oh, non, tu ne peux rien lui dire.

Gina: Pourquoi tu essaies toujours de la protéger? C'est ma chance de lui prouver qu'elle n'est pas si classe.

Joey: Tu vas juste lui faire du mal. Qu'est-ce que tu as à gagner ?

Gina: Je vais lui faire du mal.

(Mary Teresa entre et voit tout le monde qui regarde sa bague)

Mary Teresa: C'est vraiment quelque chose, n'est-ce pas?

Gina: Mmm. Vraiment.

Mary Teresa: Walter ne veut pas me dire combien elle a coûté, mais il a dit que je la méritais vraiment.

Gina: Oh, il a raison. Elle te convient parfaitement.

(Gina donne la bague à Mary Teresa; Mary Teresa la met à son doigt)

Mary Teresa: Je vais prendre un peu de vin avant de manger. Oh. Je t'en proposerais bien, Gina, mais je devine que tu es déjà bourrée.

Gina: Hé. Je bois peut-être, mais au moins je ne sors pas avec quelqu'un qui est constamment confondu avec un des Three Stooges.

Mary Teresa: Ouais, le plus mignon: Moe. Je sais pourquoi tu es si mesquine. Tu es jalouse car j'ai Walter qui m'achète de belles choses comme celle-là.

(met sa bague de fiançailles devant le visage de Gina)

Gina: Achète ou sort d'une boîte de céréales ?

Joey: Ok ! Arrêtons donc de vous critiquer mutuellement et critiquez plutôt les autres membres de la famille, ok? Comme... Tina, hein? Qu'est-ce que vous détestez chez elle?

Gina: Ben... elle est très bête.

Mary Teresa: Ouais. Vous vous souvenez quand on lui a dit que des bonbons étaient des cachets pour maigrir?

Gina: Oh, elle a tellement grossi.

Mary Teresa: Et quand on lui a dit que des bonbons étaient des pilules?

Gina: Oh, elle est tombée si enceinte. Elle est sûrement la plus bête des Tribbiani.

Joey: Oh, ouais. Voyez ? C'est tout ce que je voulais. Vous vous entendez bien. Regardez-nous. Qu'on s'amuse ensemble. Personne ne parle de Gina qui boit ou de la fausse bague de Mary Teresa. C'est super.

Mary Teresa: Ma fausse quoi?

Joey: Je suis plus bête que Tina!

Mary Teresa: Je n'arrive pas à croire que ma bague soit fausse! Qu'est-ce que je vais découvrir après ça? Que tu n'es pas le 2nd meilleur vendeur de matelas à eau de Bergen County? Quatrième?!

Gina: Oh, j'ai trop envie d'aller aux toilettes, mais je ne veux pas partir.

Mary Teresa: Ne t'inquiète pas de ce que va coûter le mariage, parce qu'il n'y aura pas de mariage. Et je garde la Mercedes. De location?!

Joey: Je m'en veux. Pourquoi a t'il fallu que je lui parle de la bague?

Gina: C'est mieux ainsi. Elle comprendra peut-être qu'il ne faut pas sortir avec des gars juste pour leur argent. Toute sa vie, elle est passée d'un Walter à l'autre.

Joey: Il n'y avait pas un David dans le tas ?

Gina: Oh, tu es vraiment pire que Tina.

C'était une métaphore.

Mary Teresa: Va te faire voir, Walter! Oh, et au fait... Ici je dors sur un matelas normal, et j'adore ça! (Raccroche et jète le téléphone) Vous aviez raison.

C'est une fausse bague.

Joey: Oh...

Mary Teresa Ce n'est même pas de la zirconite cubique. Ca faisait partie d'un costume de pirate.

Joey: Hé, hé, ça va aller. Tu es avec ta famille, et on va t'aider à surmonter ça, pas vrai, Gina?

Gina: (Au téléphone) Mary Angela, tu ne vas jamais deviner ce qui vient de se passer.

Joey: Gina!

Gina: (Au téléphone) Je te rappellerai.

Mary Teresa: Je n'ai nulle part où aller. Qu'est-ce que je vais faire?

Joey: Hé, ça pourrait être une bonne chose. Tu sais, toute ta vie, tu as toujours eu quelqu'un comme Walter pour s'occuper de toi. Peut-être que... ça pourrait être ta chance de t'en sortir toute seule.

Mary Teresa: Tu as raison. Je n'ai pas besoin d'un mari riche.

Joey: Voilà!

Mary Teresa: J'ai un frère riche.(Etreins Joey)  

Gina: Voilà!

Mary Teresa: Je vais rester ici, et tu vas t'occuper de moi maintenant.

(Mary Teresa va en haut)

Joey: Est-ce je suis devenu...?

Gina: Oh que oui, Walter.

Alex: Hé.

Joey: Hé.

Alex: Où est Mary Teresa? J'ai son linge.

Joey: Tu as lavé son linge?

Alex: Elle pense que je suis la bonne. Je n'aime pas les conflits. S'il te plait, ne lui dis pas que je parle anglais.

Mary Teresa: (Hurlant d'en haut) C'est toi, Alex?

Alex: Un momento, por favor, Mme Mary Teresa!

(Il y a un coup à la porte; Michael réponds)

Michael: Oh, Joelle, entre. Ca va?

Joelle: Hum... la nourriture des poissons est arrivée. Et je me suis dit que tu aurais peut-être envie de prendre cette bouteille de vin et de regarder les étoiles filantes. On pourrait aller à Mulholland et les regarder.

Michael: C'est une super idée.

[Plan sur: Joey & Alex]

Alex: Oh, pour l'instant ça va.

(Joey commence à écrire quelque chose sur une carte)

[Plan sur: Michael & Joelle]

Michael: Ouh, tu sais qui d'autre aime les étoiles filantes? Mon ami Seth.

[Plan sur: Joey & Alex]

(Joey donne la carte où il a écrit dessus à Alex)

Alex: (Lisant la crte) "Va inviter Seth." Wahou.

[Plan sur: Michael & Joelle]

Joelle: Tu sais, en fait, ce n'est pas vraiment ce que je voulais faire.

Michael: (Confus) Ok. C'est toi qui en as parlé.

Joelle: Hum... alors, euh... je te verrai peut-être au magasin.

Michael: Ok. Bye.

(Joelle s'en va)

Michael: C'est bizarre. Tout le monde sait que plus il y a d'yeux, mieux s'est pour les étoiles filantes. Réveille-toi, Joelle. Je vais regarder le ciel maintenant.

(Michael s'en va)

Alex: Je n'en peux plus. Cette fille commence à perdre de l'intérêt. On doit faire quelque chose.

(Joey montre une autre carte à Alex)

Alex: Il ne mourra pas vierge.

[Scene: La cour – Alex & Michael]

Alex: Hé.

Michael: Les étoiles sont fascinantes, n'est-ce pas?

Alex: Oui c'est vrai. Hum, mais tu sais parfois, quand une fille regarde le ciel au côté d'un homme, ce n'est pas d'étoiles dont elle veut parler, si tu vois ce que je veux dire.

Michael: Oui, je suppose.

Alex: Je dis juste que parfois, tu n'es pas très doué pour décoder les signes quand une fille est attirée par toi.

Michael: Oh, mon Dieu.

Alex; Oui, Michael, ouvre les yeux. Ce soir, tu as l'opportunité de...

(Michael saisit Alex et l'embrasse)

Alex: Michael, qu'est ce que tu f...?!

Michael: Shh, shh, shh. Alex, c'est le seul baiser qu'on pourra jamais échanger, d'accord? Je suis flatté, mais tu es mariée!

Alex: Je ne parlais pas de moi!

Michael: Ah non?

Alex: Non, je parlais de Joelle. La fille aux poissons t'aime bien!

Michael: Ouais, c'est ça. Comme si je pouvais avoir une fille comme ça un jour. Elle est bien au-delà de mes prétentions.

Alex: Eh bien, tu viens de m'embrasser. Tu croyais que tu m'intéressais?

Michael: Ben, ouais, toi et moi on est sur la même...

Alex: Ah non, on ne l'est pas!

[Scene: Appartment de Joey & Michael – Joey & Gina – Mary Teresa & Glen Entrent]

Joey: Oh, tu as encore été faire du shopping.

Mary Teresa: Oui, Voilà ta carte de crédit. Merci de me l'avoir laissée.

Joey: Eh bien, merci de me l'avoir pris dans mon portefeuille quand je dormais.

Mary Teresa: Je monte, je vais finir de redécorer.

Joey: Quoi?

(Mary Teresa va en haut)

Gina: (A Glen) Comment s'est passée ta journée?

Glen: Super. Géniale. Je démissionne.

Joey: Quoi?

Glen: J'ai déjà travaillé pour des gens pénibles. Betty White m'a brûlé le bras avec une cigarette. Mais ta sœur est de loin la pire.

Joey: Wahou. Je n'aurais jamais pensé que tu en avais marre.

Glen: Tu sais, une partie de mon travaille consiste à faire croire que je suis d'accord avec les demandes les plus farfelues.

Joey: Dans ce cas, tu n'as pas aimé quand on a joué à cache-cache au centre commercial?

Glen: Seulement quand je me suis caché, que tu as oublié et que je suis allé au ciné.

(Alex Entre)

Alex: Je voulais juste vous dire que je ne traînerais plus ici dorénavant. Mary Teresa m'a viré comme bonne.

Gina: Quoi?

Alex: Oui, elle a trouvé de l'argenterie dans mon sac à main et m'a accusé de l'avoir volé. C'était à moi et je la reprenais. Je ne sais même pas comment ça s'est retrouvé ici.

Joey: Oh, on l'a emprunté pour une soirée anglaise. Glen s'est déguisé en maître d'hôtel, et on l'a fait parler avec un accent. (à le souffle coupé, à Glen) et on l'a fait parler avec un accent.

(Mary Teresa descends)

Mary Teresa: Vous faites trop de bruit. J'essaye d'être créative. (Voit Alex) Hé! Tu ne travailles plus ici! No trabajo! Joey, vérifie ses poches!

Gina: Mon Dieu, elle est horrible. Tu dois absolument lui dire de partir.

Joey: Tu as peut-être raison. En plus, Glen, je ne veux pas te perdre. Et Alex, tu mérites une seconde chance. Ok, il faut que je trouve un moyen de la virer gentiment.

Gina: Perd-la dans le désert.

Glen: Pousse-la d'un pont.

Alex: Dale con un coche. Euh, désolée. Heurte-la en voiture.

[Scene: A Bijouterie – Joey & Gina]

Gina: Bon, attend, laisse moi éclaircir tout ça. Tu vas acheter une vraie bague de fiançailles, la lui donner, et lui dire qu'elle vient de Walter?

Joey: Oui, comme ça elle pardonne Walter, elle rentre chez elle, et je n'ai plus à m'occuper que d'une seule sœur cinglée.

Gina: Je n'arrive pas à croire que tu fasses ça.

Joey: Pourquoi est-ce que ça te dérange tant que ça? Tu ne veux pas la voir partir, toi aussi?

Gina: Ce n'est pas ça. C'est la façon dont tu la traites. Je me fiche que tout le reste de la famille soit gaga à propos d'elle. Mais toi, tu la connais mieux que ça.

Joey: Tu es jalouse?

Gina: Non. Je n'ai besoin d'aucun de ces trucs. Je sais prendre soin de moi. Mais, tu sais, une fois de temps en temps, ce serait sympa d'être gâtée.

Joey: Gina, on sait tous les 2 que si je suis gentil avec toi, tu vas me frapper.

Vendeur: Je peux vous aider?

Joey: Oui, j'aimerais acheter une bague de fiançailles. Quelque chose de pas cher.

Gina: Mais gros.

Joey: Mais pas cher.

Gina: Mais un vrai diamant.

Joey: Ouais, mais je me fous s'il est trouble ou ébréché ou volé dans une tombe.

Vendeur: Si je peux me permettre, vous allez être vraiment heureux ensemble.

Joey: Oh, non. C'est ma sœur.

Vendeur: Oh, donc la bague est pour quelqu'un d'autre?

Joey: Oui, pour mon autre sœur.

(Le vendeur regarde étrangement Joey)

Joey: Oh, votre famille est parfaite, c'est ça?

[Scene: Appartement de Joey & Michael – Gina & Joey]

Joey: Mary Teresa! Tu peux descendre une seconde?

Gina: Je pense toujours que c'est une façon stupide de s'en débarrasser.

Joey: Je ne l'abandonnerai pas dans le désert!

Gina: Ben on n'est pas obligé de prendre mon idée. Glen et Alex en ont aussi!

(Mary Teresa descends)

Joey: J'ai quelque chose pour toi.

Mary Teresa: Un vison? Une voiture? Un poney?

Joey: (Rit) Arrête de deviner, non, non. Non, ça vient de Walter.

Mary Teresa: Walter?

Joey: Exact. Il voulait que tu aies ceci. (Lui montre la bague) "Oh, Walter, c'est tellement beau."

Mary Teresa: Wahou, c'est vrai. Mais il m'a menti. Il doit me reconquérir. Je veux dire, où est le discours, le beau geste?

Gina: Eh bien, quand Joey était au téléphone avec Walter, il y avait un discours qui allait avec la bague. Je n'arrive pas à croire que tu lui aies donné sans le discours. Fais le discours.

(Joey jète un regard mauvais à Gina)

Joey: Ah oui, c'est vrai. Walter m'a dit des trucs. Il a dit que, euh... il voulait que tu saches qu'il t'aime et te chérit. Que tu es la femme la plus spéciale dans le monde entier, et il est très impatient de passer le reste de sa vie avec toi.

Mary Teresa: Eh. Je vais peut-être garder la bague et rester ici.

Joey: Quoi?! Euh... attends, non! (Chuchotant à Gina) Aide-moi!

Gina: (Soupire) Mary Teresa... Je suis vraiment soulagée que tu ne retournes pas avec lui. J'ai toujours été tellement jalouse de toi. Si tu avais épousé Walter, ça m'aurait rendue folle.

Mary Teresa: Vraiment?

Gina: Oui. Si tu ne retournes pas avec lui, alors je vais devoir y aller moi-même. Je pourrais l'épouser et finalement, je serai plus bourge que toi! Je nagerai dans ta piscine.

Mary Teresa: (A le souffle coupé) Jamais! Tu ne peux pas l'avoir. C'est moi qui vais épouser Walter.

Gina: J'en ai trop dit. Je l'ai perdu maintenant.

Mary Teresa: Je vais appeler Walter et lui dire que je rentre à la maison.

Joey: Tu dois vraiment t'en aller? Je veux dire, si tu dois vraiment, il y a un vol à 7h.

Mary Teresa: Je ferais mieux d'aller faire mes bagages. Je voudrais ne pas avoir viré Alex. Bien sur, c'était une voleuse, mais bon sang, elle savait plier.

(Mary Teresa va en haut)

Joey: Merci.

Gina: Oh... ça va aller maintenant que ta sœur préférée est partie?

Joey: Gina, ce n'est pas ma sœur préférée.

Gina: Non?

Joey: Je t'ai pris un petit quelque chose à la boutique.

(Joey retire une petite boîte)

Joey: Il se peut que ce soit les plus petits diamants du monde.

Gina: Oh, tu n'aurais pas du.

(Gina donne un coup de poing dans l'épaule de Joey)

Joey: Je t'aime aussi.

Gina: Tu serais vexé si je les testais sous la lumière noire?

Joey: Non, non, je suis curieux aussi. C'était plutôt pas cher.

Michael: Vous savez quoi? Si Joelle a craqué pour moi, je vais l'appeler.

Joey: Tu appelles une autre fille? Mais Alex est juste là.

Alex: Tu as promis d'arrêter de te moquer de moi.

Joey: Ouais, j'ai menti.

Michael: Ok, c'est son répondeur. Bien, ok.(Au téléphone) Salut, Joelle! C'est Michael. Ecoute, ma voisine m'a dit que j'avais manqué quelques signaux la dernière fois et que tu voulais sortir avec moi. Donc euh, Je pense qu'on devrait le faire. Je voulais dire, sortir, pas coucher ensemble. Même si ce serait bien, parce que je suis vierge. Je veux dire, je ne suis pas vierge, je suis juste... Je ne l'ai juste jamais fait avec une fille. Non pas que je l'ai fait avec un mec.

(Alex saisit le téléphone de Michael et raaccroche)

Joey: Il s'améliore en fait.

[Fin]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène: Appartement de Joey & Michael – Joey & Michael]

Michael: Joey, viens voir. De superbes femmes sortent de cette appartement depuis une heure.

Joey: Une heure? Pourquoi est-ce que tu n'es pas venu me chercher avant?

Michael: J'étais coincé dans le jacuzzi! Je ne voulais pas qu'elles voient mes jambes!

(Ils sortent dans la cour; Une fille marche à travers la cour)

Joey: Bonjour, beauté.

Michael: Je n'ai pas des cuisses de grenouilles!

(La fille s'en va; une autre arrive.)

Joey: Michael, C'est comme dans un rêve. Pince-moi.

(Michael pince les fesses de Joey)

Joey: Sur le bras! Il y a que toi pour choisir les fesses? Je dois savoir ce qui se passe là dedans.

(Frappe à la porte de l'appartement N°8.)

Joey: Salut.

Sara: Salut. Je peux t'aider?

Joey: Oui. J'habite juste en face et j'aimerais me joindre à la réunion de ton club.

Sara: Il ne s'agit pas d'un club. Ce sont mes clientes. Je suis photographe.

Joey: Super. J'adore la photographie érotique.

Sara: Je n'ai pas dit érotique.

Joey: J'ai pourtant entendu quelqu'un le dire. Je m'appelle Joey.

(Joey & Sarah se serre la main)

Sara: Sara.

Michael: Moi c'est Michael.

Joey: Dégage.

Michael: Ok.

(Michael s'en va)

Joey: C'est surprenant que tu sois photographe. Je veux dire, tu es si belle, tu devrait être devant l'objectif.

Sara: Wahou. Tu n'y vas pas par 4 chemins, n'est-ce pas?

Joey: Ok, ok, je vais essayer autrement. J'ai vu une fleur ce matin et je croyais que c'était la plus belle chose que je n'avais jamais vu jusqu'à ce que je pose les yeux sur toi.

Sara: Mmm…

Joey: Ok? Oui.

Sara: Ecoute, j'apprécie vraiment tes efforts, mais tu n'as pas besoin d'en faire autant. Si tu veux m'inviter à sortir, tu n'as qu'à demander.

Joey: Quoi? Te le demander comme ça?

Sara: Oui. Regarde... Veux-tu sortir avec moi samedi?

Joey: Oui.

Sara: Parfait, c'est réglé.

Joey: Attend, attend. Je n'ai même pas complimenté tes yeux.

Sara: Je sais... mon père devait être un voleur parce qu'il a volé deux étoiles dans le ciel et les a mis dans mes yeux.

Joey: Je la connaissais pas celle là. Elle est bonne.

Sara: Passe me prendre à 20h00.

(Sarah ferme la porte.)

Joey: Ok.

(Une fille marche à travers la cour.)

Joey: Salut. J'ai vu une fleur ce matin. Je croyais que c'était la plus belle chose que je n'avais jamais vue jusqu'à ce que je pose les yeux sur toi.

Sara: Vraiment? Merci.

Joey: Ok, je suis pas fou.

[Générique de début]

[Scene: Appartement de Joey & Michael - Joey & Gina – Alex Entre]

Alex: Salut tout le monde!

Joey: Wahou. T'as des nouveaux sous-vêtements sexy?

Alex: Mon dieu! Tu peux voir ça?

Joey: Quand j'étais gamin, j'ai demandé un super pouvoir. Et voilà ce que j'ai eu. Et c'est pour quelle occasion?

Alex: Mon mari arrive demain, alors Gina m'a emmené acheté des sous-vêtements sexy.

Gina: Et heureusement que je l'ai fait, parce qu'elle portait des culottes de grand-mère en coton.

Alex: Ca va être vraiment super de le voir. Ca fait deux mois qu'il est parti.

Gina: Ca fait un long moment loin de ton homme. Vous avez déjà essayer par téléphone?

Alex: Oui. Mais je ne suis pas très douée pour ça. J'ai tendance à trop rire et trop décrire la pièce autour de moi.

Joey: Au fait, tu as loué l'appartement à cette nouvelle fille? C'est sympa. Merci d'en avoir choisi une canon.

Alex: J'ai bien pense que ça marcherait entre vous. Melrose Place me manque.

Joey: J'ai rendez-vous avec elle samedi soir.

Gina: Elle habite juste en face. Et si ça marche pas entre vous? Ca pourrait devenir embarrassant.

Joey: Non, il n'y a pas de situations embarrassantes dont je ne peux me sortir ou que je peux fuir. Ok? Mais je dois vous le dire, cette fille n'est pas facile. Aucune de mes approches habituelles n'a marché sur elle. Je vais devoir sortir mon plan "A".

Alex: Et c'est quoi ton plan "A"?

Joey: Et bien, je l'emmène dans un restaurant où le maître d'hôtel me connaît et en fait des tonnes sur moi. Et puis il nous assied à une table où elle ne peut pas rater ma photo sur le mur. "Oh, comme c'est embarrassant." Et à un moment de la soirée, Un de mes "amis star"m'offre une bouteille de vin... peut-être Bobby Duvall...

Alex: (Sarcastique) Et alors?

Joey: Ou Celine Dion.

Alex: (Excité) Ah oui, ça peut marcher.

[Scene: La Cour – Joey & Alex]

Alex: Tu as hâte d'être à ton rendez-vous ce soir?

Joey: Oh, oui. J'ai appelé le restaurant et j'ai tout organisé.

Alex: Oh, et qui va t'apporter la bouteille de vin?

Joey: J'ai choisi Alan Thicke et Lou Diamond Phillips. Oui... Je trouve ça rigolo

de les savoir amis.

(Eric Entre)

Eric: Salut, Joey, comment vas-tu?

Joey: Salut, Eric, ravi de te voir.

Eric: Merci. Salut chérie.

Alex: Salut.

(Eric & Alex s'embrasse; Eric s'en va)

Joey: Alors, comment se sont passées les retrouvailles?

Alex: C'était ça. Il vient d'arriver.

Joey: Vraiment? Après deux mois? Qu'est-ce que tu fais ici à me parler? Vas-y et rattrape le temps perdu.

Alex: Joey, on est en plein milieu de la journée. On ne peut pas. On peut?

(Joey regarde Alex)

Alex: Oui, on peut. Et on va le faire!

Joey: Ca c'est bien! Il faut bien utiliser ce string!

Alex: Hallucinant. à travers du velours?

[Scene: Au restaurant – Joey & Sara]

Joey: Tu vas adorer cet endroit. La nourriture est super. Le problème c'est que, ils en font trop quand des acteurs viennent.

Sara: Oh, j'aime pas trop les acteurs.

Joey: Tu n'aimes pas les acteurs?

Sara: Non. Ils sont trop égocentriques et ils ont trop besoin qu'on s'interesse à eux.

Joey: Mais ils sont l'équivalent de la famille royale aux USA.

Maitre D'hôtel: M. Tribbiani! Bienvenue. Très bon épisode hier soir.

Joey: Oui, Tony, moi aussi j'ai bien aimé The Apprentice.

Maitre D'hôtel: Par ici, s'il vous plaît. Je vous ai réservé une très bonne table.

Sara: Merci.

(Joey s'appuie contre sa chaise, et pousse sa photo.)

Joey: Est-ce que tu aimes le sport...?

Sara: Qu'est ce que c'est? C'est toi? C'est ta photo?

Joey: Non, ce n'est pas ce que tu crois. J'ai mangé le steak de 3 kilos. Tout comme Bernadette Peters.

Sara: Joey, que se passe t'il?

Joey: Je voulais t'impressionner. Alors j'ai sorti mon plan "A". Toutes mes meilleures techniques d'approches... mes meilleures phrases.

Sara: C'est pas la peine avec moi.

Joey: Ok, on n'a qu'à commander.

Sara: Oui, ok. Tu sais, je commanderais bien un pizza, mais je n'ai pas réussi à en manger une bonne depuis que j'ai quitté la côte Est.

Joey: Moi non plus.

Sara: Tout le monde m'a recommandé d'aller chez Mario's...

Joey: J'y suis allé.

Sara: C'était dégueulasse, non?

Joey: Tellement dégueulasse que j'ai du aller ailleurs et manger une autre pizza juste pour enlever le mauvais goût de ma bouche!

Sara: J'ai de la chance, ma mére m'envoie des pizzas de chez moi.

Joey: Attends, tu viens d'où?

Sara: Philadelphie.

Joey: J'adore vos sandwich!

(Le maître d'hôtel s'approche de la table de Joey et lui donne une bouteille de vin.)

Monsieur D'hôtel: Mr. Tribbiani, Avec les compliments d'Alan Thicke et Lou Diamond Phillips.

(Le maître d'hôtel s'en va)

Sara: Association intéressante.

Joey: Merci.

[Scene: Appartement de Sara – Joey & Sara]

Sara: Je peux t'offrir du vin, avec les compliments de Vanilla Ice et Tom Skerrit?

Joey: Joli. Bien sur.

(Sara verse le vin; Joey regarde ses photographies)

Joey: Elles sont superbes. C'est toi qui les a toutes prises?

Sara: Oui. J'ai pris celle-là à Burma. Cette petite fille vendait des chewing gums dans la rue. Il y avait déjà tellement de mélancolie dans ses yeux... et tellement d'espoir.

Joey: T'as pas pu lui tirer un sourire, c'est ça hein? Qu'est ce tu peux y faire?

Sara: Tu as un visage très intéressant. Je comprends pourquoi tu es devenu comédien.

Joey: Merci.

Sara: Ca ne te dérange pas si je le prends en photos?

Joey: Eh… ok!

Sara: Assieds-toi.

(Joey s'assoie sur le canapé prend plusieurs poses)

Sara: Joey, ne pose pas.

Joey: D'accord.

(Joey pose encore.)

Sara: Je n'arrive pas à saisir ton vrai toi quand tu fais ça.

Joey: Oui, mais et si ça... (Repose sa tête dans sa main et fait la moue) c'était vraiment qui je suis?

Sara: Tu sais quoi? Faisons une pause, buvons du vin, et je ferai ça plus tard.

Joey: Ca me va

(Joey prends une petite gorgée de son vin; Sarah prends une photo de lui.)

Joey: Hé, je n'étais pas prêt!

Sara: Non, c'est super.

Joey: Mais, je ne fais rien, là.

Sara: Détends-toi, sois naturel.

(Sara s'assoie sur le canapé à côté de Joey et continue à le photographier. Elle s'appuie contre lui.)

Joey: Ecoute, si j'étais avec n'importe quelle autre fille en train d'utiliser mon plan "A", je me pencherais et je t'embrasserais dans la seconde, mais je ne suis pas sur... de ce que je dois faire, là.

Sara: Eh bien, le truc de l'appareil photo, c'est mon plan "A", alors laisse moi rendre ça plus facile pour toi.

(Sara embrasse Joey)

Joey: Il se pourrait que je réutilise ça à l'avenir.

[Scene: Appartement de Joey & Michael – Joey, Gina, & Michael]

Joey: (Souriant) Bonjour tout le monde.

Michael: Je suppose que ton rendez-vous avec Sara s'est bien passé hier soir?

Joey: C'était vraiment bien. Elle ne ressemble pas aux autres filles avec qui je suis sorti. On n'a pas fait l'amour, mais... j'ai quand même l'impression qu'il y a comme une connexion. C'est pas trop frivole?

(Alex Entre)

Alex: Hé!

Joey: Hé!

Gina: Hé!. C'est comment d'avoir Eric à la maison?

Alex: C'est génial! C'est bien. C'est un défi. C'est dur.

Joey: Ah bon? Qu'est ce qui ne va pas?

Alex: Je crois que j'ai oublié comment c'était de vivre avec quelqu'un.

Joey: C'est un compromis. Ca nous a pris des mois à Michael et à moi pour que tout soit comme je l'aime.

Alex: C'est différent avec Eric. Par exemple, je faisais des mots-croisés ce matin. L'indice c'était "Avocate de la TV Ally -----" et il a dit "McBeal". Je suis avocate, et je suis cultivée. Je pense savoir qui est Ally McBeal, ok?

Michael: Oui, enfin je suis sur qu'être de retour doit lui demander des efforts aussi.

Alex: Ah oui, et particulièrement depuis qu'il souffre de cette horrible affliction appelée décalage horaire. Tu n'en as peut-être pas entendu parler, puisqu' apparemment, mon mari est la 1ère personne à l'avoir jamais eu.

Michael: J'ai déjà souffert du décalage horaire. Ca peut être dur.

Alex: Il était à Cleveland!

Gina: Donc il t'énerve. Tu as essayé de lui en parler?

Alex: Non. De la manière dont j'ai été élevée, on ne parlait pas de nos problèmes. Quand ma mère était énervée après mon père, elle allait voir le prof de tennis et travaillait son jeu. Elle revenait toujours avec une mine joyeuse. Ca devait être grâce à l'attitude détendue des îles de Diego.

Joey: Oui, c'est surement ça, mais bon... vous devriez peut-être en parler tous les 2.

Alex: Tu as probablement raison. Je vais essayer.

Joey: Fais-moi confiance. Ca va vous aider. Quand j'ai emménagé, je ne supportais pas les ronflements de Michael. On en a parlé, et ça s'est mieux passé ensuite.

Michael: "On en a parlé" ? Tu m'as mis du coton dans les narines et tu m'as scotché la bouche.

Joey: Et on a fait en sorte que ça marche.

[Scene: Appartement de Joey & Michael – Joey & Michael; Sarah entre]

Joey: Hé.

Sara: Hé. Je voulais m'arrêter et te remercier pour les sandwichs boeuf-fromage de Philadelphie que tu as fait venir. Je pense que ces 30 sandwich vont me durer longtemps.

Joey: Je sais que ça parait beaucoup, mais ces sandwichs servent dans beaucoup d'occasions. Un déjeuner pendant un trajet? Cheesesteack. Fatigué après une partie de squash? Cheesesteack. Tu ne trouves pas de cadeau pour un bébé? Cheesesteack.

Sara: J'apprécie l'attention.

Joey: Hé, un voisin d'en face a fait quelque chose de gentil pour toi et tu veux lui dire merci?

Joey & Sara: (Ensemble) Cheesesteack!

Sara: Tu sais, Joey, je dois te dire quelque chose : tu n'es pas ce que je pensais que tu serais. Tu veux sortir encore une fois demain soir?

Joey: Tu me demandes ça comme ça? Je veux bien, mais je pense que j'aurais aimé que tu te donnes un peu plus de mal.

Sara: Si je pouvais réarranger le dictionnaire, je mettrais "toi" et "moi" ensemble.

Joey: Où est-ce que tu vas chercher tout ça?

Sara: On se voit demain soir.

Joey: Ok.

(Sara s'en va)

Joey: Regarde-moi ça, je viens de me faire inviter à sortir.

Michael: Tu l'aimes vraiment beaucoup.

Joey: Oui. En fait, je l'aime tellement bien, que je vais faire quelque chose que je n'ai jamais fait avant. Je ne vais donner rendez-vous à aucune autre fille jusqu'à ce que je revois Sara.

Michael: Tu sors avec elle demain. Ca ne fait que 24 heures!

Joey: Je sais. Ca nous fait 3 filles vraiment déçues. Si Sara me voit avec une autre fille, ça lui ferait bizarre. Elle est juste en face.

Michael: Tu vois? C'est pour cette raison que je ne sors avec aucune fille de l'immeuble.

Joey: (Rit) Bien sur, mon pote!

[Scene: La cour – Joey & Alex; Eric entre]

Eric: Tu n'as pas encore commencé à faire le dîner?

Alex: Il est 3 heures de l'après-midi.

Eric: Qu'est ce que tu veux que je te dise, je suis à l'heure de Cleveland. Bon sang, ce décalage horaire! C'est dur.

Joey: (Chuchote à Alex) Dis quelque chose.

Alex: (Chuchote à Joey) Je ne sais pas.

Eric: (Regarde les mots croisés d'Alex) Oh, chérie, dans tes mots-croisés, tu as manqué une définition facile: "Personnage de Sesame Street : ------- monster". C'est Cookie.

Alex: Ok, on doit se parler.

Joey: Vous savez quoi? Je vais vous laisser un peu d'intimité.

(Joey va dans son appartement, et les regarde à travers la fenêtre.)

Alex: Chéri. Tu sais que je t'aime. Mais je n'ai plus l'habitude de vivre avec toi, et... il y a des choses qui m'ennuient.

Eric: Je suis vraiment désolé. Tu sais, je ne suis pas moi-même, je suis tellement fatigué à cause du...

Alex: Décalage horaire! Oui! C'est drôle que tu évoques ça, parce que justement le problème c'est que tu en parles enormément.

Eric: Oh... je n'avais pas réalisé. Excuse-moi.

Alex: Et, s'il te plait, laisse moi faire mes mots-croisés moi-même.

Eric: Ok.

Alex: Et si tu utilises le vélo d'appartement, tu pourrais peut-être mettre un short, d'accord?

[Plan sur: Appartement de Joey – Gina Entre]

Gina: (Voyant Joey qui regarde par la fenêtre) Ces 2 écureuils sont encore en train de le faire?

Joey: Alex vide son sac à Eric.

[Plan sur: La cour – Alex & Eric]

Alex: Et je n'apprécie pas du tout que tu me critiques quand je chante sous la douche.

Eric: En tant que musicien, ça m'ennuie que tu chantes faux. Et en tant que musicien, ça m'ennuie aussi que tu ne rases jamais tes jambes.

Alex: Eh bien, en tant qu'avocate, ça m'ennuie que ta famille soit nulle!

Eric: Tu sais... pourrais-tu leur dire (Regarde Joey et Gina de la fenêtre) de se tirer d'ici?!

[Scene: Appartement de Joey & Michael – Joey & Michael]

Joey: Michael, regarde, Sara est en train de lire dehors. Chaque diamant a ses imperfections.

Michael: T'as vu cette fille qui traîne là, elle ressemble à une strip-teaseuse.

Joey: Elle ressemble à une strip-teaseuse? C'est une strip-teaseuse. Je l'ai rencontré chez... Oh mon Dieu, elle est là pour me voir! Tu te souviens, j'ai dit que je n'aurais pas d'autre rencard à cause de Sara. J'ai annulé mon déjeuner, mon diner, mais pas mon plan de secours. J'avais oublié mon plan de secours! Bon sang, j'arrive même pas à me souvenir de son nom. Tammy? Terry?

Michael: Pourquoi est-elle dehors?

Joey: On dirait qu'elle est perdue. Elle va demander à Sara où j'habite. Eh toi la fille qui commence par un "T", qu'est ce que t'es venue faire ici?... J'ai besoin de ton aide.

Michael: Ok, qu'est ce que je peux faire?

Joey: Il faut que Sara pense que "la fille qui commence par un T" est venue pour toi ok? Sors, et ramène là ici.

Michael: Ce plan ne fait pas vraiment appel à mes qualités, Joey. Je ne sais pas mentir, je ne sais pas parler aux filles. Je ne sais même pas marcher correctement.

Joey: Entre le jacuzzi et l'appartement, il y a 5 mètres. Vas-y Michael, tu vas y arriver. Je crois en toi.

Michael: Il n'y a aucune autre solution?

Joey: S'il y en avait une autre, tu crois que je te demanderais ça?

(Michael entre dans la cour.)

Michael: Bonsoir. Tu te souviens de moi? Je suis Michael, le neveu de Joey.

Sara: Bien sur, bonsoir.

Michael: C'est mon rendez-vous. (Montre la strip-teaseuse) Je suis là pour elle. Et elle est là pour moi. Il y a comme une connexion là, c'est excitant, Mais je ne sais pas vraiment où ça va nous mener.

Strip-teaseuse: Excusez-moi. Je cherche un appartement. Vous savez où...

Michael: J'habite? Oui, juste là. C'est moi.

Strip-teaseuse: Qui êtes-vous?

Michael: Qui je suis? Je suis Michael, ton amoureux.

Strip-teaseuse: Mon quoi?

Sara: Qu'est ce qui se passe?

Michael: Rien. C'est juste... (Hurlant à la porte) Un homme à terre! Un homme à terre!

(Joey entre.)

Joey: Va dans ta chambre et réflechis à ce que tu viens de faire.

(Michael s'en va.)

Joey: Mesdames, avant que je m'embarque dans quoi que ce soit, vous pouvez me dire ce que vous pensez avoir compris de la situation?

Sara: Si je devais deviner, je dirais que cette gentille jeune fille...?

Strip-teaseuse: Charlene.

Joey: J'en étais si loin?

Sara: Charlene est venue pour un rendez-vous avec toi, et tu as envoyé Michael pour faire croire qu'elle était là pour lui.

Joey: Ce n'est pas ça!

Sara: Alors qu'est ce que c'est?

(Gina entre et voit Joey bégayé.)

Gina: Ha, ha, T'as des ennuis!

(Gina s'en va.)

Sara: A plus, Joey.

Joey: Sara, attends... Charlene, écoute, je vais devoir annuler. Je dois vraiment aller parler avec elle.

Charlene: Ok. Appelle moi.

Joey: Tu t'accroches, toi.

(Joey frappe à la porte de Sara; Sara ouvre la porte.)

Joey: Ecoute, Sara, je suis vraiment désolé pour tout ça. Mais tu dois savoir que j'ai pris ce rendez-vous avec Charlene avant même que je te connaisse.

Sara: Je ne suis pas en colère à cause de ton rendez-vous. Je me fiche que tu vois d'autres filles, mais tu m'as menti, et tu as monté ce plan stupide. Sois honnête, c'est tout. C'est ça le plus important.

Joey: Pour résumer, j'ai le droit de voir d'autres femmes?

Sara: Oui, j'ai bien compris que tu est le genre à avoir beaucoup de succès. Je suis d'accord avec ça.

Joey: Tu es sérieuse?

Sara: On n'est sortis qu'une seule fois ensemble, ce ne serait pas très opportun pour moi d'être jalouse.

Joey: Tout à fait! Tu es trop cool! Ca devrait vraiment marcher entre nous.

(Rick entre)

Rick: Hé Sara!

Sara: Hé Rick.

Rick: On devrait y aller si on veut se faire ce film.

Sara: Tu sais quoi? J'en ai pour une minute, alors fais comme chez toi.

Joey: D'accord. Donc, tu as aussi un rendez-vous.

Sara: Tout va bien?

Joey: Oui, bien sur! C'est génial. J'adore l'idée.

Rick: (De l'intérieur de son appartement) Super! Du cheesesteack!

Joey: Pendant un rendez-vous avec un autre gars? Cheesesteack!

(Joey s'en va et entre dans son appartement)

Michael: Comment ça s'est passé avec Sara?

Joey: Elle ne m'en veut pas. Ca ne la dérange même pas si je vois d'autres femmes.

Gina: C'est super.

Joey: Oui, on peut dire ça. En fait, elle est avec un autre homme en ce moment.

Gina: Tu es d'accord avec ça?

Joey: Pas vraiment. Je me sens un peu jaloux. C'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude. Ca ne m'enthousiasme pas vraiment.

(Alex Entre)

Alex: On a fini. Eric et moi avons parlé. On a crié un peu. On a sorti tout ce qu'on avait sur le cœur. C'était plutôt intense.

Joey: Alex, je suis désolé mais on peut parler de ça une autre fois? Je traverse quelque chose de difficle en ce moment. Il y a ce gars, juste là-bas, qui a ses mains sur mon Cheesesteack.

Alex: Eric et moi, on se sépare.

Joey: C'est plus important.

(Alex crie; Joey la serre dans ses bras.)

[Scene: La cour – Michael est dans le jacuzzi; une fille entre]

Michael: Excusez-moi.

La fille: Oui?

Michael: J'ai vu une fleur ce matin, et j'ai pensé que c'était la plus belle chose qu'il m'ait été donné de voir, jusqu'à ce que je vous vois.

La fille: Wahou, merci. Ca vous dirait d'aller prendre un café?

Michael: Ok.

(Michael sort du jacuzzi.)

La fille: Oh mon Dieu, vos jambes. Je dois y aller.

(La fille s'en va.)

Michael: Maudits mollets de coq!

[FIN]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scene: The Courtyard – Joey, Michael, & Alex]

Alex: C'est le jour-J. Eric déménage.

Joey: - Oh, wahou. Et toi, ça va ?

Alex: - Bizarrement, oui.Je crois que se séparer va nous faire du bien.

Michael: Et ça veut dire quoi ? Vous allez sortir avec d'autres personnes ?

Joey: Parce que si c'est le cas, je connais un type parfait pour toi. il est agent de sécurité là où je travaille. Il habite avec sa mère, mais ils vivent sur un bateau.

Alex: Joey, on ne va pas sortir avec d'autres personnes. C'est l'occasion pour nous de réfléchir à notre relation.

Joey: Dommage. Si E.J. ne se trouve pas rapidement une copine, je crois qu'il va tuer sa mère.

(Eric arrive de leur appartement, pourtant ses bagages.)

Eric: Donc... On se dit au revoir, c'est ça ?

Alex: Oui, c'est ça.

(Alex et Eric S’embrassent; Joey regarde la valise violette qu’Eric porte sur le dos)

Joey: (La vache.) C'est un flingue qu'il a sur le dos ?

Michael: Non.

Alex: C'est la bonne chose à faire, et ce n'est que temporaire.

Eric: Et on a vraiment besoin de prendre un peu de distance.

(Eric Dépose ses affaires dans l’appartement à côté de celui d’Alex.)

 Michael: C‘est tout ?

Joey: C'était pour ça, les adieux si dramatiques ?

Alex: Je sais qu'il n'est pas loin, mais mon mari et moi, on se sépare. C'est énorme.

Joey: Oui, tu as raison. En effet. Désolé.

Alex:Je sais que même si la distance paraît ridicule, dans mon cœur, c'est comme s'il était à des millions de kilomètres.

(Eric arrive derrière Alex)

Eric: Alex.

Alex: Oh, mon dieu. Tu m'as fichu une de ces trouilles !

[Opening Credits]

[Scene: La Cour – Joey – Sarah Entre portant ses courses]

Joey: Oh, laisse le gentleman que je suis t'aider.

(Joey prend un sac)

Sara: Merci. Tu sais, j'ai développé les photos que j'avais prises de toi. Elles sont très bien. Il y en a une en particulier que j'aimerais te montrer.

Joey: Une de nu?

Sara: On n'a pas pris de photos de nus.

Joey: Oh, désolé. Tu as raison. J'ai eu deux séances photo ce jour là. Tu... Tu veux aller au cinéma ce soir ?

Sara: Oh, j'aimerais beaucoup, mais je dois...

Joey: Dîner avec Rick, oui c'est vrai...

Sara: Oui. Mais j'ai hâte d'être à notre rendez-vous de mardi.

Joey: Yeah, yeah. Moi aussi. A mardi alors.

(Ils entrent dans l’appartement de Sara)

Joey: (Regardant dans les sacs de courses) Oh, tu as deux savons là dedans.

Sara: Vas-y, prends en un.

Joey: T'es géniale.

[Scene: Appartement  de Joey et Michael – Gina fait la cuisien pour for Michael – Joey Entre]

Joey: Ok, qu'est-ce qui te ferait le plus plaisir ? Aller au ciné avec moi ou faire à dîner pour un mec chiant ?

Gina: Tu as raison. Michael, débrouille-toi. Joey et moi, on va au ciné.

Joey: Non. Non, Gina. Sara sort encore avec ce Rick. Nom de Dieu, ça m'énerve.

Michael: Joey, dis lui ce que tu ressens.

Joey: Non. Je vais avoir l'air trop accroché et sensible. Les femmes n'aiment pas ça.

Michael: Non. Je ne suis pas d'accord. Tu vois, j'ai dit à

cette fille, Annabelle, dont j'avais besoin émotionnellement, et tu sais, elle a beaucoup apprécié ma franchise. Malheureusement, ça fait six mois qu'elle n'est pas là le week-end, mais quand elle va revenir... ...deux cœurs battant à l'unisson. Je vais vérifier si son e-mail est toujours bloqué.

(Michael s’en va)

Gina: Il va inventer un truc, devenir riche, et les filles suivront.

Joey: Et qu'est-ce que je fais pour Sara ?

Gina: Fais lui passer un super bon moment avec toi qu'elle en oubliera complètement l'autre.

Joey: Oh, ok. Je vais faire ça. Je vais lui apporter des fleurs, lui demander

comment ça se passe à son travail. Je ferai tout ce que doivent faire les mecs moches.

(Le téléphone sonne)

Joey: Salut, Glen. Oui. Gina, c'est Glen pour toi.

(Gina fait sigen à Joey pour qu’il dise à Glen qu’elle n’et pas là)

Joey: Elle n'est pas là. Oui, en effet, j'ai dit "Gina". Mais j'appelle tout le monde Gina. Ecoute, je lui dirai de t'appeler. Ok. Bye Gina. (mains en l’air) Qu'est-ce qui se passe ?

Gina: Je ne voulais pas t'y mêler étant donné qu'il est ton assistant,mais les choses ne vont pas très bien entre nous.

Joey: Pourquoi ? C'est un type adorable.

Gina: Je sais! Il est même trop gentil! Est-ce que tu sais ce que c'est d'être avec quelqu'un qui te demande la permission de parler cochon ? "Est-ce que je peux te demander qui c'est qui commande?"

Joey: Ok. Alors tu vas le plaquer ?

Gina: A chaque fois que j'aborde le sujet, il me regarde avec ses grands yeux. Il est fou de moi. Et s'il se rend compte que je ne suis pas folle de lui, ça va le tuer. J'aimerais pouvoir trouver une autre excuse.

Joey: Tu sais ce qui marche toujours avec moi.

Gina: Je ne vais pas lui dire que je déménage dans un pays qui n'existe pas.

Joey: Y'a toujours de la place au Bishkadoo.

[Scène: L’Appartement de Sara– Sara et Joey]

(Joey apporte des fleur à Sara)

Sara: Des fleurs ! Elles sont magnifiques !

Joey: Tant mieux, je pensais qu'elles te plairaient. Et chez le fleuriste, ils vendaient aussi des ballons en forme de cœur.

Sara: Ca aurait fait un peu trop, je crois.

Joey: Oui, c'est ce que j'ai pensé.

(Joey laisse s’envoler les ballons qu’il cachait dans son dos)

Joey: Je t'ai aussi gravé un CD avec des chansons qui je pense vont te plaire.

Sara: Ohhhh.

Joey: Oui. Du Sinatra, du Marvin Gaye. Et la dernière piste, c'est une blague au téléphone de Lafesse. Je te préviens... Ne bois rien pendantque tu écoutes ça, ou ça te sortira par les narines.

Sara: Y'a un paquet de chansons que j'adore.

Joey: Ca ne m'étonne pas. Je te connais bien, Sara. Qu'est-ce qu'on mange ?

Sara: J'ai fait très simple. J'ai fait une belle salade.

(Joey semble désappointé)

Sara: Je  plaisante. J'ai fait un pain de viande. Moi aussi, je te connais bien.

Joey: Ca aurait pu mal se terminer.

(Sara et Joey vont à la cuisine)

Joey: Si ta viande est aussi bonne qu'elle en a l'air, tu es sûrement la femme parfaite.

Sara: Et si tu me complimentes sur ma viande, tu es sûrement l'homme parfait.

(Ils s’embrassent)

Sara: Tu sais, je pensais que peut-être, après le dîner, je pourrais te montrer ma chambre.

Joey: Oh. Et si on oubliait le pain de viande, et qu'on passait tout de suite à la chambre.

Sara: Sachant à quel point la nourriture compte pour toi, c'est très flatteur.

Joey: Ou, on a qu'à prendre le dîner dans la chambre.

Sara: Ok.

[Scene: Appartement  de Joey et Michael’s – Gina – Joey Entre]

Joey : Bonjour.

Gina: Salut. T'arrives que maintenant de ton rendez-vous?

Joey: Ouais. On a passé notre première nuit ensemble.

Gina: Alors les fleurs et tout le reste, ça a marché ? Plus de Rick ?

Joey: Je pense que le problème "Rick" est réglé. Je vais faire une sieste. J'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, si tu vois ce que je veux dire.

Gina: Pourquoi ? T'étais inquiet ?

Joey: Non, on a...

Gina: Je sais. Tope-là.

[Scene: Chambre de Joey – Alex – Joey Entre]

Alex: Salut.

Joey: Nom de Dieu !

Alex: Désolée, desolée.

Joey: J'ai cru que tu étais une fille que j'avais oubliée là. C'est arrivé.

Alex: Je sais que c'est bizarre d'être dans ta chambre, mais après la séparation d'Eric, j'ai...

Joey: Hey, hey, hey. C'est pas bizarre. Tu souffres. Tu viens pour un réconfort érotique.

Alex: Joey, beurk.

Joey: Beurk ?! Beurk toi-même ! Bon, alors pourquoi tu es là ?

Alex: Je peux voir dans l'appart d'Eric d'ici. Cette séparation est plus dure que prévu, et j'étais en train de l'espionner.

Joey: Quoi? Pourquoi?

Alex: Cette fille de l'orchestre a laissé un message et elle vient le voir aujourd'hui. C'est une violoncelliste.

Joey: Alex, ne sois pas raciste pour autant. Alex, je crois que tu te tracasses pour rien, et ne commence pas à espionner les gens.

Alex: Je fais ça depuis là 6ème. Mon copain me trompait. Tu connais beaucoup de gamines de 12 ans avec des jumelles militaires allemandes ?

Joey: Tu as déjà espionné Eric ?

Alex: Selon mon registre d'espionnage, Je ne l'ai plus refait depuis le lycée. Ah, Trevor. Tu disais que tu n'étais pas gay. "L'homme du parc" ne serait pas d'accord.

[Scene: Appartement de Joey et Michael – Gina et Joey]

Joey: Hey.

Gina: Hey.

Joey: Je remonte juste à manger pour Alex.

Gina: Elle est déjà dans ton lit ? Cherchant un réconfort érotique ?

Joey: C'est ce que je pensais ! Non, elle espionne son mari.

Gina: Je l'aime de plus en plus. Sara a déposé ça pour toi. (Elle tend un paquet à Joey)

Joey: Hmm.

(Glen frappe à la porte)

Gina: C'est Glen. Il arrêtait pas d'appeler donc j'ai décidé d'agir et de rompre. Tu pourrais peut-être rester, et être là en cas de coup dur ?

(Joey monte les escalier rapidement, Gina ouvre la porte)

Gina: Hey.

Glen: Hey.

Gina:

Glen, on doit parler. Assieds-toi.

Glen: Okay.

Gina: Glen, tu... es un gars sympa. Mais les choses ne marchent pas entre nous.

Glen: Je savais que quelquen chose n'allait pas. Et maintenant j'ai le droit au discours du mec sympa. Même si je le sentais venir, ça fait mal. (Les yeux s’agrandissent)

Gina: Pas les gros yeux, ne me fais pas ça.

Glen: A quoi tu t'attendais ? Tu sais ce que veut dire "sympa", c'est un code pour "ennuyeux." Je t'ai rendu malade et endormie en même temps.

Gina: Non, Glen, je veux pas que tu te sentes mal.

Glen: Comment ? Tu me hais.

Gina: Non, je ne veux pas que tu penses ça.

Glen: Alors, pourquoi rompre ? Si tu me hais pas, c'est quoi ?

Gina: C'est, euh, euh...

(Michael entre)

Michael: Oh, salut.

(Michael s’en va)

Gina: Michael... te déteste.

Glen: Quoi ? Je lui ai à peine parlé.

Gina: Ouais, il l'a bien remarqué. Désolée, je ne peux pas être avec quelqu'un contre mon fils.

Glen: Mais peut être que si...

Gina: Non, j'y ai déjà pensé, ça ne marchera pas.

(Gina pousse Glen dehors et ferme la porte)

[Scène: Chambre de Joey– Joey et Alex]

Joey: Sara m'a donné une de ses photos. Maintenant quand je la vois, je pense à elle. C'est pas beau ?

(Joey montre a photo à Alex)

Alex: C’est unephoto de toi.

Joey: Ouais je sais. Ces yeux brûlent en toi, pas vrai ? Pardon, désolé. Je ne devrais pas parler de Sara.

Alex: Pourquoi pas?

Joey: Parce que ce n'est pas délicat. Nos relations sont complètement différentes. La mienne est... (faisant le geste que tout va bien). Et la tienne... (imitant un crash).

Alex: Merci d'être si délicat.

Joey: (montrant sa photo) C’est ce que nous sommes.

Alex: (regardant pas la fenêtre) Voilà  la violoncelliste. Elle est plus jolie que je ne l'aurais cru.

Joey: Laisse moi voir. (Il prend les jumelles d’Alex). Waow, c'est pas ce que je croyais, une violoncelliste.

Alex:  Mon dieu, Eric la laisse rentrer. (Gasps) Ils se serrent la main ! Prenez une chambre !

Joey: Alex, arrête, assez. Je n'arrive pas à croire ça.

Alex: Voilà Sara. Qui est le gars avec elle ?

Joey: Donne-moi ça. (prenant les jumelles) Elle a encore rendez-vous avec Rick ? Après notre nuit ? Elle vient de l'embrasser.

(Alex imite un crash)

Joey: J'arrive pas à croire qu'elle embrasse Rick.

Alex: Même si ce n'est pas en rapport avec moi, je peux mettre ça dans mon rapport ?

Joey: (Glares at Alex) Mon dieu, je croyais qu'on était passé à un autre niveau. Comment peut-elle faire ça ?

Alex: Tu ne vois pas d'autres personnes ?

Joey: Oui, mais je n'ai pas été avec d'autres depuis Sara. Tu sais quoi ? Voilà le problème. Je suis là pendant qu'elle fait des trucs. Si elle va avoir un rencard ce soir, alors moi aussi.

Alex: Il est déjà 8 h, comment tu vas trouver un rencard ?

Joey: Donne-moi une lettre.

Alex: H?

Joey: (Au téléphone) Salut, Heather. C’est Joey. Ouais, non, oui. (Mians en l’air) Elle va venir.

[Scène: Appartement de Joey et Michael– Michael – Glen Frappe à la porte]

Michael: Entrez.

(Glen Entre)

Glen: Hey.

Michael: Oh, hey, Glen. Joeyest en haut.

Glen: En  fait, je voulais te parler, mec.

Michael: Tu as un problème de maths, ou...?

Glen: Non, c'est juste... Je pensais que...Toi et moi, on n'a pas fait connaissance,j'ai pensé qu'on pourrait faire un truc sympa.

Michael: Comme quoi ?

Glen: Si on part maintenant, on peut être à Disneyland avant que ça ferme.

Michael: Disney Land? Maman est au courant ?

Glen: Non.

Michael: Je peux aller sur Space Mountain?

Glen: Bien sur.

Michael: Tu m’achètera un barbe à papa ?

Glen: Autant que tu veux.

Michael: Félicitations, Glen. Tu m'emmènes à Disneyland.

[Scène: Appartement de Joey et Michael – Joey et Alex]

Alex: Une blonde en approche. 10 m de la porte.

Joey: Merci

Alex: 5 mètres!

Joey: Compris, Alex!

(Heather frappe à la porte, Joey lui ouvre)

Joey: Salut, Heather. Merci de passer. (embrassant Heather)Qu'est-ce que c'est que cet uniforme ?

Heather: Je suis venue direct du boulot.

Joey: Un peu moins "pas de redevance sur les écrans plats jusqu'en 2006".

Heather: Maintenant on a un accord...

Joey: Heather, Heather, non...

(Sara et Rick entrent dans la cour)

Sara: Hey, Joey. You remember Rick. We’re just on our way out.

Joey: Ouais, on allait juste sortir. Voici mon rendez-vous, Heather. Tu ne peux pas le voir, mais elle a un super corps. (À Heather) Tu leur montres ton piercing au nombril ? Non, comme tu veux. (À Sara) Qu'est-ce que vous avez prévu ?

Sara: On va voir un film.

Joey: C'est tout ? On va au cinéma et au restaurant.

Sara: Oui, eh bien on ira sûrement prendre un verre.

Joey: Eh bien on ira sûrement prendre une cuite.

Sara: Super ! Passez une bonne soirée.

Joey: Sans problème. Amusez-vous bien à boire avec modération.

[Scene: Appartement de Joey et Michael – Gina – Michael et Glen Enter]

Michael: Vraiment, merci Glen.

Glen: On recommence quand tu veux, mon pote, quand tu veux.

Gina: What’s going on? What are you guys doing together?

Glen: Je voulais me rapprocher un peu de Michael, alors je l'ai emmené à Disneyland.

Gina: Je croyais qu'on était d'accord pour boycotter cet endroit ?

Michael: Maman, pour la dernière fois, ils ne servent de bière à personne. Pas seulement à toi, ok ? En plus, si mon nouveau pote Glen et moi voulons aller dans un parc d'attraction, on ira dans un parc d'attraction. Ou au planétarium, n'est-ce pas ? On s'y retrouve mardi ?

Glen: J’y serai.

Michael: Ok, comme tu veux.

Glen: No, no, no. Comme tu veux.

(Michael Leaves)

Glen: je n’y arriverai pas.

Gina: Quoi?

Glen: Ecoute, Gina, je voulais vraiment que ça marche, mais je ne peux pas passer une seconde de plus avec ... Igor Bogdanoff. Tu peux me dire qui va dans un grand 8 et te parle de vélocité parabolique ? Et, bien évidemment, si une souris réelle avait une tête et des oreilles si grandes, son cou se briserait ! Alors... je suis vraiment désolé, mais...C'est vraiment fini. Mon Dieu, je l'entends venir. Je dois filer.

(Glen se sauve,; Michael entre, portant enters holding a back)

Michael: C'est moi qui avais raison à propos de ce que j'ai dit à Glen tout à l'heure. Il se trouve que les pirates des Caraïbes, dans la vraie vie, n'auraient jamais couru après des femmes, puisqu'ils étaient de bons pères de famille, très croyants.

Gina: Je ne t’ai jamais autnat aimé.

[Scene: Chambre de Joey – Joey et Heather Entrent]

Joey: Alex, tu es là ?

Heather: Qui est Alex?

Joey: Alors... bienvenue dans ma chambre. Vous trouverez des bouteilles d'eau à votre gauche,

 des couvertures et des oreillers pour votre confort. Et notre temps de vol est programmé pour 3 heures et 20 minutes.

Heather: Joey, tu m’as déjà fait ce speech.

Joey: Bien, donc je n'ai pas besoin de te montrer où sont les issues.

(Heather embrasse Joey; Joey regarde la photo que Sara lui a donné)

Joey: Ok, tu pourrais... attendre une seconde ?

Heather: Okay.

(Joey retire la photo du mur)

Heather: Cette photo de toi est trop mignonne. Qui l'a prise ?

Joey: Quelqu'un qui est si loin de mon esprit, que j'ai du mal à me souvenir de son nom. Alors, où en étions-nous, Sara ?

Heather: Attends, tu viens de m'appeler "Sara" ?

Joey: Oh, tu n'aimes pas ça, Heather ?

Heather: En fait, non, je n'aime pas ça. Qu'est-ce qui se passe là ? Tu n'as pas envie de faire ça ?

Joey: J'en ai envie. J'en ai pas envie.

Heather: Je m’en vais.

Joey: J’en étais sûr.

(Heather s’en va; Alex sort de derrière es rideaux)

Alex: Va parler à Sara!

Joey: Tu pourrais arrêter de faire ça ?!

Alex: Excuse-moi, excuse-moi. Je t'ai entendu arriver, mais je ne voulais pas partir.

Joey: Je ne comprends rien. Sara sort avec quelqu'un d'autre. Pourquoi moi je n'y arrive pas ? Je ne peux plus supporter ça. Je vais lui parler.

Alex: Ok, sur le chemin, tu pourrais un peu essuyer la fenêtre d'Eric ?

[Scene: Appartement de Sara – Sara et Rick – Joey Entre]

Sara: Joey?

Joey: J'espère que t'es fière de toi ! Rick. Grâce à toi, mon rencard est foutu.

Sara: Comment ça?

Joey: A cause de la photo que tu m'as donnée. Maintenant, à chaque fois que je me regarde, je pense à toi.

Sara: Oui enfin, tu avais l'air de bien te débrouiller pour m'oublier avec cette fille de la Hi-Fi.

Joey: Tout d'abord, elle bosse au rayon TV. Secondo, je l'ai renvoyée chez elle. Je n'arrivais pas à m'amuser avec elle, tu n'arrêtais pas d'être dans ma tête.

Sara: Parce que tu crois que je m'amuse, moi ? Tu crois que ça me plait d'être avec "Rick" ?

Rick: Je pensais que ça se passait bien. J'avais fait le guacamole moi-même.

Joey: Alors, si tu n'aimes pas ce type, pourquoi est-ce que tu continues à le voir ?

Sara: Parce que je ne peux pas mettre tous mes oeufs dans le même panier.

Joey: C'est peut-être parce que je n'avais pas encore trouvé la bonne ?

Sara: Tu prétends que c'est moi ?

Joey: Oui, peut-être !  (À Rick) C’est vraiemnt bon, au fait.

Rick: Merci. Vous savez quoi ? Je vais y aller. Vraiment dommage, vous ne connaîtrez jamais mes tacos.

(Rick s’en va)

Sara: Qu'est-ce qu'on est en train de dire, là ?

Joey: Je suppose... Qu'on est en train de dire qu'on veut être ensemble et avec personne d'autre. Ca m'a fait moins peur quand je l'ai hurlé tout à l'heure.

Sara: Si on fait ça, je veux être sure que c'est pour les bonnes raisons. Et pas parce que tu es jaloux, mais parce que ce sera quelque chose que tu veux vraiment. Donc je pense que tu devrais prendre le temps d'y réfléchir.

Joey: Très bien, Je vais y réfléchir.

(Joey s’en va et revient)

Joey: C’est tout réfléchi. (il embrasse Sara)

Sara: Wahou, ce guacamole est réellement bon.

[Scene: Chambre de Joey– Alex espionne son mari – Joey Entre]

Joey: Hey. Je suis juste revenu prendre ma brosse à dents. La violoncelliste est encore là ?

Alex: Ouais.

Joey: Je viens d'avoir une bonne conversation avec Sara.

Alex: Je sais. J'ai lu sur vos lèvres. C'était magnifique. Je pense que je commence un peu à délirer. J'ai vu Chewbacca traverser la cour.

Joey: C'était Michael, ma puce, il va à une convention. Tu dois dormir un peu. Ecoute, il ne se passe rien, là-bas. Va te reposer. Je vais les surveiller jusqu'à ce qu'elle parte, ok ?

Alex: Attends, je dois me le mettre dans mon registre.

Joey: Je vais le faire pour toi.

Alex: Ce n'est pas la procédure, mais d'accord.

(Alex va dans le lit de Joey; il regarde l’appartement d’Eric. La violoncelliste allait partir, Eric l’embrasse, du coup, ils retournent dans l’appartement d’Eric.)

[End]

Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F.

[Scène: Appartement  de Joey et Michael – Joey, Gina  et Michael]

Joey: Hep, hep...

Gina: Oh, super, t'es encore debout. Tu vas pouvoir arranger ça. Lequel d'entre nous est le plus chiant?

Joey: Gina, je n'ai pas le temps de jouer. J'ai un gros problème.

Gina: Choisis.

Joey: Ok-- Gina, tu es la plus chiante.

Gina: (À Michael) Je te l'avais dit!

Joey: Ok, écoutez-moi, s'il vous plaît? Ok, vous vous rappelez qu'Alex était là haut à espionner son mari de ma chambre? Et bien, quand elle s'est endormie, j'ai vu son mari embrasser une autre femme.

Gina: Oh mon Dieu.

Joey: Je sais, et elle ne se doute de rien. Elle est là-haut en train de dormir comme un ange. Et de baver comme un pitbull.

Michael: Et alors, qu'est-ce que tu vas faire? Tu vas lui dire?

Joey: Je sais pas.

Gina: Je peux te dire de par mon expérience personnelle, que quand tu découvres un truc comme ça, c'est toujours sur l'ambulance qu'on tape.

Michael: Je crois que l'expression c'est "tirer sur l'ambulance".

Gina: Quelle expression?

Joey: Tu sais quoi? Je crois que tu as raison. Ce n'est pas à moi de le lui dire. C'est plutôt à Eric de le faire. Je vais avoir une petite conversation avec lui.

Michael: Et tu crois qu'il va t'écouter?

Joey: Oh oui, il a peur de moi. Il pense qu'on est dans la Mafia.

Michael: Pourquoi ? Tout ça parce qu'on est Italiens?

Joey: Non, parce que ta mère le lui a dit.

Gina: Ca nous rend plus intéressants.

[Générique de début]

[Scene: Appartement d’ Eric – Joey et Eric]

Joey: Salut, Eric, je peux te parler un moment?

Eric: Oui, bien sûr. Entre.

Joey: Merci. Ok, écoute, j'ai vu un truc hier soir que je n'étais pas sensé voir.

Eric: Oh, mon dieu! Quelqu'un a été tué? Quoi? Quelqu'un vous a vendu aux flics?

Joey: Je ne suis pas dans la Mafia!

Eric: Ok, bien sûr, bien sûr.(Chuchotant)Les Fédéraux.

Joey: Eric, Eric, Eric. Je t'ai vu embrasser cette femme hier soir.

Eric: Quoi? Ecoute, non, ce n'est pas ce que tu crois.

Joey: Ecoute, je connais les excuses, ok? Je les ai toutes utilisées. C'est une amie d'enfance. C'est ma sœur. Elle avait du beurre de cacahuète dans la bouche et je crevais de faim.

Eric: Ok. Alex est au courant?

Joey: Non. Je ne lui ai pas dit.

Eric: Oh, merci mon dieu. Merci.

Joey: Parce que je crois que c'est toi qui devrais lui dire.

Eric: Tu as raison.Tu as raison. Je vais lui dire. Ecoute, on est à vif en ce moment, et on n’est pas en très bon terme. Alors, laisse moi trouver le bon moment.

Joey: Très bien. Mais n'attend pas trop, où alors je reviendrai te voir.

Eric: Oh, mon dieu. Avec tes...(chuchtant) "associés"?

Joey: En effet

(Joey embrasse Eric sur les joues et s’en va, sur une musique Italienne)

[Scène: Chambre de Joey – Joey et Michael]

Michael: Salut.

Joey: Salut.

Michael: Qu’est-ce que tu fais ?

 Joey: Toute cette histoire avec Alex et Eric m'a fait réfléchir, tu sais. Tout se passe si bien entre moi et Sara que je ne veux pas tout gâcher en couchant avec une autre. Alors tu sais ce que je vais faire?

Michael: Devenir une autre personne?

Joey: Non, non, je vais appeler toutes les filles avec qui je suis sorti et je leur dis que je ne suis plus disponible. Alors, voyons, qui est la suivante?

Michael: Joey...Tu penses vraiment pouvoir laisser tomber les autres femmes?

Joey: Oui. Je pense qu'il est temps. Je veux dire, j'ai connu beaucoup de femmes. J'en ai eu une de chaque pays du monde, sauf l'Islande.

Michael: Vraiment? C'est la seule nationalité que tu n'as jamais eue?

Joey: Ouais. J'ai cru en avoir une. J'ai passé tout le week-end avec cette fille. Et en fait elle était Danoise.

(Sara Entre)

Sara: Salut.

Joey: Salut.

Michael: Salut.

Sara: Vous les Tribbiani, vous devez avoir de supers gênes, vous êtes tous beaux.

Michael: (laughs awkwardly) Whoo.

Joey: Ne lui fait pas compliments. Ca lui tourne la tête.

Sara: C'est quoi cette liste de prénoms de femmes?

Joey: Oh, je fais le ménage-- je leur fais savoir que je ne suis plus disponible.

Sara: Oh. C'est une très bonne idée. Je vais appeler toutes mes anciennes conquêtes.

Joey: Sois gentille avec eux.

Sara: Oui.C'est pratique, tous les joueurs des Tennessee Titans sont à l'entraînement.

Joey: Quoi ?!

Sara: Je plaisante.

Joey: Oh.

Sara: Ok, je devrais y aller.

Joey: Oui, tu devrais y aller.

Sara: Au revoir.

Joey: Au revoir.

(Joey et Sara s’allongent sur le lit et commencent à s’embrasser; Michael les fixe)

Joey: Michael, tu veux bien nous donner un peu d'intimités?

Michael: (riant maladroitement) Ok. Tu sais, je ferais ça un jour, parce que je suis beau.

[Scène: Appartement  de Joey et Michael – Joey et Michael – Le téléphone sonne]

Joey: (Répondant au téléphone) Allô, je ne suis plus célibataire. Je suis en couple maintenant.

Bobbie: Joey,  c'est Bobbie.

Joey: Oh, salut, Bobbie, c'est juste...

Bobbie: Oh, chéri, je me fiche de ce que tu faisais. Tant que tu n'est plus sous stéroïdes, Ca ne me concerne pas.

Joey: Heu, je n'ai jamais pris de stéroïdes.

Bobbie: Oh, bien sûr, un front, ça pousse comme ça tout seul. Bref, j'ai de bonnes nouvelles. Deep Powder vient d'appeler, ils veulent que tu viennes plus tôt pour une séance de maquillage sur tout le corps. Tu  as une scène d'amour importante demain.

Joey: Vraiment? Je suis obligé?

Bobbie: Ca va être super. C'est avec Carmen Electra. (Joeyreste silencieux pendant une minute) Allo? Allo? (Joey semble paralysé avec le téléphone dans sa main)

Michael: Joey. Joey. (gesticulant devant le visage de Joey)

Joey: Je suis dans la merde. J'essaye de bien me comporter, et maintenant je dois faire une scène d'amour avec Carmen Electra.

Michael: Et alors? C'est... pour ton travail, non? C'est pas comme si tu étais en véritable situation romantique avec elle. C'est...

Joey: Oh, Michael... Michael... vous les gens "normaux", vous êtes si naïfs. J'ai  fait 75 scènes d'amour dans ma carrière. Et tu sais combien de fois on a fini par vraiment coucher ensemble après?

Michael: Soixante-quinze ?

Joey: Deux cent quarante quatre !

[Scène: Appartement  de Joey et Michael – Gina et Joey]

Gina: Salut.

Joey: Salut.

Gina: Alors, tu as parlé à Eric?

Joey: Oui, oui, il va le dire à Alex, mais il veut attendre le bon moment.

Gina: Il a intérêt à être gentil avec Shirley.

(Joey regarde Gina, interrogatif)

Gina: Elle me fait penser à la Shirley de ma Laverne.

(Le téléphone sonne, Joey répond)

Joey: Oh, Sharon, merci de me rappeler. Les autres filles du Hawaiian Tropic girls sont là? Super, met le haut-parleur? Ok, les filles, j'ai de mauvaises nouvelles.

(Joey sors, Alex entre)

Alex: Hey! Je viens de parler à Eric.

Gina: Oh, chérie, je suis désolée.

Alex: Ouais, on est séparé et il veut que je t'appelle sa mère pour son anniversaire? Je ne veux pas l'appeller! Cette femme ne m'aime pas. La 1ère fois que je l'ai rencontrée, elle a regardé ma poitrine et dit "C'est quoi ça?"

Gina: C'est tout ce dont vous avez parlé?

(Joey entre)

Alex: Ouais. Il est pas croyable.

Joey: Qui?

Alex: Eric. Je viens d'avoir une conversation très intense avec lui.

Joey: Oh, il m'a dit qu'il allait te parler. Ca va?

Gina: Joey, je peux te voir dehors une seconde?

Joey: Gina... Alex vit quelque chose de difficile là. Tu peux pas être un peu plus sensible?

Gina: Joey! Sur le patio ! Maintenant !

(Gina sors sur le patio,  Joey ferme la porte et la ferme)

Joey: Pfff! Faut toujours qu'on parle d'elle ! Je suis désolé. Continue. Assis-toi.

Alex: Je suis tellement en colère, tu sais. Je sais que je vais paraître dure mais je hais cette femme.

Joey: Alex, Eric est aussi responsable dans l'histoire.

Alex: Ouais, peut-être bien.

Joey: Peut-être bien? Il lui a roulé une pelle!

Alex: Eric a roulé une pelle à sa mère?

Joey: Quoi?! D'abord, il roule une pelle à cette fille, puis sa mère?! Ressaisis-toi, mec!

(Gina revient de la cour en courant)

Gina: Joey, ne dis rien!

Alex: Il... ils se sont embrassés?

Joey: Ouais. Je suis vraiment désolé, Alex.

Gina: Moi aussi.

Alex: Je n'arrive pas à y croire.

Joey: (embrassant Alex) Je sais. (À Gina) Ca aurait été sympa de me prévenir.

Alex: Comment Eric a pu faire ça? Oh, mama mia, c'est pas bon.

Joey: (À Gina) "Mama mia"?!

Alex: Qu'est-ce qu'il s'est passé? Ils se sont juste embrassés ou est-ce qu'ils ont...?

Joey: Je ne connais pas les détails, ok? C'est pour ça que je pensais que c'était important que ce soit Eric qui t'en parle.

Gina: Mais comme ça, c'est bien aussi.

Alex: on s'est séparés pour qu'on puisse travailler sur notre mariage. Et maintenant il est avec une autre femme?! Je sais que je l'espionnais, mais je ne pensais pas vraiment qu'il ferait quoi que ce soit. Comment je vais pouvoir lui pardonner?

Joey: Tu es sûre que tu vas le lui pardonner?

Alex: Ouais. Qu'est-ce que je suis censée faire d'autre ?

Gina: Mets-toi en colère!Alex, c'est important. Et ce n'est pas votre seul problème. Il est toujours en tournée. Quand il est là, vous communiquez à peine. Vous n'avez pas une vie sexuelle passionnée.

Alex: Gina! Ne parle pas de ma vie "S"!

Gina: Et là, un jour après votre séparation, il est avec une autre?! Et tu vas accepter ça? Tu mérites mieux.

Alex: Ok, vous avez raison. Je vais lui parler.

Gina: Pas lui parler-- lui crier dessus.

Alex : Je n'aime pas trop crier.

Joey: Oh, alors emmène Gina avec toi, elle crie tout le temps.

Alex: Tu sais, ce sera sûrement une bonne chose de t'avoir avec moi. Tu sais, pour me soutenir moralement. Comme ça, si je commence à céder, tu m'en empêcheras.

Gina: Ce serait inapproprié. Ca va certainement faire empirer les choses. D'accord!

Alex: Merci.

(Alex et Gina partent; Michael entre)

Michael: Alors... Je viens de finir tes scènes avec Carmen Electra. Ouais. Elles sont assez intenses. Prépare-toi à rougir.

Joey: Je pense que ça va aller. (prenant le script que tient Michael) Mama mia! Oh, C'est pas bon tout ça, et c'est Carmen Electra. Elle et moi dans une scène d'amour, c'est une bombe sexuelle à retardement. Ok, ok, j'ai besoin de la désamorcer. Quelque chose de tellement tue l’amour que ça désexualisera toute situation. J'ai besoin d'une douche froide vivante. Hé mon pote, tu veux rencontrer Carmen Electra?

Michael: Bien sûr !

Joey: Ok, viens.

[Scène: Appartement d’Eric – Gina et Alex]

Alex: Eric? Eric? Il ne doit pas être là. Je n'arrive pas à croire qu'il était dans cette chambre en train d'embrasser une autre femme. Je suis tellement en colère que je pourrais casser quelque chose.

Gina: Fais-le. Quel est l'objet qui compte le plus pour lui?

Alex: Son violoncelle. Mais on ne peut pas le casser. il compte trop pour lui.

Gina: On va juste le prendre... Et le mettre au milieu de la pièce. Et il va voir toutes les autres choses qu'on aura abîmées, et il se demandera toujours "Qu'est-ce qu'elles ont fait à mon violoncelle?"

Alex: Oh... Ca va vraiment lui embrouiller les neurones.

Gina: Je 'lai déjà fait à un de mes ex.

Alex: Oh, il jouait d'un instrument?

Gina: No Non. C'était un kg de hash.

[Scène: The Deep Powder Set]

Michael: Oh mon dieu, là voilà. Voilà Carmen Electra.

Joey: Elle arrive. Ok, reste à côté de moi.

Michael: Ok, écoute... Sois fort. Souviens-toi de Sara. Ok? Tu ne peux pas la quitter. Elle me trouve mignon.

(Carmen approche)

Carmen: Hey, Joey.

Joey: Hey.

Carmen: Je suis très excitée à l'idée de travailler avec toi. Je suis vraiment fan de Days of Our Lives. J'adore Drake Ramoray.

Joey: Merci. Oh, voici mon neveu, Michael.

Carmen: Salut. Je suis Carmen.

Michael: Oh.

Carmen: Oh, ton col est un peu retourné. (remet le col de Michael)

Michael: Oh.

Carmen: Voilà.

Michael: Merci.

(Carmen s’en va)

Michael: Couche avec elle, s’il te plait.

Joey: Michael!

Michael: Ecoute, tu as un gros problème là.

(Bobbie entre)

Bobbie: Joey! Je suis venu pour voir ta scène.

Joey: Oh, hé,hé.

Bobbie: (Voyant Michael) Oh et toi. Encore, encore. (prenant Michael) Oh, qu’est-ce que tu fais là ?

Joey: Il est là pour m'empêcher de coucher avec Carmen Electra.

Bobbie: Oh, vraiment? et qui m'empêche de coucher avec lui?

(Michael s’enfuit)

Joey: Pourquoi tu l'as fait fuir? Il était mon bouclier.

Bobbie: Pourquoi ne veux-tu rien faire avec Carmen Electra? C'est la seule femme avec qui je coucherais...ou du moins c'est ce que je pensais jusqu'à samedi dernier.

Joey: Cool. Ouais... Ok, écoute, je...je suis inquiet parce que je viens d'entamer une relation exclusive.

Bobbie: Tu as fait quoi?

Joey: Ouais, ouais, ouais.on est exclusif, et je...

Bobbie: (riant) Exclusif ?!

Joey: Alors si tu pouvais les faire récrire le script un petit peu, ce serait génial.

Bobbie: ON va prévenir les scénaristes et réalisateurs-- Joey Tribbiani a une relation amoureuse exclusive. Arrêtons Hollywood. (riant) Exclusif! Quel idiot!

Director: Joey, on va répéter la scène avec Carmen avant de tourner. D'accord, commençons par le début.

Carmen: je viens de remporter 4 années de plus au Sénat. Le mandat d'un sénateur ne dure pas 6 ans?

Director: S'il vous plait, contentez-vous de suivre le script.

Joey: Le  Sénat est un grand ami de Powder Mountain.

Carmen: On aimerait être plus que des amis. (Se pressant contre Joey)

Director: Ce serait le moment idéal pour que le Sénateur enlève sa veste.

(Carmen enlève sa veste)

Joey: (à lui-même) Ok, il n'y a rien de grave. Rien de grave. (regardant Carmen sans sa veste) Ca c'est le bouquet.

Director: Et maintenant Carmen s'approche tout près.

(Carmen s’approche plus près de Joey et le prend dans ses bras)

Joey: On pourrait faire une pause, j'ai oublié mon texte là.

Carmen: Le script dit juste : "ad-lib respiration profonde."

Joey: La vache, ça c'est du bon dialogue.

Director: Ok, vous pouvez rester dans cette position pendant qu'on ajuste les caméras? Très bien.

Joey: Waouh, je ressens vraiment une chaleur. Tu es vraiment une bonne actrice.

Carmen: Je ne joue pas, là. On va faire l'amour aujourd'hui.

Joey: deux cent quarante cinq…

[Scène: Appartement d’Eric– Gina et Alex]

Gina: (mettant une cravate) Tu m‘as reconnue ? Je suis Annie Hall.

Alex: Ok, devine quoi, j'ai cassé un cadre photo de sa mère, j'ai reculé toutes les horloges de 10 minutes, comme ça il sera toujours en retard, et j'ai fait en sorte que le câble n'enregistre que de la lutte.

Gina: Oh, c'est bien. Faire un tas de crasses puis faire quelque chose de sympa pour le désorienter.

Alex: Mon Dieu, c'est le foutoir ici. On n'a pas été trop loin?

Gina: Ne flanche pas. Sois forte. On va s'en sortir ensemble. D'accord?

(Eric Entre)

Eric: Qu'est ce que c'est que ce...?

(Gina coupe une des cravates d’Eric)

Eric: Oh mon Dieu. Tu sais.

Alex: Oui.

Eric: Qu'est ce que vous avez fait à mon alto?

(Gina shrugs)

Eric: Alex, je suis vraiment désolé. Je me sens mal après ce que j'ai fait. C'était une énorme erreur. Et si je pouvais revenir en arrière, je le ferais. Mais…tout ce que je peux faire, c'est te dire que je suis vraiment, vraiment désolé.

Alex: Bon... c'est un 1er pas.

Gina: Ahem.

Alex: Oui, c'est un 1er pas.

Eric: (à Gina) Vous pourriez au moins arrêter de les couper?

Gina: (Coupant une autre cravate) Non.

Eric: Ecoute, Alex, tu devrais essayer de voir ça de mon point de vue. Je veux dire, c'est toi qui voulais qu'on se sépare. Tu m'as imposé ça.

Alex: Qu...qu'est ce que tu dis?

Eric: Ce que j'ai fait était mal, bien sur, mais tu dois prendre tes responsabilités dans cette affaire, chérie. C'est un peu ta faute aussi.

Alex: Gina, tu peux y aller.

Gina: Tu es sure?

Alex: Oui, je m'occupe de ça.

(Gina attrapes un bouteille de vin et se dirige vers la porte)

Eric: Excusez-moi, je pense que ce vin m'appartient.

Gina: YesOui, mais vous me l'avez offert en signe de respect.

Eric: Profitez-en!

[Scène: Loge de Joey]

Michael: Tu as repoussé Carmen Electra. Mais comment t'as fait?

Joey: J'ai fait tout mon possible pour me distraire. Tu vois, j'ai pensé à Sara, j'ai pensé à du base-ball, j'ai pensé à des sandwiches. Ca a peut-être pas été ma meilleure interprétation, là. Ok, mettons toutes les chances de notre côté. (donnant des clés à Michael) Va chercher la voiture, et sors-moi de là. Je ne me sentirai pas en sécurité tant que je ne serai pas à la maison.

(Michael s’en van Joey appelle Sara)

Sara: (répondant au téléphone) Ici la petite amie de Joey Tribbiani.

Joey: Oh, c'est sympa à entendre. J'appelais juste pour entendre ta voix. Et aussi, pour que tu saches que je ne ferais jamais rien qui pourrait... (Carmen Electra sors de la salle de bains de Joey enroulée dans une serviette) Je vais devoir te rappeler.

Carmen: Coucou, Joey.

Joey: Hi, uh, uh, Qu'est-ce que tu fais ici?

Carmen: Je n'avais pas de douche dans ma loge, et j'ai pensé que tu voudrais me voir nue.

Joey: Tu lis dans mes pensées.

Carmen: Ca fait tellement longtemps que je craque pour toi.

Joey: Moi aussi. J'utilise toujours ton Calendrier 1998 d'Alerte à Malibu, il est tellement sexy! J'ai manqué Noël 4 fois de suite depuis, mais c'est surfait de toutes façons.

Carmen: Alors faisons-le.

Joey: Mais je viens juste de commencer une relation.

Carmen: Alors ça restera entre nous. Personne  n'a à savoir.

Joey: Chérie, on va tous les 2 vouloir le dire à des gens. Je suis désolé. Cette fille est trop géniale pour que je risque de tout foutre en l'air. J'espère que ça ira.

Carmen: Ne nous emballons pas. Ca ira. C'est sympa de voir que tu es l'homme d'une seule femme.

Joey: Merci. Je ne savais pas que j'avais une telle volonté. Si je peux te résister, je peux résister à n'importe qui.

(Quelqu’un frappe à la porte, Joey répond)

Elsa: Carmy, tu es là.

Carmen: Oh, Joey, voici mon amie Elsa.

Elsa: Oh, Drake Ramoray. Je suis une grande fan. Vous êtes très célèbre en Islande. On pourrait peut-être se le partager?

Joey: Oh, c'est pas vrai! (s’enfuiyant)

[Scene: Appartement de Joey et Michael – Gina, Alex, Michael et  Joey]

Joey: Hey. Qu’est-ce qui se passe ?

Alex: (pleurant) J'ai parlé à Eric, et...Ca ne fonctionnera pas.

Joey: Oh, chérie, je suis désolée.

Michael: Je peux faire quelque chose, Alex?

Alex: Je pense que je pourrais avoir besoin du vin que tu as pris.

Gina: Euhh…

Alex: Tu as tout bu ?

Gina: Ben, tu étais absente depuis 20 minutes.

Joey: Je la gardais pour une occasion spéciale, mais j'ai une bouteille de champagne dans le frigo. Qu'est ce que tu dirais de faire sauter le bouchon et de fêter nos nouveaux départs?

Gina: Euhh…

Joey: Si ça peut te remonter le moral, je n'ai pas couché avec Carmen Electra aujourd'hui.

Alex: Ca m'aide un peu.

[Scène: Appartement de Joey et Michael – Joey et Sara]

Joey: C'est toujours ok pour ce soir ?

Sara: Ouais. Laisse-moi poser mes affaires et on pourra y aller.

Joey: Tu n'aurais pas un peu de sang islandais en toi?

Sara: En fait, mon grand-père est né en Islande.

Joey: Cool.

Sara: Okay, à plus.

Joey: Okay.

(Sara leaves; Joey gets out his map of girls)

Joey: I think that counts.

[Fin]